Benson & Harper #
Aaron
Ce matin, j'ai décidé d'aller à pied au bureau. Je n'avais pas envie de prendre la voiture. Trop distrait pour ça. Pas envie de prendre le métro. Trop bruyant pour essayer de réfléchir correctement. C'est donc en marchant, que je me rends sur mon lieu de travail, afin d'essayer de mettre de l'ordre dans mes pensées, qui partent dans n'importe quel sens.
Un vrai bordel dans ma tête.
Depuis quelques jours, je ne reconnais pas mon ange, elle est tout le temps pensive, sur la défensive, limite agressive avec nous. J'ai voulu lui en parler hier soir, mais je me suis fait rembarrer d'une façon qui m'a laissé sans aucune réaction.
Comment peut-elle me reprocher de passer trop de temps à mon travail ?
Ce premier emploi, c'est une opportunité fabuleuse pour moi, c'est le début de ma, de notre future vie, si je fais tous ces efforts, si je me donne à fond, c'est justement pour que dans un à deux ans, nous puissions à notre tour Naël, William et moi ouvrir notre propre cabinet. Que je puisse assurer notre avenir. Je suis obligé d'en passer par là, et Léane le savait très bien !
Ce cabinet d'avocats est un des plus importants de New-York. Benson & Harper sont deux associés qui ont chacun un secteur différent.
Naël et Will travaillent pour Harper, au deuxième étage.
William s'occupe essentiellement des contrats que signent les artistes de la chanson, du cinéma, en étudiant si le contrat que leur a fait signer la maison de disque, ou la production est conforme aux exigences. Ou au contraire, si l'artiste respecte le contrat, il établit également les contrats pour la propriété intellectuelle d'un écrivain ou scénariste de cinéma.
Naël vérifie que les entreprises ou sociétés, dont il a la charge, soient en règle avec les impôts et taxes dus à l'État.
Quant à moi, mon bureau est au troisième étage, chez Benson, qui regroupe toute la partie du droit commercial, des sociétés ou de la concurrence. Je travaille en binôme essentiellement avec Jessy, qui est une sorte de maître de stage, elle fait partie de ce cabinet depuis quatre ans, et c'est elle qui est chargée de m'épauler dans mon nouveau job. Elle me fait passer des dossiers, on les étudie ensemble, là plupart du temps, mais depuis une semaine, je gère seul certains dossiers, et ce n'est pas pour me déplaire.
Jessy est une très belle femme, et elle le sait. Elle en joue même. Elle a un corps de rêve, de magnifiques yeux noisettes, elle est intelligente, et j'avoue que si je n'étais pas raide dingue de mon ange, j'aurais peut-être répondu à ses provocations. Bien qu'elle sache que je suis en couple et amoureux de ma petite amie, cela ne l'empêche pas de me faire des avances.
Cette fille a les dents tellement longues qu'elles rayent le parquet. Elle est prête à tout pour obtenir ce qu'elle veut, et ce qu'elle veut actuellement, c'est moi !
Je suis parfaitement conscient que je joue avec le feu, mais elle sait aussi que je n'irai jamais plus loin.
Sauf que quand Léane l'autre soir a répondu à ma pique concernant son copain de promo Tim, par la même question, je n'ai pas pu lui répondre honnêtement, parce que oui Jessy me colle.
Comment lui faire comprendre, que c'est parce que nous bossons ensemble sur la plupart des dossiers ?
Comment lui expliquer, que si nous déjeunons ensemble pendant notre pause déjeuner, c'est pour avancer sur des affaires ?
Comment lui dire, que si je rentre tard le soir, c'est pour boucler un dossier urgent ?
Pour le moment, je ne peux rien lui dire, mon ange est trop jalouse et trop instable nerveusement, pour que je puisse la rassurer. Alors c'est vrai, que j'ai un comportement que les mecs qualifient de lâche. Mais tant que Léane ne sera pas disposée à m'écouter, j'agirai comme ça.
Pourtant, j'ai cru comme un con, que mes paroles l'avaient rassuré quand nous étions dans les Hamptons, ou même celles que je lui ai soufflé il y a encore quelques jours. Mais apparemment pas !
J'arrive devant l'immeuble, en pensant encore, à notre engueulade d' hier soir, quand j'entends quelqu'un crier mon nom. Jessy arrive vers moi en courant presque, en me faisant signe pour que je l'attende.
Tu sais plus où se trouve ton bureau meuf !
— Salut Aaron ! Merci de m'avoir attendu, me dit-elle en me faisant la bise trop près de mes lèvres.
— Salut Jessy ! De toute façon on va au même endroit, donc je n'ai pas eu à faire un détour, lui affirmai-je avec un sourire, sans la saluer de la même façon.
Une fois dans le hall, je vois Naël et William qui attendent l'ascenseur, je presse le pas, pour les rejoindre, Jessy sur mes talons, quand le Libanais se retourne et nous aperçoit.
— Hey les mecs ! Ça va ? demandé-je, on ne s'est pas vu ce matin ? Vous êtes partis super tôt, non ?
Les deux se jettent un regard qui en dit long sur mon ignorance, et William lève les yeux au ciel comme s' il devait expliquer un truc hyper simple à un abruti !
Et l'abruti en question, apparemment c'est moi ! Génial !
— Tu as sûrement oublié que William et moi devions déposer les filles à Hudson Park pour que Léane et Maxine puissent réserver des places dans le bateau restaurant dans lequel elles souhaitent que l'on fête la soirée de Thanksgiving ? me répond-il d'un air énervé.
— Merde, j'avais complètement oublié. Quand elle m'en a parlé, j'avais la tête prise par un dossier important !
William ricane en fixant Jessy.
Quoi ? Il croit quand même pas que c'est elle le dossier important ?
— C'est bien le problème Aaron, en ce moment, tu n'as que des dossiers importants, me fustige Will.
Les portes de l'ascenseur s'ouvrent, m'empêchant de répliquer à sa pique. Surtout qu'il y a déjà du monde dans la cabine. Mais il ne perd rien pour attendre. Ce qui se passe avec mon ange, ne les regarde absolument pas, meilleurs amis ou pas !
Naël et William sortent au deuxième, non sans m'avoir lancer un regard noir, que je fais semblant de ne pas avoir remarqué, en trouvant le tableau des étages très interessant. La montée ne m'a jamais paru aussi longue.
— Waouh ! Je ne sais pas pour qui ils se prennent à te parler comme ça, mais tu ne devrais pas te laisser faire Aaron !
— Ils se prennent pour mes meilleurs amis, ceux qu'ils sont d'ailleurs, contrairement à toi qui n'est que ma collègue ! ne puis-je m'empêcher de la remettre en place.
— Pour le moment, me provoque-t-elle en sortant de l'ascenseur.
Je ne tiens pas compte de sa remarque. J'avance dans le couloir, en saluant au passage des collègues pour regagner mon bureau. Avant de commencer, et d'oublier, encore, j'envoie un message à mon ange.
> De Moi :
Je suis désolé mon amour, d'avoir oublié ton rendez-vous à River Park.
Je me rattrape ce soir, dîner en tête à tête dans ton restaurant préféré.
Je t'aime Léane.
Sa réponse ne se fait attendre.
> De Mon Ange :
C'est moi qui suis désolée, de faire des caprices comme une gamine.
Et oui pour ce soir, je finis à 19 h.
Je t'aime encore plus :)
Soulagé, par ses mots, je me mets immédiatement au travail, en sortant un dossier, que je dois finir ce matin, pour que Jessy le vérifie et le valide.
Aujourd'hui, ma pause déjeuner je la passe avec Naël et Will, dans un petit restaurant pas loin du cabinet. Ils sont tellement surpris, qu'ils n'arrêtent pas de se foutre de ma gueule.
— Eh ben mec, la mante religieuse t'a laissé sortir sans elle aujourd'hui ? plaisante Will.
— Très drôle Will, j'avais envie, et besoin, de passer un moment avec mes potes.
— Qu'est ce que tu as Aaron ? me demande Naël sérieusement, ce mec à un sixième sens, c'est pas possible autrement ! Il a toujours su quand quelque chose me tracassait.
— Disons... Que... Je me pose pas mal de questions sur Léane. Vous avez tous remarqué, qu'elle n'est pas comme d'habitude ? On n'arrête pas de s'engueuler, elle me reproche de passer trop de temps au travail, enfin surtout avec Jessy en fait ! Je sais qu'elle est super jalouse, et moi aussi, mais j'aimerai qu'elle comprenne que c'est pour notre avenir, que je me donne tant dans ce boulot. Et puis Jessy est mon supérieur, c'est normal que je passe la plupart de mes journées avec elle. Non ?
— Jusqu'à quel point c'est normal pour toi ? me demande Will.
— Comment ça ?
— Ben je sais pas, moi, Tyler est mon supérieur, Tom est celui de Naël, et ce n'est pas pour ça que l'on passe la moitié du temps dans leur bureau, ou que l'on rentre tard le soir, ou que l'on déjeune tous les jours avec lui !
— Fais attention Aaron, Léane est peut-être, non, sûrement la femme de ta vie, comme tu es pour elle l'homme d'une seule vie, mais cela ne veut pas dire, que tu ne pourras pas la perdre. Si je te dis ça, c'est parce que même Maxine m'en a fait la remarque ce matin. Alors, je ne sais pas ce qu'à Léane, je ne sais pas si Max le sait, d'ailleurs, mais fait gaffe ! On voit tous qu'elle ne va pas bien en ce moment, peut-être que c'est le procès de son géniteur qui arrive qui l'a met dans cet état, elle flippe tellement, que la vérité éclate...
— Putain ! Je le coupe, je pensais que c'était dans un mois ?
— Ça l'était il y un mois oui ! se fout de moi Will.
— Je reprends, continue Naël, peut-être que c'est autre chose, mais il n'y a que toi qui puisse arriver à la faire parler.
— Je ne suis pas sûr de ce que tu avances, même avec moi elle se renferme !
— Essaye d'être plus présent pour elle, montre lui que tu l'aimes comme avant, rassure-là sur ses craintes vis à vis de l'autre pétasse, je sais pas moi, mais trouve un truc, si tu ne veux pas qu'un matin ton lit soit vide.Termine Naël.
En revenant au bureau, après notre pause, j'ai la tête tellement pleine de questions et de réflexions, suite à ma conversation avec mes amis, que j'avertis Jessy que je pars plus tôt, et que je rattraperai mes heures demain. De toute façon, elle ne peut rien me dire, j'ai terminé tous les dossiers qui devaient passer en priorité.
Comme il est encore tôt, je passe d'abord à l'appartement pour me changer, réserver le restaurant pour ce soir, et je repars en direction de la fac pour faire une surprise à mon ange.
Quand elle me voit, ses magnifiques yeux me détaillent, et c'est en se mordant la lèvre inférieure, qu'elle avance vers moi, pour se jeter dans mes bras.
Putain que ça m'avait manqué ! Qu'elle m'a manqué. Cette spontanéité, son sourire radieux.
— Arrête de faire ça avec tes dents ! Et tout en lui disant, je tire sur sa lèvre avec mon pouce, et je le remplace par ma bouche qui lui donne un long baiser langoureux.
A bout de souffle, nous nous séparons, et Léane se blottit dans mes bras.
— Je suis contente que tu sois là mon beau brun, j'ai l'impression que ça fait une éternité que l'on ne s'est pas vu.
— Je suis désolé mon cœur, c'est pour ça que j'ai fini plus tôt, pour te faire la surprise de venir te chercher. On repasse à la coloc pour que tu puisses te changer, si tu veux, j'ai réservé une table pour vingt heures trente.
Nous repartons de la fac, serrer l'un contre l'autre, en nous arrêtant quelque fois pour s'embrasser passionnément.
— Si l'on continue comme ça, on ne va jamais rentrer mon ange ! Je vais me débrouiller pour trouver une ruelle, et te plaquer contre un mur ! lui affirmé-je mon front posé contre le sien.
— Regarde, me dit-elle en me faisant tourner la tête, vers la droite, il y en a justement une ! Et même un mur dis donc ! me fait-elle taquine.
— Avance ! Diablesse, lui ordonné-je en éclatant de rire.
— T'es pas marrant !
— On verra... lui susurre-je à l'oreille en mordant son lobe.
Putain que ça fait du bien ! Je ne sais pas jusqu'à quand, ma Léane va être comme ça, mais putain que c'est bon de la retrouver !
Quelques heures plus tard, après lui avoir montré mon côté non raisonnable contre le mur de notre chambre, nous sommes arrivés devant le restaurant préféré de mon ange, le Olio e Più. C'est un restaurant italien, que nous avons découvert il y a un an, et où nous venons souvent dîner. Il fait le meilleure pizza de tout New-York.
— Merci mon braqueur pour cette soirée.
Elle prend mes mains pour entrelacer nos doigts, et se penche pour m'embrasser.
— Elle est loin d'être finie mon ange, au contraire, elle ne fait que commencer et monter en intensité crois moi ! lui dis-je avec mon sourire spécial Léane.
— Et tu proposes quoi ?
— Ça, je ne peux pas te le dire dans un restaurant avec autant de monde !
— Même pas à l'oreille ? me dit-elle en se penchant au-dessus de la table.
— Nan !
La serveuse arrive, pour prendre notre commande. Une pizza aux légumes pour Léane et une au saumon pour moi, avec un vin rouge italien.
— Léane ? J'aimerais que tu me parles de ce qui ne va pas !
J'attaque direct. Trop impatient de connaître la vérité. Mais surtout pressé d'en finir pour passer le reste de la soirée avec mon ange. Retrouver ma Léane. Celle qui me provoque, éclate de rire avec ce son rauque qui me vrille le cerveau.
— Ce n'est rien Aaron ... j'ai plus de mal que je le croyais à m'adapter à notre nouvelle vie. L'an dernier c'était différent, tu étais à la fac avec moi, on avait le même rythme, cette année, j'ai le sentiment qu'un monde nous sépare... tu comprends ce que je veux dire ? Je hoche la tête. Tu travailles dans un des meilleurs cabinets d'avocats de New-York, et moi je suis encore la jeune étudiante ! Et j'ai peur que tu te rendes compte... Léane reprend sa respiration, ferme ses yeux pour empêcher une larmes de s'écouler. Quand elle les ouvre de nouveau, son regard est brillant. Que c'est une femme qui partage la même vie que toi qu'il te faudrait. Une Jessy...
Voilà c'est dit ! Léane m'a déclaré ses pires craintes. Et pourtant je sens au plus profond de mon être qu'il y a autre chose. Je suis lâche, alors je n'insiste pas, je me contente de la rassurer.
— Je peux comprendre tes craintes mon ange. J'arrête avec mon pouce une larme qui glisse sur sa joue en passant mon bras par-dessus la table. Ne pleure pas mon amour. Je pose ma paume sur sa joue, Léane s'y love. Je t'aime, tu portes une bague qui le prouve. Et pour rien au monde, ni pour personne, je changerai ma belle étudiante. Et je suis désolé si je passe beaucoup trop de temps au travail mais tu sais pourquoi je le fais ! Pour nous, pour notre avenir...
— J'essaye de m'en convaincre tous les jours, mais c'est dur ! Et puis cette Jessy avec qui tu passes toutes tes journées n'aide pas à me rassurer ! Ça peut pas être un mec comme pour Will ou Naël ? me demande-t-elle avec un beau sourire.
Je trace le contour de sa lèvres inférieure avant de me reculer pour m'adosser à mon siège.
— Je préfère quand tu souris mon ange. Ne t'inquiète pas pour Jessy ok. C'est simplement une collègue qui m'aide pour mes débuts dans la boîte. Que mon intégration soit plus facile.
Menteur ! Je me convaincrai presque moi même. Presque.
Je ne suis pas tout à fait honnête avec elle, en lui cachant les intentions de Jessy à mon égard, mais je ne peux pas lui avouer la vérité. Pas maintenant. Pas tant qu'elle doute d'elle comme ça.
— Allez, viens on rentre, pour la suite de notre soirée...
Je fais un clin d'œil à mon ange, en lui tendant la main pour qu'elle la saisisse. Je règle l'addition, puis nous retournons à la colocation à pied.
A peine la porte de notre chambre refermée, je me colle au dos de Léane, qui est debout au milieu de la chambre. Je commence à parsemer son cou de baiser, sa nuque, je descend vers sa clavicule, son souffle s'accélère, tout en faisant descendre les bretelles de sa robe, je caresse ses bras au passage, et une fois la robe à ses pieds, je l'aide à l'enjamber. Léane en profite pour se retourner, et m'aide à enlever ma chemise, en me donnant un baiser à chaque boutons retirés. Quand elle en a fini avec mon haut, Léane se laisse tomber à genoux. Ses doigts s'empressent de défaire le bouton de mon jean, de descendre la fermeture, puis tire d'un coup sec entraînant mon caleçon dans la foulée. Son regard me transperce. Ses iris brillent d'un désir non contenu.
— Mon ange, si tu continues à me regarder comme ça, je vais finir avant d'avoir pu profiter de ton corps.
Mais comme c'est Léane, elle me provoque en se léchant les lèvres. Sans que je n'ai le temps de réagir, elle prend mon sexe en main, ce qui me fait pousser un juron, et commence des mouvements de bas en haut, tout en effleurant mes testicules au passage. Ensuite, elle fait remonter sa langue le long de mon sexe pour finir par le prendre en bouche, sa main droite se positionne à la base pour continuer de me branler, quand sa main gauche caresse mes testicules. Je suis obligé de m'appuyer contre le mur, pour me maintenir tellement c'est bon. Et quand de son pouce, elle étale le liquide sur mon gland, qu'elle le reprend en bouche, en augmentant ses va-et-vient, mes neurones crament complètement. Je pose mes mains dans ses cheveux pour appuyer sur son crâne. Mon ange comprend le message. Toujours en me regardant, elle me prend plus profondément. Encore une aspiration, et la jouissance arrive, m'emporte comme une lame de fond.
Putain ! Putain ! Putain !
Je remonte Léane par les aisselles. Avec précipitation, je lui mord la lèvre pour qu'elle me donne accès à sa langue. La porte jusqu'au lit où je l'allonge sans ménagement. Je dégrafe son soutien-gorge, déchire son shorty, les envoie s'échouer quelque part dans la chambre, et couvre son corps de baisers. Je mord les pointes de ses seins, les lèche, j'insère deux doigts en elle, titille son clitoris avec mon pouce, et quand je vois dans ses yeux, qu'elle est au bord du précipice, j'arrête tout. Je me place entre ses jambes, les calent sur ma taille et la pénètre lentement. Au début. Je ressort, pour mieux rentrer d'une poussée plus forte. Je la possède. Je la marque de mes doigts. Mon ange arque son corps, me griffe le dos, moi je l'embrasse avec toute la passion que j'ai pour elle. Mon ange me tire les cheveux, pousse un cri rauque qui se répercute jusqu'à ma queue, et qui m'électrise le corps. Dans un dernier coup de rein, mon corps envahie de fourmillement, je la rejoins dans sa jouissance et m'écroule sur elle.
Ma tête contre sa nuque, Léane passe ses doigts dans ma chevelure, nous reprenons notre souffle.
— Je t'aime Aaron... je t'aime tellement...que ça fait mal.
Je me redresse pour la regarder dans les yeux. Je lui caresse le visage d'une main et de l'autre la fait basculer sur moi. Je la serre contre moi à l' étouffer. Paresseusement, mes mains dessinent son dos.
— Tu es ma vie, mon âme, mes étoiles, Léane, je t'aime à en devenir dingue, alors s'il te plait ne doute plus de l'amour que j'ai pour toi !
Elle plonge son regard dans le mien, et ce qui j'y lis, me déstabilise, mais je m'y attarde pas, pas après ce moment d'abandon de soi, pas après tout cet amour que nous nous sommes montrés et dit.
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