#Summer #Amis #


Aaron
                                

— Mais arrête, merde Naël, je te jure que si tu le fais...

Maxine n'a pas le temps de finir sa phrase, que son petit ami la balance à l'eau, et de s'y jeter à son tour. On explose tous de rire, avant de les rejoindre dans un joyeux bordel.
Nous sommes tous arrivés à Aix en Provence, il y a deux jours, accompagnés cette année d'Alana et d'Alessia, avant de se séparer pour les vacances. Aujourd'hui, nous passons la journée tous ensemble, à l'hôtel que possède mes parents, pour profiter d'eux et de la piscine.

Naël et Max, doivent partir pour l'Espagne retrouver les parents du libanais, qui ont loué une villa près de Barcelone, puis ils en profiteront pour faire du tourisme dans d'autres villes, comme Madrid et Séville, et ensuite, ils regagneront New-York directement.

Will et Alana, partent en Grèce. Notre norvégien lui a sorti le grand jeu, en réservant un séjour dans l'Archipel des Cyclades. Je sais qu'il a prévu de séjourner à Santorin, Amorgos et Mykonos. Quand il nous l'a dit, nous n'avons pas pu nous empêcher de le chambrer, mais aussi de lui dire, que nous étions super content pour lui. Je sais qu'Alana est la fille qu'il lui faut, par contre ce qui me gonfle, c'est que Tim son frère, soit plus présent. Je le soupçonne de ressentir des trucs pour mon ange, au vu des regards, qu'il lui lance. Léane m'assure que non, qu'il n'a jamais eu de gestes ou de paroles déplacés, je sais aussi que c'est grâce à lui, que j'ai pu faire mes tours de voitures sur le circuit de Nascar, mais je le garde à l'œil.
Raph et Alessia ont prévu de rester sur Aix. Raphaël voulant lui faire découvrir la région. Ils logeront chez Paul, qui possède une magnifique bastide dans l'arrière pays. Ils se sont enfin décider à franchir le pas, et à officialiser leur relation. Alessia travaille toujours à Boston, mais ils se font un maximum de week-ends ensemble. Je sais que Léane y est pour beaucoup, ils se sont énormément rapprochés tous les deux, elle est arrivée à lui faire entendre, que toutes les filles ne sont pas des salopes comme son ex, que dans la vie, comme en amour, il fallait prendre des risques, mais qu'elle était persuadée qu'Alessia en valait la peine. Et depuis, nous avons retrouvé notre Raph d'avant Raylene.

Quant à Léane et moi, nous nous envolons demain matin, pour notre road trip Italien. Celui que je lui ai offert à Noël, quand nous étions à Cuba. Nous atterrissons à Florence, où nous resterons deux jours, puis nous longerons la côte Amalfitaine jusqu'à Rome, j'ai prévu de louer une moto, mais ça, c'est une autre surprise, que je réserve à ma braqueuse, nous remonterons ensuite vers Venise, pour continuer sur Vérone, puis les lacs Majeur et de Côme, et enfin Milan d'où nous reprendrons l'avion pour New-York.

Je sens deux bras qui m'entourent au niveau de ma taille pour se poser sur mon ventre, mais surtout une poitrine, que je ne connais que trop bien, qui se plaque contre mon dos, et qui fait monter d'un coup la température de plusieurs degrés.

— A quoi tu penses my love ?

Tout en me retournant, pour la serrer contre moi, en passant mes mains autour de son cou, je lui répond :
— A demain, à nos vacances en amoureux en Italie...

— Tu regrettes que l'on ne parte que tous les deux ? m'interroge Léane en me fixant de ses magnifiques yeux.

— Tu plaisantes, lui dis-je en l'écartant de moi pour qu'elle puisse lire dans mon regard qu'aucun doute ne me tiraille. Au contraire mon cœur, il me tarde de me retrouver avec toi, sans personne autour.

Même si j'adore mes potes, depuis que nous avons emménagé ensemble Léane et moi, j'ai pris l'habitude de ne l'avoir que pour moi, quand je rentre le soir ou le week-end. Et savoir que je peux la baiser ou lui faire l'amour où l'on veut et quand on veut, ça n'a pas de prix.

— Et puis, reprend-je en lui remettant une mèche de cheveux derrière l'oreille, avec l'année que l'on a passée, on a besoin de se retrouver dans notre monde, de ne vivre et de ne profiter que de nous. Rassurée ma greluche ?
— Attend ! Comment tu viens de m'appeler là ? rigole-t-elle.
— Gre-Lu-Che, je répète en détaillant chaque syllabes.

Putain, pour le coup je ne l'ai pas vu venir. En pensant naïvement qu'elle allait essayer de me faire couler en grimpant sur moi, ouais tout est bon pour la sentir contre moi, je n'ai pas fait gaffe au balayage de ses jambes qui m'a déséquilibré et fait accroché mes bras aux siens, ce qui l'a entraîné avec moi dans ma chute. Une fois sous l'eau et avant de remonter, Léane crochète ses jambes autour de mes hanches, et j'en profite pour lui voler un baiser passionné.

— J'ai cru qu'il fallait vous faire du bouche à bouche, déconne Will. Désolé mec, mais moi je choisi Léa.

J'allais intervenir pour lui faire une remarque cinglante, quand sa petite amie Alana l'éclabousse avant d'essayer de le faire couler. Elle y arrive assez facilement, ce qui me fait dire d'un air moqueur :
— T'es devenu faible mec !

William me fait un clin d'œil, avant de se laisser entraîner sous l'eau.

— Bataille les mecs ? propose Raph, depuis le transat sur lequel il est allongé avec Alessia assise entre ses jambes.

— J'en suis, répond le libanais en même temps que Maxine.

— Moi aussi, ajoute mon ange.

— En couple ou on se mélange ?

— Très classe le norvégien, le reprend Alana.

— Quoi t'aime quand on se mélange, non ? lui dit-il d'une voix qui se veut sensuelle, en se rapprochant pour la prendre dans ses bras.

— Oui, je ne vais pas dire le contraire, lui susurre Alana, mais seulement toi et avec toi Willou.

Je le vois déglutir à ses mots, et je le comprends à cent pour cent, je suis dans la même état, quand Léane me la joue provocatrice.

— Putain Willou, ça casse le mythe, s'esclaffe Raph.
— Ta gueule Raphou.

On se tord tous de rire, en voyant la tête de William, et on opte finalement pour une bataille couple contre couple. Tant mieux ! Ça ne va pas arranger ma situation, au niveau de mon cerveau du bas, d'avoir mon ange sur les épaules, mais la reluquer sur celles d'un de mes potes, c'est hors de question.

Nous sommes tous allongés sur les transats, en train de sécher, en profitant des derniers rayons de soleil, quand la voix de Will se fait entendre :
— On bouge ce soir ?

Je regarde mon ange avant de répondre à William, quand je la vois me sourire en me faisant un clin d'œil, je sais que je vais en baver ce soir. Je ne sais pas encore ni comment, ni pourquoi, lorsque des souvenirs d'une conversation, que nous avons eu, il y a quelque temps me revient. Et en la regardant, je sais qu'elle sait que j'ai compris. Je lui fait à mon tour un clin d'œil, puis je me détourne pour répondre positivement à Will.

— Puisque tout le monde est ok, et que ce sont les vacances, ce soir on se lâche les mecs !

Il y a du monde ce soir, devant le Murano, nous sommes dans la file en train d'attendre notre tour pour accéder à l'entrée. Le physionomiste prenant son travail au sérieux, au vu des personnes refoulées, qui s'éloignent en râlant. Léane est devant moi en pleine conversation avec les filles, j'en profite pour la regarder, ou plus exactement la mater.
Quand elle est sortie en début de soirée, de la salle de bain de notre chambre, j'ai cru que mon cœur s'était arrêté de battre, et mon cerveau d'être irrigué. Léane a choisi une robe bustier noire toute simple lui arrivant mi-cuisses, et mettant ses courbes en valeur sans toutefois être vulgaire, qu'elle a assorti avec des escarpins faits de bandes de cuir, constellés de strass sur le côté, à la fameuse semelle rouge.

J'ai pris sur moi pour ne pas lui sauter dessus, et jouer à l'homme des cavernes. J'écoute d'une oreille distraite une anecdote de Raph, mon ange se retourne et vient se blottir contre moi.

— Hum, je grogne dans ses cheveux, j'ai envie de te dévorer mon ange.
— Patience mon beau brun, chuchote-t-elle contre mon oreille.

Nous accédons enfin à l'intérieur de la boîte, c'est bondé, je tiens Léane par la main en emboitant le pas de Naël, qui a repéré une table avec des banquettes près de la piste de danse. Je laisse passer Léane, et m'assoie à sa droite, alors que Maxine se pose à sa gauche à côté de son petit ami. Une serveuse vient prendre notre commande, en nous souhaitant la bienvenue dans le club.

— Une bouteille de vodka, avec des shots et du jus d'orange, crie Raph pour passer au dessus de la musique. Merci.

Nous trinquons tous aux vacances, en levant notre verre de shot et le buvons d'un coup. Mon ange et Max font la grimace, mais cela ne les empêche pas de tendre leur verre à Will pour qu'il les resserve.

— Attention ma diablesse, tu sais que j'aime que tu sois réceptive à mes caresses, lui soufflé-je à l'oreille en la lui mordant.

Léane se penche vers moi, pose une main sur ma cuisse, qu'elle fait remonter dangereusement vers mon entrejambe. Des flashs d'une autre soirée dans les Alpes quelques années avant s'invitent dans mon esprit.
Je l'esquive avant qu'elle ne m'emmène plus loin avec la suite des événements qui ont eu lieu.

Avant que je ne la stoppe, et me susurre contre mes lèvres :
— Cette nuit mon lover, laisse-moi te montrer comment mon corps réagit à mes caresses.

Putain !
Ma queue est tendue à m'en faire mal dans mon pantalon, en me faisant le film de mon ange se caressant devant moi.

— J'adore cette chanson ! hurle Max. On y va les filles ?

Et comme si elle ne m'avait pas chauffée deux minutes avant, Léane me dépose un baiser à la commissure de mes lèvres, et part rejoindre Max, Alana et Alessia sur la piste.

— Putain, ce serait pas déjà nos nanas, je les rejoindrai tout de suite sur la piste, pour leur montrer mes talents, déclare Will.
— Tes talents de quoi ? le chambre Naël.
— D'un truc que tu n'as pas... Parler le Norvégien ! content de sa blague, il éclate de rire.
— T'es pathétique mec ! rigole Raph.

William nous ressert une tournée, toujours mort de rire, puis à notre tour nous le suivons. Merci la vodka !

Je tourne mes yeux vers la piste de danse, les mecs font pareil, et comme un seul homme nous nous levons pour aller rejoindre nos petites amies, et faire comprendre aux connards qui leur tournent autour, qu'ils peuvent aller voir ailleurs.

En m'approchant de mon ange, je la vois qui me fixe. Nos regards se heurtent. Ses pupilles sont dilatées, signe qu'elle a trop bu ou qu'elle est excitée ou les deux. Je me colle à elle, son dos contre mon torse, mes lèvres se posent contre sa clavicule dénudée, la parsème de baisers, remonte vers sa nuque, mes mains font des aller-retour entre sa taille que je serre et ses bras. Mon érection appuie contre ses fesses, et mon ange se frotte un peu plus à moi, en ondulant au rythme du morceau qui passe. Ses bras viennent entourer mon cou, offrant sa poitrine à mon regard qui avise de ses pointes de seins dressées par son excitation.

— Tu te rappelles de notre défi mon ange ? je lui glisse à l'oreille.
— Je suis prête à le relever, me provoque-t-elle en se retournant.

Je grogne un truc inintelligible qui la fait rire, et s'en plus attendre, je la tire par la main, sous les regards amusés de nos amis, jusqu'aux toilettes. Il y a une semaine de cela, au détour d'une conversation avec mon ange, sur les endroits où nous n'avions pas baisé, il restait entre autres, les chiottes d'un bar ou d'une boîte de nuit. Le bar, c'est fait ! Check. Deux jours, exactement, après en avoir parlé.

Par chance, il reste une cabine de libre, je pousse Léane à l'intérieur, et referme la porte en mettant le verrou. Mon ange prend une pose aguicheuse en s'appuyant contre le mur. Je me colle à elle sans attendre, en appuyant bien mon sexe contre le sien, le son qui sort de ses levres emplifie mon envie de la satisfaire. Mes deux bras posés de chaque côté de sa tête et sans prononcer une parole, je l'embrasse passionnément. Je lui mord la lèvre inférieure, je force le passage pour enrouler ma langue à la sienne, Léane suit mon rythme, son corps se couvrant de frissons. Sans cesser de la dévorer, je tire violemment sur son bustier, qui laisse apparaitre ses seins aux pointes, déjà prêtent à être dévorées. J'abandonne ses lèvres , sans quitter mon ange des yeux, je me penche pour en mordre un, je le lèche, tandis que mon autre main pince son autre mamelon. Léane agrippe ma tignasse en tirant dessus, ondule du bassin cherchant ce contact pour se soulager. N'en pouvant plus, je la soulève par les cuisses, en remontant sa robe sur ses hanches, ma main se faufile entre nous, décale sa culotte, et j'introduis deux doigts en elle, qui lui font lâcher un râle de plaisir, que je capture de mes lèvres. On baise avec nos lèvres, nos langues alors que mon pouce trace des cercles sur son clitoris, puis parsème sa peau de baiser.

— Mouillée et chaude, comme j'aime.

Léane s'attaque avec fébrilité aux boutons de mon jean, une fois fait, elle sort ma queue de mon boxer et la guide vers sa chatte, avec un empressement, qui me fait sourire. Je m'enfonce d'un coup de rein et commence mes allers-retours sans attendre.

— C...C'est bon Aaron, continue.

J'accélère mes va-et-vient, je passe une main derrière sa nuque, pour la protéger du mur, mon ange me tire les cheveux, plante ses dents dans mon épaule pour étouffer ses cris.
— Accroche-toi mon amour, ça va être rapide.

Quand je sens que Léane est proche de la délivrance, j'accélère, sa jouissance me frappe tellement elle est belle, la tête rejetée en arrière, sa bouche entrouverte qui laisse passer un "O" de satisfaction, et je la suis en me déversant en elle, d'une puissance qui fait écho à notre extase.

— Tu me rends dingue mon ange.
— Je suis folle de toi mon braqueur.

Je dépose un baiser sur son front en la déposant au sol. Nous réajustons nos vêtements, en souriant, et avant de sortir de la cabine, je vérifie qu'il n'y a personne. Pas que cela me gêne, mais je sais que mon ange sera mal à l'aise. Je passe un bras sur les épaules de Léane et nous regagnons la table où doivent être nos amis.

Avant d'y arriver, je plaque mon ange contre le mur du couloir, pour l'embrasser une dernière fois et lui déclarer :
— Je t'aime mon ange, je lance le prochain défi !
— Je t'aime encore plus, et prête à le relever !
— Toi, moi, l'Italie et une moto...
— Une... Mo... Moto ? T'as loué une...
— Oui, et... Tu vois où je veux en venir ?

Elle me caresse la joue, me fait signe que oui. C'est ce que j'aime avec Léane, c'est que sans prononcer une parole ou en un regard, on se comprend, et elle m'embrasse à me faire perdre la raison.
Ça et mon âme, de toute façon je les ai déjà perdu, pour les donner à mon ange, alors...

Quand nous retrouvons les autres, ils sont toujours en train de boire. Will et Alana ne sont pas là, Raph me montre la direction des toilettes à l'étage, Léane et moi éclatons de rire. Je sers un verre à mon ange, qui se rapproche de Maxine et Alessia pour participer à leur discussion, puis je vais m'assoir entre Naël et Raph.
Le jour se lève presque, quand nous quittons la boîte de nuit, nous rentrons à pied, les filles sur le dos, dû à un pari lancé par notre Norvégien, et quand nous arrivons à l'hôtel complètement explosés, nous nous éclatons par terre de fatigue, mais aussi de rire prêt de la piscine.

Une dernière soirée entre potes avant de nous séparer pour les vacances. Une petite amie qui m'a montré comment son corps réagissait à ses caresses sous mes yeux enflammés... Et aux miennes...
Le début des vacances s'annonce plus que parfait !

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