Pan

Je saute une dernière fois sur le trampoline avec l'espoir d'enfin poser un backflip propre. Je prends mon élan et me pousse en arrière. Dans un petit cri de surprise, j'atterri sur mes pieds avant de tomber sur les fesses. Première fois que je ne manque pas de me briser le cou !

«- Congratulation ! Premier vrais back, entendis je depuis l'extérieur du trampoline.»

Max rentra par la fente en me tendant un Capri-sun. On s'assit sur le bord du trampoline sous le soleil de dix-sept heure. J'allais dire quelque chose quand il m'embrassa soudainement. Il avait un goût à la fois fruité et salé. Sa main chaude se posa sur ma nuque en y laissant une sensation brûlante tendis que le liquide froid de la boisson me gelait la main.

Dans le silence de se début d'été l'on s'était embrassé pour la première fois. Je me rappelle n'avoir pas bouger et juste fermer les yeux. Il m'avait lentement lâché et regarder dans les yeux. Les quelques secondes où je m'étais perdu dans ses prunelles noirs avaient été une révélation. Il détourna vite le regard, prit sa petite boisson et partie sans dire un mot.

Je l'avais regardé partir les pieds pendu dans le vide. Mon cerveau avait comme cessé de fonctionner. Que pouvais je faire d'autre que rester là à penser ? La vie n'est pas une douce romance facile. La vie est une série télévisée dans la quelle tu n'es pas sur d'être le personnage principal avant que quelque chose vienne annoncer un changement complet de tes habitudes.

Max était cette chose. L'on se connaissait depuis longtemps mais je n'avais jamais autant pensé à lui. Il a changé mes habitudes. Je n'avais que lui en tête. Le film de notre baiser tournait en boucle comme une vielle publicité au slogan accrocheur. Je me retrouvais muet devant lui et tétanisé lorsque mon doigts se trouvait au dessus du bouton «envoyé».

Pourtant je n'étais ni gêné, ni lâche. J'étais juste perdu et apeuré. J'avais peur qu'il prenne mon silence pour un refus catégorique. Mais j'étais également perdu car je ne savais pas si je devais répondre négativement à sa révélation silencieuse. Je suis donc resté passif à regarder sa fenêtre depuis mon trampoline.

Il sortait toujours à vélo le matin et passait devant moi en mimant un mouvement d'arrêt. En voyant mon visage incertain, il repartait tout les jours sans s'arrêter. Jusqu'à ce qu'il ne fit plus mine de s'arrêter. Un jour, il avait stoppé son vélo et m'avais regarder dans les yeux avant de détourner le regard comme d'habitude. Il n'arrivait jamais à croisé le regard longtemps.

«- Salut, commençais je peut assuré.

- Hey, répondit il en poussant son vélo à ses côtés. À propos de la dernière fois...»

Son regard se perdait soit vers les arbres, soit vers le béton. Il ne pouvais s'empêcher d'entre couper ses phrases de longs soupirs résigné.

«- Je suis totalement perdu, avais je fini par dire.»

Il me fixa sans comprendre alors je baisse les yeux sur mes mains. Lorsque je parlais j'avais besoin de bouger les mains, comme ses professeurs trop exciter à l'idée d'enseigner. Je pris une grande respiration en fermant les yeux. Sans les ouvrir, j'ai parlé sans filtre.

«- C'est comme si j'étais totalement vide. Je ne sais pas si je m'attendais à se baiser où si j'ai totalement été surpris. Et maintenant ? Ais je envie de te rendre ton baiser ou ai je juste envie de rester ton ami ? Je n'ai jamais réfléchi plus loin que ce que l'on m'avait dicté enfant. "Tu finiras par sortir avec une jolie fille !" Je n'avais jamais pensé sortir où même embrassé un gars. Et me retrouver devant cette question du genre me terrifie un peut. Mais tout se temps m'a permis de... comprendre.»

J'ouvre les yeux prêt à dire ce que je pense. Prêts à lui annoncer mon choix.

«- Je t'aime, enfin je le penses fortement ! Ce n'est pas une question de genre, je ne t'aime pas car tu es un homme et je ne suis pas tombé amoureux de Chloé il y a deux ans car c'était une fille... Je penses que je ne réfléchi pas réellement à ça. J'aime les gens pour ce qu'ils sont intérieurement et non pour ce qui se trouve sous leur vêtements. Une fois que l'on sait ça, c'est plus facile de penser... Et je penses réellement t'aimer en tant que Maxime et non en tant que garçon.»

Il avait les yeux vitreux et la bouche à moitié ouverte. Il serra le guidon de son vélo en souriant. Une larme coula alors qu'il ferma les yeux.

«- Ça va ?, demandais je en m'approchant.

- Ouais c'est juste que je m'y attendais pas...

- À quoi ?

- À ce que tu dises m'aimer pour qui je suis, ria il. J'ai tellement douté de moi même ses derniers jours que t'entendre dire ça me rends heureux...»

Je pris son visage entre mes mains en posant mon front contre le sien.

«- Ne doute plus de toi. Je suis là.»  

Histoire expliquant rapidement l'orientation sexuelle "Pan"❤

Pan sexuel Wikipedia ❤ :

« La pansexualité, cependant, composée avec le préfixe pan-, est l'attirance sexuelle pour une personne de tout sexe ou genre. Les pansexuels incluent donc les personnes qui sont intersexuées ou en dehors du binaire du genre dans leur attirance. »

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