*Bobby Andonov -War is Love*
(Nda: je sais que c'est pas Harry mais elle y ressemble un tout petit peu, dans cette fiction il a un peu près cette voix quand il chante mais quand il parle c'est la vrai voix de Harry 😊.)
*2 jours plus tard*

À cause de lui, j'ai réussi à avoir 2 heures de colle qui est aujourd'hui, moi qui voulait être en weekend, eh bien c'est peine perdu, et pour couronner le tout. Nous serons dans la même pièce pour passer ces 2 heures. Les dernières paroles du bouclé était: "Tu me le paieras". Pff... De toute façon, je n'ai plus rien à perdre, qu'il me tabasse ou autre chose, je m'en fiche car ceci est rien de ce que j'ai vécu qui a causé la perte de mes jambes. Malheureusement, la vie est contre moi, et elle m'a choisi comme son souffre douleur.

Je repense à l'échange qu'il y a eu entre ce punk et moi, après tout, il doit avoir raison, je sens des gouttes humides perler sur mes joues, non faut pas que je pleure, "tafiole"; ouaip sans doute... Ce qu'il dit est vrai, la preuve, je ne peux rien faire à part ça. J'avançais dans le couloir, je passe devant une porte entrouverte, d'où une douce voix s'entendait, elle avait l'air... En détresse -musicalement parlant-, si vrai, il y avait de la mélancolie accompagné de cette voix, je tourne mon fauteuil vers la porte puis y alla à cette dernière, je regardais entre le bâillement de la porte, et c'était Harry, choqué que ce soit lui, mais surpris des paroles, peut-être a-t-il eu un passé douloureux et qu'il n'arrive pas à s'y accrocher. Je l'ignore, ne faisons pas de conclusions hâtives , mais il avait une putain de belle voix rauque. Sans m'en rendre compte que j'avais ouvert un peu plus la porte que celle-ci, a décidé de grincer ce qui interrompt la merveilleuse mélodie qu'avait émit le bouclé et le piano, ils étaient en parfaite harmonie, cependant, j'ai tout gâché. Il s'était retourné dans ma direction, j'avais pu voir un voile recouvert ses yeux, il avait l'air si triste, j'ai même pu voir aussi des traces de la trajectoire des larmes qui s'étaient perlés sur ses joues qui dorénavant ont séché. Mais son visage durcissait au fur et à mesure que les secondes passaient, je ne savais plus où me mettre, j'avais chaud, surtout aux joues, être pris en flagrant délit, était loin d'être amusant surtout quand il s'agit de Styles.

-Tu veux vraiment que je te fasse la peau Tommo.

-C'était magnifique, disais-je d'une traite. Il a haussé les sourcils, étonné de ce que je viens de lui balancer.

-Attends, il prit une pause en se levant, t'as dis quoi ?

Prit par la peur d'un seul coup, je bafouillais.

-Qu-Que c'était ma-magnif-fique.

Il passa sa main sur sa nuque et soupira, regardant par la fenêtre , souriant et se refocalise sur moi, mais avec un regard endurci, son sourire radieux qui faisais apparaître une fossette sur sa joue qui lui donna un certain charme, disparu.

-Ouaip, et bien, n'en parle à personne sinon je te bute. Me menaçait-il en s'avançant brusquement vers moi. Si j'entends que tu m'as entendu, tu peux être sûr que tu n'auras plus de bras, déjà que sans jambes, tu es misérable alors je te dis pas sans bras.

-Je n'en parlerai à personne, mais c'était très beau. Je ne lui souriais pas, j'étais sincère, question de performance vocal, je dis mon point de vue, A quoi bon mentir.

-Tss... Dis pas de bêtise, dégage maintenant. Pouffait-il, il gardait toujours ce côté agaçant, son regard qui nous faisait croire qu'il était supérieur à d'autre.

Je me fis pas prier, je reculais et fais volte-face avec mon fauteuil puis allait en cours, je veux être en avance, car il m'ait arrivé d'être en retard plusieurs fois mais les profs ne me demandait un billet d'absence, ça serait trop long; mais ils savent que je ne suis pas un profiteur de mon handicap.

J'attendis une bonne dizaine de minutes avant que la sonnerie se fasse entendre, quelques secondes après, une masse de personne marchait vers leur salle, je les observais, je ne sais pas ce que je ressens en ce moment même, peut-être que je suis une coquille vide à l'intérieur de moi, je soupire puis baisse la tête, je regarde mes jambes, puis ferme les yeux, combien de temps dure ce cauchemar. Un peu près un mois et je sais qu'il ne se finira pas de sitôt.

Le professeur nous invita à rentrer et à mon habitude, je me place au fond. Nous travaillons sur différents sujets, l'amour, la mélancolie, la tristesse, la haine, la confusion. Ce cours de musique nous permet de s'exprimer sur nos propres idées, parfois nous prévoyons en avance de chanter sur nos propres chansons que nous avons composé. Mais souvent, ce sont les mêmes personnes qui nous font écouter, nous sommes cinq, je crois bien, qui n'ont jamais chanté devant les autres. Nous utilisons nos voix quand nous sommes en chœur. Personnellement, je chante toujours en play-back ou j'essaie qu'on m'entende le moins possible. Niall, un blond aux yeux bleus qui a l'air très sympathique, bon... Je vous l'accorde, il est sympathique, j'étais en route pour aller au lycée et j'avais senti soudainement quelqu'un qui me poussait et ce n'était autre que ce Niall. Il m'a aidé volontairement mais, à cause de "lui", je mets tout le monde à l'écart car si ce n'est pas moi, alors ceux seront eux qui le feront.

-Tiens Tomlinson, ça changera un peu.

Je levais ma tête vers mon professeur qui avait des cheveux longs châtain clair avec quelques mèches bleus qui étaient discrètes mais pas trop. Cela lui donnait un style plutôt grunge ou hippie avec ses différentes tenues. Il est gentil en quelque sorte tandis que par moment cela lui prends de s'énerver contre un élève pour rien.

-Oui Monsieur ? Je commençais à être nerveux, je faisais souffrir ma lèvre inférieur.

-Viens nous chanter une de tes compositions, j'ai vu que tu en avais pleins.

-J-Je, bafouillais-je, ce S-sont que des brou-brouillons, Monsieur. Oh, excuse de nul, Louis ! Réfléchis, je le connais il va insister pour que je vienne.

-Dis pas de bêtise, viens. Qu'est ce que je disais, c'est la panique totale dans mon cerveau.

Pourquoi fallait que ce changement soit attribué à moi, c'était très bien que ça soit les mêmes, puis de plus Harry est là, mais ca va il est sur son portable faisant genre de fouiller son sac, on la connaît tous cette astuce. Je m'avance vers le prof en toussotant. J'espère juste que le punk ne me déconcentrera pas.

-Qu'est ce tu vas nous interpréter ? Demanda-t-il.

Je lui tendis ma feuille où j'avais écrit les paroles, il les lit en 3 secondes maximum, pour m'adresser un "big" smile me la rendant.

-On t'écoute.

J'avalais difficilement ma salive, je me dirige vers le piano, déplaçant la chaise, j'observais chaque élève qui avait arrêté ce qu'ils faisaient, me voir ici les a captivé à un point. Cela en devenait vraiment gênant.

-Quand tu veux, disais l'enseignant, il m'encourageait avec ses mouvements de tête qui me donnait encore plus de stresse.

Je respire un bon coup puis plaça mes doigts sur les touches sans pour autant les toucher.

Je fis les premières notes, et commença à chanter et au fur et à mesure, les élèves, le prof, n'étaient plus là, je fermais les yeux afin de paraître encore plus mes émotions à travers la musique, cette chanson est attribué pour mon ex, mais je n'avais jamais osé lui chanter. Pour lui, la musique est ringarde, il n'aimait pas écouter des chansons tellement "vrais", il préférait regarder des feuilletons, des mangas, ou bien des séries. Nous étions tellement différent mais on se complétait. Je réouvrais les yeux et mon regard s'est posé sur de magnifique yeux émeraude, puis j'observais ses traits, il était un peu plus détendu, une main maintenant sa tête et l'autre tapa sur la table par rapport au tempo que j'élançais, je tournais la tête puis je m'arrêtais d'un seul coup, sans finir cette musique qui me faisait rappeler trop de souvenirs, je baisse la tête et retourne à ma place sans demander mon reste.

-Qu'est ce que vous en avez pensé ? Demanda à toute le classe, je me cachais derrière mon cahier auquel j'écris mes propres chansons.

-C'était envoûtant, disait une voix aiguë, appartenant sans doute à une fille.

-C'était tellement vrai, continua un autre.

-Arrêtez de dire n'importe quoi, intervient le punk, si vous avez entendu attentivement sa voix, elle manquait de souplesse et de fluidité, il n'était sûr de rien. Entendre sa voix agaçante me provoquais une grimace sur mon visage et son opinion, plus que vexante, pourquoi fait-il ça ? D'accord je ne me fais pas assez confiance mais ce n'est pas une raison de me rabaisser même devant la classe, il le fait assez devant beaucoup de gens du lycée. Il s'en fout de toute façon.

-Qu'est ce tu racontes Harry ? Louis a une très belle voix, il y a la justesse, l'harmonie avec l'instrument, et je ne comprends pas pourquoi tu dis qu'il n'y a pas de fluidité alors qu'il y en avait. C'est vrai qu'il manquait un peu de justesse mais c'était très léger.

Je me faisais tout petit pendant toute l'heure.

Après ce cours plus ou moins normal, devrais-je dire. Je me dirige dans la salle auquel je vais passer deux heure avec Styles a rien faire, ah si mes devoirs. Je me souviens, lorsque j'ai avoué à mes parents que j'avais une colle, ils m'ont mitraillé de question du pourquoi à comment. Mes parents sont tellement protecteur que cela devient étouffant. Lorsque j'ouvre la porte, il y avait personne à part un surveillant, auquel je lui donne une feuille comme quoi je suis collé aujourd'hui à cette heure-ci.

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1688 mots !

Qu'est ce que vous en pensez ?

Louis ?

Harry ?