Everyone thinks that we're perfect
Please don't let them look throughout
Through the curtains
Picture, picture, smile for the picture
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Melanie Martinez— Dollhouse

PDV Liam

Avril 2017

Je me frottais les yeux afin de retirer la fatigue qui régnait encore dans mes yeux. Je sortis ensuite de mon lit en m'étirant comme le ferait un chat. Les commissures de mes lèvres s'éloignaient de plus en plus à l'idée de ce qui allait bientôt arriver.
Maman avait un bébé dans son ventre qui n'allait pas tarder à sortir car elle m'avait annoncé qu'elle était à terme. Je ne savais pas trop ce que ça signifiait mais maman m'avait dit que j'allais avoir une petite sœur dans pas longtemps. J'avais trop hâte de pouvoir enfin devenir un grand frère. À la maison, j'étais le seul enfant. Je m'ennuyais donc constamment car il n'y avait personne pour jouer avec moi.
Maman n'avait jamais le temps et papa me riait au nez quand je lui demandais.

J'entendis les plaintes de papa depuis le salon ce qui m'indiquait que je devais descendre sans tarder car si je désobéissais, je savais déjà à quoi je devais m'attendre.

Papa quand il n'est pas content, il tape.
Mais bon, tous les papas tapent, pas vrai ?

Je descendis donc dans le salon toujours en pyjama. Ce dernier était en satin d'un bleu foncé parsemé de plusieurs motifs de dinosaures. J'étais également en compagnie de mon ours en peluche, Lapinou, offert par ma tante quand j'étais plus petit.

Oui. J'ai bien appelé mon ours en peluche Lapinou...

Papa était vêtu d'une chemise blanche ouverte au niveau du torse qui rentrait dans son jean noir soutenu par une ceinture. Plusieurs tatouages fascinants résidaient sur ses bras. Les rares fois qu'il venait me chercher à l'école, Kaïn, mon seul ami, paraissait impressionné par sa musculature et ses nombreux tatouages. Physiquement, je ressemblais énormément à mon papa. J'avais hérité de ses beaux cheveux bruns légèrement ondulés et de ses traits du visage.

— Ça fait 10 minutes que je t'appelle et c'est seulement maintenant que tu arrives ? il me cracha, énervé.

— D-Désolé papa..., je lui dit sincèrement en bégayant d'une voix à peine audible.

— Arrête de parler comme ça. Tu as dix ans et t'as un pyjama dinosaure en plus. Ma parole je sais pas ce que j'ai fait pour mériter ça. Je t'ai déjà dit d'arrêter de bégayer!!Et parle plus fort on dirait une tapette. J'ai élevé une tapette hein ?

J'étais effrayé, comme d'habitude enfaite.
Mais c'était normal d'avoir peur de son papa pas vrai ?
À l'école,l'autre fois, j'avais entendu Maxime dire que son papa allait le tuer car il avait eu une mauvaise note. Il avait l'air terrorisé.

— C'est bien ce que je pensais, il continua en ouvrant sa bière et en buvant une gorgée.

— Liam ! Viens manger ! me cria maman depuis la cuisine.

Maman était beaucoup plus maternelle que papa. Elle n'était pas comme les autres maman car certes, elle ne me donnait pas de bisous ni de câlin ni de surnoms affectueux mais elle me nourrissait. Ceci dit, je n'aimais pas ses plats. C'est pour cela que j'étais aussi maigrichon.

Je me posais donc sur la chaise dans la salle à manger. Nous habitions dans une assez grande maison de 4 chambres. Maman l'avait hérité de ses grands-parents car ces derniers possédaient 3 propriétés. Ayant 3 petits-enfants, chacun en a hérité d'un. Maman était infirmière en salle d'opération c'est pour cela qu'elle gagnait plutôt bien sa vie. Papa, lui, je ne savais pas trop ce qu'il faisait concrètement. Parfois il sortait et revenait super tard.

Soudainement, pendant que je faisais semblant de manger, j'entendis un cri. C'était ma mère qui hurlait de douleur. Je me levai donc en trombe et accouru vers elle. Peu de temps après j'ai pu apercevoir du liquide sur le sol et entre ses jambes. Je n'étais pas stupide et compris assez promptement qu'elle venait de perdre les os. J'avais très peur que ses os se brisent et sortent de son corps avec ma petite sœur par la même occasion. J'étais donc à présent en larmes puis alla prévenir mon père de la situation. Il n'avait toujours pas bougé et était dans la même position qu'avant.

— Papa ! Les os de maman ils vont tomber, je m'affolais en sentant des larmes dévaler rapidement mes joues.

Il fronça les sourcils puis alla la voir dans la cuisine. Cette dernière pleurait et se tordait de douleur.

— Appele les urgences Rick, elle lui implora avec difficulté.

— Tu me donnes pas d'ordre toi. Sale pute. Moi je me casse d'ici, débrouille toi. C'est ta faute t'aurais dû prendre la pilule après que je t'ai démonté, il dit en sortant de la maison et en claquant la porte derrière lui.

Je pris donc le téléphone de ma mère qui était posé sur la table mais me rendu très vite compte que je ne connaissais pas le numéro des secours.

— Maman c'est quoi le numéro des urgences.

— Cents...douze, elle marmonna avant que sa tête ne touche le sol.

Je composa donc le numéro en tremblant et les appela.
J'attendis quelques instants puis une voix féminine se fit entendre au bout du fil.

— C'est le numéro d'urgence 112 bonjour. Quel est votre urgence ? s'annonça gentiment la dame.

— Bonjour, je...c'est ma maman...elle...elle, je dis difficilement en plantant mes ongles dans ma peau afin de me calmer.

— Comment tu t'appelles mon grand ? elle me demanda calmement.

— L-Liam.

— D'accord et tu as quel âge Liam ?

— 10 ans.

— Tu peux me dire ce qu'elle a ta maman ?

— E-Elle est tombée par terre et...et y'a de l'eau qui a coulé entre ses jambes.

— D'accord et elle est réveillée ?

— Non elle est par-parterre et elle se réveille veille pas. Elle a un bébé dans son ventre. Ma sœur va bientôt sortir et elle a perdu ses os. Ils se sont cassés, je lui répondit en pleurant de plus belle.

— Très bien. Donc ta maman va avoir un bébé et à perdu les eaux c'est ça ? me demanda la femme afin de confirmer mes propos.

— Oui c'est ça.

— Je viens d'envoyer une ambulance chez toi d'accord Liam ?

— Oui.

— Tu peux mettre ta main juste au dessus du nez de ta maman ?

— Oui, je dis avant d'obéir.

— Est-ce qu'il y a de l'air qui sort ?

— Oui mais ça sort d-doucement.

— Ne t'inquiète pas Liam je vais rester avec toi jusqu'à ce que les ambulanciers arrivent d'accord ?

De la lumière rouge clignotante éclairait la maison peu de temps après. Je montai donc avec ma mère à bord du véhicule.

J'étais dans la salle d'attente pédiatrique en me faisant tous les scénarios possibles quand une infirmière d'une vingtaine d'années vint m'emmener à la maternité.
Ma mère était allongée là, avec ma petite sœur à ses côtés. Je m'approchais donc de cette dernière et lui caressa le visage. Sa peau était d'une douceur abrupte.

— Voici ta petite sœur, Rosalyne, m'annonça ma mère avec un regard dans le vide. Dépourvu de toute émotion. Sa voix glaciale me pétrifiait.

C'est à partir de la naissance de ma petite sœur que la descente aux enfers arriva.

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NDA

Coucou tout le monde
Voilà le prologue tant attendu de notre chère Liam !!

Le pauvre il était si naïf à l'époque.

Voilà !!
La famille Sawyer est maintenant au complet !!

C'est là que les choses sérieuses peuvent commencer...

Je suis une vraie sadique mouhahaha

Qu'est-ce que vous pensez du petit Liam ?

Des parents ?

Lisez la suite pour en savoir plus !!

Xoxo Meg 💋