XLVIII - Océane

Alpes - Décembre 2021

Avant que le reste du groupe ne partent faire du ski dans la même station qu'hier, Thaïs me prépare des crêpes et Lisko va me chercher mon ordi et mes écouteurs

Vous êtes des amours mais j'suis pas handicapée les gars.

Pas encore, me glisse Yvick.

Oh toi va te faire foutre, je rigole en lui tapant la tête.

Mathieu est posé sur le plan de travail, son ordi devant lui et je crois qu'il bosse sur des nouveaux sons. Je me demande même pourquoi on continue à faire semblant qu'il ne va rien se passer entre nous.

Faites pas de bébés Pruski pendant qu'on est pas là, me crie Margot.

Ta gueule pétasse.

Moi aussi je t'aime !

Et elle claque la porte derrière elle, nous laissant seuls tous les deux. Le silence règne et je vois qu'il reste concentré sur son écran.

Ok, calme tes hormones Océ, parce que les autres sont encore sur le parking et toi t'es déjà à moitié en train de lui sauter dessus.

Je l'observe pendant plusieurs minutes et je vois qu'il regarde de temps en temps dans ma direction, comme s'il attendait une invitation. Un sourire en coin se dessine sur mes lèvres. Si c'est une invitation qu'il veut, il va l'avoir.

Je ferme doucement mon ordinateur et le pose sur la table basse devant moi. Lentement, je me lève et enlève mon pull, me retrouvant uniquement vêtue d'un jean taille haute et d'un crop top qui dévoile légèrement mon ventre. Je sens son regard s'attarder sur moi avant de replonger vers son écran. Je fais mine de ne pas le remarquer et commence à m'étirer langoureusement.

Je me tourne de manière à dévoiler ma nuque et je passe ma main dans mes cheveux. Je commence à faire des petits mouvements avec mes pieds pour lui faire croire que j'essaye de tester ma cheville foulée. Je vois qu'il relève la tête vers moi alors je continue mon petit jeu sans faire attention à lui.

Je me redresse, me dirige vers la fenêtre et fais semblant d'observer le paysage, mes hanches se balançant légèrement. Puis, je me tourne de nouveau vers le salon et me penche sur le canapé pour attraper mon téléphone lui offrant une belle vue sur mes seins. Du coin de l'œil, je le vois déglutir.

Tu joues à quoi ? il me demande.

Moi ? je demande en faisant semblant d'être étonnée. Mais à rien du tout.

Ça fait vingt minutes que tu me provoques.

Ah bon ? Je faisais des petits mouvements pour faire travailler un peu ma cheville, mais je pensais que tu étais à FOND dans ton travail et que ça te dérangeait pas, dis-je d'une voix douce et innocente.

Il ferme brusquement son ordinateur, le pose sur le plan de travail et se lève, ses yeux fixés sur moi avec une intensité dévorante. En quelques pas rapides, il est devant moi, son regard plongé dans le mien.

Tu sais très bien ce que tu fais, Océane.

Je souris, faisant glisser mes doigts le long de son torse, sentant ses muscles se contracter sous ma caresse.

Il me semble qu'on avait prévu quelque chose cet après-midi.

Ses yeux brillent d'une lueur dangereuse.

En effet...

Tu comptes nous faire attendre encore longtemps ?

Sans attendre une seconde de plus, il se jette sur moi, capturant mes lèvres avec fougue. Nos langues se rencontrent avec une intensité féroce et nos corps se pressent l'un contre l'autre. Ses mains glissent le long de mes hanches, s'attardant sur la courbe de mes fesses avant de remonter pour saisir l'ourlet de mon crop top. Il le soulève, révélant ma peau nue, et je lève les bras pour l'aider à me débarrasser de ce vêtement inutile.

Le tissu glisse le long de mes bras et tombe au sol, et je sens immédiatement la chaleur de son regard sur ma peau nue. Je prends une grande inspiration, savourant l'anticipation qui monte en moi. Mathieu me fixe avec une telle intensité que je me sens défaillir sous la pression. Ses mains continuent leur exploration, caressant chaque courbe, chaque creux de mon corps avec une tendresse inattendue mais ô combien bienvenue.

Je laisse échapper un léger soupir de plaisir lorsque ses lèvres quittent les miennes pour descendre le long de mon cou, y déposant une traînée de baisers brûlants. Ses lèvres trouvent mon sein droit, et il commence à le sucer doucement, envoyant des vagues de plaisir à travers tout mon corps.

Ses mains explorent et griffent mon dos, me rapprochant encore plus de lui, avant de descendre, trouvant les boutons de mon jean. D'un geste habile, il les défait et glisse le tissu le long de mes hanches sans lâcher ma poitrine. Ma cheville est encore fragile et je ne vais pas réussir à tenir debout encore longtemps s'il continue comme ça.

Math, je gémis avant que mes jambes ne me lâchent.

Il me soulève avec une facilité déconcertante et me pose doucement sur le plan de travail. La surface froide contre mes fesses nues crée un contraste saisissant qui me fait frissonner. Je suis désormais uniquement vêtue de mon string, et l'attente devient insupportable.

Mathieu se tient devant moi, ses yeux fixés sur les miens, un sourire en coin.

Qu'est-ce que tu veux, Océane ? me demande-t-il d'une voix rauque, son souffle chaud caressant ma peau.

Je veux que tu te déshabilles, dis-je en le regardant avec insistance.

Il sourit, une lueur malicieuse dans les yeux, et commence un lent strip-tease. Il enlève son pantalon, le laissant tomber au sol avec une lenteur calculée. Je le regarde, fascinée par la manière dont ses muscles se tendent et se relâchent à chaque mouvement.

Il retire ensuite son caleçon, dévoilant son sexe tendu par le désir. Mon cœur bat plus fort, et l'envie de le sentir en moi devient insupportable. Je me mords la lèvre, essayant de contenir mon impatience.

Je te veux tout de suite. J'en peux plus d'attendre, dis-je d'une voix tremblante de désir.

Oui madame, dit -il en me retournant brusquement.

Mes mains trouvent appui sur le plan de travail et j'essaye de ne pas trop m'appuyer sur ma jambe droite tandis que je sens ses doigts écarter mon string. L'anticipation monte en moi, chaque seconde me rapprochant de l'explosion de plaisir que je sais imminente.

Tu me l'enlève même pa...

Il s'insère en moi d'un coup sec, m'arrachant un cri de plaisir qui me coupe la parole. Ses mains agrippent mes hanches, me maintenant fermement en place alors qu'il commence à bouger, chaque coup de rein me faisant voir des étoiles. Il me tire doucement par les cheveux

Il s'insère en moi d'un coup sec, m'arrachant un cri de plaisir qui me coupe la parole. Ses mains agrippent mes hanches, me maintenant fermement en place alors qu'il commence à bouger, chaque coup de rein me faisant voir des étoiles.

Ça fait des mois que je rêve de te prendre comme ça, souffle-t-il à mon oreille, sa voix rauque de désir.

C'est celle que je préfères...

Il accélère le rythme, ses coups de reins devenant plus rapides et plus brutaux. Chaque impact nous arrache des gémissements, un mélange de plaisir intense et de désir inassouvi. Mes ongles s'enfoncent dans le plan de travail tandis que je me cambre sous ses assauts, mon corps réagissant à chaque poussée.

Les bruits de nos corps se heurtant résonnent dans la cuisine, et je sens une chaleur intense monter en moi, prête à éclater. Ses mains explorent mon corps, caressant mes seins, mes hanches, ajoutant à la sensation de plaisir. Il me tire par les cheveux, me forçant à me redresser légèrement, accentuant l'angle de ses coups de reins.

Math... j'en peux plus... c'est trop bon, je murmure entre deux gémissements.

Il se retire brusquement, me laissant haletante et vide. Je me retourne pour le regarder, une lueur de défi dans les yeux.

Si tu veux qu'on joue tout l'après-midi, on va devoir changer de sens, dit-il avec un sourire en coin.

Je hoche la tête, le souffle court. Il m'attrape par les hanches et me soulève du plan de travail, me portant jusqu'au canapé du salon. Il me dépose doucement sur les coussins, et je sens une vague de désir déferler sur moi alors qu'il me surplombe, son regard brûlant de passion.

Allonge-toi, ordonne-t-il.

Je m'exécute, sentant l'anticipation monter en moi. Il se positionne au-dessus de moi et s'insère en moi avec une lenteur torturante, savourant chaque seconde. Ses lents va-et-vient ont raison de moi, chaque mouvement m'amenant un peu plus près de l'extase.

Plus fort...

Non, répond-il fermement, son souffle chaud contre ma peau.

Pourquoi ? je demande, frustrée et désireuse de plus.

Parce que je veux te vénérer dans toutes les pièces de ce chalet.

Sa réponse me coupe le souffle.

Et puis t'es magnifique, je veux prendre soin de toi, ajoute-t-il, son regard intense ne quittant pas le mien.

Je frémis sous ses caresses, sentant son désir me consumer lentement. Ses mouvements restent doux, presque langoureux, comme s'il voulait me faire languir. Chaque coup de rein est une promesse, une caresse d'une infinie tendresse qui me fait frissonner de plaisir. Nos corps s'accordent parfaitement, et je me laisse emporter par la vague de sensations.

Viens, murmure-t-il après un moment, me soulevant doucement du canapé.

On traverse le couloir, nos pas résonnent doucement dans la maison silencieuse, jusqu'à ce qu'il pousse la porte de la salle de bains. Mais au lieu de s'arrêter là, il ouvre une autre porte qui mène au balcon de l'étage. Oh putain, le jacuzzi. J'y pensais plus.

Dehors, la nuit tombe et j'espère que les autres ne vont pas nous tomber dessus. La vapeur qui s'élève de l'eau chaude contraste avec la neige qui s'est posée sur la rambarde en bois.

Le blond se tourne vers moi, son regard transperçant mon corps encore nu.

J'ai laissé traîner tout mes fringues en bas, si les autres rentrent, on est morts.

Je m'en tape, dit-il en entrant dans l'eau brulante.

Elle est bonne ? je lui demande.

Son regard me transperce.

C'est toi qui est bonne.

Lentement, je me glisse dans l'eau chaude du jacuzzi, mes muscles se détendent instantanément sous l'effet de la chaleur.

La vapeur monte autour de nous, créant une atmosphère intime et enveloppante. Mathieu s'approche de moi, ses mains trouvant mes hanches sous l'eau. Il m'attire contre lui, et je sens la chaleur de son corps se mêler à celle de l'eau.

T'es belle, murmure-t-il à mon oreille, sa voix basse et rauque. Je te l'ai pas assez dit encore.

Ses mots me font frissonner, et je me presse contre lui, savourant la sensation de son corps contre le mien. Je passe mes bras autour de son cou et me hisse légèrement, enroulant mes jambes autour de sa taille. Nos corps se rapprochent, et je sens son désir grandir.

Mathieu plonge son regard dans le mien, une intensité brûlante dans ses yeux. Lentement, il me pénètre, et un gémissement de plaisir m'échappe. L'eau chaude du jacuzzi enveloppe nos corps.

Ses coups de reins sont lents et profonds, chaque va-et-vient nous rapprochant un peu plus du bord de l'orgasme. Mes mains glissent sur son dos, mes ongles s'enfonçant légèrement dans sa peau à chaque poussée.

Je vais pas pouvoir tenir plus longtemps, souffle-t-il, son regard intense plongé dans le mien.

Ses mouvements deviennent plus rapides, plus intenses et au moment où l'orgasme me submerge, je laisse échapper, dans un murmure à peine audible :

Je t'aime...

Ces mots semblent déclencher quelque chose en lui. Mathieu grogne de plaisir, accélérant encore le rythme de ses mouvements. Je sens son corps se tendre, et en un instant, il se laisse aller, jouissant profondément en moi.

Et c'est là que je réalise que dans notre hâte, on a complètement oublié de mettre une capote.

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