7 - Jusqu'au dernier souffle
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Salut ! :)
Je voulais poster ce chapitre plus tôt pour faire pardonner le bug de Wattpad xD
(Et ouais, Wattpad fait des conneries et c'est moi qui essaye de le faire pardonner)
Je voulais donc publier ce chapitre plus tôt car, hélas, vous n'avez pas pu commenter sur l'ancien chapitre, et j'en suis désolée mais Wattpad est chiant voilà quoi xD.
Bref, je n'ai pas pu le faire car il y a eu un attentat dans une région périphérique de mon pays. Ça nous a tous choqué, du coup je n'étais pas vraiment d'humeur à publier xD
Anyway, ben voilà le chapitre publié un tout petit peu plus tôt que d'habitude. Enjoy ♥ !
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Que le combat commence...
Les battements de mon coeur retentissent dans mes oreilles. Je m'approche de la foule de soldats, entièrement habillés de noir, qui me scrutent avec espoir et courage. Ils sont le sang qui coule dans les artères du territoire. Les os qui le font tenir debout. Mais chaque goutte de sang a besoin d'une pompe pour la propulser.
Et cette pompe, c'est moi...
Je suis le coeur de Bravery. Celui qui fait bouger le sang de ce territoire. Ils me regardent, essayant de me prouver qu'ils sont capables de protéger cette terre.
Je traverse la foule, quelques hommes me tapent l'épaule en signe de soutien, et mon regard aperçoit rapidement un homme à la tête, qui est le centre de l'attention de ces braves combattants.
Il attire sûrement les regards de tous les soldats en leur remontant le morale avant la bataille. Ses yeux quittent enfin le cercle de gens qui l'encerclent pour se poser sur son fils, déjà en sueur avant même que la bataille ne commence, qui le regarde sans expression.
Il ne pourrait pas être qualifié de "beau", le fil des années a bien tracé son passage sur son visage ridé. Mais son charisme, lui, est omniprésent.
Ses iris bleus se plissent quand il me sourit, pour redevenir froids et regarder la foule.
Mon père, leader de Bravery depuis maintenant une bonne trentaine d'année, pourrait vendre un peigne à un soldat chauve.
- Je suis certain que vous allez massacrer ces connards ! Me mêlé-je en passant les quelques soldats qui restent pour me placer au milieu, près de mon père.
Je n'ai pas entendu ce que mon père leur disait, mais je suis sûr que ses paroles sont passées dans chaque tête plus fluidement que l'eau dans une rivière.
Les acclamations du peuple qui cri mon nom m'électrisent d'une fierté incomparable.
Mon torse se bombe instantanément alors que je continue de crier mes paroles.
- Ne laissez personne passer la limite de notre base ! Soit ils meurent sur nos terres pour que leurs cadavres pleurent leur défaite, soit ils retournent dans les jupes de leurs mères, à Moord !
Je m'empare du sabre que me tend un des soldats et le brandis en l'air, engendrant une série de cris de guerres époustouflants pouvant, à eux seuls, éloigner l'armée qui est de plus en plus proche.
À un instant où je pensais que tout était plus ou moins calme, le bruit des chevaux qui galopent à s'en brûler les sabots vibre dans mes oreilles plus fort que le cri de mes hommes.
Les moordiens sont alors à portée de vue.
Nos soldats s'élancent à toute vitesse pour accueillir nos invités. Les archers restent postés sur les toits de la base et des tours. Quant aux rares soldats qui portent des armes à feu, ils suivent les archers et se postent près de l'entrée de la base.
Mon coeur battant la chamade, je m'élance à toute vitesse en suivant les soldats de Bravery, quand une poigne ferme m'attrape l'avant-bras.
- Jonigan ! Hurlé-je. Qu'est ce que tu fais ?
- Tu ne combattras pas dans cette bataille ! Cri-t-il pour que je puisse entendre son interdiction bien clairement. Monte dans l'étage des défenses, tu verras tout de là-bas !
Je me fige en le regardant de haut. Sa taille est imposante, mais pas autant que la mienne. Il ne flanche pas et soutient mon regard glacial.
- J'ai participé à des dizaines de batailles. Ce n'est pas celle-ci qui va m'effrayer.
- Cette bataille n'a pas été planifiée comme il le fallait ! Tu pourrais te faire tuer !
- Jonigan !! M'emporté-je.
Nous nous toisons quelques secondes, digèrant le fait que je viens de crier sur l'homme qui m'a presque élevé.
Mon regard pourrait tuer mon mentor en ce moment, mais aussi toute l'armée de ces salauds.
- Je suis le futur leader de Bravery ! Hurlé-je en serrant mon sabre. Tu sais bien que j'ai le droit de ne même pas t'écouter. J'ai déjà tué des centaines d'hommes ! Ce n'est pas cette bataille contre ces enculés qui va me faire peur !
Il hoche la tête en écoutant mes paroles énervées, mais ne semble pas me laisser partir pour autant, vu que sa poigne se fait de plus en plus serrée. Sa mâchoire se crispe, puis se desserre pour essayer de placer un mot dans le torrent de phrases que je lui lance, en vain.
- Je ne vais pas me cacher comme une tapette ! Je vais me battre avec mes soldats et leur montrer de quel bois on se chauffe !
Je libère violemment mon bras et m'élance rapidement vers la bataille qui vient de commencer.
Un des soldats me jette un bouclier transparent quand je m'éloigne de Jonigan.
J'entends mon mentor crier mon nom plusieurs fois, mais il est hors de question que je réponde.
***
Je suis habitué aux batailles. À l'odeur du sang qui s'échappe dès les premières secondes de combat, qui sont sans doute les plus difficiles. Les épées se croisent et le sang se mêle. Les archers essayent tant que possible de viser l'ennemi dans ce champ de bataille pèle-mêle.
Plus personne n'est en sécurité dans ce cercle de combat, comportant deux peuples qui ont appris à se détester alors même que leurs lèvres n'aient délaissé leurs biberons.
Un premier soldat ennemi me fait face, prévoyant sûrement de faire gicler mon sang sur ma propre terre. Mon sabre trouve aisément son chemin dans l'abdomen de ce combattant qui tombe à terre, mort.
Plusieurs duels se suivent, les conquérants ennemis ont remarqué que je fais partie de la famille qui règne, et n'hésitent pas à se jeter à plusieurs sur moi. Mais aucune de leurs armes n'a pu me faire tomber, je me débarrasse de chacune de leurs vies avec une colère et une fougue effrayante, mais aussi une facilité déconcertante.
J'approche progressivement pour finalement me placer dans la deuxième ligne de combattants. Jonigan et mon père n'aimeront sûrement pas me voir approcher jusqu'ici, mais le chaos des batailles joue en ma faveur.
Je vois des têtes voler, j'entends des cris d'agonie et je sens l'odeur de la mort envahir mes narines.
Ce n'est plus que des sentiments banalisés par leur répétition.
À force de vivre dans le noir, c'est la lumière qui nous semblerait différente. Et à force de côtoyer la mort, c'est la vie qui n'a plus sa place.
Je ne sais pas combien j'en ai tué jusque là, j'ai arrêté de compter depuis bien longtemps, mais je sais que cette armée n'a pas l'air de penser à la retraite, et ça m'agace.
Tout à coup, une épée me frôle le bras. Je me retourne hâtivement pour tomber nez à nez avec une combattante qui me défi de son épée bien tendue.
Ses yeux clairs et ses cheveux virant au blond me rappellent l'image d'une autre moordienne que je défiais à l'épée il y a quelques dizaines de minutes. Espérons juste que leurs talents au combat ne soient pas similaires.
Nos armes se croisent et elle m'attaque avec férocité, espérant voir mon liquide vital couler.
C'est un des plus longs combats que j'ai eu à endurer. Elle n'a pas peur de la mort, et m'attaque avec une haine incroyable, ses yeux verts me scrutant avec colère.
Un mouvement ultime de ma part, et son corps s'écroule au sol, sans vie. Je regarde son corps déchiqueté d'un coup fatal sur le cou, et me retourne rapidement pour rester alerte.
Nos soldats prennent le dessus, et je remarque enfin quelques symptômes de détresse chez nos quelques ennemis moordiens. Mais hélas, je n'aperçois pas le chef de Moord. Comme toujours, cet homme préfère se cacher derrière ses hommes qui combattent vaillamment.
Mon regard se pose sur une chevelure blonde. Je plisse mes yeux pour parvenir à distinguer cette silhouette dans le chaos qui m'entoure.
Hazar.
Elle se bat agilement contre un homme qui ferait bien deux fois sa taille. Devant un tel adversaire, je doute qu'elle puisse tenir encore longtemps. Néanmoins, elle finit par lui trancher le bras violemment, puis profite de son moment de faiblesse et d'inattention pour enfoncer son sabre dans son ventre avec détermination. Le soldat s'écroule.
Malgré le fait qu'elle se bat bien, cette fille n'a rien à faire ici, elle est un soldat attaquant, elle n'est pas sensée combattre dans cette bataille. Je n'arrive pas à savoir comment son cerveau fonctionne. J'aimerais bien qu'elle suive les ordres gentiment, ça serait plus facile.
J'oublie rapidement ce détail quand un homme m'attaque avec faiblesse, il est bien blessé et un seul coup de sabre l'a achevé.
***
Un temps que je ne saurais estimer passe, et le général de Moord annonce enfin la retraite. Les soldats retournent en courant vers le pont, en fuyant comme des lâches après avoir courageusement essayé de nous conquérir.
J'expire bruyamment le souffle que j'avais visiblement retenu depuis le début du combat.
J'observe l'ennemi s'enfuir, s'éloigner de notre territoire qui reste sain et sauf si on ne compte pas les quelques dégâts de la base.
Des cris de joie s'élancent dans le ciel qui commence à s'assombrir.
Mon père ordonne à nos hommes de ne pas les poursuivre, et les milliers d'hommes restent debout dans ce champ de bataille, à regarder les carcasses des morts étalés sur le sol, que ce soit des corps ennemis ou des corps de nos braves soldats.
La pitié est presque illisible sur leurs yeux, ce genre de spectacle n'a plus d'effet sur nos âmes corrompues par les nombreuses guerres.
Cette bataille, qui semblait dure et risquée, n'a pas engendré le nombre de morts que j'avais estimé. Heureusement, mes hommes étaient prêts, comme on me l'avait affirmé.
Mon souffle redevient peu à peu régulier. Cela fait quelques minutes que je n'ai pas bougé d'un pouce. C'est quand je me retourne pour me diriger vers la base qu'une série de spasmes et de brûlures envahissent mon épiderme.
Je croyais que cette bataille m'avait laissé sain et sauf. Mais, il est presque impossible de sortir d'une bataille sans être blessé. Et je vois, maintenant, que cette règle suprême a bien été respectée aujourd'hui.
Je baisse mon regard sur mon corps et grimace en voyant le résultat. Un mélange de sang et de sueur entoure mon corps blessé par de nombreux coups d'épées.
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Hey hey hey !
La bataille a enfin eu lieu ! Et heureusement Bravery en est sortie gagnante !
Mais, ils ont gagné une bataille, gagnerons-t-il la guerre ?
Vous devez surement vous demander: des épées, des chevaux, des arcs... Nous sommes dans le futur non ?
Eh bien, tout ca a un sens !
En effet, ca peut paraitre compliqué, mais avec ce petit Changement assez étrange, je voulais passer l'idée que notre monde évolue, certes, mais il ne fait que régresser, marche en arrière... Je voulais montrer ca dans une technique assez originale, vu que c'est mon monde, je suis libre de le faire et ca me plait ❤
J'espère que vous aussi !
Quels seront les effets de cette guerre sur Bravery, et plus précisément sur Kayden ? Nous le saurons bientôt ! :)
Le père de Kayden, donc le grand leader de Bravery, a fait son apparition encore une fois.
( Il sera interprété par l'acteur Hugh Laurie)
Comme toujours j'espère que ça vous a plu et que ça vous plaira toujours ! ♥
PS: Je voulais encore une fois féliciter un petit chat très talentueux qui a pu trouver une MAISON D'EDITION ! Bravo @pimouse tu le mérites ! ♥
Je t'ai félicité avant, mais Kayden m'a obligé de le refaire ici, il voulait te féliciter personellement.
Allez, peace !
~M.F~
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