M a g i e.
Quand il se lève ce matin-là, Oliver ne sait pas encore qu'il s'agit du premier jour du reste de son existence. Parce que rien ne le préparait à ce qui allait se dérouler au cours de cette journée à différents niveaux. Il descend les escaliers pour faire chauffer l'eau d'un thé et du lait. Quelques minutes plus tard, il remonte réveiller sa fille pour l'emmener à l'école. Elle grogne pendant quelques dizaines de secondes dans son sommeil avant que ses prunelles ne s'illuminent.
Juliet n'a posé qu'à une reprise des questions sur le départ de George et Angelina. Le blond s'en voulait encore pour la façon avec laquelle il y avait répondu. Parce que l'innocente enfant n'était en rien responsable des atrocités commises au nom de la résistance par le rouquin. Alors qu'il la détaille tandis qu'elle boit son lait au chocolat, il ne regrette pas sa décision. Parce qu'en les éloignant d'eux, c'était elle qu'il protégeait une nouvelle fois. Et quoi que puisse penser la sorcière à la peau sombre, c'était ce qu'aurait voulu Alicia. Elle était peut-être une membre active de la résistance, elle aurait malgré tout fait passer la prunelle de ses yeux avant n'importe quelle cause. C'était d'ailleurs ce qu'elle avait fait ce jour-là quand son sacrifice leur avait permis de gagner quelques minutes et de fuir les mangemorts.
Une fois la blonde déposée à l'école, il se dirige vers l'animalerie où il travaille. Les tâches répétitives l'épuisent et ne le stimulent pas, mais elles permettent de le garder en vie tout en subsistant aux besoins de sa famille.
« Ça va Oliver ? T'as l'air fatigué ces derniers temps. »
Il relève ses yeux bleus en direction de son chef qui l'observe avec une attention particulière ce jour-là. Il hoche très légèrement la tête. Il ne voit de toute façon pas ce qu'il pourrait dire à ce moldu sur la crise que traverse son monde. Il n'arrive pas à évoquer sa terreur par d'autres mots sur quelqu'un qui n'a aucune connaissance du monde évoluant en parallèle au sein. Sa peur d'être traqué depuis qu'un des leaders de la résistance a mis les pieds chez lui. Sa peur d'être traqué par un gouvernement cherchant à se venger d'un attentat commis sur son sol. Sa peur de voir les mangemorts débarquer dans un nouveau pays après avoir conquis celui voisin.
« J'ai quelques soucis persos et je dors pas très bien la nuit. »
Il ne s'étale pas sur le sujet et sait pertinemment que son responsable ne creusera pas. Il n'est pas suffisamment proche de lui pour le faire. Ils n'étaient que des collègues qui ne partageaient pas grand chose d'autre que le nom de l'enseigne les embauchant tous les deux. C'est d'ailleurs ce qu'il fait lorsqu'il quitte le rayon où il se trouve pour son bureau en lui souhaitant que sa situation s'arrange prochainement.
L'ancien joueur de quidditch aimerait aussi que cela soit le cas sans y croire énormément. Mais à court terme, il aimerait pourtant réussir à s'endormir et avoir un sommeil stable. Pourtant, chaque nuit, il se réveille les joues trempées de larmes alors qu'il voit encore et encore l'éclair vert lui enlevant sa femme. Il a même fini par céder et utilisé sa magie pour empêcher ses hurlements de résonner dans la maison et risquer qu'il réveille Juliet. C'était la première fois qu'il s'en servait réellement depuis bien trop longtemps. Il avait même étonné de voir qu'elle fonctionnait encore. Pourtant il était évident que cela serait le cas.
L'utilisation d'un assurdiato allait de paire avec le reste de son existence. Car pour la première fois depuis des semaines, son esprit reste dans le monde sorcier quand il avait réussi à l'évacuer précédemment. Ses pensées dérivent vers Alicia et ce qu'elle aurait voulu pour lui. Son estomac est tendu à longueur de journée alors qu'il craint la suite qui ne tarderait pas à arriver. Cela fait désormais trois semaines que George et Angelina sont partis et il n'a aucune idée des contacts qu'ils ont pu établir avec la monarchie française et des dirigeants du pays depuis qu'ils ont mis les voiles sans revenir.
Parfois, il pose sa main sur le cadeau de la brune et il le sent doucement battre dans celle-ci signe que son ancienne vice-capitaine doit toujours être vivante. Parfois il voit des petites étincelles dorées et rouges s'en échapper sans qu'il ne parvienne à comprendre ce qu'elles signifient. Il se demande alors ce qu'Angelina reçoit comme informations de sa part. Elle était partie sans lui donner d'explications sur l'objet il n'avait aucune idée de ce qu'il devait en faire, ni de son fonctionnement. C'était pourtant au fond de sa poche qu'il était glissé tout au long de la journée. Dans le contexte actuel l'avoir sur lui le rassurait.
« Monsieur Wood, il faudrait que vous veniez à l'école, il y a eu un problème avec Juliet. »
Son cœur s'arrête subitement dans sa poitrine alors que les mots s'élèvent dans le téléphone tandis qu'il écoute le message laissé sur son répondeur. Son sang se glace alors qu'il craint immédiatement le pire. Il pose alors tout ce qu'il était en train de faire et parcourt le magasin rapidement. En quelques secondes, il se tient devant le bureau de son responsable et toque contre la porte.
« Entre. »
Le visage semble se figer quand il est reconnu. Il se glisse dans la pièce avant de refermer la porte derrière lui. Ses yeux bleutés s'assombrissent alors que son visage est fermé en une expression inquiète et sérieuse. Il se tord les doigts alors qu'il doit négocier de quitter son travail avec quelques heures d'avance, chamboulant toute l'organisation.
« J'ai un souci, l'école de ma fille vient d'appeler et il faut que je m'y rende en urgences. »
Les sourcils se froncent en face de lui. Il craint le pire, la réponse négative alors qu'il devait s'être passé quelque chose de grave pour qu'on requière sa présence avant le soir.
« Personne d'autre ne peut y aller à ta place ? »
La tête est secouée de la droite vers la gauche. Il sent une boule se former dans sa gorge à l'idée qu'à l'époque, Alicia aurait pu partager cette tâche avec lui, qu'ils auraient pu s'organiser à deux. Il bat des paupières tentant d'en chasser des larmes remontant bien trop fréquemment depuis ses retrouvailles avec ses anciens coéquipiers. Le souvenir d'Alicia était soudainement bien plus vif, comme si revoir de vieux amis avait remué un passé qu'il avait tant tenté d'enfouir. Avec leur arrivée, leurs actions, leurs remarques et leurs questions c'était comme s'ils avaient arraché subitement le pansement contenant une hémorragie non soignée et que cette plaie qu'il avait tenté de cicatrisé avait tous ses points de suture qui avaient sauté et se retrouver à couler de nouveau.
« D'accord, je vais voir quand tu pourras récupérer et voir avec un de tes collègues pour qu'il s'occupe de la fermeture.
— Merci, merci beaucoup. »
Il espère que cela se déroulera comme il le faut, mais ne s'en inquiète pas trop. Tout son esprit est tourné vers l'école dont on vient de l'appeler. Il monte donc rapidement dans sa voiture et parcourt la campagne bretonne en direction de l'école se trouvant à quelques kilomètres de là. Le bâtiment s'élève au milieu de nulle part alors qu'il n'y a que quelques maisons l'entourant. Il traverse rapidement les couloirs après avoir été annoncé. La directrice l'accueille d'un sourire avant de lui présenter le siège dans lequel il s'installe.
« Merci d'être venu aussi rapidement.
— Elle est blessée ? »
Cette idée le terrifie. Il faisait tout pour qu'elle n'ait jamais rien. Chaque chute lui retournait le ventre quand bien même elles étaient finalement minimes. Il n'avait pas envie qu'elle se soit blessée et souffre, même s'il savait qu'il ne pourrait pas toujours la protéger et que la douleur faisait partie de la vie. Il le savait mieux que quiconque.
« Non non, elle n'est pas blessée. »
Un soupir de soulagement lui échappe à ce moment précis alors que l'intégralité de ses muscles se détendent à l'entente de cette information. Il finit par réagir qu'il y a forcément autre chose pour qu'il soit ainsi convoqué en milieu de journée.
« Je ne comprends pas trop... Pourquoi est-ce que...
— Mais il y a eu un problème avec ses camarades de classe. Elle dit qu'un de ses amis dit du mal des autres, des gros mots, mais aucun des professeurs ne l'a entendu. Et elle a dit des choses qui les ont fait pleurer. Quand son instit l'a questionnée, elle a répondu que c'était ce qu'ils lui disaient et qu'elle leur répondait uniquement. »
Oliver ferme les paupières sur ses yeux alors qu'il cherche à réfléchir tandis que son sang s'est glacé. Il ne peut y avoir qu'une unique raison à ce comportement. Une raison qu'il espérait ne se manifesterait pas. Ou pas tout de suite. Des sentiments contradictoires se mêlent en lui. Il n'arrive pas à savoir s'il est terrifié à savoir qu'elle a hérité de ses dons de magie et subira la dure loi du monde dans lequel ils vivent ou s'il est infiniment heureux que leurs sangs magiques mêlés coulent dans ses veines, faisant d'elle une sorcière.
« Est-ce qu'elle est habituée à raconter des histoires chez vous ? Il n'y a jamais eu d'autres soucis à l'école, elle est normalement calme et à l'écoute, mais peut-être que c'est quelque chose qui s'est déjà produit dans d'autres contextes ? »
Il secoue négativement la tête tout en déglutissant. Ses doigts se referment dans sa poche sur le petit badge et le serrent fortement. Il est étonné quand il reçoit une dose de réconfort en retour. Cela lui permet d'affronter le regard mécontent et emplie d'incompréhension de la directrice.
« Je vais en parler avec elle pour que ça ne se reproduise plus. »
La peur l'étreint déjà à l'idée d'avoir cette discussion. Juliet était si jeune, il pensait qu'il aurait dû temps pour aborder la question de sa magie plus tard. Qu'elle la découvrirait quand elle serait en âge de la comprendre. Il essaie de se souvenir les mots utilisés par ses parents à l'époque avant de réaliser que la magie avait toujours fait partie de sa vie. En arrêtant de s'en servir, il avait enlevé une partie de son identité à la blondinette et allait devoir lui expliquer bien des choses.
Les yeux azur d'Oliver sont posés sur sa fille alors qu'il ne sait pas comment il peut aborder le sujet de sa magie. Parce qu'il est évident que c'est ce dont il s'agit. Il n'avait fallu que quelques mots pour qu'il comprenne qu'elle avait eu accès à ce qu'il se disait dans la tête de ses camarades d'école. Alicia avait cette capacité d'entendre parfois dans les pensées sans avoir cherché à la développer. Elle avait même tout fait pour ne pas s'en servir, ne désirant pas fouiller les choses intimes présentes dans les personnes l'entourant. Il n'est donc pas tellement étonné que sa fille ait hérité de ce don que la sorcière avait caché à pratiquement tous. L'ancien joueur de quidditch ne savait même pas à qui elle s'était confiée sur celui-ci à Poudlard et par la suite.
Lorsqu'elle lui en avait parlé à Poudlard c'était au cours d'une discussion tournant autour du sport qu'ils pratiquaient tous les deux et à travers lequel ils s'étaient rapprochés. Alors qu'ils observaient les étoiles en haut de la tour d'astronomie, pressés l'un contre l'autre, elle lui avait expliqué qu'elle avait enfin les idées claires alors qu'elle était armée de son souaffle. Qu'après des années de travail en parallèle de ses études elle avait enfin ce qu'elle considérait comme une malédiction sous contrôle.
Il repense alors à la suite de leur conversation, celle où il espérait qu'elle n'avait jamais eu accès à ses pensées et à son léger sourire malicieux quand elle lui avait répondu J'ai jamais eu besoin de rentrer dans ton esprit pour savoir combien tu m'aimes. Et c'était certainement vrai, car tous ceux qui les connaissaient savaient à quel point cette phrase était vraie. Il laisse ses souvenirs dériver vers ses doigts glissant sur la peau blanche de sa petite-amie ce soir-là, sur ses lèvres s'emparant des autres et glissant sur son épiderme, sur ses sourires qu'elle ne destinait qu'à lui.
Ses pensées dérivent bientôt alors qu'une douleur terrible s'abat sur lui. Derrière ses yeux se brouillant subitement de larmes, il peut revoir ses sourires, entendre ses rires. Tant de choses auxquelles il n'avait désormais plus accès. Une petite main se glisse dans la sienne le faisant sursauter et le sortant brusquement de ses pensées.
« Sois pas triste papa. C'est pas de ta faute s'ils disent des choses méchantes sur Annie. »
Il ferme ses paupières tentant de faire le vide dans son esprit avant de reposer ses yeux sur celle qui est à côté de lui. Il combat les larmes menaçant de lui échapper alors qu'il repense à celle qu'il aurait aimé épouser et qui le rendait infiniment heureux. Il s'accroupie à son niveau avant de porter sa main à sa joue en une légère caresse. Il n'était pas triste, pas pour ça du moins. Il avait juste peur pour eux, pour les conséquences de ce que pourrait faire cette arrivée subite de la magie dans leur environnement.
« N'aie pas peur. Ils sont toujours gentils les magiciens. »
Un grognement non contrôlé lui échappe. Les pensées tourbillonnent dans son esprit et il tente d'en chasser les pires, celles auxquelles il ne veut pas que sa fille ait accès quand il comprend ce qui est en train d'arriver. La douleur. La tristesse. La souffrance. La guerre. La mort. Tant de choses qui passent en vitesse tandis qu'il y pense tout en espérant les extraire de son cerveau. Ce n'était pourtant qu'à tout ce qu'il pensait depuis des jours. Il entend un sanglot résonner et cherche à imposer d'autres images à la jeune sorcière. Il a les neurones qui travaillent rapidement, cherchant sans relâche un moyen de la distraire le temps que ça s'arrête. Il aimerait lui hurler de sortir de son esprit mais étouffe cette idée idiote. Ses iris finissent par accrocher un ours posé sur le canapé.
Il fixe la peluche et ne pense qu'à lui pendant de longues secondes alors que Juliet l'observe avec un air étrange et le visage concentré et perdu et les prunelles emplies de larmes. Il commence à s'inventer une histoire en partant d'elle, l'objet préféré de sa fille. Peu à peu, ses lèvres s'étirent en un sourire avant qu'un rire ne lui soit arraché au bout de plusieurs minutes.
« Juju, il faut que je te dise quelque chose. Tu peux te concentrer sur ma voix ? »
La tête a un léger mouvement alors qu'elle l'observe avec ses prunelles pleines d'attention. Il avale une grande bouffée d'oxygène avant de se lancer. Il le fait rapidement, afin qu'elle n'ait pas le temps de se déconcentrer et d'aller replonger dans son esprit chamboulé depuis le milieu de l'après-midi.
« Juju, la maitresse m'a dit qu'il s'était passé quelque chose à l'école.
— C'était eux papa, c'était eux qui disaient ça. »
Il dépose doucement son doigt sur sa bouche pour la faire taire.
« Je sais Juju. Mais ils le disaient pas à voix-haute non ? »
Il voit son visage se concentrer pour remonter dans ses souvenirs. Son nez se fronce comme celui de sa mère le faisait à l'époque lui arrachant un doux sourire. Bientôt, la tête fait quelques mouvements de la droite vers la gauche. Sa main se pose sur sa joue, son pouce y laissant une légère caresse alors qu'il s'attarde sur sa pommette.
« Ce que tu entendais Juju, c'était leurs pensées. Et il ne faut pas répondre aux pensées des gens.
— Mais ils étaient méchants !
— Même si ils sont méchants il ne faut pas. Parce que les autres, ils les entendent pas et ils ne peuvent pas comprendre que toi tu les entends. »
Il discerne une multitude d'émotions traversant les prunelles de la même couleur que celles d'Alicia. Il sait que sa fille est complétement perdue, qu'elle ne peut pas pleinement comprendre ce qu'il lui explique.
« Pourquoi ils les entendent pas et moi je les entends ? »
Il lui adresse un faible sourire, essaie de mettre les mots en ordre avant de les prononcer à haute voix. Il pense à Alicia et à ce qu'elle aurait dit. Il regrette de ne pas avoir saisi la main tendue par Angelina quelques temps plus tôt. Mais ce n'était pas à elle de lui dire, c'était à lui de transmettre son héritage à Juliet même s'il l'en avait privé pendant des années.
« Parce que tu es spéciale. Dans le monde, il y a des gens comme nous, comme toi, comme moi. On vit avec les autres, mais on est différent. On est des sorciers et toi, tu peux lire dans la tête des gens comme ta maman grâce à la magie.
— Maman aussi elle faisait de la magie ?
— Oui, elle aussi elle faisait de la magie. »
Ses prunelles brillent de larmes alors qu'il repense à la magnifique magie qu'elle produisait chez eux. C'était certainement aussi une des raisons pour laquelle il l'avait abandonnée. Parce qu'après s'être habitué à celle sublime d'Alicia, la sienne était bien trop terne sur les objets du quotidien. Et elle lui rappelait alors à chaque seconde que la beauté et la chaleur de leur demeure dépendait de celle qui n'était plus là.
« Est-ce que tu sais faire un feu comme Zuko ? »
Un rire lui échappe alors qu'il sait à quel point sa fille est fan du méchant dans le dessin-animé qu'elle observe. Et Oliver le déteste. Parce que ce qui n'est qu'un adolescent dans une œuvre ressemble à s'y méprendre aux enfants de mangemorts qui sèment la mort pour le plaisir de leurs parents. Mais il n'a pas eu le courage d'interdire à sa fille de continuer de regarder les aventures du petit garçon maitrisant l'air et se déplaçant sur un animal amusant.
« Non je sais pas faire du feu comme lui. Mais je sais en faire. Et je sais voler presque comme Aang. »
La bouche s'entrouvre en face de lui alors que les prunelles claires se mettent à pétiller fortement. Il s'étonne qu'elle n'ait pas peur de cette magie si dangereuse. Mais Juliet semble particulièrement heureuse d'être une sorcière vu l'immense sourire qu'elle arbore. Peut-être qu'elle croyait véritablement que les magiciens étaient tous gentils. Mais lui aussi le croyait, avant de faire face aux mages noirs, à leurs maléfices et à la trainée de cadavres qu'ils laissaient derrière eux sous des marques signant leurs crimes.
« Je peux voir ! Montre-moi, vole papa ! »
Il rit doucement avant de secouer négativement la tête.
« Pas ici, on va tout casser. Mais attends, je vais te montrer quelque chose. »
Il se lève et fouille dans son tiroir d'entrée. Au milieu de stylos, clés et lampes de poche, il trouve sa baguette stockée là. Il s'en saisit et rejoint sa fille là où elle est toujours. Ses pupilles s'illuminent quand elle comprend quel est l'objet qu'il tient à la main. Même si les sorts n'étaient pas les mêmes, il était présent dans certains des films qu'elle avait pu voir. Il la pointe sur l'ours en peluche.
« Wingardium leviosa. »
Le sort quitte la pointe de sa baguette et s'écrase sur la peluche qui commence à s'élever. D'un léger mouvement, il la fait s'élever un peu plus et la rapproche de sa fille. Il la fait tournoyer autour d'elle alors que ses éclats de joie résonnent et se transforment en rire cristallin alors qu'elle tente s'en succès d'attraper son doudou préféré. Il finit par la faire doucement redescendre dans ses mains. Alors qu'elle pose ses iris sur l'objet puis lui, elles brillent de mille feux rendant Oliver instantanément heureux.
Des cris résonnent bientôt, lui demandant de lui montrer d'autres choses. Et il se laisse convaincre, la chaleureuse magie de ses premiers sorts qu'il aimait alors tant s'élevant dans le salon. Il laisse de côté la suite de la discussion, la gardant pour le lendemain matin au calme tout comme ce qu'il devra bientôt faire avec cette magie pour la protéger elle de ceux qui pourraient parler à l'extérieur.
c'est des ref Avatar the last airbender (coeur coeur coeur) pour ceux qui les ont pas (je suis team zuko à moooort. rarement vu un méchant aussi intéressant, creusé et classieux).
retour du côté des mangemorts pour le prochain chap qui se déroulera en parallèle avant un retour dans la famille pour la suite des péripéties de cette journée-là dans le suivant !
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