Izuku s'était réveillé sans vraiment savoir quelle heure il pouvait bien être, une chose était cependant certaine, tout était sombre.. Il devait partir, il étouffait, et s'il restait trop longtemps au même endroit on le retrouverait. Il le savait. Il avait fait un mauvais rêve où son hôte, épuisé, l'avait ramené au vilain.

Il ne voulait pas, il devait fuir ! Ce n'était qu'un songe mais c'était arrivé toutes les autres fois. Il savait que la patience du lycéen ne serait pas éternelle.

Il se leva doucement, tentant de faire le moins de bruit possible, et s'avança vers la porte à quatre pattes. Arriver devant celle-ci il hésita, Shinsou ne lui avait encore jamais montré qu'il comptait le dénoncer, Peut-être pouvait-il avoir confiance en lui...? Il regarda là où il savait que le violet se trouvait "laissa son regard couler vers la sortie. Rester chez quelqu'un après toutes les évasions qu'il avait fait l'avait inexorablement ramené dans son enfer. Peut-être que s'il restait seul il aurait plus de chance. Il devait le faire, de toute façon Hitoshi serait soulagé de le voir partir.

Il ouvrit la porte et la referma derrière lui, malheureusement elle claqua. Il resta quelques secondes à la regarder avant de s'enfuir. Une fois arrivé dans la grande rue, il se glissa dans celle qui avait l'air un peu plus sombre. Bien qu'on soit en été il frissonna, le T-shirt qu'il portait était bien trop léger pour la fraîcheur de la nuit. Il serra ses bras autour de lui et il rasa un mur pour être le plus caché possible. Le silence n'était pas étonnant, le quartier n'était pas très fréquenté et puis au milieu de la nuit personne ne se baladait.

Il allait arrivé au croisement d'un rue un peu plus éclairée et grande quand il entendit des bruits de pas venir de devant et derrière lui. Il prit peur et se cacha comme il put entre un poteau et une poubelle. Il se recroquevilla sur lui même et ferma les yeux, espérant ainsi être transparent. Il entendit alors les pas s'arrêter et une grosse voix parler. Ça y est il était fichu ; son cœur s'accéléra, les larmes montèrent. Il avait envie de pleurer et de s'insulter d'idiot. Il n'aurait jamais dû sortir.

« Qu'est ce que tu fais dehors à cette heure petit? Où sont tes parents?

Il ferma un peu plus les yeux, peut-être que l'homme le prendrait pour un sans abris et se désintéresserait de lui. Il se mordit la lèvre et supplia dans sa tête.

« Pardon monsieur l'agent, mais je suis malade et je n'ai plus de médicaments alors je voulais juste allez en acheter au Kombini juste à côté.

Ah ? Sois prudent gamin, à cette heure les rues ne sont pas sûres.

Oui, désolé.

Allez, c'est pas grave. Vas chercher ce dont tu as besoin et rentre chez toi. Et puis mets ta veste, tu vas tomber encore plus malade.

Izuku leva les yeux, devant lui, et le cachant de la vue du policier, se trouvait Shinsou. Il respira à nouveau, peu conscient qu'il l'avait retenu. L'homme qu'il ne voyait pas salua le violet qui mettait sa veste lentement avant de repartir faire sa ronde. Au moment où les pas s'éloignèrent, Hitoshi retira son manteau et se pencha vers lui, les sourcils froncés. Il n'avait pas l'air en colère, seulement inquiet.

« Allez viens on rentre. Tu vas attraper froid sinon.

Il prit la main qui lui était tendue et le laissa lui poser sa veste sur les épaules et rabattre la capuche sur ses mèches vertes. Il le suivit, son poignet prit dans l'étau du violet. Midoriya avait eu peur. Il regarda le dos du garçon. Il n'avait pas laissé le policer le voir, pourtant il aurait juste pu le laisser le trouver, il aurait été débarrassé. D'habitude c'est ce qui se passait, peut-être qu'avec Shinsou ce serait différent? Il l'espérait en tout cas.

Une fois à l'intérieure il fut prié de laver ses pieds, après tout il n'avait pas de chaussures ni de chaussettes. Il le fit sans rechigner, il baissa même la tête pour avoir été aussi imprudent, bien que les rues japonaises soient très propres il aurait pu se faire mal. Une fois de nouveau dans la pièce principale, le violet avait enlevé les livres de son lit, la couette avait été à moitié relevée. Il comprit clairement le message et s'allongea dans le duvet réconfortant.

Hitoshi le borda presque avant de s'allonger dos à lui au dessus du drap. Izuku se retourna et eut l'impression d'avoir face à lui un mur qu'il le protégeait de l'extérieur, il ferma les paupières et tenta de s'endormir.

Les yeux améthyste étaient toujours ouverts. Shinsou était soulagé d'avoir pu retrouver le plus petit. Il avait eu peur qu'il ait disparu, il s'en serait voulu toute sa vie. Mais il demeurait toujours en lui une petite angoisse, qui ne cessait de grandir.. Il était effrayé : qu'en fermant les yeux le vert disparaisse à nouveau. Il ne parvint pas à fermer l'œil, et quand les premiers rayons de soleil apparurent il était toujours réveillé. Il se leva lentement et partit faire un tour dans la salle de bain avant de commencer à préparer le petit déjeuner.

Il était très tôt ; il devait même pas être six heures du matin. De tout façon il avait l'habitude. Il tira quand même la porte coulissante pour éviter de réveiller Deku. Il démarra son autocuiseur pour le riz et prépara une omelette. Il était assez concentré pour ne pas entendre le froissement des draps et les petits pas qui se dirigeaient vers lui.

Izuku l'observa faire à manger et se sentit un peu coupable qu'il ait à partager avec lui. Il devait être un fardeau pour un simple lycéen. "Il fit volte-face pour reprendre la direction du lit. Il devrait aider le garçon le plus possible et se faire le plus discret, il l'hébergeait et l'avait aidé par deux fois. Il fit alors le lit et rangea les livres présents sur la table pour les remettre dans la bibliothèque. Puis il s'assit sur le sol, attendant.

Quand le violet revient dans la pièce, il fut un peu surpris de constater les livres déjà rangés, mais il ne dit rien. Il s'assit et posa les plats sur la table. Peut-être qu'après ce qui c'était passé cette nuit il devrait lui parler un peu plus ? Mais Shinsou n'était pas très doué pour faire la conversation. Il garda alors le silence et préféra allumer la télé. La matinée se passa en grande partie ainsi. Le vert avait recommencé à lire ce qui se trouvait dans la bibliothèque.

Vers dix heures, Histoshi sortit ses cours et se mit à travailler dessus. Il finit par se stopper, au moment où il rédigeait des formules mathématiques, sentant peser sur lui une regard. Quand il tourna les yeux, il put voir que le garçon tentait de lire ce qu'il avait écrit. Il tourna le cahier en direction de Deku, qui se remit contre le lit en détournant la tête, les joues un peu rouges.

« Tu veux essayer de résoudre l'équation ?

Ainsi ils pourraient entamer une conversation normale, mais il comprit que son idée avait été stupide au regard triste du vert. Ce dernier avait baissé la tête et regardait désormais ses mains, qu'il triturait.

« C'est bien trop compliqué...

Le lycéen s'insulta mentalement. Bien sûr que c'était trop compliqué ; il avait passé trois ans enfermé ! Comment aurait-il pu connaître ces formules? On ne les apprenait qu'en fin de collège ! Il réfléchit un moment. Peut-être pourrait-il passer à la bibliothèque du coin pour trouver un cahier adapté au niveau du vert ? Celui-ci avait eu l'air intéressé par les maths. Il pourrait aussi chercher des infos sur les personnes disparues d'il y a trois ans. Il savait déjà où chercher, étant donné qu'il l'avait fait pour son ami d'enfance, bien qu'à l'époque il n'avait rien trouvé de concluant.

Il ne lui dit rien et repartit dans ses formules. Une fois les exercices finis il remarqua que son invité s'était replongé dans une lecture. Il se leva alors pour leur préparer leur repas du midi.

« Je peux t'aider? fit Izuku Timidement. »

Shinsou refusa, de toute façon la cuisine était trop petite pour deux. Il lui demanda simplement de mettre la table. L'atmosphère semblait plus légère que les premiers jours, bien sûr il n'avait pas la totale confiance du garçon et ça ce voyait à la manière dont il se crispait à chaque fois que le violet changeait de pièce.

Une fois le repas et la vaisselle finis il se dirigea vers l'entrée sous l'oeil inquiet d'Izuku. Il avait peur qu'il ait changé d'avis et qu'il aille chercher un policier. Quand il le vit enfiler ses chaussures son stress ne fit qu'augmenter, bien qu'il tentait de se raisonner. Hitoshi était venu le chercher cette nuit, il n'y avait donc pas de raison qu'il se débarrasse de lui maintenant. Il se mordit la lèvre du bas, et commença à se triturer les mains.

"Il faut que je passe à la bibliothèque, je vais essayer de pas être trop long mais je te promets rien. En attendant, tu peux regarder la télé ou lire. Mais comme hier, tu n'ouvre pas la porte à qui que ce soit et tu ne sors pas, on est d'accord?"

Il avait l'impression d'être une maman qui donnait des règles à son enfant avant de le laisser seul à la maison. Il soupira à sa propre pensée et sortit de l'appartement en fermant à clé après avoir vu Deku acquiescer.

Le plus petit fut soulagé qu'il lui donne ces règles. Il avait l'air de vraiment s'inquiéter pour lui et ça le rassurait, mais une toute petite partie de lui angoissait encore.. Il l'entendit fermer le verrou, et étrangement, ce son lui parut réconfortant. Il repartit s'asseoir pour lire le livre qu'il avait entamé le matin même.

Le violet fit le trajet jusqu'à la bibliothèque du centre ville, elle était bien plus grande et bien plus fournie. Il y entra et su directement où se diriger, il était familier avec ce genre de lieu. Il trouva rapidement les livres de mathématiques du niveau collège, vérifia tout de même lequel serait le plus compréhensible, et où figureraient des exercices. Il finit par en prendre celui qu'il lui paraissait le plus complet, puis prit la direction des ordinateurs.

Une fois dans le moteur de recherche, il bloqua. Que devait-il chercher? Les enfants disparus? Mais la recherche ne serait-elle pas trop importante? Il y aurait sûrement un tas de résultats qui ne correspondraient pas à sa recherche.

Il devait taper des mots clé garçon ne devait pas être originaire de trop loin ; donc s'il fonctionnait par déduction, il pencherait probablement pour la préfecture de Shizuoka. Il devait remonter trois ans en arrière ; nous étions en 2210 donc 2207. Ensuite Deku avait 15 ans environ, donc au moment de son enlèvement il devait avoir 11 ou 12 ans. Il tapa donc dans la barre de recherche "Enfant de 11 ans disparu en 2207 dans la préfecture de Shizuoka" et il pria pour trouver un bon résultat.

Il fut soulagé de voir la page s'afficher avec plusieurs résultats, peut-être un peu trop d'ailleurs. Combien d'enfants avaient disparus dans cette période là? Beaucoup trop, ça avait affolé la presse apparemment, pourtant lui n'en avait pas entendu parler. Il cliqua sur le premier lien qui parlait des enlèvements mais il revint tout de suite en arrière quand il comprit que ça ne faisait que spéculer sur un pédophile potentiel.

Il descendit un peu plus sur la page, tentant de trouver une rechercher pertinente, quand il tomba sur une ligne... "Cinq enfants issus de la même école ont disparu en 2207" et dans la description "Ils s'apprêtaient tous à rentrer au collège, cinq familles en deuil, trois des cinq enfants retrouvés sans vie, les deux autres demeurent toujours introuvables..." ça correspondait à la date où le vert avait disparu, il cliqua et descendit un peu pour lire si des noms apparaissaient.

Izuku Midoriya et Aika Toda étaient les noms de ceux dont on avait pas retrouvé le corps. Des photos accompagnaient leurs noms et Shinsou n'eut aucun mal à reconnaître son invité. Il lut les détails de l'article avec attention. Les enfants retrouvés avaient visiblement subis de nombreux dommages, et certain d'entre eux en étaient même défiguré. On avait pensé à des essais scientifiques sur ces enfants, Hitoshi se doutait que ce n'était pas loin de la vérité. Plus il lisait l'article, plus il sentait l'horreur monter en lui. Après certaine analyse ont avait conclue à un essais de manipulation sur les Alters.

Les deux autres enfants étaient présumés morts, et les recherches avaient été stoppées un an plus tard, laissant deux familles dans le doute le plus total. Le violet avait envie de hurler de rage, abandonner les recherches ainsi alors qu'apparemment Izuku était bel et bien vivant et qu'il aurait pu être sorti de cette enfer bien avant! Bon il était aussi dit qu'il n'y avait aucun indice, impossible de trouver une quelconque piste.

Il arrêta sa recherche, supprima son historique et éteignit l'ordinateur. Il passa à l'accueil pour faire enregistrer le livre qu'il prenait pour Midoriya. Une fois dehors il prit une grand inspiration, l'air frais lui faisait du bien, il ne s'était pas rendu compte qu'il était aussi tendu. Il partit jusqu'au métro et se demanda en chemin si les parents de d'Izuku le cherchaient toujours ou si, comme la police, ils avaient abandonné? Il aurait voulu aller les voir pour leur dire que leur fils était avec lui mais il savait que c'est là que les malfaiteurs allaient le chercher.

Une fois devant chez lui, il se demanda s'il devait parler de ses recherches à Deku... D'ailleurs pourquoi Deku? Les Kanjis étaient similaires mais quand même. Pourquoi s'était-il présenté ainsi?

Une fois dans l'appartement, les grands yeux émeraudes se rivèrent sur lui et une petite étincelle de joie brilla au moment où il s'avança après avoir fermé la porte. Apparemment, il avait toujours l'angoisse de le voir débarquer avec ses bourreaux. Il s'avança vers lui et posa le livre sur la table.

"Je t'ai pris ça, ça devrait t'aider à rattraper ce que tu as loupé..."

Le plus jeune regarda la livre posé sur la table, le prit entre ses mains et commença à le feuilleter rapidement. Il sourit légèrement et prit le livre dans ses bras.

"Merci."

Est-ce que ça voulait dire qu'il voulait le voir rester? Pour de vrai? Il n'aurait jamais à retourner là-bas? Est-ce que le plus grand n'allait pas se débarrasser de lui quand il le trouverait trop encombrant? Il l'espérait en tout cas. Il devait tout de même se préparer à y retourner, il savait que ce n'était que provisoire mais ça lui suffisait pour l'instant. Il savait que Shinsou allait craquer à un moment, il n'était qu'un lycéen, il devait pas être très à l'aise ni très confiant de le garder là avec l'épée de Damoclès au-dessus de sa tête.

Hitsohi passa sa main dans ses cheveux. Il devait lui parler de ce qu'il avait trouvé sur internet, il devait être honnête avec le garçon, apporter un climat de confiance. Peut-être qu'ainsi Izuku se dévoilerait un peu plus et qu'il pourrait mieux appréhender la suite.

"Quand je suis allé à la bibliothèque, j'ai fait quelques recherches.

Ah...

Je sais que tu es Izuku Midoriya. Que tu as disparu à quelques jours d'intervalle de certains de tes camarades, et peut-être amis."

Izuku s'en souvenait, les personnes qui avaient disparues n'étaient pas dans sa classe, il ne leur avait jamais parlé - en même temps avec Katsuki il n'avait pas eu l'occasion d'avoir un seul ami. Le blond et trois de ses amis avaient même dit que c'était dommage qu'il ne fasse pas parti des disparues. Quand il était arrivé dans le repère de son ravisseur, il n'en n'avait vu aucun d'eux, donc il pensait ne pas avoir été kidnappé par la même personne.

Deux jours plus tard, le médecin était arrivé et l'avait sortit de sa cellule. Il avait dû s'asseoir sur une chaise où on l'avait ensuite attaché, sur la chaise à côté s'était trouvé l'un des quatre autres enfants. Il ne se souvenait plus de son nom. Il était brun, les yeux verts sa peau était légèrement bronzée. Il suppliait en se tortillant sur sa chaise. Puis un homme, avec un masque qui lui cachait la moitié du visage, tandis que l'autre moitié semblait avoir brûlé, s'approcha d'eux.

"Bien commençons ! Préparéz le caisson pour celui qui va recevoir l'alter.

Tout est déjà prêt ne vous en faites pas.

Parfait commençons le transfert."

Le camarade d'Izuku supplia, pleura et même hurla quand la main s'approcha de lui. Deku ne put s'empêcher de se mettre à pleurer aussi, mais qu'est-ce qu'il foutait là? Où étaient les héros qu'on voyait à la télé? Ou était All Might? Qu'on vienne le chercher par pitié!

Puis finalement son camarade finit par se taire mais quand il le regarda. Deku vit qu'il s'était évanoui. Il vit le médecin s'approcher de lui, il ne vérifia ni son pouls ni rien du tout. Il le détacha juste pour qu'un autre homme blond, yeux bleu glacé, très baraqué et une barbe de deux jours, le prenne sur son épaule pour l'emmener hors de la pièce.

"Bien voyons voir si ma théorie est bonne. fit le médecin"

L'homme défiguré s'approcha alors d'Izuku. Il tendit son autre main vers son visage. Midoriya voyait sa vie défiler sous ses yeux, et les dernier mots de son ami d'enfance tournaient en boucle dans sa tête "Tu n'es qu'une merde, personne ne veut de toi!". Il ferma les yeux et sentit la main toucher son front, il eut l'impression que des milliers de fil partaient des doigts pour aller dans son corps.

Sa tête le lança, il lâcha un petit cri qui se stoppa quand les fibres atteignirent sa gorge, puis jusqu'au bout de ses doigts et s'étendirent jusqu'à ses pieds. La sensation n'était pas douloureuse mais juste désagréable. Une fois que les fil invisibles avaient fini de s'attacher à la moindre parcelle de son corps l'homme retira sa main.

Il laissa sa tête tomber en avant, un filet de bave s'écoulait de son menton et des fourmis s'étendaient dans ses pieds.

"Il est encore conscient, c'est une première ! fit le médecin, tout content.

Je veux voir s'il serait capable de marcher et parler. Mettez-le dans le caisson et dans trois jour nous verrons comment il se portera. Peut-être deviendra-t-il mon meilleur soldat."

Il entendit l'homme rire, et le médecin le suivit. Il se sentit soulever et poser sur une table où il sentit une aiguille se planter dans sa chaire, on le retourna sur le dos, et il eut l'impression qu'on lui arrachait les omoplates, mais avant qu'il n'ait pu hurler ou protester il plongea dans un semi coma.

Izuku avait été silencieux puis il voulut répondre quelque chose, expliquer ce qui s'était passé mais ses mots restaient coincés.

"Je...je...
Tu n'es pas obligé d'en parler, fit Shinsou. Je voulais juste te prévenir."

Izuku le remercia silencieusement, il ne voulait pas en parler. Ce qui s'était passé ce jour-là n'avait été qu'un début des horreurs qu'il avait pu vivre ou voir. Comme à son habitude, il se referma comme une huître, ses pensés accaparées par ses horribles souvenirs.

Hitsohi vit l'éclat de ses yeux disparaître, il regrettait et en même temps il devait être honnête. Le garçon avait presque failli lui en parler, bien sûr le violet l'avait coupé avant, voyant bien que c'était trop dur pour lui. La soirée passa dans le silence jusqu'au repas, il réussit à le faire manger, se laver et se mettre au lit.