Surprise !*
En râlant je descends de la voiture avec l'aide de Naël. J'ai toujours les yeux bandés, mais je suis certain d'une chose, c'est que nous ne sommes pas en ville. Le trajet a été plus long et surtout tout est calme. Pas de bruit de klaxon, ou de moteurs.
Nous marchons quelques pas sur ce qui me semble être du gravier et puis le libaas m'indique que nous allons monter trois marches.
— C'est bientôt fini, m'informe-t-il.
— Je vous préviens si vous m'avez emmené dans un de vos clubs de barres verticales, je ...
— Pourquoi lui avoir bandé les yeux ? demande une voix que je reconnais comme celle de ma mère.
Dans un geste brusque j'arrache le bandeau, forçant mes yeux à s'acclimater à la luminosité ambiante.
— Parce que ça les a fait marrer.
Je m'avance vers ma mère afin de la prendre dans mes bras.
— Joyeux anniversaire mon grand.
— Merci maman.
Ensuite vient le tour de mes amis de lui bonjour en la prenant eux aussi dans leurs bras.
— Joyeux anniversaire mon fils me surprend mon père que je n'ai pas arriver.
— Bonsoir, papa, merci.
Quand tout le monde a terminé, nous rentrons dans le hall, où le coup d'un soir de William, c'est-à-dire la réceptionniste, le fusille du regard.
Naël et moi le chambrons et puis nous traversons la salle de restaurant pour nous rendre sur la terrasse. Je reste immobile devant le décor qui transforme le lieu en endroit féérique.
— C'est beau, hein.
Ma mère passe son bras sous le mien, nos regards pointés dans la même direction.
— Vous étiez au courant bande de cachotiers.
Je ne peux retenir un sourire.
— La réponse est dans ta question, répond le norvegien d'un air malicieux.
— Viens, Aaron allons saluer les invités.
Je n'en reviens toujours pas. Mais une question tourne en boucle dans mon esprit.
— Léane est...
— Je ne devrais pas te le dire, mais c'est elle qui a organisé tout ça.
Ma bouche s'ouvre mais aucun son n'en sort.
— Ton père et moi avons trouvé l'idée tellement adorable, que nous l'avons aidé le plus possible.
C'est possible de tomber deux fois amoureux de la même personne ?
— Léane est une fille extraordinaire... j'espère que tu t'en rends compte, mon fils.
— Je sais maman.
Cette fille me surprend de jours en jours
— Où est-elle ?
— Elle ne devrait plus tarder, elle se prépare chez elle avec Maxine.
Je n'ai qu'une hâte c' est qu'elle se pointe et que je puisse la dévorer afin de la remercier.
Nous n'avons pas le temps de développer car les invités, et plus précisément les parents de mes amis ainsi que Jeanne la maman de mon ange m'accaparent afin de me souhaiter un joyeux anniversaire.
Quand je me retrouve avec mes potes, je prends le temps de regarder la décoration.
Le buffet a été dressé sur deux tables rectangulaires, des tables rondes sont disposées un peu partout, une scène où joue un groupe me fait face. Le tout éclairé par des lanternes qui sont disséminées un peu partout. Il y en a dans le gazon, sur les tables. Mais ce qui crée toute la magie de ce lieu, ce sont les guirlandes en formes d'étoiles qui prennent vie aux abords de la terrasse pour recouvrir l'allée qui mène au jardin. J'ai l'impression de toucher du doigt la voûte céleste. Je sais pourquoi mon ange a choisi ce décor. L'étoile est l'astre qui nous définit.
Un coup de coude dans les côtes me fait grogner et baisser la tête et rencontrer le regard de Naël .
— Quoi ? Maugrée-je agacé qu'il me sorte de mes pensées.
— Regarde vers l'entrée de la terrasse.
Je suis son regard et je crois que mon coeur arrête de pomper.
— Putain.
— Pas mieux.
Je ne bouge pas, je me contente de regarder la déesse qui franchit le seuil de la porte fenêtre. Léane me repère d'entrée et c'est un jeu de regards qui s'installe entre nous.
Je la dévore comme un prédateur appréciant sa future proie.
— Mec, m'apostrophe William, le Bluetooth est activé entre ton cerveau du bas et celui du haut... calmate, si tu ne veux pas passer pour un pervers.
Une tape derrière le crâne le fait taire.
— Tu parles de ma meuf.
— J'ai pas dit que j'allais toucher mec. Déstresse.
— Même pas en rêve.
— Ca mon pote, tu peux m'en empêcher..
Mon poing me démange, mais je me calme en me répétant qu'il s'agit de mon meilleur pote.
Abandonnant William pour me concentrer sur ce qui m'intéresse vraiment. Léane. Je la dévore des yeux. Mes parents vont les accueillir. Je la suis du regard en ne voulant rater aucun de ses mouvements. Je pourrais aller la rejoindre et m'incruster dans les présentations, mais la bête en moi qui se réveille préfère rester en retrait et en profiter pour dessiner ses courbes mentalement. Au bout de ce qui me semble une éternité, Léane arrive enfin dans ma direction, un sourire à vous ouvrir le cœur en deux tellement il est lumineux. Dès qu'elle arrive à ma hauteur, je l'emprisonne de mes bras, et dépose mes lèvres dans le creux de sa clavicule.
— C'était long, grogné-je toujours ma tête dans son cou.
— Mais nécessaire.
Je relève mon visage afin qu'elle lise toute la sincérité de mes paroles.
— Merci pour tout ce que tu fais pour moi...
Elle comprend que je ne parle pas uniquement de ce soir.
— Et je le referai sans problème, complète-t-elle en caressant ma joue de ses doigts.
Raphaël nous propose de se diriger vers le buffet et nous acquiesçons en lui emboîtant le pas.
— A ton anniversaire mon frère, déclament en cœur mes trois amis.
Nous levons nos flûtes de champagne millésimé à mon intention.
Nous continuons de boire, de rire, d'autres viennent se greffer à notre cercle, mais je réalise à cet instant que nous sommes plus soudé que jamais... que sans eux, sans mon ange, et même Maxine je ne suis pas complet. Ils sont tous devenus ma famille, un lien incassable. Et évidemment New-York se rappelle de moi.
— Ça va, mon coeur.
La douceur qui enrobe le timbre de Léane me connecte et éloigne l'angoisse qui commence à pointer son nez..
— Oui, oui, tout va bien.
Léane fronce les sourcils, mais je la rassure avec de l'humour ne voulant pas gâcher cette merveille soirée.
— Mais ça ira beaucoup mieux quand je t'aurais pour moi tout seul et que ta robe aussi belle soit-elle giserat au sol...
— Beau programme, monsieur Castex.
— Tu verras qu'il n'y pas que le programme qui est beau, mademoiselle Jardel.
— Prétentieux.
— Peut-être mais c'est comme ça que tu m'aimes.
Léane et moi ne nous quittons pas des yeux.
— Comme ça et autrement, souffle-t-elle.
J'englobe son visage de mes paumes de mains et dépose un baiser sur ses lèvres purpurines.
La fête est un vrai succès.Tout le monde discute, plaisante et rigole, le champagne et autres alcool faisant son job de désinhibiteur. Nous dansons sur les morceaux actuels, les musiciens du début de soirée ont été remplacés par un DJ. Et quand les premiers mots de Braquage de Marie Flore transpercent les enceintes, je tire Léane à ma suite et l'emmène sur la piste de danse improvisée. Mes mains s'emparent de ses hanches et nous ondulons, pas du tout en rythme, mais on s'en tape, je lui fredonne les paroles à l'oreille, elle en profite pour enrouler ses bras autour de mon cou, joue avec mes cheveux, ses caresses toutes innocentes m'envoient des décharges électrique dans tous le corps, je resserre mon emprise afin qu'elle sente mon désir qui monte uniquement à cause d'elle. Ses prunelles brillent d'une envie primaire.
— On s'échappe, mon ange.
Ce n'est pas une question. Ma virilité qu'elle sent contre son ventre en est la preuve.
— Subtil comme demande, dit-elle en souriant.
— C'est pas vraiment ce que je cherche.
Léane rit.
— Alors... on y va ?
Oh et puis merde, c'est mon anniversaire après tout, alors je l'entraine, sans attendre sa réponse de bienscénace, vers l'intérieur de la batisse.
— Aaron, attend...
— Non.
— Mais on a dit au revoir à personne, tente-t-elle de m'arrêter.
Essaye chérie.
— On s'en fout, ils seront tous là demain.
— Ralentis au moins, je vais me péter une cheville.
Je me retourne et sans attendre je la soulève en mode princesse. Léane s'accroche à mon cou et nous mène jusqu'à l'ascenseur. Cette diablesse en profite pour butiner mon cou, mordre ma mâchoire.
— Si tu continues je vais te prendre contre les portes de l'ascenseur.
Comme par magie, ou pour m'emmerder les battants s'ouvrent.
— Tu vas devoir attendre, beau brun.
Une fois dans la suite, je lâche Léane qui écarquille les yeux.
— Moi aussi je sais organiser les surprises, mon ange.
Je ne lui ai rien dit exprès, seulement que l'on passerait la nuit ici mais sans plus de détails.
— Viens.
J'entrelace mes doigts aux siens et c'est partie pour une petite visite. Le salon, la terrasse aménagée avec sa vue sur le jardin, et enfin la chambre avec sa porte fenêtre ouvrant sur un toit terrasse avec jacuzzi.
— On l'essaye quand tu veux, fais-je d'une voix suave en passant derrière elle.
Léane se retourne se plaçant face à moi.
— Avant de commencer quoi que ce soit mon beau brun, je voudrais d'abord t'offrir ton cadeau... et puis... Léane se mord la lèvre inférieure, signe que quelque chose la tracasse.
— Et puis ? demandé-je nerveusement.
— Je dois aussi t'avouer un truc.
Ok. Là, ma nervosité grimpe en flèche.
Je secoue la tête en attendant la suite.
— Moi aussi, je dois te parler.
Léane blêmit et je me frapperai même de ma connerie.
— Mais toi d'abord.
— Pas ici, sinon je ne pourrais pas résister...
— Donc on baise, et après on discute, équitable non ?
Je suis aussi le dos contre la tête de lit, les bras croisés derrière ma nuque.
Ma petite diablesse se dirige déjà vers le salon alors en soufflant je la suis.
La frustration a du bon, mec.
Avant de commencer, je lui propose une coupe de champagne, je sens que l'on va en avoir besoin, qu'elle accepte et nous nous asseyons sur l'un des deux canapés.
— Alors... débutons-nous en même temps.
— Honneur aux demoiselles bandantes.
Léane lève les yeux au plafond, s'absente deux minutes, et revient avec une boîte cadeau noire ornée d'un ruban argenté. Elle me la tend et je m'en saisis pressé de découvrir ce qu'elle contient.
— C'est le premier indice de ce que j'ai à t'annoncer.
Mon geste de tirer sur le nœud se stoppe.
— Continue. Le deuxième indice... je le porte sur moi.
Sa posture a changé. Elle navigue entre fébrilité et calme.
— Je passe au deuxième direct ma diablesse. Je suis super fort en charade, crané-je en la dévorant des yeux, mon sourire spécial petites culottes appuyant mon déshabillage.
— Sauf que... Si tu n'ouvres pas le premier, tu ne peux pas avoir accès au second. A toi de voir.
— Putain t'es dure en affaire.
— Maintenant que tu en es conscient. Ouvre.
— Oui maîtresse.
Je soulève le couvercle, je sens Léane nerveuse en découvrant ce qui s'y trouve. Je relève mon regard vers celle qui est pleine de surprise et je prends l'enveloppe blanche au logo d'Air France.
— On part en voyage, mon ange.
— En quelque sorte...
De plus en plus intrigué, je décachette l'enveloppe et tombe sur une photo de l'université où je vais aller à New-York, deux billets d'avions pour la même destination et une feuille pliée en quatre. Quand mes yeux lisent le document officiel, mon coeur rate un battement. Je relève mon regard vers Léane et mes lèvres s'étirent à m'en faire mal.
— Putain ! c'est... je suis...
— Tu peux terminer une phrase s'il te plait, je suis morte de trouille là.
Comme les actes valent mieux que les mots, je lâche tout sur le canapé et m'empare de ses lèvres en la soulevant dans les airs.
— Tu viens avec moi ? Vrai de vrai ?
J'ai besoin qu'elle me le confirme malgré le papier officiel de l'université qui a accepté son transfert.
— Oui, on va débarquer ensemble à big apple, beau gosse.
Je la devine soulagée de ma réaction.
— Tu n'avais pas stressée, mon coeur... tu sais que je suis fou de toi... alors bien sûr que je suis heureux de t'avoir avec moi.
— Oui mais comme...
— C'est ce dont je souhaitais discuter, mon ange. On aurait trouvé une solution, ensemble, dis-je afin de la conforter dans mes sentiments. Bon et le deuxième ?
— Tu ne perds pas le nord, rit-elle.
— Nope. Mais je préfère ton sud.
Léane rigole de plus belle et je la trouve magnifique à cet instant. je ne sais pas comment j'aurais vécu notre séparation, enfin si je le sais, mal.
Elle m'attrape par la main et nous dirige vers la chambre à coucher.
Une fois au milieu de la pièce, elle m'oblige à m'asseoir sur le bord du lit. Je m'exécute, excité d'avance, en imaginant ce qui va suivre. Léane se positionne entre mes jambes écartées, commence à se déshabiller, en faisant glisser la fermeture Éclair de sa robe puis le tissu frôle ses courbes parfaites avant de s'étaler en corolle à ses pieds encore chaussés de ses talons qui vont rester à ses pieds pendant que je lui ferai l'amour. C'est acté. Que ma volonté soit faite.
Mon regard dégringole jusqu'à tomber sur son sting. J'éclate de rire et je ne peux retenir mes phalanges de le toucher. Un drapeau américain entièrement fait de bonbons.
— Je vais te manger, lui susurré-je, en m'agenouillant à ses pieds, je suis prêt à augmenter ma glycémie, chérie.
Je la maintient par les hanches, commence par embrasser ses jambes nues, l'une après l'autre. Intérieur. extérieur. Mes lèvres dessinent, tracent, esquissent. Mes doigts caressent l'arrière de ses genoux, effleurent l'intérieur de ses cuisses, pour arriver là où se trouve mon paradis. Je croque dans un premier bonbon. Je l'entends pousser un râle de plaisir quand mes mains agrippent ses fesses, que ma langue passe par les interstices. Ses ongles griffent ma nuque à la base de mes cheveux, je grogne de satisfaction. Je continue, en arrachant un second bonbon mes dents pinçant un bout de sa peau si tendre. Je crochète mes doigts à sa culotte, en la regardant dans les yeux. J'en prend un troisième, me relève, mes doigts sur son cul l'agrippe fermement pour la coller un peu plus à moi. Nos bouches entrent en contact. Quand Léane entrouvre la sienne, j'y glisse le bonbon d'un coup de langue. Puis la laissant pantelante, je redescends, sant toucher son corps, et j'embrasse son sexe à travers le sous vêtement. Je lèche, je mords, je souffle le chaud et le froid, Léane écarte les jambes, en veut plus, nos yeux communiquent. Soulage moi, crie les siens. Patience, répondent les miens.
— Tu es appétissante... avec, mon ange, mais je te préfère sans.
J'empoigne les deux côtés du sous-vêtement et tire brutalement dessus en faisant rouler les bonbons au sol.
Je passe ma langue sur son clitoris, pendant que j'enfonce deux doigts en elle. Mon ange se cambre, ses doigts se crispent sur mes épaules, je continue ma douce torture, jusqu'à l'entendre pousser un cri. Je me relève pour l'embrasser sauvagement, je lui mord sa lèvre inférieure, ses mains viennent empoigner mon sexe déjà raide à travers mon pantalon. Tout en continuant nos caresses, je la guide jusqu'au lit où je l'allonge. Je me détache d'elle le temps de me déshabiller, de lui enlever ses sublimes escarpins, - qui feraient bander un saint-, en lui embrassant les chevilles au passage, puis m'allonge sur elle. Mais c'est sans compter sur mon ange, qui nous fait basculer, pour se retrouver à califourchon sur moi.
— C'est ton anniversaire my love, laisse-moi faire, me murmure-t-elle, alors qu'elle colle sa poitrine contre mon torse.
Mes mains caressent son dos, pendant que ses lèvres embrassent ma mâchoire, mon cou, ma clavicule, avant de descendre sur mon torse, mon ventre... Ses baisers sont comme autant de décharges électriques. Chaque parcelle qu'elle touche de ses doigts ou de ses lèvres se couvrent de chair de poule. Mes mains abandonnent sa taille, pour se poser dans ses cheveux. Je ne peux pas, ni ne veux, retenir les gémissements qui scandent son nom quand sa bouche prend possession de mon sexe. C'est un putain de feu d'artifice.
— Mon ange...
Quand je sens le picotement familier au creux de mes reins, j'attrape Léane par les bras, mais le regard qu'elle me lance, alors qu'elle a encore ma queue dans sa bouche, suffit à me faire exploser. Cette image je vais la repasser en mode repeat. Elle me lèche une dernière fois, puis se met à califourchon, fière, belle à en crever. Le baiser passionné que l'on se donne ensuite, me démonte le cœur et l'âme. Ma queue durcit et je suis à nouveau prêt pour elle. Je pousse sur ses fesses pour que mon sexe se retrouve au niveau du sien.
Nos yeux ne se quittent pas, et reflètent notre âme, notre désir l'un pour l'autre.
D'une main je caresse sa joue, et dans un coup de rein puissant je la pénètre. Je la bascule sur mon torse pour pouvoir la serrer contre moi, sentir ses seins aux pointes dressées, elle s'accroche à mes épaules, moi à ses hanches pour augmenter le rythme, et quand je sens mon ange proche de la jouissance, j'attrape ses lèvres au vol, m'enfonce plus profondément et nous fait basculer dans la jouissance. Ensemble. Léane s'écroule sur moi, nos soufflent chantant à l'unisson, mes doigts s'infiltrent dans sa chevelure à la base de sa nuque maintenant son visage contre mon cou.
— Je kiffe de plus en plus les États-Unis, la taquiné-je après avoir retrouvé une respiration normale.
— Et moi donc ! répond-elle sur le même ton d'une voix éraillée d'avoir trop crié.
Nous restons encore un long moment dans les bras l'un de l'autre à parler de notre futur déménagement, jusqu'à ce que mon ange, épuisé, s'endorme la tête sur mon torse et mes bras entourant sa taille. Mes yeux s'attardent sur mon ange endormi, je me penche frôlant son oreille de mes lèvres, je lui confie : je suis prêt à atteindre les étoiles avec toi, mon ange Léane, mon braquage de coeur...
Léane frissonne, je crois sentir ses lèvres bougées à la base de mon cou et puis le sommeil me gagne à mon tour.
Le lendemain matin, on se retrouve tous, autour de la table du petit déjeuner sur la terrasse au bord de la piscine.
— Bonjour les amoureux, nous lance ma mère. Venez vous asseoir.
Léane et moi saluons la tablée d'un signe de main puis nous nous asseyons sur les deux chaises disponibles.
Je ricane en voyant la tête de déterré de Will assis pile en face de moi. Il est prêt pour le casting de Walking dead.
— T'as sale gueule.
Seul un grognement et un majeur me répondent.
— Qu'elle est l'heureuse élue ?
Je pourrais me sentir gêné d'aborder le sujet alors que nos parents sont présents, mais ils sont occupés à discuter entre eux. En fait, la table s'est scindée en deux parties, de manière logique et naturelle.
— C'est la petite réceptionniste ? persisté-je sous son regard noir. Attention, deux fois de suite...
Léane m'adresse une œillade, l'air de dire, fou lui la paix.
— Tu veux pas me lâcher... est-ce que je te demande moi comment était ta nuit avec...
La baise n'a pas été à la hauteur.
J'allais répliquer mais mon père aux oreilles bioniques, certainement, pose la question qui rend tout le monde muet.
— Quelle réceptionniste ?
— C'était pas elle.
Rassuré mon père retourne à sa discussion avec Elias et moi je lève un sourcil en fixant le norvégien, mais il se contente de m'ignorer. Je connais assez le norvegien pour savoir qu'il ne faut pas le chercher quand il a très peu d'heures de sommeil alors je laisse tomber.
Après le petit déjeuner, nous nous installons tous sur des chaises longues au bord de la piscine. Léane assise entre mes jambes discute avec Maxine quand je m'aperçois qu'Alma et Raphaël sont très, très proches.
— Tu crois qu'ils ont baisé ?
Léane sursaute et Maxine me regarde comme si une corne venait de me pousser sur le front.
— Qui ?
— Alma et Raph.
Léane hausse les épaules, Maxine prend la parole en les étudiants :
— Alma est tellement secrète et distante depuis tant de mois. Hier elle nous a confirmé qu'elle était toujours avec son mec... alors je pense pas. Et puis Raph est au courant, ça m'étonnerait qu'il accepte en sachant ce qu'il a vécu.
Je lâche des yeux le couple à ma droite et m'intéresse plus tôt à la fille en bikini minimaliste coincée entre les jambes.
— On s'en fou. Ils sont adultes et vaccinés, fais-je en me levant et me débarrassant de mon t-shirt.
Avant que Léane ne réagisse je la chope par les hanches et la bascule sur mes épaules. Je marche d'un pas décidé vers la piscine, les tympans percés à cause des hurlements de ma petite amie, et de ses menaces proférées, tout en évitant les coups de genoux dans mes parties.
— J'adore t'entendre crier mon nom, chérie.
— Aaron, putain, si tu fais ça, je te jure que... Elle n'a pas le temps d'arriver au bout de sa phrase, que je la jette dans l'eau.
Nos potes s'esclaffent. Je vois Naël faire de même avec Max. On se tape dans la main, et il balance sa copine dans la piscine. On saute à notre tour pour les rejoindre, mais c'était sans compter sur une Léane furieuse qui s'approche de moi dangereusement.
— Connard, m'insulte-t-elle en tapant l'eau du plat de sa main. Là tout de suite, je te déteste
— Mais oui mon cœur, lui dis-je en essayant de l'attraper et la prendre dans mes bras. Moi je t'aime, ça équilibre.
J'arrive à la retenir, Léane boude, mais quand je la soulève elle n'hésite pas à enrouler ses jambes autour de ma taille et ses mains s'appuient sur mes épaules. Je ne résiste pas à déposer mes lèvres dans son cou, mes mains s'incrustent dans la chair ferme de ses cuisses, je m'en hardie mais c'est sans compter ma petite diablesse qui me repousse ses mains à plat sur mon torse.
— On est pas tout seul Aaron.
— On ne fait rien de mal... et puis ton ridicule bout de tissu me nargue depuis tout à l'heure.
— Elle a raison, mec, et j'ai l'impression que la température de l'eau a grimpé d'un coup là, à cause de vous et du Liban, s'esclaffe William adossé contre la margelle à notre opposé.
— Le Liban t'emmerde le Norvégien.
— La France aussi.
En début de soirée nous quittons nos parents et l'hôtel et décidons de nous rendre dans un bar du centre-ville afin de conclure ce week-end.
Les filles se lâchent sur les cocktails, mais quand elles commencent à vouloir monter sur les tables pour danser au son de la musique techno, Naël et moi estimons qu'il est temps de rentrer pour les mettre au lit. Les deux râlent, en proferant des menaces de privation de sexe, mais nous tenons bons.
— C'est ça mon ange, on en reparle plus tard.
Will et Raph ne cachent pas leur hilarité, nous souhaitant bonne chance, et retournent à leur pêche du soir.
Une fois à l'appartement, je porte Léane jusqu'à notre chambre, où je la déshabille sans trop m'attarder sur ce corps qui me vrille le cerveau. Je lui met un de mes rock shirt puis la dépose sur le matelas la recouvrant de la couette. Léane s'endort immédiatement. Je quitte mes vêtements à mon tour, pénètre dans la salle de bain afin de prendre une douche. Je me glisse à ses côtés, et prend la position que nous avons adoptée depuis notre première nuit passée ensemble. Je l'entoure de mes bras, ma tête repose sur son ventre et mes jambes s'emmêlent au siennes..
— Je t'aime mon amour, murmuré-je tout contre sa poitrine là où bat son coeur.
Je suis confiant pour l'avenir. Ce week-end m'a prouvé que Léane et moi avons le même objectif. Etre ensemble. Et c'est tout ce qui compte.
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