My father never talked a lot
He just took a round around the block
'Till all his anger took a hold of him
And then he'd hit
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Conan Gray— Family line

PDV Liam

Je venais juste de me réveiller avec un mal de tête horrible. Mon abdomen et mon flan droit me faisait également souffrir. Aujourd'hui il y'avait les essaie pour rentrer dans l'équipe de basket. C'était vraiment pas mon jour de chance. Je ne savais pas comment j'allais faire pour être pris étant donné que j'étais blessé.
Je me rendis dans la salle de bain afin me préparer. Je vis dans le miroir une version de moi avec la pommette ouverte où on pouvait déjà apercevoir un bel hématome suivi de yeux rouges et gonflés causés par mes pleurs de la nuit dernière.

Après avoir fini de prendre ma douche, je me rendis dans ma chambre pour m'habiller. J'optai pour un jeans baggy bleu, un t-shirt blanc et une veste addidas bleu foncé. Je mis également mes chaussures préférées qui m'avaient été offerte par ma mère. C'était des new balance 550 bleu foncée. Je les adorais. Ça me permettais de me rappeler de la manière dont on était une vraie famille avant.

J'arrangeai mes cheveux bruns et ondulés avec mes doigts rapidement. Pas besoin de me coiffer. Il était déjà 7 h, il fallait donc aller réveiller Rosie. Je me rendis dans sa chambre puis lui caressai le front suivi d'une attaque de bisous.
Elle se réveilla enfin après plusieurs tentatives et alla se préparer pendant que je faisais son sac. J'allai ensuite dans la cuisine pour préparer le petit déjeuner. Préparer c'est un grand mot car c'est seulement un bol de céréales. J'en avais seulement préparé un pour elle car je n'avais pas très faim. Rosie dévalla les escaliers et pris place à côté de moi pour manger. J'alluma mon téléphone pour voir l'heure et vis qu'il était déjà 7h30.

— Aller Rosalyne. Dépêche toi de manger, lui demandais je.

— Oui attends, me répondit elle.

Après qu'elle ai fini de manger, nous sortions de la maison afin de nous rendre à l'arrêt de bus qui se trouvait pas très loin de notre habitat.
Les iris de Rosalyne me scrutaient sans cesse avec avec peine et tristesse. Je voyais bien que sa bouche voulue formuler quelque chose mais elle ne le fit pas et demeura silencieuse jusqu'à ce qu'on arriva à son école.

— Rosie ne t'inquiète pas je vais bien. Aller passe une bonne journée, dis je en lui faisant un bisou sur la joue.

Je restai un peu en la regardant partir pour m'assurer qu'elle rentrait bien dans l'établissement. Elle avait l'air vraiment triste. Je détestais la voir comme ça. Tout ça à cause de notre « père ». J'avais arrêté de lui considérer comme tel depuis le jour où notre mère nous avait abandonné pour aller habiter avec son nouveau mec et qu'il avait commencé à me frapper. Quand il me frappait je n'arrivais pas à me défendre car j'étais littéralement pétrifié. De plus il faisait une tête de plus que moi et il était plutôt bien bâti.
J'avais comme un blocage qui m'en empêchais. Mais bon au fil du temps on apprend à vivre avec.

Je me rendis à l'arrêt de bus suivant puis attendis le bus jusqu'à ce qu'il arrive. Ce dernier arriva enfin, je rentrai donc pour aller au lycée. J'étais déjà en retard donc faut que je me dépêche. Arrivée au lycée, je me rendis chez la CPE pour signaler mon retard. Je me dirigeai ensuite dans ma salle de classe. J'avais anglais.  C'était l'une des seuls cours où j'ai de bonnes notes. En général, ma moyenne dans ce cours était de 19,5 à 20.

Sans vouloir me vanter bien sûre.

Je frappai à la porte puis la prof me donna la permission d'entrer. J'entrai donc et senti par après le regard de toute la classe sur moi. La prof me demanda de montrer le papier de la CPE ce que je fis puis elle me demanda d'aller m'asseoir. Elle me regardait un peu bizarrement à cause de ma blessures au visage. Je me dirigeai ensuite vers Cassidy afin de m'asseoir à côté d'elle même si il y avait d'autres places de libre dans la salle.

Elle retira son sac de la chaise en me voyant arriver. Je me posai ensuite à côté d'elle. Je sentis par après son regard sur moi je me retournai donc face à elle. Nos yeux se rencontrèrent, comme absorber dans un champ magnétique. C'était elle qui fit la première à briser cette rencontre, gênée d'être pris sur le fait.

— Alors ? Pourquoi tu me fixe ? dis je taquin avant de poser ma tête sur le banc me servant de mes bras comme coussins tout en la regardant.

— J..je te fixe pas, dit-elle en bégayant.

— Menteuse, répliquai-je en rigolant.

La prof vint nous interrompre en nous disant de nous taire et d'arrêter de perturber son cours. Elle continua ensuite à enseigner mais je n'écoutais déjà plus. Mes yeux commencèrent à devenir de plus en plus lourd. La dernière chose que j'entendis était le prof en train de nous faire un rappel sur le present perfect. Je m'endormi peu de temps après, et ça ,pendant tout le cours.

J'étais paisiblement assoupi quand je sentis quelqu'un me secouer et m'appeler. J'ouvris péniblement les yeux et les frottai pendant un instant avant de remarquer que j'étais toujours en classe mais que tout le monde était parti sauf  ma voisine.

— Qu'est ce qui se passe ? lui demandais je d'une voix enrouée et complètement perdu.

— Tu t'es endormi pendant tout le cours. Je voulais partir mais je ne suis quand même pas si cruel. Aller viens vite on doit aller au prochain cours. On a sport et je pense pas qu'il va être très content si on arrive en retard, me dit elle en rangeant mes affaires dans mon sac

Un bic et une feuille vierge c'est pas vraiment des affaires.

La ferme !!

Je la regardai faire puis quand elle eu fini je me levai mais je sentis ma tête tourné et ma vision fut percemé de tâche noir. Je me rattrapai à Cassidy et au banc afin de ne pas tomber. Cela était sûrement dû au fait que je n'avais pas mangé ce matin ni hier soir ayant perdu tout appétit à cause de ce qu'il s'était passé.

— Wow doucement. Est ce que ça va ? me demanda t-elle, ses yeux de biche inquièt.

— Oui t'inquiète c'est rien ça va passer, lui dis je pour la rassurer en essayant de retrouver mes esprits.

— T'es sûr ? me redemanda t-elle.

— Oui je t'ai dis que ça va, commençais je à m'énerver. Désolé je voulais pas crier sur toi c'est juste que je déteste quand on insiste. Et merci d'être rester avec moi.

Oui je sais, j'ai un gros problème d'impulsivité.

J'étais sensé aller voir un psy pour ça mais j'avais peur de ce qu'ils allaient dire.
De plus, j'avais consulté pleins de psy pendant de longues années pour d'autres problèmes et j'en étais à présent traumatisé.

— T'inquiète c'est pas grave. C'est ma faute aussi j'aurais pas du insister. Aller on y va.
me dit-elle puis on se dirigea vers le prochain cours.

Après quelques temps, on arriva enfin dans le gymnase. On se sépara ensuite pour aller chacun dans le vestiaire qui nous était attribué. Arrivé dans le vestiaire je m'excusa auprès du coach à propos du retard. Tout le monde avait déjà fini et commençait à partir pour se rendre dans le gymnase. Je me retrouvai donc seul dans les vestiaires.
Cool un peu d'intimité.
Je commençais à me déshabiller et m'arrêtai quand je vis l'énorme bleu sur mon flanc droit. Il tournait plutôt sur du violet. Je ne l'avais pas remarqué en m'habillant ce matin. C'était pour ça que j'avais si mal enfaîte. Quand j'eu fini de m'habiller je sortis des vestiaires, ignorant mon hématome.

Il y avait seulement un seul coach car les filles et les garçons faisaient sport ensemble. C'était également maintenant qu'il y avait les test pour devenir cherleader ou basketteur.
Ils ont trop cru qu'on était en Amérique.
Ceux qui ne voulaient pas y participer jouaient à la balle au prisonnier sur l'autre terrain. Je fus surpris en apercevant Cassidy en tenu de cherleader. Je ne savais pas qu'elle voulait être cherleader.

Elle m'épate vraiment cette fille.

Le coach nous ordonna tous de faire 3 tours de terrain pour nous échauffer. Je décidai donc d'aller près de Cassidy afin de courir avec elle. Un mec blond avec des cheveux rasés vint près de nous et lui siffla en regardant ses fesses de manière grossier. Il accompagna cela d'une blague raciste à propos de ces dernières.

— Répète ce que tu viens de dire, lui demandais je.

— T'est qui toi déjà ? N'essaie même pas de jouer les héros le nouveau.

— Retire ce que tu viens de lui dire ou je t'en met une.

— Les menaces et tout. Wow j'ai tellement peur, dit-il ironiquement en rigolant avec ses potes qui venaient voir ce qu'il se passait.

Je commençais à m'approcher de lui de plus en plus près et lui dit:

— Écoute moi bien le macho. Tes blagues racistes tu va les gardé pour toi à moin que tu veuille que je te fasse vivre un enfer jusqu'à la fin du lycée. Au lieu de lui siffler, va siffler sur tes putes elles attendent que ça, je lui dit en pointant un groupe de fille qui observaient la scène du doigt.

Il lâcha un petit rire mauvais.

— Qu'est ce que tu viens de dire ? me dit il en m'attrapant par le col. Une foule commençait à se créer autour de nous.

— Et en plus d'être un crétin tu es sourd, dis je pour le provoquer.

— Lâche le !! cria Cassidy.

— Comme si s'était fait, dit-il en me lâchant puis en me donnant un gros coup de genou dans le ventre.

Je sentis mes genoux touchèrent le sol de manière très brusque. Je me tint ensuite le ventre accablé par la douleur. Mon souffle se fit ensuite rapide et irrégulier à cause de l'impact. Le prof se précipita ensuite près de moi.

— Qu'est ce qui s'est passé ici ? Qu'est-ce qu'il a ? demanda-t-il perdu face à la situation.

— C'est pas de ma faute je l'ai à peine touché. S'affola le blond.

Cassidy arriva ensuite près de moi et s'accroupi afin être à mon niveau.

— Eh Liam. Liam regarde moi. Respire sinon tu va t'évanouir, me dit-elle en me tenant des deux côtés du visage.

J'essayais de faire ce qu'elle me dit en vain. L'instant d'après une quinte de toux vint me surprendre. Elle s'éloigna alors. Je senti un liquide chaud et visqueux sortir de ma bouche.

— Jared, va appeler l'infirmière !! fut la seule chose que je pu entendre avant de toucher le sol et de complètement fermer les yeux.

J'avais horreur du sang.

***

J'avais terriblement mal et extrêmement soif je décidai donc d'ouvrir mes yeux. J'étais allongé sur un lit dans une salle toute blanche. C'étais dans l'infirmerie. Il y avait également Cassidy qui était là et une femme assez vieille. Je présume que c'était l'infirmière. Elles me regardaient avec des visages inquiets et se disaient des choses entre elles que je ne pouvais guère saisir car j'étais un peu dans les vapes. Je voulu me relever mais l'infirmière m'ordonna de me recoucher.

— De l'eau, fit la seule chose que je pu dire. Il y avait un goût métallique dans ma bouche.
Cassidy s'en alla et revint quelques instants plus tard avec un verre d'eau.

— Tiens. De rien, me dit-elle en me portant le verre à ma bouche.

Je déteste quand les gens ont pitié de moi.

— Merci. Je sais boire tous seul tu le sais ? dit je d'une voix rauque.

— Oui je sais, me dit-elle en arborant un sourire ce qui laissait apparaître ses fossettes des deux côtés de ses joues.

— Alors Liam comment tu te sens ? me demanda l'infirmière.

— J...Je, je sentis soudainement une affreuse douleur dans mon flanc droit je grimaçai donc. Je le pressai ensuite pour estomper la douleur et ferma les yeux.

— Est ce que ça va Liam ? me demanda Cassidy ce qui me fit ouvrir les yeux.

— Oui oui ça va ne t'inquiète pas. Dis-je afin de la rassurer.

— Tu as mal là ? Laisse moi voir c'est sûrement à cause du coup que tu as reçu, dit l'infirmière en s'approchant de moi. Elle remonta ensuite mon t-shirt laissant dévoiler mon ventre et la bande de mon boxer par la même occasion. On pouvait également y discerner l'hématome laisser par mon père hier qui avait complètement changé de couleur et qui était devenu tout mauve avec un peu de rouge.

— Oh mon dieu Liam ! s'écria la jeune fille.

— Wow, le coup que t'a mis Jared était puissant, me dit l'infirmière. Ce n'est pas possible qu'un seul coup aie pu te faire ça.

Je ne pouvais pas lui affirmer que c'était mon père qui m'avait fait ça sinon on allait se retrouver placé dans des familles d'accueil ou soit on allait nous renvoyer en Suisse chez notre mère. Cependant, je m'en doutais qu'elle ne veuille de nous. Je devais vite inventer un truc.

— Hmm...Je fais de la boxe. Hier soir j'avais entraînement mais je me suis fait un bleu. Jared a juste intensifié la douleur.

— Il va falloir prévenir tes parents. Tu le sais ça ? Je ne pense pas que tu aie une hémorragie interne mais c'est quand même mieux de les prévenir.

Face à cette nouvelle je perdis tout couleur. Il ne fallait surtout pas prévenir mon père sinon c'est encore moi qui allais tout ramasser au final.

— Mon père n'est pas à la maison je crois.

— Et ta mère ? continua t-elle.

Sa question me prit de court. Je ne parlais jamais de ma mère. Elle faisait partie de la page que j'avais tourné il y a de ça 2 ans.

— Je...Elle est en voyage d'affaires.

— Ok alors tien un Dafalgan pour ton mal de tête et une poche de glace pour ton ventre, dit-elle en me donnant le médicament suivit d'un vers d'eau et de la glace.

Je lui remerciai et bu le médicament. Je soulevai ensuite mon t-shirt et déposa la poche de glace sur mon ventre nu. Cette action me fit grimacer à cause du froid.

— Tu peux retourner en classe maintenant ma puce je vais prendre soin de ton copain, dit l'infirmière à l'attention de Cassidy.

— Ok, mais c'est pas mon copain, dit-elle en rougissant. Elle se dirigea ensuite vers la porte et s'arrêta à l'encadrement de celle-ci. Bye Liam, me dit-elle avant de s'engouffrer vers la sortie.

Je déposai la poche de glace sur le côté et mes yeux commençaient à devenir de plus en plus lourd. Je fermai donc les yeux et m'endormi.

***

Je senti quelqu'un me secouer et m'appeler.

Non mais c'est une manie de faire ça en France ou quoi !

J'ouvris donc les yeux et vis l'infirmière en compagnie de...mon père.

Mais qu'est ce qu'il fout là lui ?!

— Enfin, tu es réveillé. Je suis venu aussi vite que j'ai pu dés que j'ai reçu l'appel, dit-il d'un sourire hypocrite.

— Voilà tu va retourner avec ton père maintenant. Je lui es déjà mis au courant de la situation. Au revoir Liam.

Je lui remerciai puis prit mes affaires et sorti de l'infirmerie en compagnie de mon père. Nous marchions silencieusement jusqu'à ce que l'on entre dans la voiture.

— Tu te fou de moi ? dit-il brisant le silence.

Je ne répondit point.

— Est-ce que tu te fou de moi !, hurla t-il rouge de colère. J'étais sur le point de faire une bonne affaire mais ton école de merde m'a appeler pour venir te chercher !

Je ne répondis toujours pas sachant que moins j'en disais mieux c'était. C'était vraiment malheureux de savoir qu'il s'en foutait complètement de mon état hors que c'était lui qui l'avait causé. Il était juste préoccupé par le fait qu'il n'avait pas pu vendre sa putain de drogue.

— Et tu répond quand je te parle !, me hurla t-il encore une fois dessus.

Il me saoulais à crier dans mes oreilles. Il ne pouvait pas me parler sans hurler comme une personne censée ?!

— Qu'est ce que tu veux que je te dise hein!? m'écriai je soudainement. Dommage que n'as pas pu vendre ta putain de drogue c'est ça que tu veux entendre?! dis je d'une voix brisée.

— Mais parce qu'il parle en plus, dit-il avec un rire jaune. Et arrête de pleurnicher, les vrais hommes ne pleurent jamais. Tu n'as même pas su te défendre quand le gars ta frappé. Tu es vraiment une déception. J'ai élevé une tapette, me dit-il en démarrant enfin la voiture.

À la fois énervé et frustré, j'enfilai mes écouteurs puis ouvrit l'application Spotify pour mettre de la musique afin ne plus entendre mon père qui était en train de débiter sur je ne sais quoi depuis tout à l'heure. C'est le seul vrai moment père et fils qu'on avait jamais vraiment eu. C'était triste d'en arriver là. On avait su « communiquer » sans qu'il me frappe. Je mis ma playlist et la musique « Boys don't cry » de the Cure commença à retentir dans mes oreilles. C'était un peu ironique au vu de la situation.

« I would say I' m sorry if I thought that it would change your mind But I know that this time I have said too much been too unkind I tried to laught about it cover it all up with lies I tried to laught about it hiding the tears in my eyes 'Cause boys don't cry Boys don't cry »

Les paroles étaient tellement profondes et me touchait droit au cœur.  Après quelques minutes, j'aperçu notre petite maison insalubre de loin. Le quartier où on habitait était assez malfamé et inquiétant. Il se gara devant la maison puis nous nous engouffrons à l'intérieur. Je me dirigeai directement vers ma chambre et constata le bordel qui m'attendait. Ma chambre était assez simple. Il y avait un lit deux places, un bureau blanc et une armoire. Il y avait également une étagère qui contient tous mes livres. Plusieurs vinyle du groupe « The Cure » et « Cigarette After Sex » étaient accrochés sur mon mur. Plusieurs vêtements en boule étaient sur mon lit, parterre et sur la chaise de mon bureau. Je sauta sur mon lit m'étalant comme une étoile et en profita pour faire une sieste car il était seulement 11h.
Voilà mon quotidien.

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XOXO Meg💋