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La seule personne qui arrive à s'approcher de moi, se fut Zayn, bien sûr il était insistant alors je n'ai pas trop eu le choix de rester en sa compagnie, mais il ne me dérange pas plus que ça. Il alterne entre moi et Niall que je n'ai toujours pas voulu voir... Cela fait longtemps que je ne me suis pas trouvé seul des fois Zayn n'ouvre pas la bouche afin de laisser place à la tranquillité et je le remercie pour ça.
Par rapport au bouclé, je ne l'ai plus vu du tout, il ne vient pas en cours, il m'a donné indirectement un CD d'album non finalisé de leur groupe par ma fenêtre à un Mercredi. J'ai été curieux de l'écouté et j'entendais les différentes voix qu'opte Harry, un petit sourire était né sur mes lèvres. Puis ensuite le jour suivant c'était une photo du groupe avec Kendall mais cette dernière a été gratifié par le punk. Ensuite les cadeaux se succèdent de jour en jour mais cela ne m'a pas empêché de prendre le médicament prescrit par ma psychologue, je les ai commencé Lundi en cachète sans que personne remarque. Harry séchait pratiquement tous ces cours, enfin sauf un fameux Vendredi, il était présent, mon cœur a commencé de battre bien fort dans ma poitrine, bien sûr je ne lui avouerais pas qu'il m'ait manqué, que ses tatouages m'ont manqué, ou bien ses bouts de métaux positionné un peu partout sur son visage.

-Hey. Me salut-il en s'asseyant à côté de moi.

Attends... Je viens de manquer un épisode ? Je lève un sourcil le scrutant.

-Euh... Salut. Balbutiais-je.

-Tu as aimé ce que je t'offre.

-Tu ne devrais pas te démener à faire ça Harry. Lui avouais-je en soufflant.

-Je peux bien t'offrir ça. Murmure-t-il.

-Comment tu vas ? Le questionnais-je en espérant qu'il fasse référence à Kendall. Je commençais écrire le cours qui parle des tableaux de Pablo Picasso, il était tellement créatif ou des fois non mais a l'époque c'était original de faire des visages de façon géométrique.

-Je vais bien, Kendall très collante mais je fais avec, néanmoins je pense tout le temps à toi. Avoue-t-il avec le sourire, je me crispe à cause de la dernière phrase.

-Depuis quand tu es aussi tendre avec tes mots, Styles ? Riais-je doucement nerveusement.

-Depuis que nous étions ensemble, depuis la fête. J'ai réfléchis et je savais que tu n'avais pas de paroles tendre envers un certain Luke.

-Tais-toi Harry. Ma voix se brisa, il n'a pas le droit de le mentionner, il n'était qu'une erreur mais le punk utilise ça contre moi et je n'aime pas du tout.

Il mordille sans doute son piercing, j'ai subitement arrêté d'écrire mon cours, je ne devrais pas faire ça car ma moyenne baisse et je sens que je vais passer un mauvais quart d'heure avec ma mère face au bulletin qui arrivera. Tiens en y repensant je serais en Amérique. Tout à coup, je sentis une main passer sur le haut de ma cuisse, je lache carrément mon stylo, qu'est-ce qu'il fait ? Une vague de chaleur arrive soudainement dans mon ventre puis mes joues, un souffle atterrie sur ma joue gauche.

-Je vois que ton corps n'a pas oublié ce que je lui ai fais. Saches que tu étais magnifique.

Je rougis de plus belle, non il n'a pas le droit de faire ça, je serre mes poings au lieu de retirer sa main. Je fus perturbé de son geste mais surtout qu'il continue à se diriger vers mon entrejambe. J'hoquète étant à la merci du punk.

-Arrête Harry. Ma voix aiguë ne faisait en aucun cas autoritaire ce qui malheureusement l'incita à continuer, j'étais même faible face à son toucher intime.

-Je sais que tu veux que je continue.

Ma lèvre est une victime face à mes dents qui la mordit, impuissant. Il massa la bosse naissante et douloureuse d'autre part. Il serra l'étreinte et je gémis, un silence fut toute suite présent, les regards fixés sur moi pendant qu'Harry retire sa main tranquillement sifflotant.

-Vous allez bien Tomlinson ?

-O...Oui. Répondis-je gêné.

Je suis même mort de honte, j'ai envi de m'enterrer six pieds sous terre, alors je baisse la tête évitant les paires de yeux me scrutant avec curiosité. Le punk eut un grand sourire, contrairement à moi qui ne sait pas quoi faire.

Après ce cours je m'éclipse mais Harry me rattrape en stoppant mon fauteuil ce qui me provoqua une injure. Il me poussa dans une direction opposé, je me laisse faire ayant pas le choix, je me demande où il m'emmène.

-Bobby Andonov
War is Love-

Nous quittâmes l'établissement pour se trouver à l'extérieur, il nous mène vers un autre bâtiment que je n'ai jamais vu.

-Où on va Harry ?

-Tu verras. Je jure dans ma barbe, le fait qu'il m'a touché auparavant, il voulait simplement me faire humilier devant les autres et cela ne s'est pas raté.

Plus on s'approchait et plus je me souvenais, c'était le jour où il m'a vu l'observer à jouer du piano, le jour où il m'a malheureusement frappé car j'étais insolent envers lui mais il était loin d'être un roi.

Une fois arrivé à destination, mon cerveau décide de revoir ce moment où des perles coulèrent sur les joues du punk.

-Harry ?

-Hm ?

-Pourquoi tu pleurais ? Tu sais ... Ce jour-là où tu m'as frapp... Je déglutis difficilement.

-Oh... Il me laisse au milieu de la pièce pour rejoindre l'instrument. Je voyais dans son regard la nostalgie de ce fameux moment, il mordait son piercing signe de nervosité. C'est juste par rapport à mes parents.

Je me rapproche de lui puis pose délicatement ma main sur son avant-bras, je le sentais tressaillir puis prends une grande inspiration.

-Si tu veux pas en parler tant pis... Déclarais-je finalement dû à ce silence gênant.

-Ma mère est devenue alcoolique, et... mon beau-père tente de faire avec mais je le sens mal. Elle a été renvoyé de son travail, ne sait pas gérer correctement son compte en banque, c'est pas la première fois qu'elle fait ça...

Je me pince les lèvres en baissant les yeux, je me rends compte que j'ai été égoïste, pensant qu'il se foutait de moi, je préfère qu'il traîne avec cette Kendall aux cheveux verts foncés et qu'il ait de l'argent.
Je m'apprêtais à parler mais il m'interrompt indirectement en passant ses doigts judicieusement sur les touches du piano.

J'admirais son profil en bougeant ma tête au même rythme qu'il émettait, les larmes aux yeux, il commençait à chanter, la mélodie l'emporta, Harry était plongé dans son monde pleine désespoir coloré que d'obscurité. Le punk et moi ne sommes pas si différent que ça, il s'était forgé un caractère dur tandis que moi je me morfondais dans mon coin. Peut-être que c'est dû à ce problème qu'il a complètement changé de style vestimentaire. Je vous avoue que je le trouve craquant ainsi, mais... Cette merde qu'il consomme avec Zayn était pour s'échapper de cette dure réalité qu'il subissait à longueur de journée, il avait besoin de fuir ce monde bien trop difficile qu'on puisse le croire.
Lorsqu'il tenta d'élever la voix, ma peau frissonna jusqu'à m'en mordre la lèvre inférieur. Ses cheveux ont légèrement poussés perdant peu à peu ses boucles qui le rendait à la fois mignon malgré son apparence de dure-à-cuire. Des diamants s'échappèrent et firent un parcours sur ses joues et finissent sur les touches de l'instrument ou bien son pantalon. C'est la première fois que je vois Harry si faible face à moi, il craquait.

-I love you Loueh. Déclara-t-il lorsqu'il finit de chanter, son regard était viré vers moi.

-Je t'aime aussi. Murmurais-je, je tendis mes bras vers lui et il me tira vers lui en m'asseyant sur le banc avec lui. Je sentis son visage posé dans mon cou, des bras protecteurs se renferment autour de moi, cependant je profitait de cette situation afin de l'apaiser en lui caressant les cheveux. Parfois ses lèvres embrassait ma gorge ou bien mordiller ma pauvre peau. Le silence était loin d'être pensant ou gênant, non il était reposant, ma peau devenait humide à cause des nouvelles crises d'Harry qui se remettait à pleurer silencieusement. Je lui sortis des mots doux auxquels je ne pensais en aucun cas être capable, je suis loin d'être la personne à qui faut se tourner.

-Tu... Tu veux venir ce soir ? Proposais-je en rougissant.

-Et ta mère ? Il redressait un peu sa tête en reniflant, il avait l'air d'un bambin qui n'a pas eut ce qu'il désirait. Il est d'habitude entreprenant, sûr de lui et à ce moment précis, ce garçon exprime la fragilité, l'indécision, la fébrilité...

-Tu peux passer par la fenêtre comme l'autre fois. Chuchotais-je, nous étions dans notre petit cocon invisible aux yeux de tous.

-D'accord. Il hochait la tête, sans que je m'y attende, ses lèvres atterrissent sur les miennes que j'en gémis de surprise. Le goût salé se mélangeait dans notre échange tendre ? Bien plus d'émotion ressorte d'un coup dans son baiser comme si il avait besoin d'une épaule auquel il peut s'appuyer. Son muscle lécha ma lèvre inférieur afin que je lui laisse accès, j'entrouvre mes lèvres et sa langue glissa jusqu'à rencontrer la mienne et entame une danse sensuel.
Nous avons finit par nous faire de mini câlin, j'ai vu un Harry totalement désarmé, cela doit être vraiment lui tenir à cœur l'histoire d'alcool par rapport à mère. Ce qui m'étonne le plus, pendant que nous étions en route vers chez moi afin de me déposer, il me racontait de vieilles anecdotes sur lui lorsqu'il était encore un enfant, il aimait autrefois dessiner pleins de choses sur son carnet d'illustration, d'aider sa mère le mieux qu'il peut à cuisiner.

-On se dit à toute à l'heure ? Demandait-il, une fois m'avoir aidé à m'installer sur mon fauteuil roulant.

-Oui.

Il déposa un chaste baiser sur mon front puis retourne dans son véhicule, me faisant un dernier sourire avant d'être hors de mon champ de vision. Je suis content qu'il s'est confié à moi, qu'il a relâché la pression, cela m'a embaumé le corps mais aussi compressé de voir ses larmes dévalés sur son visage incertain.

Nous pouvons toujours placer nos démons devant nous afin de cacher ce qu'on est vraiment mais un jour ou l'autre, vos démons se dissiperont à cause de la lumière qui éblouit ces créatures enfuient en nous pour faire place à nos vrais visages, ai-je été la source de ce moment jusqu'à voir un Harry perdu dans ses propres soucis familiaux, lui qui est si fermé...
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