Chapitre 10: Première sortie
Le lundi, ce fut difficile pour le violet de laisser Izuku,bien qu'il l'eut déjà fait pendant une semaine. Il salua le garçon et finit par suivre son professeur jusqu'au garage. Il ne prit même pas attention que tout le monde allait le voir sortir de la voiture d'Aizawa une fois au lycée, ce ne fut qu'en arrivant au lycée qu'il réalisa enfin. Il n'avait pas honte d'être vu en compagnie de son professeur, il n'avait pas non plus peur qu'on l'accuse d'être favorisé.Il avait conscience que certaines rumeurs pouvaient s'envenimer et prendre une ampleur plus difficile à gérer que des simples bruits de couloir. C'était ce genre de rumeurs-là qui lui poserait problème. Heureusement aucun élève ne s'aventurait à côté du parking. Ses camardes penseraient juste qu'il était arrivé plus tôt et qu'il avait pris le temps de discuter avec le professeur au sujet de la section héroïque ou autre chose. Il se dirigea alors en classe, soulagé.
Izuku était coincé dans cet immense appartement, seul... enfin pas vraiment, il y avait Ichi et Ni avec lui. Il se posa un moment devant la baie vitrée, à regarder la vie grouillante de monde de l'extérieure. Il avait envie de prendre un grand bol d'air frais ou de juste se poser sur le balcon et respirer, mais Ereaser Head lui avait dit d'éviter et il était d'accord avec lui. Connaissant certaines personnes du réseaux des vilains, elles pourraient le repérer de loin et le faire disparaître d'un claquement de doigt.
Il se leva pour finalement troquer son pyjama contre des habits propres, même si tout ce qu'il portait appartenait à Shinsou. Il se dirigea vers la chambre et vit le T-shirt de sport qu'avait mit le violet la veille. Il ne sentait pas mauvais et bizarrement l'odeur du garçon le rassurait, alors il n'hésita pas avant de l'enfiler. Une fois habillé, il prit le livre d'histoire héroïque et se posa dans le salon de la salle à manger. Il voulait rattraper son retard le plus vite possible pour pouvoir converser de ce qu'il avait appris avec Hitoshi.
Il commença à gratter son stylo sur la page quand il entendit l'interphone se raidit tout d'abord au son, mais parvint aussi vite à se résonner. Pour que quelqu'un puisse entrer dans l'immeuble, il fallait ouvrir à la personne qui avait appuyé sur la sonnette. S'il ne pressait pas sur le bouton, personne ne pourrait pénétrer les lieux ni venir jusqu'à lui. Tout de même, une question lui trottait en tête ; qui pouvait bien venir sonner en pleine journée à la porte d'un professeur ? A son grand soulagement, la sonnette ne retentit plus, ni personne ne vint frapper à la porte. Il demeura une demi-heure sur le qui-vive avant de pouvoir enfin reprendre pleinement la lecture de son bouquin là où il s'était arrêté.
La mâtinée passa assez rapidement pour lui mais l'après-midi, après une heure passée devant la télé, il ne put s'empêcher de regarder l'horloge toutes les cinq minutes en attendant que les deux autres rentrent. Il tenta de se concentrer sur un cours de maths mais rien n'y fit ; il n'y arrivait pas. Alors, quand enfin arriva dix-sept heures, il se redressa et tourna la tête en direction de la porte. Une fois qu'il aperçut Shinsou il s'avança jusqu'à lui, surprenant le professeur.
"Bon retour.
Je suis rentré Midoriya. Lui répondit le lycéen."
Aizawa ne se vexa pas quand il remarqua que le jeune garçon ne lui accorda pas le même accueil et qu'il inclina juste sa tête. Il le vit suivre le violet jusqu'à la chambre. Shota se prit à les comparer à une oie et son petit. Hitoshi n'y fit même pas attention, pour lui Izuku ne faisait ça que parce que c'était plus rassurant pour le vert d'être avec lui, ce qui était en partie vrai.
"Je pense qu'on devrait faire un tour pour t'acheter des habits, les miens sont beaucoup trop grands."
Midoriya posa le regard sur ce qu'il portait, et dut admettre que le haut lui faisait presque une robe. Il avait mis un pantalon en-dessous mais il avait dû serrer la ceinture presque à son maximum. Il ne dit rien pour le contredire, au vue de sa petit taille et de sa masse musculaire presque inexistante, il avait l'air d'une personne sans domicile qui s'était habillé avec les habits les moins chers du marché.
"Je verrai si mes parents n'en ont pas gardé, faudra que je les appelle de tout façon. Ajouta-t-il."
Ils retournèrent finalement dans le salon où Histoshi se mit à faire ses devoirs. Izuku reprit ses propres affaires et s'installa à ses côtés. Le silence se fit, il n'était pas aussi lourd que celui qu'il avait subi durant la journée, bien au contraire. Pour Midoriya c'était presque réconfortant.
La semaine s'écoula ainsi, rien de nouveau n'arriva, juste une routine qui s'installa tranquillement. Elle ne changeait qu'un peu le matin, quand Shota décidait qu'ils devaient faire un entraînement matinal. Dans ces moments-là, le lycéen laissait le plus petit dormir et revenait le réveiller pour le déjeuner. Ce dernier avait commencer à adresser la parole à l'adulte pour de simples questions sur ses cours puis, petit à petit, pour d'autres raisons.
Alors, quand le week-end arriva, il n'hésita pas trop longtemps pour aller voir le professeur. Ce dernier était assis dans le canapé à lire un livre tout en caressant un de ses chats. Il fut surpris de voir le garçon debout devant lui, semblant nerveux.
"Je.. je voudrais sortir un peu. Chuchota t-il."
Rester enfermé, il l'avait vécu pendant trois ans. Il savait les risques qu'il encourait cependant il en avait marre de rester à rester cloîtré, à n'avoir pour seul paysage à voir que ces mêmes quatre murs. Il voulait respirer de l'air frais. Bien sûr, quand il était seulement avec Hitoshi, il n'avait pas fait de telle demande mais là il en avait envie. Sortir, profiter du soleil, sentir le vent sur sa peau. Il étouffait, il voulait pourvoir profiter au moins un instant comme un simple jeune de son âge : s'allonger dans l'herbe, écouter les oiseaux chanter, sentir le vent emmêler ses cheveux. Il voulait vivre.
Aizawa le sonda pour voir s'il n'était pas entrain de préparer un plan pour s'enfuir, bien qu'il le sentait plus en confiance il ne fallait pas oublier qu'il restait craintif. Il tourna la tête vers son élève qui le regardait comme si lui aussi le priait de le laisser aller dehors. Au vue de la chaleur ambiante, le laisser sortir avec un pull pour cacher son visage paraîtrait suspect.
"Bien, soyez prêt dans vingt minutes."
Izuku sourit à pleines dents confirmant que Shouta avait pris la bonne décision. Il savait déjà où il allait les emmener pour ne pas qu'il y ait de danger et qu'ainsi le plus petit puisse profiter du beau temps. Il ferma son livre et envoya un message, il savait qu'il pouvait venir même le week-end mais il préférait en être certain.
Midoriya fut quand même contraint de mettre un sweat à capuche pour aller jusqu'à la voiture et et même une fois à l'intérieur, il dut le garder. C'est quand ils arrivèrent près de Yuei que Shinsou se questionna.
"On a le droit de venir à Yuei le week-end?
Oui, il n'y a que les professeurs et les personnes de l'entretient qui peuvent y entrer.
Mais je ne suis qu'un élève et Midoriya ne fait même pas partie de l'école, vous ne risquez rien?
Non j'ai demandé l'autorisation."
Une fois sur le parking, derrière les immenses remparts, Izuku pu enlever son haut et profiter du soleil sur son visage. Ça lui faisait du bien, il avait l'impression que ça faisait une éternité qu'il n'avait pas pris le temps de profiter ainsi. Il avait fermé les yeux et laissé les doux rayons du soleil lui chatouiller la peau. C'était revigorant.
"Midoriya. L'interpella Hitotshi"
Il reprit pied pour regarder le violet qui était déjà à l'autre bout du parking. Il marcha rapidement pour être à sa hauteur. Ils longèrent un bâtiment avant d'arriver dans la cours où tout le monde devait se retrouver pour la pause du repas. Il s'assit juste à côté d'Hitoshi et se retourna pour regarder un peu les environs. Il était dans le lycée qu'il avait rêvé d'intégrer. Shinsou et Katsuki venait ici tous les jours. Ils devaient passer ici des fois, peut-être même qu'ils se posaient là où il était.
Aizawa les avait laissé pour aller voir le directeur. Hitoshi s'était allongé et avait fermé les yeux mais il avait gardé tous ses sens en éveil, il voulait être sûr qu'Izuku ne s'éloigne pas. Il l'entendait bouger dans tous les sens. En même temps il devait être heureux de pouvoir avoir plus d'espace et bouger ainsi librement sans avoir peur que quelqu'un de mal intentionné ne le voit. Il ouvrit un oeil pour observer le garçon enlever ses chaussures trop grandes et poser ses pieds dans l'herbe avec un immense sourire.
Puis il le vit s'allonger cherchant une position confortable. Son visage était illuminé par une joie enfantine. Il le vit se retourner sur le ventre et posa une de ses joues sur l'herbe et puis l'autre. On aurait presque dit un bébé qui découvre le monde. Le lycéen laissa un petit rire lui échapper, attirant l'œil du vert. Ce dernier rougit en comprenant que c'était de lui dont il riait.
"Désolé. Chuchota t-il, embarrassé.
Tu n'as pas à t'excuser. On aurait dit un chat qui découvre de l'Herbe-à-chat, c'était très mignon."
Cela ne fit qu'augmenter la gêne du vert, qui tenta de cacher son visage comme il put avant de tourner le dos au violet. Celui-ci, quand sa phrase résonna dans son cerveau, il tourna lui aussi la tête de l'autre côté une légère rougeur sur ses joues. Il n'avait pas pensé avant de parler, chose qu'il ne lui arrivait jamais normalement. Au bout d'une longue minute, le calme revient et tout deux profitèrent juste des rayons du soleil.
Izuku se releva en position assise. Peut-être que s'il avait passé l'examen d'entré pour cette école, il aurait lui aussi put être ici. Marcher dans ces couloirs, arpenter les parcs tout autour. Peut-être même qu'il aurait été dans la classe de Shinsou et qu'ils auraient été amis. Il se tourna vers le bâtiment, quelle était la sensation de parcourir cet endroit avec l'uniforme? De croiser tout un tas de personne qui se formait à la profession de héros? Est-ce que Kacchan était heureux d'être ici? Est-ce que ses parents étaient fiers de lui? Est-ce qu'il avait des amis? D'ailleurs où était sa classe?
"Midoriya?"
La garçon se retourna vers Aizawa qui revenait avec des boissons dans les mains. Il n'avait pas du discuter pendant très longtemps pour revenir aussi vite, mais Deku n'allait sûrement pas poser de question. Il prit la canette que lui tendait le professeur.
"Tu voudrais aller visiter l'intérieure du bâtiment? Demanda t-il."
Il regarda le professeur avec des étoiles dans les yeux, il s'était déjà beaucoup renseigné, quand il était en primaire, sur le lycée, il savait presque tout dessus. Il accepta avec enthousiasme. Le voir aussi joyeux et emballé réchauffa le cœur des deux autres personnes, bien que ça ne ce voyait pas sur leurs visages. L'adulte ébouriffa les cheveux du vert et à sa grande surprise ce dernier se laissa faire docilement. Peut-être qu'ils allaient pouvoir construire une relation de confiance mutuelle.
Il se releva et se dirigea vers l'entrée la plus proche, sachant pertinemment que les deux adolescents le suivraient. À l'entrée, il leur fit enlever leurs chaussures, il partit chercher ceux du lycéen et en prendre d'autres pour Izuku.
"Tiens essaie ces chaussons, ils sont à un de mes élèves. Vous faites la même taille à peu près."
Il les enfila et constata qu'elles lui allaient parfaitement bien. Il sourit et posa les chaussures à l'extérieure. Il avait tout de même vu que sur la petit étiquette les initiales « D.K. » avec le numéro de la classe 1-A était marqué. Ils traversèrent un couloir, ils passèrent devant les trois entrées où les nombreux casiers des élèves étaient répartis. Aizawa lui expliqua qu'il y avait trois entrées pour les élèves des différentes années, ainsi ils passaient par la porte qui leur était attribuée et évitait donc une entrée trop étriquée et remplie de monde.
Ils passèrent dans le self qui était extrêmement grand, même Hitoshi fut impressionné ; il avait l'habitude de le voir rempli de monde. Toute l'école semblait immensément grande sans tous les élèves grouillant de partout. Ils passèrent devant l'infirmerie où Shinsou n'y était allé qu'une fois. Il se souvenait vaguement que c'était une vielle dame qui était l'infirmière mais aujourd'hui elle n'était évidement pas là.
Ils montèrent les escaliers de la première tour, là où se trouvait les classes de première année. Le première étage était consacré aux classes générales. Midoriya put ainsi voir où se situait la classe de son ami et surtout là où il s'asseyait. Il s'était attendu à quelque chose d'exceptionnel, mais finalement ça ressemblait à une salle de classe des plus normales. Il se posa même au bureau du violet, il eut un regard nostalgique... Il se souvenait de lui en primaire sur un bureau similaire à regarder le tableau. Il avait été si impatient de rentrer au collège pour voir si c'était différent, malheureusement il n'en avait pas eu la chance.
Les deux autres le regardèrent se perde une petite minute dans le vague avant le voir se lever pour repartir. Ils passèrent à l'étage héroïque, dans la classe 1-A. C'était exactement la même disposition que pour les générales, ça ne changeait absolument pas. Ce serait aussi cette classe que le lycéen aurait, peut-être, la chance d'intégrer en septembre, s'il réussissait le test de cet été. Aizawa lui présenta même son bureau, il se trouvait tout au fond de la salle.
"Faudra qu'on en parle en rentrant d'ailleurs. Lui fit le sensei."
Il était entré et avait directement filé vers le bureau vide, mais pendant son explication Shota s'était retourné vers le tableau. Izuku regardait quelque chose sur le bureau du professeur, il avait même l'air perdu dans ses pensées, il touchait le cahier d'une main tremblante.
En voyant que Ereaser Head ne le regardait plus, Shinsou se retourna à son tour pour voir la même scène. Des larmes commencèrent à couler sur les jours constellées de tâches de rousseurs du vert. Ils allèrent jusqu'à lui sans comprendre. Est-ce qu'il avait reconnu quelqu'un?
"Midoriya, l'appela Hitsohi. Est-ce que tout va bien?
-Il ne sourit pas, fit-il d'une voix tremblotante.
-Quoi?
-Kacchan, il est triste."
Pourquoi Katsuki avait un visage si triste sur cette image? Pourquoi il avait les yeux aussi terneq? Il était censé être heureux, il avait accompli son rêve non? Il se souvint du passage qui parlait du tournois, Bakugou avait gagné mais il avait paru beaucoup trop calme. Il se souvenait d'un garçon blond avec des airq supérieures, des yeux remplis d'arrogance et de désir d'être le meilleur. Il touchait le visage présent sur le trombinoscope de la classe, comme si ça allait changer quelque chose.
"Tu connais Katsuki Bakugo? Lui demanda Aizawa."
Il n'eut pas vraiment de réponse orale mais de toute façon c'était facile à deviner. Hitoshi décala lentement la main du vert et tenta d'effacer les larmes de ses pouces. Il le força à le regarder dans les yeux. Il colla son front au sien comme il l'avait fait le week-end précédent. Les yeux émeraudes furent alors happés par les Améthystes, ses questions fondirent comme neige au soleil. Ils restèrent ainsi quelques minutes, Shinsou lui caressant les joues avec douceur. Le professeur toussa pour s'éclaircir la voix, ce qui fit réagir les deux adolescents qui s'écartèrent l'un de l'autre.
Le violet était légèrement embarrassé, il n'avait pas réfléchi à ce qu'il faisait, il avait juste cherché à calmer le plus petit. Ce dernier avait la tête baissée essuyant les derniers sillons de larmes.
"Midoriya, fit la voix grave du sensei. Tu connais Bakugou?
Oui. Murmura t-il. Nous sommes amis d'enfance..."
Le professeur n'avait jamais réussi à cerner le blond cendré. Il pouvait devenir agressif comme être complètement calme. Il avait voulu discuter avec lui mais ce dernier lui avait affirmé aller très bien, qu'il voulait juste devenir héros le plus vite possible pour arrêter les vilains. Il avait remarqué que durant l'attaque de L'U.S.J. le garçon vouait une haine sans nom au vilain. Quand certains avaient filé il s'était énervé en disant que si on les laissait partir ils blesseraient des innocents. D'un côté son raisonnement était logique, mais la manière dont il l'avait dit avait sonné comme un reproche éloquent. Peut-être que ce désire de se battre contre les vilains venait d'Izuku Midoriya ? Il avait dû prendre sa disparition extrêmement mal. Mais Bakugou avait aussi un côté qu'il ne montrait pas beaucoup, celui de se penser toujours trop faible. Il avait très mal pris le fait que Todoroki n'utilise que partiellement ses pouvoirs contre lui, il avait hurlé contre Shoto en lui disant de ne pas se battre qu'à moitié, qu'il avait besoin de le battre alors qu'il était à pleine puissance.
Aizawa se demandait s'il pourrait les faire se rencontrer, ainsi Katsuki pourrait évoluer et Izuku pourrait revoir un visage familier. Ça pourrait les aider tout les deux. Il fallait qu'il y réfléchisse. Il avait aussi pensé à amener le garçon à Yuei durant la semaine de temps à autres. Comme avait dit Hitoshi, il fallait que le garçon recommence à se socialiser.
Ils finirent la visite dans une ambiance un peu plus morose, et puis vu que les autres tours ressemblaient à la première ils ne s'y intéressèrent pas. Une fois de nouveau au rez-de-chaussée, ils repartirent dehors. Midroiya était un peu perdu dans ses pensées, qu'avait vécu son ami d'enfance pour qu'il ne soit plus le même qu'avant? Est-ce qu'il s'était passé quelque chose durant ces trois ans? Il mit les chaussures mécaniquement, des questions plein la tête. Shinsou, qui l'observait, s'inquiéta pour lui.
"Midoriya, tu voudrais en parler? Lui demanda-t-il doucement."
Le plus petit releva la tête vers lui et la secoua négativement, il ne voulait pas l'embêter avec ses pensées. Ils s'assirent sur un banc en attendant l'adulte. Le lycéen regardait le vert en tentant de déchiffrer ce qui le tracassait mais il n'y arriva pas. Il voulait être l'épaule sur laquelle il se reposerait.
"Bien les enfants, on y va ! Il y a quelqu'un qui va passer à l'appartement pour voir Midoriya."
Le susnommé le regarda avec un air un peu méfiant ; est-ce qu'il allait devoir de nouveau faire face aux questions du policier? Ou était-ce une nouvelle personne qu'il ne connaissait pas? Il n'eut pas de réponse à sa question - en même temps il ne l'avait pas formulée à haute voix. Il fut stressé. La main rassurante d'Hitoshi prit la sienne, semblant lui dire qu'il était là et qu'il n'avait rien à craindre. Il se détendit légèrement mais, une fois dans l'ascenseur de l'immeuble, l'angoisse remonta en flèche.
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