Brève n°6

Il paraît que la douleur passe,
Il paraît que rien ne résiste au temps.
Mais tout ça les dépasse,
Ils n'ont pas perdu d'enfant.

Toi que j'imaginais,
Aimer, choyer,
Lové tout contre moi.
Tu t'es envolé,
Tes ailes déployées,
Et mes bras sont vides de toi.

La douleur est sincère,
La douleur est profonde,
Quand avec ton père,
On contemple ta tombe.

Rien n'efface ton souvenir.
Pas même les pleurs,
Pas même les rires,
De tes frères et tes sœurs.

Alors bien sûr, on avance,
On prétend, on ment,
Et on recommence,
Encore et encore, jusqu'à la fin des temps.

Ceux qui pensent encore,
Que la douleur est éphémère,
N'ont pas eu dans le corps,
Une vie brisée par la mort.

Tu es et resteras mon enfant,
Je te le dis, je te le crie,
Et même si jamais tu ne l'entends,
Je suis fière d'être ta maman !
À jamais, de nous tu fais partie..

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