Quand le passé...Ressurgit #
Léane
— Debout marmotte ! murmure Aaron au creux de mon oreille.
— Hum... Encore un peu... marmonné-je.
Je le sens bouger derrière moi, et se coller un peu plus contre mon dos. Il passe une de ses jambes par-dessus les miennes, et m'entoure la taille avec ses mains. Sentir son souffle chaud dans mon cou, ses cheveux qui me chatouillent le visage, me font tourner la tête pour lui voler un baiser.
Je passe une de mes mains derrière sa nuque pour le rapprocher, il en profite pour me faire basculer sur le dos, et se placer entre mes jambes.
— Si tu continues, on ne va jamais sortir de cette chambre... et encore moins de ce lit.
Pour accentuer mon geste, je bascule mon bassin, pour qu'Aaron comprenne ce que je veux, tout en lui mordillant la mâchoire.
— Vous me cherchez mademoiselle Jardel ! Mais comme nous avons un programme chargé, je vous emmène avec moi sous la douche !
Je n'ai pas le temps de protester, que mon beau brun est déjà debout, me soutenant par les cuisses, alors que mes jambes s'enroulent d'autorité autour de sa taille.
— Aaron, non ! Tu vas pas faire ça, hein ?
— Fallait pas me provoquer mon ange ! il ouvre le mitigeur, nous place dessous me faisant pousser un cri de surprise.
Je suis toujours dans ses bras, quand il me plaque contre le carrelage, il me maintient les bras au dessus de la tête, et commence une douce torture de baisers. Leurs chemins partent de derrière mon oreille, où j'ai ce point sensible, continue vers mon cou, descend vers ma clavicule, et finit à la lisière de ma poitrine.
Je soupire de satisfaction, je me cambre un peu plus, Aaron me lâche les mains, que je posent sur ses épaules, ses lèvres viennent retrouver les miennes, nos langues dansent langoureusement, et dans un mouvement de bassin Aaron me pénètre, ce qui me fait pousser un cri contre sa bouche.
— Je t'aime mon ange, me déclare-t-il, alors qu'il s'enfonce plus profondément en moi, et que ses coups de reins s'accélèrent.
— Moi... Plus, haleté-je, quand je sens l'orgasme arriver.
Quand nous sommes remis de notre douche orgasmique, Aaron m'ordonne :
— Aller ma diablesse, me dit-il en me posant au sol délicatement, on se savonne, on s'habille et on file.
Une fois à l'extérieur devant la porte d'entrée, en attendant que mon amoureux me rejoigne, il avait un truc à récupérer avant de partir, je fixe la rue et ses passants, quand mon regard est attiré par un homme appuyé au lampadaire de l'autre côté de la rue. Il regarde dans ma direction. Je le dévisage à mon tour, tout en me demandant où je l'ai déjà aperçu. Le bruit de la porte qui s'ouvre dans mon dos, me fait tourner la tête, pour voir Aaron sortir avec une poche en papier à la main.
— On va pique niquer ?
— Perspicace Sherlock ! on va juste pique, parce que pour ce qui est de niquer...
— T'es insupportable ! le coupé-je dans un rire en lui mettant une tape sur son ventre, qui d'ailleurs ne lui fait absolument rien, vu ses abdos en béton.
— Ça va, tu t'es pas fait mal à la main ? me nargue-t-il, en passant un bras derrière mon épaule pour me ramener à lui. Je lui tire la langue comme une gosse. Aller viens mon adorable amoureuse, le taxi arrive.
Quand le taxi nous dépose devant une des entrée de Central Park, je me tourne vers mon beau brun, qui est entrain de payer le taxi.
— Central Park ? Actually ? J'adore l'idée my love, un déjeuner en tête sur un banc près du lac.
—Tu crois pas si bien dire mon ange ! Suis-moi ! me presse-t-il en me prenant par la main.
Nous marchons, depuis quelques minutes, quand je le vois s'arrêter devant un banc en particulier, alors que nous en avons croisé pleins d'autres en chemin.
— Pourquoi celui là ? le questionnné-je en regardant d'abord le banc, ensuite la vue, et enfin Aaron.
— Regarde-le, de plus près mon cœur !
" Tu as braqué mon âme, mon Ange Léane, à jamais "
Aaron.
Voilà ce que je peux lire sur la petite plaque en métal, qui est vissée au dossier du banc.
Je ne retiens pas mes larmes, qui inondent mes joues, Aaron les essuie avec ses pouces, et m'embrasse tendrement.
—Tu as... Acheté un banc pour moi ? hoqueté-je.
— Joyeux Anniversaire en avance mon ange, je sais qu'il n'est que dans dix jours, mais je n'ai pas pu attendre. En plus d'être gravé dans nos âmes, mon amour pour toi est inscrit sur ce banc. Ton banc.
— Je ne sais pas quoi te dire my love, un merci, n'est pas suffisant, je... Merde, tu...
— Tu penses que tu vas arriver à finir ta phrase ? pouffe-t-il.
— Non, je ne crois pas, donc... Je vais te le montrer autrement. Je l'attrape par la nuque, et je pose mes lèvres sur les siennes, pour lui donner un baiser où je mets tout l'amour que je ressens pour lui.
Après ce moment extraordinairement romantique, nous commençons à grignoter ce que mon beau brun à préparer, enfin Naël, m'a t'il avoué, mais peu importe, la journée est parfaite.
Nous nous sommes ensuite dirigés vers la sortie, non sans que j'ai pris le banc avec la plaque en photos des dizaines de fois, ce qui a fait rire mon beau brun, et nous avons pris la direction de l'East Village, à pied pour continuer notre journée en amoureux.
Je ne peux pas m'empêcher de regarder de temps en temps, derrière moi ou sur les côtés, pour voir si quelqu'un ne nous suis pas. D'ailleurs Aaron à un moment s'en aperçoit, et me fait la réflexion.
— Tu cherches quelqu'un mon ange ?
— J'essaye juste de deviner où tu m'emmènes !
Bravo Léane, c'est de pire en pire, la reine des mensonges !
Arrivés devant ce qui semble être un musée, je lève la tête pour lire le nom : Le musée du gangster.
Je tourne ma tête vers mon beau brun, pour voir si c'est bien là que nous allons, et quand il me fait un clin d'œil, je ne peux pas me retenir de rigoler.
— Sérieux ? On va visiter un musée sur les gangsters des États- Unis ? En fait, comme ton côté romantique prenait le dessus, tu veux me réaffirmer ta virilité Clyde c'est ça ? Ou tu es nostalgique peut-être ? me moqué-je.
— Ne t'inquiète pas pour ma virilité Bonnie ! Dès qu'on rentre je t'en fait une autre démonstration. Et non, je ne suis pas nostalgique, la clinique a suffisamment de fond pour vivre, et l'association est alimentée par des donateurs. En me disant cela, il me fait passer devant lui, et en profite pour me donner une claque sur les fesses.
La journée a été plus que parfaite, je culpabilise de plus en plus de cacher les photos, et les messages de menaces, mais si je veux le protéger, je n'ai pas le choix !
Alors, je coince mes remords dans un coin de ma tête et continue de profiter de cette fin de journée, et de ce début de soirée, où l'on est tous content de se retrouver.
Les mecs ont choisi un bar- club le Bain. Il se situe le long de la High Line, tout en haut d'un building entièrement fait de verre. Quand l'ascenseur s'ouvre au dernier étage, nous avons le souffle coupé par la vue. Nous sommes sur le rooftop, et Manhattan et ses grattes ciel s'offre à nous. Nous trouvons une table, qui fait face au fleuve Hudson.
— Waouh ! s'écrit Maxine. Il y a même un jacuzzi à l'intérieur !
Et effectivement, quand nous tournons la tête, pour admirer le reste du bar, on le distingue derrière de grandes baies vitrées où se trouve un Dj qui mixe de l'électro.
— Bon les mecs, on commande, et ensuite, je pars à la pêche ! balance Will. Je crois que ce soir, les sirènes sont de sorties.
— T'as pas plus con, comme réflexions ? le reprend Raphaël.
— Ben c'est mieux que morues ? Nan ? Enfin, appelle-les comme tu veux, l'essentiel, est de ferrer...
Il est coupé dans sa phrase, quand une serveuse, nous dit bonsoir, et nous demande ce que nous voulons boire. Naël allait répondre quand...
— Tiens, tiens, les supers héros sont de retour ! Vous êtes venus casser la figure de qui, cette fois-ci ? demande-t-elle hargneuse.
Nous tournons tous la tête dans la direction de la serveuse, mes yeux parcourent la fille de bas en haut, je sens Raphaël se tendre à côté de moi, et je surprends le regard de William se poser sur la fille.
C'est qui cette meuf ?
— Tiens, tiens, Captain Salope est de retour ! balance mon petit ami sur le même ton. Le droit n'a pas fonctionné ? Ou ton petit ami c'est lassé Raylène ?
A l'entente du prénom, je comprends qui est cette fille, je pose une main sur l'épaule de Raphaël, pour lui montrer que je le soutiens. Il me lance un regard en biais, mais ne lève toujours pas la tête. Raylène capte mon geste, et fixe Raph comme si elle allait le tuer.
— Alors c'est toi, la fameuse Raylène qui a jouer à la pute avec Raph ! l'insulte ma meilleure amie. Vous avez raison les mecs de dire qu'elle a en plus du nom, le physique d'une actrice porno !
Ouais, je sais, elle y va fort, mais c'est Max, quand elle est énervée, rien ne filtre.
Encore plus, quand on touche à ses amis !
— T'es qui toi, pour me traiter de pute ? dit-elle excédée.
— Une super connasse, qui va te demander de faire ce pour quoi tu es payer ! C'est à dire prendre notre commande et fermer ta bouche.
Je ne peux pas me retenir de rigoler, Aaron pose sa tête contre mon épaule pour étouffer son rire, Naël fait pareil avec Max, en lui demandant de se calmer, et Will, lui s'en fout complètement et s'esclaffe en la regardant. Seul Raphaël reste silencieux, et je n'aime pas ça du tout.
Une fois que nos boissons nous sont servies, nous reprenons nos conversations, en faisant le maximum pour faire sourire Raphaël. Au bout d'un moment, il se lève et nous prévient qu'il a un truc à faire. Will l'attrape par le bras et lui implore :
— Ne fait pas ça mec ! Elle attend que ça, que tu rampes comme tu le faisais, pense à ce qu'elle t'as fait, plutôt.
— Il a raison Raph, n'y va pas ! Tu n'auras aucune explications de plus, que celles qu'elle t'a donné quand elle t'a largué, affirme Naël.
Sans un mot de plus, il dégage son bras, et se dirige vers le bar où se trouve son ex. Nos yeux le suivent, et quand elle se penche par dessus le comptoir pour l'écouter, un sourire sur ses lèvres botoxée, on comprend tous, que notre mission va être de sortir Raph des griffes de cette garce.
La soirée continue, Max et moi allons danser, les mecs, enchaînent les verres, Will nous a abandonnés pour aller pêcher, et ça marche !
Chacun à notre tour, nous allons voir Raphaël qui n'a pas quitté le bar, mais quand nos mecs sont complètement déchirés, Maxine et moi décidons qu'il est temps de rentrer. Je crois que nous n'avons jamais autant ri que sur le chemin qui nous ramène à l'appartement. Aaron a tout tenté pour me faire céder à son envie de me baiser contre un mur, et Naël, doit avoir la même idée, si j'en crois les cris exaspérés de ma meilleure amie.
La soirée aurait été parfaite, si en attendant mon beau brun dans le lit pendant qu'il se douchait, mon téléphone n'avait pas indiqué un message.
De Inconnu :
Tic-Tac
Le compte à rebours à commencé Léane
Mais quand mon amoureux s'est allongé à mes coté, encore humide de sa douche, les cheveux en bataille, sexy au possible, qu'il m'a prise dans ses bras, et fait basculer sur lui, j'ai tout oublié... Jusqu'au lendemain.
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