Je veux en être !*

                         




Je ne suis pas encore redescendu de notre partie de baise après notre dispute dans la voiture, que Léane dans sa splendide nudité me murmure :

— Dis oui my love !

— Tu vas pas lâcher hein, fais-je contrarié, qu'elle remette la discussion sur le tapis alors que l'on vient à peine de s'envoyer en l'air.

Pour seule réponse, elle me fait un clin d'œil, quitte mes bras et mes draps pour enfiler la chemise qui traîne au sol depuis qu'elle me l'a presque arrachée quand nous sommes rentrés. La mater avec, gonfle mon ego de mâle dominant et me file immédiatement une érection.

Putain de second cerveau ! Tu peux pas être sérieux deux secondes là ?

— Tu vas où, comme ça ? je l'interroge alors qu'elle s'apprête à franchir le seuil de la porte de ma chambre.

— Ben grignoter.

Logique, putain !

— A moitié à poil ?

Léane baisse ses yeux vers ses jambes nues, puis les relève dans ma direction.

— T'es au courant, que je vis en colocation avec trois mecs ?

— Et alors ? Je vois pas le rapport...

— Tu vois pas le rapport.... dis-je estomaqué.

— Tu vas répéter tout ce que je dis ?

Elle me rend dingue, cette fille me rend complètement dingue !

— Tu ne portes qu'une chemise, même pas de culotte.

En soufflant comme la gamine qu'elle peut être, elle ouvre le tiroir de la commode où je lui ai fait de la place, agite un bout de tissu rose fluo dans ma direction, puis l'enfile sans me lâcher du regard.

L'érection qui commençait à pointer reprend de la vigueur quand cette chipie tortille son cul de déesse dans ma direction.

— C'est mieux comme ça ? questionne-t-elle en se retournant.

— Oui, non.

— Va falloir choisir... en attendant, j'ai la dalle alors je vais préparer de quoi manger et quand tu auras trouvé la réponse tu me rejoins.

Dans un claquement de porte, elle me laisse comme un con avec mon sexe qui hurle à la mort d'être pris en main.

Je m'empresse de me lever en pestant, pense à une chose dégeuleasse afin de canaliser mon érection, puis j'attrape dans mon dressing un bas de survêtement gris, un t-shirt blanc, et file rejoindre ma tête de mule de petite amie dans la cuisine.

Quand je pénètre dans la pièce, j'ai l'impression que quelqu'un a appuyé sur pause. Will, Raph et Naël sont tous les trois accoudés au plan de travail, avec la bouche grande ouverte, en train de mâter Léane, penchée en avant, la tête dans le frigo.

Elle cherche les emmerdes ma chieuse.

Évidemment, il fallait que ces trois débiles soient déjà rentrés.

— Des blancs de poulet curry et coco avec du riz ça vous tente ?

Ben, ils risquent pas de te répondre chérie. Pour ça, il faudrait que leurs neurones se reconnectent, et apparemment la wifi n'est toujours pas revenue.

Rose, je vois rose, comme son minuscule shorty en dentelle fluo que l'on aperçoit par transparence.

N'ayant aucune réponse de leur part Léane sort enfin sa tête du réfrigérateur, se redresse, et les mains pleines se retourne.

Ses iris percutent les miens.

— Oh les mecs, fermez votre bouche là, vous bavez !

Heureusement pour eux, ma réflexion a le don de les sortir de leur matage.

— Je vous demandais, reprend Léane comme si de rien n'était, si des blancs de poulets au curry et coco avec du riz vous tentaient ?

Les trois dans un mimétisme flippant hochent la tête de bas en haut. Un peu plus et je les mets sur la plage arrière de ma bagnole.

— Ok, je m'y mets. Aaron, tu veux bien m'aider et t'occuper du riz, s'il te plait ?

Toute rancœur fout le camp dès l'instant où Léane me gratifie de ce sourire si particulier qu'elle me réserve. Ma mémoire se carapate et me souvenir de pourquoi je lui en veut devient difficile, voire impossible.

— Will ? Tu mets la table, Raph tu nous sers un truc à boire, et Naël tu t'occupes du dessert ? Merci. J'ai appelé Max, elle vient dîner avec nous.

Comme des mecs sous hypnose, ils s'exécutent sans aucun commentaire, même Raphaël.

J'avoue qu'elle est douée ma nana.

Mais attention chaton, moi aussi je peux jouer !

Je quitte mon poste d'observation, m'approche lentement, me colle à son dos tout en tendant les bras afin d'attraper une poêle dans le placard, puis murmure dans son cou :

— J'ai très bien compris ton petit manège ma beauté.

Léane stoppe son geste de découper la volaille.

— On peut être deux à jouer.

A la fin de ma phrase je recule après avoir mordu la chair tendre de son cou.

— Je ne sais pas de quoi tu parles, persiste-t-elle, mais le trouble dans son intonation ne me trompe pas.

— T'en es sûre ?

Je dépose la poêle sur la plaque après y avoir ajouté de l'huile, puis je reprends ma place dans son dos. Mes bras viennent encercler sa taille, alors que ma queue se loge au bon endroit. Léane inspire.

— Très ! Et essayer de me déstabiliser, alors que je tiens un couteau, ce n'est pas une super idée. Je peux être très maladroite comme fille.

— Et moi très adroit... ça compensera, sussuré-je en donnant un coup de bassin.

— Bon vous avez fini ? Pensez à nous putain ! On n'a que notre main droite, Raph et moi, nous surprend Will.

La Wifi est revenue on dirait.

Je lâche Léane à regret, lève mon majeur à l'attention du norvegien puis m'affaire à la préparation du riz pilaf.

Quand tout est prêt, Léane m'informe qu'elle va se doucher. Je suis chaud pour l'accompagner, sauf que mes potes me retiennent pour une partie de PS4. Je grogne de frustration, mais accepte. Cela fait un petit moment que nous n'avons pas passé une soirée comme celle-là.

Léane revient habillée d'un de mes sweats et d'un legging de course gris, moulant ses jambes et son cul, elle me provoque je le vois dans son regard mutin. Je souris en retour, car son petit jeu va se retourner contre elle. L'appartée dans la cuisine m'a mis l'eau à la bouche et la frustration de ne pas avoir pu lui savonner son corps me rend affamé.

Je l'attire sur mes genoux et continue la partie. J'effleure son corps de mes doigts en tenant la manette, souffle contre sa nuque quand je gagne, remue mon bassin afin de me rencogner sur le canapé. Tout pour la pousser à bout. Et ça marche quand j'entends un léger gémissement et que Léane se tortille en mettant ses mains sous ses cuisses.

— Besoin d'être soulagé, mon ange ? il faut avouer que ton truc moulant ne protège pas grand chose...

— Connard.

Trois paires d'yeux nous regardent mais je reste concentré sur la partie. La sonnette retentit, mettant fin à notre montée en température. Léane se lève d'un bond, faisant ricaner les trois pieds nickelés puis se dirige vers la porte afin d'ouvrir à sa meilleure amie.

Les conversations tournent autour de la fac, des partiels que nous allons passer d'ici quelques jours, des séries à visionner pour Léane et Maxine, et enfin sur le déroulement de notre prochain séjour à Auron. Je me crispe. Car je devine sans mal, la suite. Léane me jette un regard en coin. Je l'avertis silencieusement.

Sauf que ...

— William, Naël, Raphaël ? J'ai quelque chose à vous demander.

Les deux premiers la regardent avec un air, - tout ce que tu veux -, qui me gonfle royalement et le troisième est plus suspicieux.

— Léane, l'avertis-je.

Les têtes se tournent dans ma direction à l'intonation de ma voix.

— Je sens qu'on va rire, s'esclaffe William en voyant la tronche que je tire. Je vais chercher des pop corns ?

— Ferme là Will ! le préviens-je.

— Ben non, je ne veux pas qu'il la ferme, sinon il ne pourra pas me répondre, lance mon arrogante petite amie.

— Léane ! je crie presque, en frappant du poing sur la table. ce qui fait sursauter tout le monde.

Tous mes amis sursautent... sauf elle. Evidemment.

Léane se lève en faisant racler sa chaise.

— Puisque la tête de mule maintient sa position, j'ai besoin de votre...

— La tête de mule veut te protéger.

— Et moi, j'ai besoin de ton soutien. Réunion au sommet dans le bureau, nous impose-t-elle, comme une reine en son royaume. Toi aussi Max.

Et comme tout à l'heure dans la cuisine, tout le monde s'exécute. Mes colocataires me lancent un regard interrogateur, mais mon masque sans émotion est bien en place.

— C'est quoi ce bordel, siffle Raphaël entre ses dents.

— Tu ne vas tarder à le savoir, réponds-je en le dépassant pour remonter le couloir.

Une fois tout ce petit monde dans le bureau, je reste en retrait appuyé contre le mur adjacent à la porte. Les bras croisés contre la poitrine, je fusille Léane de mon regard le plus noir. La mâchoire prise dans un étau, j'attends qu'elle débute l'offensive. Un petit espoir survit en moi, jamais mes complices n'accepteront une telle demande. Alors je souris en la détaillant. Léane fronce les sourcils perturbée par mon changement d'attitude. Je reste à ma place, hausse un sourcil quand elle me défie de ses prunelles ensorceleuses. Je dois rester concentré alors je l'aiguillonne.

— Tu as perdu ta langue, chaton ?

Ce sont quatre paires d'yeux qui font des aller retour entre Léane et moi.

— Comme vous avez pu le constater, commence-t-elle, Aaron et moi avons un léger désaccord.

— On avait cru comprendre, pouffe Naël.

En pouffant ? Sérieusement mec !

— Et sur quoi porte-t-il ? l'encourage Raphaël.

— J'y viens. Mais pour bien comprendre ce qui me motive et ne pas passer pour l'écervelée du coin, elle braque ses iris dans les miens, après ma rencontre avec mon géniteur et le repas chez Pierre, je me sentais mal, fautive, des agissements, des actes, de celui qui met une épée de Damoclès sur vos têtes.

— Viens-en aux faits, Léane.

Je reconnais Raphaël et son aversion pour la broderie. Elle lui lance un regard noir avant de poursuivre.

— J'ai donc... demandé...

— Imposé, chaton, est le terme exact.

Proposé, je ris sous cape, car elle ne lâche rien et j'en banderai presque si la suite n'avait pas un effet inverse sur ma queue. De participer au futur cambriolage.

Une météorite aurait atterri sur Aix que la stupeur que je peux lire sur les visages de nos amis n'aurait pas été si éloquente.

Léane me défie, je décolle du mur, la nonchalance que je renvoie n'est qu'un leurre. Je bous de l'intérieur. Les flammes ravagent mes veines, la colère inonde mon crâne. J'ai envie de la secouer, de la baiser, aussi, afin qu'elle arrête de penser à ces conneries de rédemption. Tout ce mélange.

— Avant que vous ne disiez quoi que ce soit, oui, j'ai bien mesuré les risques. Je n'ai pas pris la décision à l'arrache et ce n'est pas un caprice pour vivre un moment intense dans ma vie que je pourrais raconter à mes petits enfants.

Leurs regards passent de Léane, à moi, et inversement. Comme si un match de tennis se déroulait entre nous, et qu'ils attendaient de voir qui va faire la faute.

Bienvenue dans ma vie !

C'est Maxine qui réagit la première.

— T'es malade ou quoi ? Léa tu as réfléchi avant de sortir une connerie pareille ?

Merci Maxine ! J'ai presque envie de la prendre dans mes bras, et de l'embrasser.

— Max, t'es ma meilleure amie, tu sais mieux que personne ce qui me motive. Et oui, je viens de le dire, j'ai bien réfléchi.

— Arrête de te juger... arrête de ne pas te sentir légitime ou quoi que ce soit, et arrête de vouloir effacer l'ardoise de ton salaud de père. Tu n'as pas à compromettre ton avenir pour toutes ses raisons.

Léane a les yeux qui brillent, je la connais assez pour affirmer que la déclaration de sa meilleure amie la touche. Si je n'étais pas si énervée contre elle et son idée à la con je la prendrais dans mes bras.

Les autres n'ont toujours pas ouvert la bouche.

— Tu me soutiens ou pas ? c'est tout ce que j'ai besoin de savoir, Max.

— Même si j'en crève, et je persiste dans mon avis que c'est une énorme connerie... Je suis avec toi Léane.

Léane serre sa meilleure amie dans ses bras.

— La minute d'émotions est passée ?

Raphaël est le premier à ouvrir la bouche.

— Maintenant, Léane, j'ai bien entendu ce qui te motive... mais qu'est-ce qui nous prouve que tu ne roules pas pour ton paternel ?

— Putain tu ne vas pas recommencer avec ta théorie de merde, m'énervé-je.

Léane paraît déstabilisée, mais se reprend.

— Rien.

Ma tête pivote si vite dans sa direction que ma nuque craque.

— J'en ai marre de tes insinuations Raphaël, tu n'as pas confiance en moi, pourtant à un moment j'y ai cru quand tu t'es confié à moi... mais peut-être est-ce justement de la fourberie de ta part ?

Raphaël se contente de la regarder. Léane poursuit :

— Je l'ai bien intégré et c'est dommage pour toi... la seule chose que je demande est votre accord et convaincre la tête de cochon, me désigne-t-elle d'un doigt.

— Aaron ? m'interpelle Naël.

— Je ne suis absolument pas d'accord, malgré tous les arguments qui s'entendent. Mais c'est trop risqué. Mon rôle est de te protéger, Léane, pas de te jeter dans la gueule du loup.

— Et si justement en participant, c'est vous que je protège ?

Froncement de sourcils général.

— Comment ça ? intervient le libanais.

— Admettons que dans le cerveau tordu de mon géniteur, il est monté tout un plan pour vous faire coffrer. Que les photos soient un avertissement ? Il a voulu vous montrer qu'il vous surveille, mais n'a aucune preuve tangible quant à vos agissements. A aucun moment on ne vous voit sortir de la baraque. Il attend le bon moment tout en se servant de vous. Alors si je le prends à revers en participant, il n'osera pas faire embarquer sa propre fille, même illégitime, en ayant aucune certitude que je ne balance pas tout sur ses agissements.

— Nous aussi on a des preuves. Et puis au contraire, ton raisonnement n'est pas bon, car on aurait pu stopper en se sachant surveillés.

— Certainement Raphaël, mais je ne t'apprends rien en te parlant de falsification, de faux témoignages et j'en passe. C'est vrai, mais il connaît votre motivation et celles de vos parents avant vous. Il compte sur votre altruisme...

Son argument fait mouche et je sens le vent tourner en sa faveur, je me rattrape aux branches.

— C'est toujours non, chaton.

— Tu as l'air de bien le connaître pour quelqu'un qui ne t'a pas élevée.

Le ton sarcastique de Raphaël déstabilise Léane un court instant. Je suis prêt à bondir, mais le norvegien intervient.

— C'est pas cool, mec, la défend William, d'un ton que je n'ai jamais entendu chez lui contre nous. Toutes les nanas ne sont pas des salopes de menteuses et des manipulatrices.

Silence dans le bureau. William et Raphaël se toisent. Faire un rappel des faits sur son ex ne lui plait pas, mais le norvegien a raison. Il doit arrêter d'en vouloir à Léane pour je ne sais quelle raison.

— Peut-être qu'elle n'a pas tort, Aaron.

Je fusille Naël du regard.

— Mon intention n'est pas de vous diviser. Et si vous suivez Aaron dans sa décision, je la respecterai.

— Léane est ta petite amie, c'est à toi que revient la décision finale, tempère William. Nous on te suivra quoique tu décides.

Je réflechis, putain je suis en train de réflechir à la possibilité qu'elle participe. Cette fille est une sorcière. Léane surprend mon changement.

— Je me répète, mais vous ne pourrez pas m'empêcher de penser que mon père a une idée derrière la tête. Que ce n'est pas un hasard, s'il m'a fait passer ce dossier sur vous. Est-ce qu'il est au courant de votre prochain coup, et qu'il sait ce que vous devez voler ? peut-être ou pas. Mais sans preuve, pas d'arrestation. Avec ce que contient la clé USB, d'après les informations de Pierre, il peut tomber. C'est pour ça, qu'il est prêt à tout pour la récupérer, mais sans être certain que vous allez y arriver, alors il a essayé de me piéger, me croyant naïve au point de fondre en larmes et de rentrer dans son jeu. Et si en plus il vous envoie en prison, c'est tout bénef pour lui ! Il ne se salit pas les mains et il évince ceux qui risquent de le déboulonner de son piédestal.

Je dois reconnaître que son raisonnement tient la route.

Et quand je vois les expressions de mes amis, et celle de Maxine, je sais qu'elle a convaincu.

pas toutes manipulatrices ? mon cul, oui.

Je suis mauvais perdant, car Léane nous a parlé avec ses tripes et ses arguments sont tous valables.

— Quel plaidoyer, mon ange.

Elle a gagné et le sait.

Qui suis-je pour l'empêcher de sauver quelques-uns de ces enfants ? De laver sa honte d'être lié à Claude Saint André ? Personne. Je ne peux que la soutenir, par amour, tout faire pour la protéger et l'aider dans sa conquête.

— Merci Aaron, murmure-t-elle quand j'ouvre mes bras afin qu'elle se love à l'intérieur.

— Je suis d'accord, chaton...

— Mais ?

— À deux conditions. C'est moi qui t'entraîne, et le jour du cambriolage, tu ne me lâches pas et tu suis mes instructions ou ceux des mecs.

Léane fait un tour d'horizon en hochant la tête.

— Ça fait trois, non ?

Je ris en secouant la tête.

— Bien, maintenant que l'orage est passé et que nous comptons un nouveau membre, je propose que l'on aille se détendre, propose William.

Tout le monde approuve, seul Raphaël reste muet mais suit le mouvement..

Quelques heures plus tard, pendant que nos amis sont encore dans ce bar branché d'Aix, Léane et moi sommes allongés, face à face. Mon index trace le contour du visage de la fille qui fait battre mon cœur, le malmène aussi, mes yeux suivent mon geste, puis se posent sur sa bouche. Je soupire.

— Parle moi Aaron.

La voix douce de Léane ouvre ses vannes que je tente de maintenir fermées depuis ma décision irrationnelle de la faire participer au cambriolage.

— J'ai peur, Léane. Je flippe à l'idée qu'il puisse t'arriver quelque chose. Je m'en fous de ma fierté de mec, je t'aime trop pour supporter de te perdre, je n'y survivrai pas mon ange. Tu es ma vie, mon âme.

Je vois ses beaux yeux s'humidifier, et dans un geste tendre, elle remonte ma mèche, qui cache mes yeux, prend mon visage entre ses mains et me donne un baiser rempli de tendresse et d'amour.

— Il ne m'arrivera rien mon amour, parce que justement tu me protèges, j'ai entièrement confiance en toi, Aaron. Et, il ne t'arrivera rien non plus, parce que je te protégerai, je suis ton ange non ? Sourie-t-elle. Je ne peux pas imaginer mon avenir sans toi Aaron, tu es mon étoile, mon âme à jamais.

Ses mots résonnent en moi, m'insuffle de la sérénité et pourtant un poids se loge dans ma poitrine.

— Tout ira bien, my love.

Je resserre mon étreinte.

— J'espère.

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