Enlacés, suants, leurs peaux encore réchauffés par l'amour et le désir. C'est ainsi qu'Azilis et François sont depuis plusieurs longues minutes.

Cette soirée les a changé tous les deux, profondément. Habituellement, Azilis aurait caché ses marques sous son drap tout comme son ventre ou ses bras qu'elle déteste tant. Pourtant, elle n'en ressent pas le besoin ou l'envie à cet instant.

- Tu vas bien ? Demande François, coupant net le silence qui avait suivi les baisers de l'un et l'autre.

Azilis n'ose prendre la parole, ce qu'il vient de se passer est au-delà de ce qu'elle a imaginée. Son corps contre le sien, cette échange intime qui dépasse la simple ouverture de leurs vies passées et traumatismes.

- Je vais te laisser des affaires et tu n'as qu'à aller prendre une douche, je vais préparer un casse-croûte, ses mots sont accompagnés d'un baisé sur le haut du crâne de la brune.

François se lève, laissant cette dernière dans le lit. Il renfile simplement de quoi se couvrir et dépose des affaires propres au bord du lit avant de fermer la porte de la chambre pour lui laisser de l'intimité.

Azilis le remercie intérieurement de n'avoir rien dit de plus et de respecter son silence. Après de longues minutes, elle se lève entourant son corps nue d'un plaid tombé par terre et prend la pile de vêtements propres déposés par les soins du jeune homme sur le bord du lit.

Elle dépose ses affaires dans la salle de bain et se précipite aux toilettes. Douchée et vêtue, c'est timidement que la bretonne se dirige vers la cuisine et aperçoit François préparer de quoi grignoter. Elle ne peut s'empêcher de sourire et de se poser à côté de François.

- Va te doucher, je m'occupe du reste, elle dit d'une voix audible.

- Ok, merci Az, il répond embrassant sa joue pour à son tour aller se décrasser.

Devant ses yeux, tout un tas de choses comme du chocolat, des fraises, de la chantilly, etc. La gourmandise lui fait briller ses yeux mais son estomac est complètement nouée face à cela. Elle ignore pourquoi même si au fond, Azilis se doute que son anxiété lui fait ressentir milles et une choses négatives.

Alors, elle s'assied sur une chaise et prend sa tête entre ses mains camouflées par le sweet-shirt très large que lui a prêté François. Ses cheveux mouillés donne l'effet qu'ils sont raides, et sont camouflés par la capuche qu'elle a enfiler.

Milles et unes questions lui traversent la tête, la faisant se sentir comme une boule avec des nœuds impossibles à défaire.

- Tout va bien ? Demande François en apercevant Azilis cachée derrière ses manches et sa capuche.

Il s'assied à ses côtés et saisit délicatement le poignet de cette dernière qui se laisse faire. Elle tourne le regard et sourit maladroitement. La bretonne sait très bien que son sourire n'est pas assez menteur pour cacher son angoisse.

- Tu te poses milles et unes questions c'est ça ?

En guise de réponse, elle acquiese.

- Allez viens par là, dit François en ouvrant ses bras. Azilis se pose contre lui et entoure son buste pour resserer son étreinte. En jetant des regards à son encontre, le brun essaie de trouver des mots rassurants.

- On ne parlera pas de ça mais, rien ne nous presse Az, on est pas forcé de se mettre une étiquette, on peut juste, improviser !

La bretonne relève la tête et pince ses lèvres, si elle en avait le courage, elle ouvrirait son sac mais préfère, cette fois-ci se taire.

- Disons, disons que on continue comme on l'a toujours fait et que, quand tu le voudras on aura un échange pour que tu décides toi de ce que tu veux. Bien sûr, j'émettrai mon opinion mais respecter ton temps et ton envie est, disons, prioritaire.

Sa seule réponse fut un délicat baiser sur les lèvres de François qui, sans oublier son trait d'humour fait une moue triste pour demander de manière indirecte un autre baisé de la part de la bretonne. Ce qui la fait rire et soulage ce dernier au passage.

- Merci, merci d'être toi François.

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BONJOUR !
comment allez-vous ?

Voici donc le dernier chapitre, j'espère qu'il vous plaît ?

Plutôt court, je l'admets.
Comme je disais, il s'agit du dernier chapitre mais un épilogue va venir clore l'histoire de manière officieuse !

A vos claviers !