Les Actes... #
Léane
La lueur du jour me fait ouvrir les yeux, mais ma fatigue est telle, que je les referme aussitôt. La nuit a été courte, mon beau brun à côté de moi dort encore, j'en profite pour me coller un peu plus contre lui, pour respirer son odeur, mélange de sexe et de son parfum aux notes sauvages. Ma tête se cale dans le creux de son épaule, un de mes bras se pose sur son ventre. Je le sens frissonner, et resserrer son emprise sur moi.
En me rendormant, mes pensées se dirigent vers notre nuit d'amour.
Et qu'elle nuit !
Une fois qu'Aaron m'a déposé sur le lit, je me suis mise sur les coudes pour pouvoir le regarder, le détailler, debout en face de moi, il était magnifique, un Dieu descendu de l'Olympe pour me torturer. Il me dévorait du regard, d'abord mes escarpins sur lesquels, ils s'est attardé, puis mes jambes, pour remonter vers ma poitrine, dont les pointes dressées se devinaient sous ma robe, et enfin sur mon visage. Tout ça, sans un mot, juste nos yeux qui se parlaient. Il s'est agenouillé entre mes jambes, s'est penché pour embrasser ma mâchoire, mon épaule nu, puis était remonté vers mon cou, pour se perdre sur mes lèvres, dans un baiser qui m'avait électrisé, où nos langues se torturaient, se délectaient l'une de l'autre.
Aaron prenait son temps dans ses caresses, comme s' il découvrait mon corps pour la première fois. J'ai senti ses mains attraper ma robe de chaque côté, je m'étais cambrée et habilement, il l'avait remontée pour me l'ôter. Ses yeux se sont attardés sur ma poitrine dont le sous-vêtement ne cachait rien, ses mains étaient passées dans mon dos pour me l'enlever, et des frissons m'avaient fait resserrer mes jambes contre celle de mon beau brun.
— Tu es une déesse mon ange, m'a-t-il murmuré.
Ses lèvres ont repris leur torture, dans le creux entre mes seins, ignorant volontairement mes pointes qui étaient prêtes à être mordues, sur mon ventre, pour s'arrêter sur mon sexe déjà humide par mon excitation. Ses doigts ont effleuré ma lingerie de bas en haut, avant de la faire descendre le long de mes jambes, en cherchant toujours mon regard.
Je m'étais redressée pour me mettre à genoux face à lui, lui retirer sa chemise pour pouvoir goûter son buste, de ma langue, mes lèvres l'ont parcouru sans oublier de le mordiller à certains endroits. Sa peau s'était recouverte de frissons, sa bouche entrouverte sensuellement, m'a procuré un plaisir visuel qui s'était répercuté jusque dans mon bas ventre. J'ai ensuite débouclé sa ceinture, pour lui faire comprendre que je voulais le voir nu moi aussi. Aaron m'a fait un clin d'œil en me donnant un baiser furtif, avant de se lever et d'enlever son jean qu'il avait balancé dans la chambre.
En remontant sur le lit, il m'a allongée, pour que nos corps nus se percutent, se touchent, se frôlent, mon braqueur frottait son sexe contre le mien, nos bouches se cherchaient, nos langues dansaient, et nos dents s'entrechoquaient. N'en pouvant plus de cette douce torture, je me cambrais pour que Aaron y mette fin en me pénétrant. Mais c'était sans compter sur son envie de me rendre folle, lorsqu'il a passé une main entre nos corps pour trouver mon sexe, et a commencé de lents va-et-vient quand il a introduit deux doigts en moi, et que son pouce traçait des cercles sur mon clitoris.
— Aaron, je te veux en moi, lui soufflé-je en haletant.
— Regarde moi mon cœur.
Et dans une poussée d'une lenteur cruelle, il s'est inséré en moi. Nos lèvres collées qui ont laissé sortir un soupir de soulagement. Il est ressorti pour revenir plus brutalement, mon bassin suivant ses coups de reins, mes mains cherchaient ses cheveux, sur lesquels elles tiraient ce qui lui a fait sortir des grognements de satisfaction. Elles s'accrochaient à ses épaules, ou descendaient sur ses fesses. Mes jambes se sont enroulées autour de son bassin, pour le sentir encore plus profondément en moi.
— Putain mon ange, c'est trop bon de te sentir à nouveau. Qu'est-ce que tu m'as manqué.
J'ai tiré sur sa nuque pour coller nos fronts, et je lui ai dit ces deux mots que je n'avais plus prononcée depuis quelques jours.
— Je t'aime.
— Je t'aime encore plus.
Mon beau brun s'est redressé pour passer mes jambes sur ses épaules, il a accentué ses aller-retour, et les sensations ont été décuplées. Je me suis abandonnée, j'ai laissé mon esprit divaguer vers ce monde de plaisir et de bien être, quand j'ai senti Aaron se tendre en moi, ce qui avait augmenté mon plaisir, mes jambes se sont tendues, mon dos c'est arcbouté, et mon vagin s'est contracté. Et c'est dans un dernier hurlement que notre jouissance nous a fait toucher les étoiles. Mes jambes tremblaient encore, lorsqu'il s'est effondré sur moi, tout essoufflé, sa tête dans mon cou, son corps luisant de sueur. Je lui caressais la pointe de ses cheveux humides, avec une main, et l'autre frôlait son dos.
Tout en roulant sur le flanc, il m'a pris dans ses bras, et m'a embrassé sur la tempe.
— Je ne veux plus que l'on se sépare, m'intime-t-il encore tout essoufflé de nos ébats. C'est toi que je veux admirer tous les matins en me réveillant, pas les grattes ciel de Manhattan.
Avant de répondre, je lui caressais la mâchoire, recouverte d'une fine barbe de trois jours qui le rendait encore plus sexy, - comme si c'était possible- , et j'ai affirmé :
— Je te le promets mon amour.
— Bien ! Maintenant que nos corps se sont retrouvés dans un lit, j'ai, très, très, envie d'essayer la douche, m'a-t-il chuchoté contre mes lèvres. Qu'en dis-tu ?
— J'en dis, que mon corps est tout à fait d'accord ! Par contre, tu vas devoir me porter...
Je n'avais pas fini ma phrase que mon beau brun m'a pris en mode princesse jusqu'à la salle de bain, où nous avons pris une douche, moi collé contre la paroie de douche, et la poitrine d'Aaron placée contre mon dos...
C'est l'effleurement d'une main sur mon corps qui me fait ouvrir les yeux quelques heures plus tard. Un souffle chaud sur mon front et un baiser finirent de me réveiller.
— Bonjour mon ange, me dit Aaron de sa voix grave du matin.
— Bonjour my love.
— Bien dormi ? me demande-t-il en me faisant basculer sur lui.
— Hum ! J'ai l'impression d'avoir couru un marathon !
— Oh ! Mais c'était pas loin, plaisante-t-il.
— Je ne veux plus bouger, je suis trop bien là !
Allongée contre son corps chaud, mon beau brun, laisse ses mains frôler mon dos, mes fesses, je sens son désir pour moi, appuyé contre mon pubis, je me mord ma lèvre inférieure tout en plongeant mon regard dans celui d'Aaron, puis je commence à onduler des hanches. Il m'aide à me mettre à califourchon sur lui en me tenant par la taille, et je commence à frotter son érection contre mon sexe.
— Prends-moi, m'ordonne presque mon braqueur.
— Déjà ? le questionné-je taquine.
Un grognement me répond, et Aaron se relève pour se mettre assis. Je passe une main entre nous, et guide sa queue vers mon vagin. Je descend lentement, mais mon amoureux ne résiste pas, et appuie sur mes hanches pour s'enfoncer entièrement en moi. Un cri de surprise ou de satisfaction sort de ma bouche. Sans attendre, il entame de longs et lents va-et vient toujours en me guidant avec ses mains posées sur mes fesses.
— Continue mon cœur. J'aime te voir onduler sur moi, j'aime mordre tes tétons, sentir ta chatte me serrer...
Je ne sais pas si ce sont ces mots, ou peut-être ses caresses qui suivent ses affirmations, mais j'explose quelques minutes après, en millions de fragments d'étoiles, suivi par mon beau brun, qui me mord le cou pour étouffer son cri.
Après un bain parfumé au jasmin dans lequel je suis restée une bonne demi-heure, -c'est le room service qui m'a fait sortir, mon ventre criant famine-, et une douche pour Aaron, nous sommes entrain de prendre le petit déjeuner, moi seulement habillé d'un de ses t-shirts, avec un shorty que mon amoureux a choisi, étant donné, qu'il a lui même préparé un sac avec quelques une de mes affaires, et lui avec un short en molleton gris qui lui tombe tellement si bas sur les hanches, que l'on voit l'élastique de son boxer Calvin Klein.
— Ça creuse la baise, hein ma diablesse ?
Je lui répond en lui envoyant un coussin, parce que ma bouche est occupée à apprécier une gaufre au nutella. C'est vrai que ce brunch est une tuerie, comme pour le repas d'hier soir, Aaron a commandé tout un tas de truc.
— Tu veux que l'on parle de Las Vegas ? demande-t-il sérieusement.
Je manque de m'étouffer, sous la surprise de sa question, Aaron me passe mon verre de jus de fruit, et je lui rétorque plus durement que je ne l'aurai voulu.
— Non ! Pas maintenant. Pas ici. Pas après la nuit que nous venons de passer. Je ne veux pas que l'autre pute vienne gâcher cet endroit !
— Pardon mon amour, tu as raison ! Tu sais ce que l'on va faire, une fois que l'on a fini notre repas, on se prépare, et on part se promener où tu veux, pour en parler. Tu es d'accord ?
Il me pose sur ses genoux, prend ma main gauche pour la porter à ses lèvres, et dépose un baiser juste à côté de la bague en étoile qu'il m'a offerte l'an dernier.
— Tu ne l'as pas quittée ?
— Non ! Jamais ! m'offusqué-je. Même si je t'en voulais, ma conscience, elle, me persuadait tous les jours que tu n'avais rien fait. Et puis, je savais très bien au fond de moi que ce n'était pas une rupture.
— Pourtant, tu as mis dix putains de jours avant de revenir ! Une éternité pour moi.
Je ne dis rien, de toute manière que pourrai-je lui dire ?
Alors je préfère l'embrasser passionnément, et lui montrer à travers ce baiser que je m'en veux de nous avoir fait souffrir à cause de mon entêtement. Aaron met fin à notre étreinte, sinon, je le cite :" je vais te prendre sur ce canapé, et nous ne sortirons jamais de cette chambre".
Je me lève d'un coup, ce qui le fait éclater de rire comme un débile, je lui tire la langue en retour, tout en me dirigeant vers la salle de bain pour m'habiller.
— Tu sais, je peux aussi te prendre sur le meuble vasque, crie-t-il de l'autre côté de la pièce.
J'ouvre la porte, j'ai envie de jouer avec lui, je prends une pause des plus aguicheuse en m'appuyant contre le chambranle. Je suis uniquement vêtu de mon shorty, c'est incroyable ce que ce mec peut me faire faire ! Puis je l'interpelle, car il me tourne le dos le nez plongé sur son portable.
— Je n'attends que ce beau brun.
Je le vois sursauter en se retournant. Mais quand ses yeux croisent les miens, qu'il les laisse glisser avec une lenteur qui me fait resserrer les cuisses pour se fixer sur la partie de mon anatomie qui ne demande qu'à être caressé par lui, qu'il se lève lentement, s'approche de sa démarche féline, me pousse à l'intérieur avec ses deux mains contre mon buste, me soulève par les cuisses pour m'asseoir sur le meuble vasque. Je lui souris. Puis je l'attire entre mes jambes, en le tirant par la nuque, je les passe autour de sa taille. Quand ma poitrine frôle son buste, ma bouche caressant la sienne, je lui murmure à l'oreille avant de lui mordre le lobe.
— Dépêche toi, je suis toute mouillée...
Seul un grognement me répond.
Finalement, ce n'est qu'une heure après, que nous nous sommes habillés. Aaron porte le pull avec l'inscription Lover que je lui ai offert et il est à tomber. Il l'a assorti avec son jean usé, ses boots noires à lacets, ainsi que son bonnet qui laisse ressortir une mèche de ses cheveux, et sa parka noire.
***
Aaron et moi marchons dans les rues de New-York, dans le froid hivernal, collés l'un à l'autre. Je le regarde, et je sais que l'expression de son visage est très loin de refléter ce qu'il ressent au plus profond de lui. Je connais assez Aaron pour savoir qu'intérieurement, il est en colère, et que surtout il est prêt à tout pour découvrir qui me fait chanter. Je tends une main vers lui pour lui caresser la mâchoire, et l'embrasse au même endroit.
— Je t'aime mon amoureux.
Aaron me serre plus fort contre lui et nous continuons de déambuler dans les rues animées de la grosse pomme.
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