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La nuit se fait de plus en plus silencieuse alors que François et Azilis rentrent chez eux.
Leurs cœurs palpitent à un rythme effréné et ne semblent pas vouloir redescendrent. Comme s'ils étaient bloqués par un poids indescriptible. Azilis tout comme François sentent leurs mains devenirs moites. Est-ce que le monde qui les a réchauffé ou bien est-ce leur propre désir qui fait grimper le feu ardent et déchirant.
Leurs âmes peinent à entrer en contact tant l'intime semble vouloir se montrer aux yeux de tous. Arrivés en bas de l'immeuble de François, celui-ci décroche sa main de celle de la brune pour pouvoir ouvrir la porte de son immeuble. Et dans, un silence de mort, ils escaladent les marches un à un.
Devant la porte de l'appartement, François se pince les lèvres pour ne pas succomber le premier. Il ne souhaite pas précipiter les choses. La poignet se tourne et tous les deux pénètrent l'appartement.
Azilis dépose sa veste sur le dossier de la chaise et retire ses chaussures pour les mettres à côté de la porte. Tandis que François retire son épais sweet-shirt laissant apparaitre un t-shirt au tissu fin.
- Tu as faim ? Demande la bretonne.
- J'ai plus soif, répond le brun.
La jeune femme sert deux verres d'eau qu'elle dépose sur la table. Toujours dans le silence ils boivent mais, cette fois-ci leurs regards s'ont accrochés à l'un comme à l'autre.
Azilis se sent de plus en plus nue sous le regard de François, elle en a envie. Envie de découvrir cette peau, de la sentir contre la sienne, de baiser chaque parcelle de lui, de se débarrasser de ce bloquage qu'elle ressent depuis une éternité. Elle se sent à l'aise avec lui, suffisament à l'aise pour plaisanter et parler de ses traumatismes. Il ne l'a jamais jugé, ne l'a jamais forcé ou même précipité et elle lui en ait redevable.
Azilis dépose son verre dans l'évier et, tout en se mordant l'intérieur de la joue.
Alors qu'elle passe devant François, ce dernier lui choppe le poignet la faisant pivoter face à lui. Son coeur tout comme ses joues s'enflamment.
- A quoi joues-tu ?
François rapproche dangereusement son visage de la brune, ne laissant qu'un léger espace entre leurs lèvres.
- A celui qui craquera en premier, il dit d'une voix profonde.
Les iris d'Azilis vont dans tous les sens pour essayer de fuire le regard perçant de François. Il sait qu'il lui fait de l'effet, il sait combien il lui plaît mais aussi, combien elle lui plaît encore plus. Ce n'était pas juste le désir qui est sensuel mais leur discussion, leur ouverture à l'un et l'autre. La confiance qui s'est installé entre eux. Cette confiance solide comme de la roche, trop épaisse pour être brisée. Tout cela les anime et la frontière si fine qui sépare leurs lèvres est une torture pour elle comme pour lui.
- Alors qu'attends-tu ? Demande la bretonne d'une voix assurée alors qu'elle se détache de sa poigne pour se diriger vers la chambre.
Cette question remu les sentiments désireux de François et lui plaît, elle le veut aussi, c'est un premier signal et une forme d'autorisation à pénétrer son intimité.
Dans la chambre Azilis, retire son épais pull pour laisser apparaître son haut à bretelles et ses épaules nues. Un frisson la parcourt, un frisson de désir. Elle veut qu'il vienne et qu'il craque en premier. Elle souhaite au plus profond de son être qui la dévore de baisers fiévreux.
Alors qu'elle est dos à la porte, des pas à peine audible se rajoute à sa présence. La main ferme de François referme la porte derrière lui et son torse entre en contact avec le dos d'Azilis faisant grimper les décibels des battements de son cœur dans ses oreilles.
- J'attends ton accord.
- Mon... Accord ?
Azilis est étonnée par cette remarque, à ses yeux tous les signaux étaient au vert mais étrangement, François veut plus de preuves, ce qui la touche.
- Je suis okay, François. Elle dit avant de se tourner vers lui et de l'embrasser près des lèvres tout en posant ses mains sur ses hanches.
Leurs respirations s'accélèrent, se saccadent presque tandis que François saisit le visage d'Azilis et presse ses lèvres contre les siennes avant d'appuyer ce baisé fugueux.
- Tu me plais et je sais que je te plais Az, il prononce entre deux souffles courts.
Le baiser devient de plus en plus hardant. Sans parvenir à se détacher de l'un et de l'autre, François tourne Azilis dos à la porte pour pouvoir appuyer encore plus son baiser. Chose faite, la brune, de ses mains tremblantes cherche le bord du t-shirt du brun, créant un frisson dans les reins de ce dernier, ses sentiments se mélangent et le font détacher des lèvres de celle dont il est amoureux.
- A... Attends, il dit, à bout de souffle.
Il retire son haut et le jette au sol pour saisir par les fesses Azilis qui, par automatisme enroule ses jambes autour de sa taille. La brune en profite pour retirer son haut dévoilant sa brassière. Les bras puissants de François passent autour de sa taille. La faisant mettre dos au lit.
Il l'a dépose délicatement sur son matelas et, malgré son envie irrépressible de la dévorer de baisers. François prend le temps de la regarder, ses yeux ne disent pas la même chose que d'habitude, au contraire, ils semblent désirés plus que ce qu'ils s'apprêtent à faire.
Azilis se relève et retire sa brassière pour, à son tour la jeter dans le vide, déposant sa poitrine contre celle de François. Son dos, rougis par ses démangeaisons nerveuses ressent, pour la première fois une autre peau, plus délicate, celle de François qui resserre son étreinte pour embrasser sa nuque créant un espèce de noeud agréable dans les reins de la bretonne.
Ils se désirent tant et sont à la fois effrayés, comme au bord du précipice entre deux choix cornéliens. Stopper tout et faire que cette relation reste telle qu'elle est où bien, foncer dedans et, voir un changement s'opérer ?
- Fra... François, tu es sûr ?
Le brun, inquiet dégage les cheveux épais d'Azilis de son front suant.
- Oui, j'en ai envie et toi, Az ?
- J'en ai aussi envie.
Et c'est ainsi, que tous les deux basculent dans les draps, dévoilants peu à peu leur nudité mais aussi leurs sentiments enfouies.
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BONJOUR !
comment allez-vous ?
Voici donc un double udapte, j'espère qu'il vous plaît ?
Première fois que j'écris du "smut", j'espère que vous avez su apprécier en tout cas ?
A vos claviers !
Musique : Sculpture of Any Goes -
ARCTIC MONKEYS
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