Toucher les étoiles*
Trois mois plus tard
Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Léane, et je compte l'enlever ce soir, pour le fêter juste elle et moi. Je la sens préoccuper depuis quelques semaines, je mets le stress sur les cours intensifs, et l'adaptation à notre nouvelle vie...
Maxine a un peu râlé quand je lui en ai parlé, mais après lui avoir expliqué ma surprise, ses yeux brillaient comme une gamine devant un magasin de bonbons.
Nous avons convenu de le fêter tous ensemble ce week-end dans le bar où elle travaille trois soirs par semaine. Il est devenu le lieu où l'on aime se retrouver après la fac ou le week-end pour relâcher la pression.
Mais en attendant, j'ai d'autres idées pour lui souhaiter sa venue au monde.
— Joyeux anniversaire, mon ange, lui souhaité-je en basculant mon corps sur le sien.
— Merci. Je sens qu'une partie de ton anatomie est disposée à le fêter.
Son bassin bouge de façon provocante.
Inutile d'argumenter, la bosse qui grossit dans mon caleçon vaut tous les mots. Alors, mes lèvres suivent l'ârrete de sa mâchoire, glissent vers sa clavicule, atteignent sa poitrine découverte par les draps, et ce sont mes dents et mes doigts qui prennent le relais de ce chemin sensuel qui va me mener vers le seul endroit où je me sente chez moi. Léane pousse un gémissement qui attise l'envie de me précipiter, mais ce jeu voluptueux à pour vocation de la rendre dépendante de mon bon vouloir tout en lui procurant assez de plaisir pour la combler. Je trace avec ma langue cette pente aphrodisiaque pour arriver à l'orée de mon graal.
— Aaron, suffoque-t-elle quand ma bouche s'amuse à contourner ce point sensible, en mordant l'intérieur de ses cuisses, en jouant avec son nombril...
— Profites, mon ange...
Ma voix est teintée de ce désir qui racle mes cordes vocales, ma peau se parre de frissons quand Léane resserre ses doigts sur mes clavicules, d'une main je me desleste de mon caleçon devenu trop petit pour sexe bandé. Cette coquine s'en aperçoit et le regard qu'elle me lance ne me donne d'autres choix que de remonter vers elle et capturer ses lèvres d'un baiser avide, sauvage qui traduit mon impatience d'être enfin en elle.
— Aaron... Vient...
Deux mots. Une supplique.
— C'est ton anniversaire, mon coeur... à toi de choisir la manière dont tu veux que je te fasse l'amour, murmuré-je tout contre son cou.
Encore une fois, les actes prévalent aux mots. Léane enroule ses doigts autour de ma hampe tendue, écarte un peu plus ses cuisses et la positionne à l'entrée de son vagin.
— C'est clair, crâné-je alors que mon cerveau est entrain de griller à cause des va et vient qu'elle imprime sur mon sexe.
Je retire sa main précipitamment et m'insère en elle d'une seule poussée. Le soupir de satisfaction que l'on pousse en même temps nous fait sourire. L'alchimie entre Léane et moi est démente, et cela depuis la première fois, mais aujourd'hui un truc en plus se passe. Peut-être est-ce du à ses prunelles qui ne me lachent pas, à ses bras qui se resserrent sur mes épaules, à son sourire qui n'éclaire pas son beau visage comme à chaque fois... pourtant je ressens tout l'amour qu'elle me porte, alors je m'applique à lui faire oublier tout ce qui n'est pas nous. Je lui fais l'amour. Je grave en moi tout ce qui est elle. Ses gémissements, sa peau frissonnante, ses perles de sueurs dont je me déleste avec ma langue... la torture est douce et latente, mais au-delà du reel, mes coups de reins devienent malgré tput frénetiquent au fur et à mesure que la brulure s'intensifie remontant jusqu'à ma nuque et quand je sens Léane emprsinnser ma verge j'accelère afin d enous donner ce que l'on attend tous les deux. Et c'est la déferlante, un tsunami.
Après avoir repris notre souffle, je me décale tout en l'entraînant avec moi.
Dans le silence de notre chambre, Léane trace l'arc de mon visage de ses doigts, j'appuis ma joue dans sa paume, puis j'embrasse ses phalanges une à une.
— Tout va bien, chérie ?
Si elle paraît surprise par ma question, elle n'en montre rien.
— Plus que bien... Pourquoi ? Douterais-tu de tes capacités, monsieur Castex.
— Aucun souci de ce côté là mademoiselle Jardel.
— Alors tout est parfait.
Nous restons encore un petit moment dans calé l'un contre l'autre quand nous décidons qu'il est temps d'aller prendre une douche et sortir de la chambre.
Bon la douche a durée plus longtemps que prévu, mais nous sommes arrivés à quitter la chambre.
Tous nos amis sont là quand main dans la main nous pénétrons dans la cuisine La table du petit déjeuner a été dressée avec soin et un imposant bouquet des fleurs préférées de Léane s'impose au milieu de la table. En la fixant je m'aperçois qu'elle est émue. Léane a pris une place importante dans chacune de nos vies. Depuis l'affaire, comme on la surnomme, nous lui sommes tous reconnaissants de ce qu'elle a enduré pour nous en nous évitant plus soucis, même si au départ sa manière d'agir est controversée, mais elle a pris des risques pour nous avant tout.
— Joyeux anniversaire, entonne-t-il tous d'une seule voix.
Chacun à leur tour, ils viennent la serrer dans leurs bras, l'embrasse sur les joues ou sur le haut du crâne, je me retiens d'interpréter l'homme des cavernes en voulant la soutirer des marques d'affections que William et Raphaël ne manquent de lui montrer en me faisant un clin d'oeil.
Bâtards.
— Merci, dit-elle sincèrement touchée par cette marque d'amitié.
Nous nous mettons à table afin de prendre le petit déjeuner gargantuesque que nous a préparé Naël et puis il est temps de partir pour l'université. je n'ai qu'une hâte c'est d'être à ce soir pour pouvoir offrir mon cadeau à Léane. mais je flippe aussi de sa réaction. Plus que quelques heures et je serai fixé.
Quand je rentre de la fac en toute fin d'après-midi, tout le monde est sur la terrasse attentif à une discussion entre le norvegien et le libanais. Léane me repère des l'instant où je passe le seuil de la porte fenêtre et je n'attends pas pour aller l'embrasser et la tirer par le bras afin qu'elle se lève du fauteuil dans lequel elle est assise.
— Hey, mais attends, Aaron.
— Non, pas le temps.
Léane va m'engueuler, mais je la devance avant que l'orage éclate. Les autres sont au spectacle, je leur lève mon majeur.
— Crois moi tu ne le regretteras pas, fais-je confiant, en apparence du moins.
— Peut-être, mais j'étais en pleine discussion...
— Soit tu me suis, insisté-je, soit je te hisse sur mes épaules. A toi de voir.
Stupéfaite de ma réaction, elle amorce un pas pour retourner à l'intérieur vexée, mais je me colle à son dos en lui murmurant mon programme. Enfin une partie.
— C'est bientôt l'heure de te dévoiler mon cadeau, mon ange. Alors tu vas me suivre et ensuite on retrouve nos amis.
Quand son petit corps se détend contre le mien, je lèverai presque les bras au ciel.
— Allons-y alors.
Léane se retourne et le sourire éclatant qui étire cette bouche tentatrice me soulève le cœur d'un amour trop puissant pour être contenu dans un seul organe..
— Prête à t'envoyer en l'air, jolie Léane ?
William est mort.
— Si tu le fermes pas, c'est toi que j'envoie en l'air, mec.
— Pas mon genre, continue l'autre inconscient.
Sans plus attendre j'entre lance mes doigts à ceux de léane et je l'entraine vers la porte d'entrée. mais avant j'ai besoin de ma dose, donc je la plaque contre le mur et capture ses lèvres. Je n'approfondis pas le baiser sinon on ne va jamais sortir d'ici et j'ai d'autres projets pour nous avant de la déshabiller.
— Je croyais que tu étais pressé.
— C'est le cas, chérie, mais je prends un dernier shoot de toi... au cas où ce que j'ai prévu ne...
— Aucun risque, my love.
Le taxi que j'ai réservé se gare pile au moment où nous descendons les marches du perron.
— J'ai droit à un indice, tente ma diablesse quand nous montons dans le Uber.
— Nope. Et pour sur que tu ne triches pas, j'ai tout prévu. Je sors un foulard noir de la poche de ma veste. Tourne toi.
Léane obtempère et je lui bande les yeux non sans lui donner un baiser sur le front une fois ma tâche accomplie.
Mon cadeau se résume en une ballade en hélicoptère au-dessus de New-York. J'ai choisi le plus long. Long Island. Mais ce qui fait la particularité de ce vol, c'est que le toit de l'appareil est ouvert ce qui permet d'admirer le ciel étoilé. Parfait pour ce que j'ai planifié.
Son petit corps chaud se blottie contre moi dans un soupir. Une foule d'images indécentes se faufilent dans mon crâne quand je pose mes yeux sur elle. Léane, les yeux bandés est un pur fantasme de tout ce que j'aimerais lui faire sur cette banquette. L'univers me rappelle à l'ordre quand le chauffeur me regarde d'un air bizarre à travers le rétroviseur intérieur de sa caisse. Je sors une plaisanterie qui le détend et le reste du trajet je prends sur moi en discutant d'un sujet banal comme notre journée de cours.
Quand nous arrivons à l'héliport, je guide Léane sur le tarmac où nous attend le pilote et l'aide à monter dans l'appareil sous le regard complice de l'employé. Une fois installé et attaché avant qu'il ne décolle, je lui ôte le foulard. Léane cligne des yeux à plusieurs reprises en regardant partout autour d'elle, et le temps me paraît infini avant qu'elle capte l'endroit où nous nous trouvons. Sa bouche s'ouvre une première fois, se referme et enfin débite une phrase.
— On va faire une ballade en hélico ?
— Apparemment, me retiens-je de rire devant l'évidence de sa réflexion.
— Après le bandeau, les sangles, conclut-t-elle d'un regard mutin sur les deux pans de la ceinture qui la maintiennent attachée.
— Un espoir.
Le pilote nous informe des conditions de vol, ce qui dispense Léane d'argumenter mon souhait.
— Et plus encore... ajouté-je, quand l'hélico a décollé.
Je fais exprès de rester évasif, et mystérieux,
Le pilote ouvre enfin l'habitacle et le spectacle s'ouvre sous nos regards. Comme je m'y attendais, les étoiles dans le ciel New-Yorkais sont aussi rares que de l'eau dans le désert, mais le spectacle que nous pouvons voir, la ville éclairée en hauteur le rend tout aussi magnifique.
Mon visage pivote vers celui de Léane et son expression me donne le sentiment d'être un roi dans son royaume.
— J'ai pas de mots Aaron, c'est plus que magnifique, résonne sa voix à travers nos micro de casques sans jamais lâcher de ses iris le paysage. J'ai l'impression de toucher du bout des doigts ses étoiles tant de fois effleurées.
Allez c'est parti mon gars.
— Mon ange, regarde-moi.
Léane se tourne dans ma direction, certainement intriguée par mon manque d'assurance qui transparaît dans mon inflexion.
— Pour fêter ton anniversaire, Léane, mon vœux était de te rapprocher le plus possible de ses étoiles qui nous définissent tant... je marque un temps d'arrêt, puis j'énonce la suite, du verre plié dans la gorge tellement le son est rauque quand je formule ma demande. Mais surtout, je voulais t'en offrir une qui t'appartiendra à jamais...
Léane pose une main sur sa bouche, les prunelles brillantes quand j'ouvre l'écrin en velour noir et qui dévoile une bague en platine avec en son centre une pierre en forme d'étoile.
— Ce n'est pas une demande en mariage, mon ange, précisé-je en glissant le bijou à son annulaire, pas encore, même si un jour tu porteras mon nom. Non, aujourd'hui, c'est une promesse éternelle de t'aimer, de te chérir et d'abandonner entre tes mains, mon âme, et mon cœur...à jamais.
Je termine aussi essoufflé que si j'avais couru un marathon.
Ses yeux sont embués de larmes, j'essuie l'une d'elle qui glisse le long de sa joue, puis elle se jette à mon cou avec le peu d'ampleur de mouvement que lui laisse la ceinture.
— Si tu savais comme je t'aime mon braqueur de cœur. A mon tour de te faire une promesse. Je te promets de prendre soin et de chérir chaque jour, ton âme et ton cœur, Aaron.
Elle lève sa main droite, admire son cadeau puis nos lèvres se soudent dans un baiser tout en pudeur.
— Fais chier ce casque, râlé-je.
Léane rit et c'est le plus son que je souhaite entendre tous les jours de mon existence.
Si quelqu'un un an en arrière m'avait prédit que je rencontrerai, au détour d'un couloir, une fille qui me cramerait le cœur et le corps, je l'aurais fait taire d'un coup bien placé. Mais appartement les astres se sont alignés pour se foutre de moi.
A suivre...
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