21- Détonation
Point de vue de Hazar
Le paysage défile sous mes yeux. Des pierres, des dalles, de l'eau... des pierres plus lisses, des dalles plus grandes, toujours de l'eau... Le pont magistral n'est pas ce qu'on appelle la vue du siècle. Cela fait un couple d'heures que ce panorama accueille mon regard qui essaye de fuir un spectacle qui rend le pont magistral intéressant à souhait.
La défaite a cogné fort contre la tête de chacun d'entre nous. Échec était placé, tout comme les mots faiblesse, fatigue et fragilité, dans le dictionnaire des mots singuliers rarement utilisés par notre territoire invulnérable.
L'insuccès, surtout en matière de guerre, a toujours été un couteau tranchant attendant patiemment près de la gorge des soldats. Une perte nous signifie l'arrêt d'une invulnérabilité qui nous rendait si fort, la fin d'un combo de jeu vidéo qui s'agrandit après chaque victoire, mais qui disparaît à jamais une fois que la perte, ce démon invisible, fait son apparition. Cet échec s'infiltre dans nos têtes si profondément que quelques psychologues sont à la disposition des soldats dont la confiance en soi a été violemment abattue.
Perdre contre ces crétins sauvages est un seau d'eau froide qu'a reçu notre chef en plein dans la tronche. Ça fait mal, ça dérange, ça surprend, mais ça réveille.
Malheureusement, je ne pense pas que Kayden est arrivé à la phase « réveil ». Je me résigne à abandonner le paysage assommant pour m'étirer, réveillant tous mes muscles engourdis par l'effort surhumain de la bataille, espérant ainsi réveiller les sens de l'accablé accablant, qui semble avoir mis ses muscles en mode veille.
Les signes de la défaite reposent sur lui comme des corbeaux sur une statue en or massif, réduisant à néant la noblesse de celle-ci. Le poids du fiasco pèse sur son dos vouté, retenu par ses avant-bras s'appuyant sur ses cuisses. Ses cheveux partent pêle-mêle sur son crâne: d'autres personnes auraient passé des heures à peaufiner cette œuvre architecturale pour voir apparaitre un résultat avec un naturel irréprochable. Quelques dizaines de coups d'épées et de mouvements défensifs auront fait l'affaire. Ses yeux n'ont plus l'éclat de la mer azur qu'ils avaient. Ils sombrent, au contraire, dans cette mer de choc et d'incompréhension qui va visiblement s'agrandir en un océan de future dépression s'il ne se réveille pas rapidement de cette transe.
- Kayden, murmuré-je en relevant ma tête du verre froid.
Son expression ne change pas. Aucune cellule de son corps ne bouge quand il fait semblant de ne rien avoir entendu. J'espère que ses oreilles font volontairement le mur et que son manque de réponse ne soit pas associé au faite que sa transe est si puissance qu'il s'est complètement déconnecté du monde extérieur.
- Kayden, réessayé-je en m'approchant.
Je pose ma main sur son épaule. Mes doigts s'accrochent à son vêtement avec indétermination. Rien ne le fait bouger, cette proximité me permet de voir ses doigts enflés et sales trembler comme un cancre le jour de la remise des notes.
Après quelques secondes restée dans cette position sans qu'il ne m'accorde un regard, je commence à réellement m'inquiéter. Je le secoue doucement, murmurant son nom plusieurs fois en vérifiant que la vitre fumée ne laisse au chauffeur aucune vision de ce moment que je souhaiterai non mémorable.
Heureusement, quelques secousses lui font tourner la tête vers moi. Ce mouvement las prend quelques secondes pour s'achever. Il me regarde maintenant avec une expression fermée.
- On a... commence-t-il d'une voix blanche.
Il est interrompu par les hurlements du conducteur qui vocifère avec rage dans son micro.
- J'ai perdu le contrôle du véhicule comment je pourrais vous rattraper espèce de débile !
Le regard de Kayden se porte sur le bouton de la vitre qui s'ouvre maintenant avec un léger bruit de moteur aigu.
- Qu'est-ce qui se passe Geoffrey ? l'interpelle Kayden en retrouvant son autorité.
- Quelqu'un s'est infiltré dans les commandes automatiques de nos véhicules, répond l'autre incompétent. Les autres véhicules ont doublé de vitesse alors que le nôtre, au contraire, roule beaucoup moins vite !
Nos regards se croisent et étincellent d'ardeur. Je lâche son épaule en posant mes deux mains à plat sur notre siège, fixant le tableau de commande qui semble ne pas répondre aux ordres désespérés du conducteur.
- C'est un piège, murmure Kayden à lui-même. Hazar...
Il est de nouveau interrompu par une explosion au bruit strident qui nous fait sursauter dans le véhicule qui s'arrête instantanément. Il n'y a plus de place pour la réflexion. Le chauffeur semble avoir perdu ses tripes et cri comme si les fantômes de ses ex-femmes se sont rassemblés autour de lui. Kayden sort un flingue de sa poche et décharge son regard sur moi, m'invitant à faire de même et à, surtout, me préparer au pire.
Les Moordiens ne nous laisseraient pas partir sains et saufs alors qu'on était sur leur terre, inoffensifs et à leur merci. Ils préparaient sûrement ce coup depuis un bon moment et Kayden et ses hommes n'y ont vu que du feu.
Je n'ai pas le temps de sortir mes armes qu'une deuxième détonation plus violente fait trembler la voiture. Ma tête s'écrase contre le plafond du véhicule au moment où je lâche un cri de douleur. Le moteur fume et les vitres du véhicule ressemblent plus à du café moulu qu'à une vitre blindée. Du sang gicle dans la voiture, s'écrasant sur les parois de l'intérieur, ainsi que sur nos visages et nos corps.
Sidérée, je cherche Kayden du regard pour souffler de satisfaction quand je le retrouve intacte. Cela peut paraitre inhumain, mais je suis contente que ce sang ne soit pas celui de notre leader, mais celui de notre chauffeur dont la tête est maintenant remplie de morceaux de verres s'infiltrant sous sa peau morte.
- Qu'est-ce qui se passe ?! Gueulé-je.
- Moord nous piège, répond Kayden en guettant l'extérieur. Viens...
Il m'attire à lui rapidement tout en me tirant vers le bas. Son torse collé au mien pendant une poignée de seconde décharge un courant dans tout mon épiderme mis au garde-à-vous. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, nous sommes assis, adossés au bas des sièges. Kayden me retient dans cette position en maintenant mes deux bras fermement.
- Je...
Il me coupe la parole en m'invitant à regarder les vitres qui ne sont plus que des morceaux de verres éparpillés au sol. Le sniper le plus débutant du monde aurait pu nous atteindre avec facilité si nous étions restés assis sur les sièges. Je ravale ma fierté et gardant cette position, pour enfin souffler discrètement en voyant le corps de mon leader se détacher de quelques millimètres du mien. Kayden m'analyse en observant chaque partie de mon corps avec une attention qui pourrait me faire virer au rouge pivoine, si je rougissais évidemment, ce qui n'est pas le cas. Je le regarde faire sans avoir la force de riposter, me contentant de suivre son regard attentivement. Il continue son scan d'une façon qui commence à me rendre assez mal à l'aise.
- Tu portes des armes à distance sur toi ? Demande-t-il rapidement en remontant son regard vers moi.
- Je... um... oui.
Je bégaie pour la première fois depuis des années. Ce n'est sûrement pas la peur, je suis habituée à pire que ça. Trop concentré sur les bruits extérieurs, Kayden me lance un léger signe de tête et regarde par-dessus mon épaule tout en me retenant les bras, comme si j'étais assez conne pour me lever et aller saluer l'ennemi qui nous attend sûrement à l'extérieur.
Nous sommes pris au piège.
-Nous devons être prêts pour n'importe quoi, on est d'accord ? Murmure-t-il avec une douceur qui me laisse sans voix.
Je me contente de hocher la tête avec détermination, l'odeur du sang se mélangeant avec le parfum de Kayden qui est posté tout près. Trop près.
- Tu te souviens de la lettre ? Lui rappelé-je en murmurant, comme si l'ennemi allait nous demander de baisser d'un ton. Je suis visée aussi...
- C'est pour ça que je te demande de bien rester concentrée, je protège tes arrières, tu protèges les miennes, qu'est-ce que tu en dis soldat ? Propose-t-il, une pointe de relaxation dans sa voix cordiale.
- Oui chef, accepté-je en accompagnant mes propos d'un sourire malsain en coin.
Soudain, un bruit de coups de feu me fait lâcher un cri suraigu, me surprenant moi-même. Kayden sursaute et lâche mes bras rapidement. J'en profite pour sortir deux de mes guns et les recharge le plus rapidement possible.
Chacun de nous s'adosse à une portière de la voiture, tenant son arme bien droite, prêt à tout pour assurer sa survie, et celle de son partenaire. Nous nous faisons face en nous regardant droit dans les yeux, sentant le métal de la voiture blindée supporter les centaines de balles qui s'écrasent sur celui-ci.
- La voiture ne tiendra pas très longtemps ! Cri Kayden, sa voix puissante brisant le monotone des bruits de balles.
Les instants critiques sont ceux qui forcent mon cerveau à entrer en mode URGENCE. Tout mon entourage devient flou, je sens que la carrosserie de la voiture ne va plus tenir plus longtemps, nous rendant encore plus vulnérables qu'on ne l'est déjà.
C'est surprenant la vitesse à laquelle une idée nous passe par la tête. Celle-ci est si salope qu'elle attend le moment le plus critique pour se montrer.
Un éclair me traverse la tête quand je me souviens des munitions que j'ai soigneusement pris avant de partir en guerre.
- Kayden ! Hurlé-je. Tu me fais confiance ?!
- Hein ?
Il ouvre grand les yeux, attendant une explication claire et précise comme il en a l'habitude de recevoir. Mais il n'y a pas de temps à perdre, le temps nous est compté, si je ne réagis pas vite, nous risquons de vite être troués par les balles qui nous pleuvent de tous les côtés.
- Répond-moi ! Tu me fais confiance oui ou non ?!
- Bien sûr que oui, cri-t-il. Fais-le, dit-il en faisant allusion à mon plan qui est, pour lui, inconnu.
- Prépare-toi à agir vite !
Chaque seconde m'est comptée. Je ne sais pas si je serais assez rapide pour essayer d'arranger les choses sans que je ne sois trop à découvert. Mais on n'a plus rien à perdre, et un pincement d'espoir me donne la force de me relever devant la mine choquée de Kayden.
Il s'élance pour me ramener à terre, en sécurité, mais il est beaucoup trop lent. Je monte sur les sièges et recherche ma ceinture de munitions parmi les débris de tissus et de verres. Je gagne quelques grosses égratignures grâce aux délicats morceaux de verre cassé, mais je réussis enfin à retrouver ma ceinture. Je recherche mon objectif avec rapidité et attention, ignorant les cris de Kayden qui m'ordonne de me recacher derrière la portière.
- Hazar ! Hurle-t-il. Recouche-toi ! Je...
- Mais ta gueule, je vais la trouver !! Hurlé-je en perdant mon sang froid, priant pour que je n'aie pas oublié l'objet chez moi.
Avant que je ne puisse réagir, je suis entrainée sur le sol de la voiture par Kayden, qui m'allonge de force sur le ventre.
- Mais lâche-moi imbécile !! Tempêté-je en me secouant de toutes mes forces.
Il m'oblige à rester à terre en se mettant au-dessus de moi. Je me fige en sentant son poids sur moi, et son souffle sur ma nuque. Une goutte de sueur, mélange de peur et de choc, coule le long de mon front. Je sens chaque partie de son corps chaud sur le mien. Je capitule, il est bien assez fort pour me retenir pendant longtemps.
- Attention ! Me dit-il.
Je sens son bras se relever. Je hausse la tête vers la fenêtre de la voiture et observe une grenade voler à l'extérieur. Je souffle en laissant ma tête tomber au sol.
- Je l'ai trouvé avant toi, sourit-il au-dessus de moi. Tu n'es pas censée emmener une grenade en guerre. Tu n'es pas une...
- Cette grenade nous a peut-être sauvé la vie alors je te conseille de la boucler !
L'explosion se fait entendre. Les coups de feu s'arrêtent instantanément. Kayden a lancé la grenade du côté gauche. Les attaquants du côté gauche sont donc principalement morts, et les attaquants du côté droit sont juste surpris du bruit. Kayden et moi avons le même reflexe, il se relève de sur moi et tire aussi abondamment que son gun lui permet sur les attaquants du côté droit. Je le rejoins en tirant de mes deux flingues, la nuit noire étant le meilleur atout de nos ennemis, vu que je tire à l'aveuglette.
- Suis-moi ! Cri Kayden en voyant qu'on s'est débarrassé d'une bonne partie des attaquants, mais qu'à ce rythme nous n'allons pas en tuer plus que ça.
Il me prend l'avant-bras et me tire vers la portière gauche qui s'écroule au premier coup de pied. Nous sortons dans la nuit noire, prenant le véhicule cabossé comme protection.
- Tiens.
Il me tend mon épée et prend la sienne. Les coups de feu ont repris, mais uniquement du côté droit.
- Tu es sûr qu'il n'y a plus personne ici ? Demandé-je en montrant l'obscurité devant moi.
Je me rapproche du leader en serrant bien fort mon épée.
- S'il y avait encore quelqu'un nous serons déjà mort tu ne penses pas ? Me murmure-t-il. Il n'y a plus que les imbéciles là.
Il montre derrière lui du doigt. Les tireurs à droite de la voiture tirent toujours.
- Ils croient qu'on est encore à l'intérieur, remarqué-je.
- Effectivement, répond-il. Nous allons attendre un peu, le temps qu'ils croient que nous sommes morts, ou qu'ils n'aient plus de munitions. On ne peut faire que ça.
Je hoche la tête en me laissant tomber au sol, adossée sur la carrosserie de la voiture. Les bruits de feu ne m'atteignent même plus. Mais, je commence réellement à avoir peur de la suite des évènements... Ils sont sûrement plus nombreux, et ne veulent que notre mort. Nous ne sommes armés que de petits guns et de deux épées.
Kayden reste debout, attendant le silence des coups de feu comme s'il attendait le glas de sa mort, ces deux bruits étant atrocement liés. Son torse se soulève au rythme d'une respiration pêle-mêle. Ses doigts sont fermement accrochés à son épée d'un côté, et à son flingue d'un autre. Il n'est protégé que par un véhicule cabossé et par l'ignorance de nos assaillants. Malgré ce large écart entre nos chances de survies et leur chance de réussir leur mission de meurtre, Kayden garde son regard rempli de puissance et d'autorité.
- Rend-toi Leroy ! Rugit un de nos assassins.
Les pupilles bleus de Kayden pulvérisent les miennes, ordonnant un silence complet. Je lui obéis sans broncher et garde mes lèves scellées.
- Le chef te veut en vie !! Ricane un autre en tirant deux coups dans l'air. Quant à toi Blakemore, dit Adieu à ta gorge !
Je remarque mon chef qui lève les yeux au ciel suite aux propos sans importance de nos ennemis. Il semble peser toutes les opportunités qui se dressent devant nous, comme un grand stratège évaluant chaque tactique de guerre, alors que dans notre cas je ne vois pas de chances qui méritent un tel moment de réflexion. Son avant-bras musclé se contracte au même moment où son regard redescend à terre.
- Hazar, susurre-t-il en s'agenouillant devant moi.
Je me redresse en évitant de causer trop de bruits pour m'approcher. Ce quart de sourire que ses lèvres dessinent me procurent une bouffée d'air frais qui me rend la force que je commence à perdre. L'avouer sera impossible, mais ma vie toute entière repose dans les mains fatiguée et tremblantes de Kayden, je n'ai plus la force de réfléchir, et je me fie à cette petite adrénaline qui lui reste après notre grande défaite pour nous sauver.
Il se rapproche de mon visage pour pouvoir chuchoter sans être entendu. Nos souffles épuisés se mélangent quand ses lèvres s'entrouvrent légèrement, me laissant fascinée par leur forme.
- Nous avons deux options, murmure-t-il en posant un de ses genoux à terre.
- Qui sont... demandé-je.
- Soit nous restons ainsi en attendant qu'un miracle se produise, déclare-t-il en relevant son regard. Soit nous essayons de profiter des rares points de forces qu'on a.
- Et qui sont... Répété-je en retrouvant un semblant de relaxation qui me permet de sortir un petit peu d'humour.
- La surprise, finit-il en souriant en coin.
Il se relève doucement et je fais de même, il m'attire doucement pour me coller à la carrosserie de la voiture.
- À mon signal, tu tires sur un des hommes.
- Quoi ? Soufflé-je. Tu veux qu'ils me tuent pour que tu puisses t'enfuir tranquille ?
Ses traits se relâchent en une grimace blasée qui m'est adressée.
- Sérieusement ?
- Désolée, avoué-je en prenant bien mes flingues dans chaque main. J'attends ton signal.
Il hoche la tête et se penche pour attraper un des nombreux cailloux qui trainent un peu partout. Il le regarde un bon moment, pour fermer les yeux une fraction de seconde avant de les rouvrir avec une expression déterminée. Il sait que cette petite pierre est la pièce de pile ou face qui décidera du sort de nos deux vies. Soit son plan marche et notre cœur continue de battre, soit il échoue et nos cœurs ne seront que piétinés par les barbares postés à quelques mètres.
Il lance le caillou avec un grand mouvement de bras, me faisant un signe de tête que je comprends instantanément. Le caillou cogne violemment la tête d'un des moordiens qui lâche un cri de surprise, et des injures de colère. Avant qu'ils n'aient le temps de réagir, Kayden et moi nous redressons pour tirer le plus rapidement possible sur les premiers assaillants qu'on voit, visant – bien sûr – les organes les plus vitaux. Nous réussissons à en éliminer trois avec une vitesse qui me surprend, pour nous rabaisser derrière la voiture aussitôt qu'ils remarquent les coups de feu. L'adrénaline et le stress doivent jouer leur rôle finalement.
- Merde ! Ils sont derrière la voiture !!
Des bruits de pas rapides se font entendre sur les dalles du pont de pierre. Kayden me jette un dernier regard avant de m'ordonner de me poster sur le devant de la voiture. Lui, se poste sur l'arrière en brandissant bien droit son épée. Tout se joue maintenant, la balance va se briser dans quelques secondes...
Soit eux, soit nous...
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Hey hey hey !!!
Chapitre 21 officiellement en ligne mes amis !!!
J'espère que vous ne vous êtes pas attendus à un tel piège ! Sinon ce ne serait pas drôle xD
(Désolée petit chaton mais il n'y a pas de média de Kayden torse nu 😂 j'espère que le gif fera l'affaire 💙💜💛💚.
Je garde les meilleurs médias pour la fin tu auras bien ce fameux média un jour ! 😂😂)
Anyway !
Je ne sais pas si vous l'avez remarqué mais il y a un petit changement dans ce chapitre.
Pour ceux à qui ça intéresse j'ai tout dit dans mon Rant Book, mais pour faire court j'ai changé ma "façon d'écrire". Rien de très grand mais bon !
Hope you liked it !!! 💜💙💛💚
Merci beaucoup de continuer de me lire, et bonne rentrée pour ceux qui ont commencé le cauchemar *tousse* je veux dire les cours... Les cours bien sûr.
Allez, peace !
~M.F~
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