XXI - Océane

Paris - Novembre 2021

Je le sens se raidir dans mon dos et, grisée par les effets de l'alcool qui commence doucement à me faire tourner la tête, je décide de voir jusqu'où il peut aller. Alors, je recule jusqu'à ce que tout mon dos soit en contact avec son torse musclé.

Un grognement rauque m'échappe lorsque je sens son érection se presser contre mes fesses à travers l'épaisse de nos vêtements. Mathieu pousse un juron étouffé, comme s'il luttait pour garder le contrôle.

Loin de me décourager, je me cambre un peu plus, frottant lascivement mes courbes contre lui. Un gémissement rauque roule dans la gorge du polonais tandis que ses mains se posent fermement sur mes hanches.

Océane...qu'est-ce que tu fous ? Gronde-t-il d'une voix tendue.

Pour toute réponse, je me retourne pour lui faire face dans l'étroitesse du placard. Nos corps se retrouvent collés l'un contre l'autre, séparés seulement par quelques centimètres de tissus.

T'avais promis de me faire crier si je t'invitais chez moi il me semble, je souffle d'un ton provocateur en plantant mon regard de braise dans le sien.

Il déglutit avec difficulté, ses yeux assombris par une faim dévorante. Puis, d'un geste vif, il attrape ma nuque et vient plaquer ses lèvres contre les miennes avec une fougue dévorante.

Un gémissement de plaisir m'échappe tandis que nos langues se mêlent dans un baiser enflammé. Toute retenue semble l'avoir abandonné. Ses mains se mettent à parcourir avidement mes courbes, caressant mes hanches, mon dos nu, remontant jusqu'à la naissance de mes seins qu'il attrape à pleines mains...

Je gémis de plaisir contre sa bouche, enflammant un peu plus son désir brûlant. Sans réfléchir, il me plaque avec force contre le mur tandis que ses lèvres se mettent à dévorer la peau satinée de mon cou.

Ses mains descendent le long de mes hanches pour remonter ma robe jusqu'à ma taille, caressant lascivement mes jambes nues au passage. D'un geste brusque, il me soulève me forçant à nouer mes jambes autour de sa taille. Son érection palpitante vient buter contre mon intimité à travers l'épaisseur de nos vêtements.

Joyeux anniversaire, me souffle-t-il d'une voix rauque.

Merci t'es gentil ! Je réponds.

Un sourire carnassier étire les lèvres de Mathieu tandis qu'il me toise d'un air brûlant.

Moi, gentil ? Attends de voir...

Sur ces mots, ses mains descendent pour agripper fermement mes fesses, les malaxant avec une passion dévorante. Je rejette la tête en arrière dans un gémissement de plaisir, pantelante de désir, tandis qu'il s'attaque à mon décolleté, dévorant ma poitrine de baisers voraces.

D'un geste fiévreux, il fait glisser les bretelles de ma robe pour libérer mes seins ronds et fermes. Sans attendre, il s'empare d'un de mes tétons durcis pour le sucer avidement, m'arrachant un nouveau cri de plaisir.

Ses doigts se dirigent vers mon intimité et je me cambre contre lui, pantelante.

Mathieu...je gémis d'une voix suppliante.

T'es trempée putain, il gémis à son tour.

Soudain, un bruit de pas se fait entendre dans le couloir. Mathieu plaque aussitôt sa main libre sur ma bouche pour étouffer mes gémissements tandis qu'il intensifie ses caresses expertes à l'intérieur de moi.

Eh Océane, t'es où ? J'entends la voix d'Yvick au loin. C'est bientôt minuit, tu veux pas ouvrir tes cadeaux avant qu'on sorte ? Les autres sont en train de partir, il reste que nous ! T'es aux toilettes ?

Je me cambre de plaisir contre Mathieu, luttant pour ne pas faire de bruit tandis que ses doigts habiles me mènent au bord de l'extase. Le jeune homme plaque sa bouche contre la mienne pour étouffer mes cris.

Les bruits de pas se rapprochent dangereusement du placard où nous nous trouvons. Le blond redouble d'ardeur, comme s'il prenait un malin plaisir à me pousser dans mes derniers retranchements malgré le risque d'être découverts.

Bientôt, je ne peux plus me retenir. Un long gémissement m'échappe tandis que les dernières vagues de l'orgasme me submergent. Mes ongles s'enfoncent dans les épaules de Mathieu tandis que je m'effondre dans ses bras.

Alors tu me trouves toujours sans expérience ? me demande t'il avec un air satisfait sur le visage.

Mouais, j'essaie de reprendre une contenance. C'était pas mal.

Menteuse, tu viens carrément de me tomber dessus.

On attend quelques minutes que les pas d'Yvick s'éloignent avant d'ouvrir précautionneusement la porte du placard. Mathieu fonce aussitôt en direction des toilettes tandis que je me précipite dans ma chambre, l'esprit et le corps en feu. Je me laisse tomber sur mon lit, haletante, tandis que Pêche vient me rejoindre en remuant joyeusement la queue.

Pendant cinq minutes, je reste là, immobile, à caresser distraitement la boule de poils soyeuse. Le temps que mon rythme cardiaque redevienne normal.

Enfin, je me lève pour aller jeter un coup d'œil dans le miroir. Mes joues sont encore légèrement empourprées et mes cheveux sont légèrement en bataille, mais dans l'ensemble je reste présentable.

Après avoir réajusté rapidement mes boucles brunes d'un geste de la main, je rejoins le salon d'un pas que j'espère assuré. Le polonais s'est déjà réinstallé sur le canapé et je sens peser sur moi son regard de braise tandis que je traverse la pièce pour m'asseoir devant la table basse jonchée de cadeaux.

Bon, alors tu les ouvres ces cadeaux ou tu comptes nous faire attendre encore longtemps ? Me lance Thaïs.

Désolée, j'étais avec Pêche, elle avait besoin d'un petit câlin...

J'ouvre mes paquets sous l'œil curieux de mes proches. Je suis très reconnaissante de les avoir dans ma vie et même si cela ne fait que quelques mois que je les connais, ils sont rapidement devenus très importants pour moi.

Les filles m'ont offert un sublime nouveau sac à main en cuir marron qui me fait littéralement craquer. Elles ont également pensé à Pêche en lui achetant quelques jouets, ce qui me fait sourire avec émotion. Je leur fait un long câlin de remerciement à chacune. 

Puis vient le tour du cadeau de Saddam. J'en reste bouche bée lorsque je découvre deux places pour assister à un match du PSG au Parc des Princes !

Oh mon dieu mais depuis le temps que je rêve d'aller les voir jouer au Parc, merci Saddam ! Je m'exclame en lui faisant un gros bisou sur la joue, émue aux larmes.

C'est normal Océ, je sais à quel point tu attendais ça, répond mon ami avec un clin d'œil complice et affectueux.

Les autres garçons semblent un peu gênés de ne pas m'avoir amené de cadeaux, mais je les rassure d'un geste de la main.

Vous aviez pas à m'offrir quoi que ce soit les gars, votre présence ce soir, ça me suffit large. Je vous avais même pas prévenu en plus donc pas de stress.

Une demi-heure plus tard, je fais un dernier tour de mon appartement pour vérifier que nous n'avons rien oublié avant de partir, puis je referme la porte d'entrée derrière moi. J'essaie rapidement de faire le calcul pour savoir comment nous allons nous organiser pour les voitures mais je n'arrive plus à compter correctement.

On est onze et c'est le pire des nombres pour monter en voiture. Deux voitures ce n'est pas assez mais trois c'est ridicule.

Qui se sent de prendre sa voiture ? demande Margot.

Moi je prends la mienne, répond Karmen. J'ai 5 places.

Ok bah je prends la mienne alors, enchaîne Saddam. C'est la plus grande pour qu'on puisse monter à 6.

Yvick, Lisko, Lesram et Margot suivent Karmen jusqu'à sa voiture.

Qui veut monter devant avec moi ? Demande Saddam.

Moi ! Crie Elyo en bousculant tout le monde pour ouvrir la portière avant.

Ok, c'est réglé. Il reste donc Ormaz, Thaïs, Mathieu et moi.

Vous vous partagez la place du milieu les filles ? nous demande Lesram.

Est ce qu'on a le choix ? rétorque Thaïs d'un air blasé.

On va jamais rentrer à 4 à l'arrière, vous voulez pas appeler Aladin plutôt ? je propose peu désireuse de me retrouver collée contre Mathieu pour le trajet.

Je sens encore les mains du blond sur mon corps et si je pouvais éviter d'être à nouveau tentée, ça m'arrangerait. Et je sais que c'est pas Ormaz qui proposera à Thaïs de monter sur ses genoux. Margot et Lesram l'auraient fait.

J'allais courir vers eux pour proposer cette idée mais je vois la voiture de Karmen qui démarre déjà. Merde.

Aladin est déjà arrivé devant, vas y Océ y'en a pour 20 minutes max, me dit Saddam.

Je souffle d'un air résigné et monte à contrecœur à l'arrière. Mathieu s'installe à côté de moi, sur la place de droite et quand Ormaz et Thaïs montent à leur tour, je me retrouve plaquée contre lui pour la deuxième fois de la soirée.

Ça va, t'es pas trop serrée ? Me demande-t-il d'un air narquois.

Si, un peu, je réponds en me tortillant légèrement.

Viens là, dit-il en m'attirant par la taille pour me caler contre lui.

Un frisson me parcourt l'échine lorsque son bras musclé m'enserre fermement. Je peux sentir la chaleur de son corps contre le mien et son souffle chaud caressant ma nuque...

Il n'a définitivement pas l'intention de me laisser tranquille ce soir. Mais qui suis-je pour m'en plaindre ? Un sourire malicieux étire mes lèvres tandis que je me cale plus confortablement contre lui, frôlant "innocemment" son entrejambe au passage.

Le blond déglutit avec difficulté tandis que je me cambre lascivement contre lui. Deux peuvent jouer à ce petit jeu...

Profitant que les autres soient distraits par leurs conversations, je fais lentement remonter ma main le long de sa cuisse, effleurant son aine d'une caresse suggestive. Mathieu se raidit contre moi, retenant visiblement son souffle.

Océane... chuchote-t-il d'une voix rauque pour me mettre en garde.

Mais je n'en ai que faire de ses avertissements, alors je continue mes caresses.

Oui Mathieu ? Je souffle d'un ton provocateur.

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