Les Hamptons #


Léane
                                    

Maxine et moi sommes tranquillement installées sur des chaises longues face à l'océan Atlantique, en train de prendre un maximum de vitamine D, quand mon regard est attiré par quatre mecs qui sortent de l'eau. Leur corps musclés et ruisselants, leur short de bain tombant bas sur les hanches qui laisse entrevoir le V de tous les péchés, les mains qu'ils passent dans leurs cheveux pour les mettrent en arrière, et leurs sourires façon pub pour un dentifrice, me donne chaud tout à coup.

Ces quatre mâles sentant la luxure se dirigent vers nous.

— Il fait chaud là, non Max ? T'as vu les quatre mecs qui viennent de sortir de l'eau ?

Maxine allongée à côté de moi, baisse sa paire de lunettes de soleil sur son nez, et se mord la lèvre inférieure, en les regardant s'avancer vers nous.

— Hum ! Je vois que ça ! dit-elle en se redressant.
— Tu crois qu'ils sont célibataires ?
— Pour deux d'entre eux... oui !
— Je prends le brun du milieu avec le short de bain bleu marine.
— Moi le brun aux yeux verts et tatoués !

On éclate de rire, en même temps, de notre connerie et d'être à ce point des nymphomanes quand il s'agit de nos amoureux. Nous allons bientôt fêter nos trois ans de relation avec Aaron, et pourtant j'ai toujours les hormones en ébullition quand il est pret de moi.

— Alors les meufs, on nous mate ? plaisante William. Vous n'êtes pas discrètes...
— On ne cherche pas à l'être, le contre Max.
— L'eau est bonne ! ajoute Raph. Ça vous rafraîchirez, non ? Vous avez l'air d'avoir chaud !
— Y a pas que l'eau qui est bonne mec ! rigole Will.
— Putain mec ! T'as aucun respect pour nos nanas ? éclate de rire Naël, en lui donnant une tape derrière la tête.

Aaron se rapproche de ma chaise longue, se penche au dessus de moi, en laissant délibérément des gouttes d'eau s'écraser sur mon corps bouillant.

— Tu pensais à quoi mon ange en me matant comme ça ? me souffle-t-il à l'oreille.
— Tu es en train de toute me mouiller my love ! lui dis-je d'une voix pas du tout assurée.
— Tu ne réponds pas à ma question ! Et pour ce qui est d'être mouillée, je suis sûr que tu l'étais déjà !

Connard - Connard - Connard.

Je lui donne une tape sur le bras, par principe, mais je m'esclaffe tout de suite après.

— T'es incorrigible, mais qu'est ce que je t'aime comme ça !
— T'es incendiaire, et qu'est ce que j'ai envie de te baiser !
— Quel romantisme monsieur Castex ! lui affirmé-je en l'attirant à moi par la nuque.

Sans plus attendre, Aaron se lève du transat en m'entrainant avec lui par la main, et l'on se dirige vers la maison que nous avons loué pour les vacances pendant deux semaines.

— Et ça recommence ! balance Will. Vous pouvez pas arrêter de baiser une journée ?
— Quand t'auras une Léane à toi, on en reparle mon pote, lui répond mon beau brun sans s'arrêter.

Une fois à l'intérieur de la maison, Aaron se dirige directement dans notre chambre. Une fois la porte passée, il me plaque contre celle-ci, sa bouche prend possession de la mienne, en mordant ma lèvre inférieure. C'est un baiser, passionné, affamé, sa langue demande la mienne, et un ballet sensuel mimant l'acte commence. Ses mains qui étaient autour de mon visage, descendent vers ma poitrine, pour la caresser à travers mon haut de maillot. Sans attendre, dans un geste fébrile, il défait les liens qui le maintiennent et le balance à nos pieds. Sa bouche laisse la mienne, et pendant qu'elle embrasse, mord une de mes pointes de sein, sa main tire sur l'autre, sous les plaisirs que cela me procure, je penche ma tête en arrière, et pousse un cri, quand il tire plus fort sur mes pointes dressées. Il continu de descendre, et comme pour le haut, Aaron dénoue les liens qui tenait mon bikini, et ne tarde pas, pour passer sa langue sur mon sexe de haut en bas.

— T'es belle comme ça mon ange !

Et tout en me disant cela, il me pénètre d'un doigt, en ne me lâchant pas des yeux. J'arrive à peine à soutenir son regard, quand il ajoute un deuxième doigts, et qu'il entame de lents va-et-vient, et que ça bouche reprend sa douce torture sur mon sexe. Ma jouissance arrive trop rapidement, trop violemment, et c'est dans un cri rauque, que je me laisse envahir par le plaisir. Aaron se relève, et je n'ai pas le temps de me remettre, qu'il a déjà enlevé son short de bain.

— Tourne toi mon amour, et appuie tes mains contre la porte.

Sans attendre, Aaron me pénètre d'un violent coup de rein, tout en posant ses deux mains sur ma taille pour me maintenir, et donner la cadence. Mes deux mains à plat contre la porte, j'ondule du bassin pour aller à sa rencontre.

— A... Aaron...
— Je sais mon ange, moi aussi je ressens ça ! Puis il accélère ses coups de reins, jusqu'à notre délivrance, que nous crions ensemble. Putain ! Je t'aime Léane.

Voyant que mes jambes ne me tiennent plus, nous glissons au sol dans les bras l'un de l'autre. Je passe mes mains dans ses cheveux, pour masser son crâne, j'adore faire ça ! Je l'embrasse dans le cou, en lui soufflant que je l'aime comme une dingue. Aaron me serre fort contre lui, en me donnant un baiser sur le bout du nez, et je sens que son envie pour moi est revenue.

— Encore monsieur Castex ! me moqué-je.
— Encore mademoiselle Jardel ! me dit-il avec la même intonation. Mais cette fois-ci, je vais te faire l'amour sur le lit.

Et sans attendre, il me porte sur le lit où il m'allonge, et où, il me possede une fois de plus en me murmurant des phrases qui m'excitent encore plus.

Allongés face à face dans le lit, après notre deuxième round, nous reprenons nos esprits, quand Aaron me dit quelque chose qui me perturbe.

— Je veux que l'on profite un maximum l'un de l'autre, des jours qu'il nous reste à passer ici, parce que cette année va être compliquée. Entre mon stage dans ce cabinet d'avocats, qu'il ne faut pas que je rate, et qui va me prendre pas mal de temps, et ta dernière année avant ton L.L.M, nos moments ensemble vont être rares.

— Je sais, j'en suis consciente, que ce travail est très important pour toi, et ma dernière année aussi l'est pour moi, mais j'espère que l'on ne s'oubliera pas, et que l'on arrivera à nous garder du temps pour nous.

— Bien sûr mon amour, il est hors de question, que je ne profite pas de ton petit corps !

— Aaron ! je ne parlais pas que de ça !

— J'ai compris mon ange, mais bon j'essaye quand même, me murmure-t-il en approchant ses lèvres des miennes.

Si seulement...

Un long moment après nous être câliner, nous décidons d'aller prendre une douche, une fois séchées, je choisis de me remettre en maillot avec juste mon short en jean, et de m'attacher les cheveux en un chignon flou sur le haut de ma tête. Aaron, porte un bermuda en toile beige, et décide de rester torse nu.
Ça ne va pas arranger ma libido tout ça !
Quand il s'approche de moi, je ne peux pas m'empêcher de passer mes mains dans ses cheveux encore humides de la douche, et le voir fermer les yeux, s'abandonner à mes caresses, me donne envie de le serrer fort contre moi, ce que je fais sans attendre.

— Il faut descendre my love. Sinon j'ai peur que Max débarque pour voir si tout va bien !
— Hum ! Laisse-moi profiter encore ! Mais tu as raison, allons-y, avant que je décide de nous enfermer dans cette chambre jusqu'à la fin des vacances.

Je peux être très étourdie, et perdre la clé !

En rejoignant les autres sur la terrasse, je passe d'abord dans le salon pour récupérer mon portable, alors que mon beau brun va retrouver nos amis. Je vois que ma mère a essayé de me joindre, à plusieurs reprises. Depuis un an, elle vit une relation avec un artiste qu'elle a connu, quand elle a organisé l'exposition sur l'Angola. C'est Pierre et Louise, les parents d'Aaron qui les ont présentés l'un à l'autre, et depuis ils ne se quittent plus. D'ailleurs, ils ont fait plusieurs voyages là-bas, pour visiter les installations misent en place, mais surtout, Samuel voulait que ma mère connaisse son pays de naissance.

J'allais composer son numéro, mais me ravise au moment où je prends conscience de l'heure qu'il est en France, je repose mon téléphone, et part retrouver mes amis.

— Qu'est-ce que vous faites ? leur demandé-je, intriguée par leur agitation.

— Maxine a eu l'idée d'organiser un feu de camp sur la plage ! me répond Naël.

— Cool ! Elle est où ?

— Dans la cuisine, pour préparer des sandwichs. Aaron tu viens m'aider on va commencer à faire le feu.

— Jolie Léane, j'ai besoin de toi, pour apporter les plats, m'interpelle Will.

— Okay, donne ! Et ensuite je vais aider Max, vous l'avez prévu à quel endroit ? je lui demande tout en descendant vers la plage.

— Juste après les escaliers, regarde ton mec et Naël y sont déjà, à essayer de faire prendre le feu ! J'espère qu'il est meilleur...

— Si tu finis cette phrase, je te fais manger du sable, lui affirmé-je en retenant un rire.

Nous déposons les plats sur les couvertures prévues pour le pique nique, puis je vais retrouver mon beau brun qui galère à faire prendre le feu. Je suis presque à ses côtés, quand j'entends ce fourbe de Will, s'exclamer :

— Les mecs j'espère que vous êtes plus doué pour donner un orgasme que pour faire du feu !
— Ouais, et tu vas voir, on est aussi super doué pour noyer les connards, balance Naël.

Et sur ces mots, William n'a pas le temps de répliquer qu' Aaron et Naël sont déjà sur lui. Un lui prend les jambes, et l'autre les bras, et ils se dirigent vers l'océan. Et dans un même élan, ils balancent Will habillé dans l'eau. On éclate de rire, Maxine et Raphaël qui nous ont rejoint aussi, en le regardant se débattre dans les vagues pour venir nous rejoindre.

— Putain les mecs ! J'ai du sable partout là ! râle t-il. J'ai l'impression que ma bite est panée !
— Ben trouve toi un meuf qui aime le poisson pané ! ajoute Raph en se tordant de rire.
— Ou les nuggets ! ajoute Max. Tout dépend de la taille de mini Will !

William entre dans notre jeu, et éclate de rire à son tour, il essaye de nous éclabousser, lance des algues,  et ça fini en bataille avec du sable, à celui qui en sera le plus recouvert. Quand nous en sommes tous assez couverts, nous décidons d'aller nous baigner, avant de commencer notre soirée. Aaron me porte pour sortir de l'eau, mes jambes ceinturant sa taille, mes bras autour de sa nuque.

— Viens là mon ange ! Tu es gelée.

Il prend deux serviettes et nous enroulent dedans. Je suis assise entre ses jambes, je me blottis contre lui, mon dos collé à son torse, ses mains entourent mon ventre, et sa tête repose sur mon épaule.

— Je suis bien là, j'aimerai que le temps s'arrête, lui dis-je avec de la nostalgie dans la voix.
— Hey, tout va bien aller d'accord ! Regarde-moi Léane, et tout en disant cela, il tourne ma tête vers lui. Je te le promets ! Je t'aime ma braqueuse de cœur.
— Je t'aime aussi mon Aaron, et oui tout va bien aller ! C'est simplement que nos vacances ont été géniales, que ce soit ici ou en France, et que j'aimerais qu'elles se prolongent... Je l'embrasse tendrement sur la bouche, et me recule avant que cela ne dégénère.

Après ce moment déprime, nous participons aux discussions de nos amis, et la soirée avance, entre fous rires, alcool et jeux.

Une nouvelle année commence pour nous tous,
Une nouvelle année, où les mecs entament leur future vie d'adulte, et où Maxine et moi, finissons notre vie d'étudiante.

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