Première Nuit *



Une fois dans l'habitacle, je réalise vraiment les conséquences d'avoir dit accepté. Le stress me gagne, je triture mes doigts, je n'ose pas lorgner du côté du conducteur, alors je me focalise sur le paysage qui défile. La main d'Aaron se posant sur ma jambe me fait sursauter, et lâcher des yeux l'animation de la rue.

— Déstresse Léane ! m'encourage-t-il en caressant ma cuisse de son pouce.

— Mais je ne le suis pas du tout !

Le beau gosse n'est pas dupe.

— Je me demandais juste ce que nous allions faire.

— Rien, de ce que tu ne voudras pas Léane. Tu es une fille intelligente, tu dois bien avoir une petite idée.

Reçu cinq sur cinq !

— Hum.

— Et sinon, comment as-tu trouvé le cours d'Yvan ?

Surprise par son changement de direction, je reporte mon attention sur lui.

— Quoi ? questionne-t-il en détournant son regard de la route.

— Plutôt radical comme changement de conversation.

— Je te sens mal à l'aise de parler de sexe... donc je m'adapte.

Connard.

— Je ne suis pas... bref ! Franchement, j'ai été agréablement surprise. Je ne suis pas une grande sportive, à part mes années de danse classique et moderne, j'allais courir de temps en temps quand j'habitais Paris, mais rien de régulier. Mais je ne m'attendais pas à ce que cela me plaise autant. Et puis, si je peux obtenir un corps de rêve, et dégommer un mec en talons aiguilles, c'est tout bénef !

Aaron éclate de rire avant de me répondre :

— Je comprends mieux d'où te vient ta souplesse, petite diablesse ! Pour le corps de rêve, oublie, tu l'as déjà ! Quant à apprendre à dégommer un mec, je peux être ton professeur particulier.

Des images absolument adaptées inondent mon cerveau, d'un Aaron étendu sur moi, m'intimant l'ordre d'essayer de le repousser.

— Merci pour ton compliment Don Juan, mais tu t'avances, donc coches la case réserve.

— Pas besoin. Et puis, si je ne suis pas trop mauvais, je devrais en être assuré dans pas longtemps.

— T'es bien sûr de toi.

Aaron se dispense de continuer la conversation car nous arrivons devant ce qui semble être son immeuble. j'aperçois le restaurant à l'angle de la place,où j'ai déjeuné avec ma mère dimanche. La colocation des garçons se trouvant Place Mirabeau.

— Allez, viens princesse, m'intime-t-il.

— Arrête avec se surnom de midinette !

— Promis ! L'appart est au troisième, escaliers ou ascenseur ?

— Ascenseur pour moi !

— Bon choix...laisse-t-il sa phrase en suspens en me tenant la porte qui donne sur un hall immense.

Une fois à l'intérieur de la cabine, l'air se pare d'électricité. Me retrouver confiné dans un espace si réduit, augmente ma pression artérielle. Je me cale le plus loin possible de lui, réflexe ridicule dans un un mètre trente de superficie. Aaron sélectionne l'étage sur le tableau de commande, puis quand il se retourne nos regards se heurtent. Il passe une main dans sa chevelure, en miroir, je glisse ma lèvre inférieure entre mes dents. Il s'approche lentement, se stoppe à quelques centimètres. Je relève mon visage vers lui, au moment où il baisse le sien. Une seconde d'hésitation, et nos lèvres se rencontrent, impatientes de se retrouver. Notre baiser devient vite fougueux, nos lèvres ne suffisent plus, et appellent nos langues au secours. mes bras entourent son cou, ses mains, autour de ma taille. Puis Aaron me soulève par les cuisses, j'enroule mes jambes autour de ses hanches, me plaque contre la glace. Ses doigts trouvent ma peau frémissante sous ma chemise, remontent vers ma poitrine, où ils caressent mes seins à travers la dentelle de mon soutien-gorge, ses lèvres abandonnent les miennes, mordent ma clavicule, la lèche en retour afin d'en adoucir la douleur. Je me cambre. Mes doigts tirent sur sa chevelure, un râle émane de sa bouche, nos bassins ondulent en rythme, c'est à mon tour d'émettre un gémissement quand il touche le point sensible entre mes cuisse, Aron reprend possession de mes lèvres, me plaque plus violemment contre la paroi de verre, tout mon être est en feu, je ne veux pas que ça s'arrête. Mais le carillon de l'ascenseur n'en a que faire de mes désirs. Nos respirations sont saccadées quand nos lèvres se détachent.

— Putain Léane, j'ai failli te prendre ici. Tu me rends dingue.

Je hausse les épaules.

— Vu la puissance du désir qui me consume, je n'y aurais pas vu d'objection.

Aaron secoue la tête en se pinçant l'arête du nez.

Toujours dans ses bras à la manière d'un bébé koala, Aaron arrive sans difficulté à sortir ses clés de son blouson, mais galère un peu plus pour trouver la serrure. Il faut dire que je ne lui facilite pas la tâche. Ma bouche parcourt son cou, mes doigts taquinent ses abdos, mentalement j'en compte le nombre, me délectant déjà de les parcourir de ma langue, Aaron grogne, peste contre cette serrure récalcitrante, me faisant sourire contre la peau de sa nuque.

— Si tu continues chaton, je vais vraiment te baiser contre cette putain de porte qui refuse de s'ouvrir.

Un clic met fin à son programme.

Je glisse le long de son corps, consciente de chercher la bagarre, Aaron se décale afin de me laisser pénétrer dans son appartement non sans me claquer une fessée au passage. Je prends un air outré qui le fait rire et me force à avancer en appuyant sur mes reins.

Arrivés dans le salon, il demande :

— Tu veux boire quelque chose ? Eau, soda, bière ?

Il me pose la question par politesse, car nous savons lui et moi, que ce n'est pas ce que nous voulons maintenant.

— Non merci, je n'ai pas soif.

Apparemment c'était le mot magique. Aaron me tire sans attendre par la main jusqu'à sa chambre, où il entre et claque la porte de son pied. Il se retourne vers moi.

— T'es sure de toi Léane ? Parce que si l'on commence, je ne pourrai pas m'arrêter.

— J'en suis sûre Aaron. Sinon je ne t'aurais pas suivi jusqu'ici.

— Pas faux.

Future Royalty chante Losing My religion, quand Il commence par défaire les boutons de ma chemise, un à un, un geste qui se veut serein, mais son souffle et ses yeux traduisent le contraire. Une fois la dernière boutonnière défaite, mon soutien gorge triangle en dentelle bleu marine apparaît, son regard ne quitte pas ma poitrine. Il prend une grande inspiration, fixe ses beaux yeux dans les miens, puis descend sur mes lèvres, pour enfin s'arrêter à nouveau sur ma poitrine aux pointes dressées par le désir.

Ses mains empoignent mon chemisier le faisant glisser le long de mes bras, la douceur du tissu attisé par la pulpe de ses doigts, couvre ma peau de chair de poule. Ses paumes effleurent ma taille, s'attaquent aux boutons de mon jean, qu'il fait descendre dans une lente torture. Il défait les lacets de mes converses qu'il balance avec mon pantalon quelque part dans la chambre.

A genoux devant moi, la vision érotique qui s'offre à moi me fait resserer les cuisses. Aaron écarte mes cuisses et ses lèvres viennent embrasser mon sexe à travers mon shorty. Je gémis sous l'effet de surprise et de plaisir mêlés. Mon bassin pousse vers sa bouche, s'agrippe à sa chevelure voulant le maintenir là où le plaisir menace de m'envahir. Aaron relève son regard pour tomber dans le mien. Sauvage, affamé. Un cri de frustration m'ecahppe alors qu'il délaisse mon sexe et entame sa lente et douce ascension jusqu'à atteindre ma bouche.

— Tu es magnifique Léane.

Il me pousse délicatement vers son lit, mes genoux butent contre le matelas, Aaron d'une pression sur mon thorax me pousse à m'y allonger. Il me surplombe, me domine, il est encore tout habillé alors que je suis presque nue. Puis tel félin ayant capturé sa proie, il monte sur le lit, s'étend sur moi s'aidant de ses coudes afin de ne pas m'écraser.

Lentement, très lentement, Aaron, sans me quitter une seconde des yeux, pose ses lèvres chaudes, douces, dans mon cou, glisse vers ma clavicule avant de s'arrêter sur le haut de ma poitrine. Ses bras m'encerclent, et avec une facilité que je ne veux souhaite pas étudier sur l'instant, décrochent mon soutien gorge. Ses prunelles brillent d'un éclat dangereux, sont assombries par le désir, et sans attendre il commence à embrasser et mordiller un de mes tétons, tout en caressant l'autre avec sa main. Mon corps se cambre sous ses caresses, et je crois que c'est à ce moment-là, que je perds connaissance du monde réel, pour me retrouver dans un monde fait de désir et de douceur.

Aaron continue de tracer un chemin de feu, en embrassant mon ventre, jouant avec mon nombril en y introduisant sa langue, je me trémousse sous son attaque, gémis, agrippe les draps, puis ses doigts crochètent mon shorty, le descend centimètre par centimètre, parsemant sur son passage mes jambes de baisers. Nue et exposée à sa vue, je me sens rougir sous son regard incandescent.

— Je vais te dévorer, chaton, me promet-il tout en commençant à se déshabiller.

Je me délecte de ce spectacle en appuie sur mes coudes. Aaron sourit, joue avec mon impatience de le découvrir enfin dans toute sa nudité. Mon vœu est réalisé, et je bénis les fées qui se sont penchées sur son berceau. Aaron est une statue grecque qui aurait sa place dans les musée.

— Arrête de mater comme ça Léane, où je vais venir avant d'avoir pu goûter à ta petite chatte.

Ses mots crus m'émoustillent. Je ne suis pas adepte de ce genre de langage en général mais il je dois admettre qu'avec lui tout tourne à l'envers.

— Comment ? feins-je l'innocence en mordant ma lèvre.

Aaron grogne et se jette sur moi sans préambule.

— Comme si tu n'avais pas mangé depuis des mois... ou comme si j'étais ta friandise préférée.

— Un peu des deux en fait, je le provoque en ondulant du bassin.

Je suis prise à mon propre piège, quand Aaron, d'un mouvement calculé, enroule ses phalanges autour de son sexe afin de le placer entre mes lèvres trempées. Il commence à bouger et chaque frottement que provoque sa hampe sur mon clitoris m'envoie plus haut.

— Tu me rends fou Léane, murmure-t-il contre ma bouche tout en introduisant son majeur en moi, puis son index trouvant sans attendre le point culminant de ma jouissance.

Je me cambre, halète, la double sensation est un anéantissement de ma capacité à réfléchir.

— Aaron...

Je prononce son prénom comme une supplique, un s'il te plait, muet.

Le sourire arrogant est de retour.

— Maintenant Léane.

Et j'explose, me désagrège mais je n'ai pas le temps de savourer cette plénitude qu'un Aaron déjà équipé de latex, me pénètre d'une seule poussée. Un gémissement d'extase franchit la barrière de nos lèvres. Ses yeux sont fiévreux, ses lèvres voraces, il ramène nos bras au-dessus de ma tête et entrecroise nos doigts. Aucun de nous ne détournons, ou fermons les yeux. Immergée au fond de son regard, je me noie.

Ses doigts se resserrent sur les miens,

— Je savais, putain ! que ça aller être bon d'être en toi.

Ses coups de rein se font plus percutants, plus impatients, je détache mes doigts des siens, incruste mes ongles dans ses épaules.

— T'es tellement mouillée.

Je ne trouve rien d'autre à anaher que son prénom. Comme un mantra, une formule magique.

Nos bassins bougent en parfaite synchronisation, ses mains pétrissent mes cuisses qu'il a relevées autour de sa taille. Il accélère encore et l'explosion se produit. Je me cambre, il s'immobile, la tête en arrière, il jouit, il est magnifique.

Il se laisse tomber, m'écrase de sous poids, m'embrasse tendrement, puis s'allonge à mes côtés en me prenant dans ses bras. Ma tête se pose dans le creux de son cou, je respire son parfum, mélange de lavande et de sexe. au mien,

— Léane ?

— Oui, fais-je en levant mon visage vers lui.

— C'est mort.

Je fronce les sourcils. Il passe son pouce sur ma joue.

— Une fois ne suffira jamais...

Je respire, n'ayant pas conscience d'avoir retenue ma respiration.

— Ah, ça ! je suis d'accord avec toi.

Ma main caresse son ventre paresseusement, remonte vers ses pectoraux et refais le chemin inverse, lorsque ses doigts enserrent mon poignet.

— Si tu continues Léane, attends toi à un deuxième round.

— J'adore les chiffres pairs Aaron ! Et on vient d'établir qu'une unique fois ne nous suffira pas.

— Putain, elle va me tuer ! dit-il en éclatant de rire.

Je profite de son hilarité et l'enjambe afin de me positionner à califourchon. son rire meurt instantanément dès que nos parties intimes entrent en contact. Le temps d'enfiler un préservatif, et encore une fois, nous nous perdons l'un dans l'autre, jusqu'à la jouissance.

Complètement essoufflée et crevée, Aaron est encore fiché en moi quand je m'étends sur lui. Une de ses mains passe dans ma chevelure, joue avec des mèches en les enroulant autour de ses phalanges, alors que l'autre tracent des arabesques le long de ma colonne vertébrale. La fatigue me gagne sous ses caresses, il chuchote des mots au creux de mon cou, mais mon état de semi-conscience ne me permets pas d'en comprendre le sens.

C'est contre un corps chaud, enveloppée par des bras musclés que je me réveille le lendemain matin. Le soleil perce à travers les stores à lamelles conférant à la chambre une ambiance en clair/obscur. La respiration régulière que je sens sur ma nuque m'indique qu'Aaron dort encore. Le plus lentement possible, je me tourne dans ses bras afin de l'observer. Une mèche barre son front, je la remet en place délicatement, ses traits sont détendus, sa barbe de trois jours rapent la pulpe de mes doigts quand je frôle ses joues, me renvoyant à cette nuit quand elle frottait contre mes cuisses alors que...

— Un rêve à partager, chaton ?

Prise en flag, je tressaille, et tombe dans deux orbes noisettes qui me scrutent.

— Désolée de t'avoir réveillé fais-je intimidée.

— Ne t'excuse pas pour ça.

Il me bascule sur le dos et vient se positionner entre mes cuisses.

— Bonjour Léane, murmure-t-il contre mes lèvres.

— Salut Aaron.

— Alors comme ça, tu profites que je dorme pour me mater en toute impunité.

Son sourire éclaire son visage et moi je rougis. Pourtant avec la nuit que l'on a passé je devrais être habitué à ses provocations.

Toujours avec son regard ancré dans le mien, Aaron insère deux doigts en moi, une plainte passe mes lèvres, c'est autour de sa bouche ensuite d'emprisonner un sein, d'en sucer le mamelon, de le pincer avant d'honorer l'autre.

— Tu es parfaite Léane.

— Pourquoi ?

— Parce que tu es prête pour moi.

— C'est pas un peu macho, couiné-je, alors qu'il en profite pour appuyer pile à l'endroit qui veut être soulagé.

De sa main libre, il ouvre le tiroir de la table de nuit et en sort un préservatif qu'il me tend.

— Pas si l'on considère que je suis dans le même état que toi.

Je déchire l'emballage, alors que ses doigts se meuvent toujours en moi, difficile de rester concentré. Je me redresse, attrape sa hampe, imprime quelques va et vient, Aaron contracte ses abdominaux, ses yeux brûlent de désir, puis je m'applique à faire glisser la protection.

— Tu es diabolique, insinue-t-il en se plaçant au-dessus de moi.

— Un prêté pour un rendu Castex.

— Je saurais m'en souvenir Jardel.

Et d'un puissant coup de rein il s'enfonce en moi jusqu'à la garde.

— Tu as faim ? demande l'Adonis une heure plus tard, alors qu'il sort de la douche avec seulement une serviette sur ses hanches fines.

Ce V me nargue mais j'essaye d'en faire abstraction.

— Un peu oui, dis-je en remettant les vêtements de la veille après être passée moi aussi par la salle de bain.

— Je vais aller nous préparer un truc à grignoter.

Il dépose un baiser furtif sur mes lèvres et quitte la chambre avant de passer la tête par l'embrasure de la porte.

— Thé ou café ?

— Café, merci.

— Je connais les caresses qui te font décoller, mais pas ce que tu prends pour le petit déjeuner.

Je me saisis d'un coussin en riant et le lance dans sa direction.

— Raté... Crit-il du couloir.

Je rejoins Aaron dans la cuisine où il se trouve en compagnie de Raphaël. Ils discutent à voix basse, mais leurs gestes dénotent une tension entre eux. La gêne me gagne en imaginant l'image que je dois renvoyer. Les deux mettent fin à leur conversation quand ils m'aperçoivent et c'est pire pour mon assurance. Raphaël fusille son ami du regard. Aaron, indifférent et sentant mon malaise s'approche de moi et me tire par la main.

— Salut ! Léane.

— Bonjour Raphaël.

— Je vous abandonne, William m'attend pour le récupérer. Bonne journée Léane.

— Merci à toi aussi.

La porte d'entrée claque et je me retrouve seule avec Aaron toujours en serviette.

— Tu n'as pas froid ?

— Pourquoi ? tu te portes volontaire pour me réchauffer ?

Je lève les yeux au plafond en buvant une gorgée de café, quand son portable sonne annonçant l'arrivée d'un message.

— Je vais me préparer, me fait savoir Aaron alors que je prends connaissance des sms de Maxine.

Max :

T'es où ? Ton beau brun t'a séquestrée et te fait subir les pires sévices ?

Moi :

Toujours chez mon beau brun. Et pour les sévices 😛 Pas de fac pour moi, on se retrouve à l'appart.

Max :

Je veux tout savoir, Léa. Ce soir, c'est toi, moi et bouteille de vin.

Moi :

Tout non. Mais va, pour la bouteille de vin. Je m'en occupe.

Max :

Prends-en deux, comme ça je m'assure de ta coopération... tu es une vraie pipelette quand tu as trop bu.

Je lui réponds d'un simple majeur levé et je range mon IPhone dans mon sac.

Aaron me dépose à mon appartement quelques heures plus tard. Nos baisers en appelant d'autres, il est difficile de se séparer, son téléphone sonne tranchant pour nous.

— Excuse-moi, chaton, je dois prendre cet appel.

— Pas de soucis.

J'ouvre la portière et me glisse à l'extérieur non sans un dernier regard vers lui. Aaron me fixe à travers le pare-brise de sa voiture tout en répondant à son interlocuteur. Un dernier signe de la main de ma part et je m'engouffre dans le hall de mon immeuble.   

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