⏳le temps passe, passe, passe et beaucoup de choses ont changé⏳

⏳ Cette histoire sera raconter sur plusieurs année et est SUPER LONGUE PUTAIN ! Je compte sur vous pour me donner vos avis, j'ai beaucoup travaillé déçu ! Bonne lecture !❤

6ans

Je regarde le nom écrit sur le badge en essayant de décrypter le prénom inscrit dessus.

«- Prends ma main, Arthur, viens.»

Je pris les doigts d'Arthur entre les miens en essayant de le faire remonter. Il avait les yeux remplient de larmes et ses mains étaient plaines de boue. Je prends ses joues entre mes mains et pose mon front contre le sien.

«- Je suis là, n'ai pas peur.»

Il arrêta ses pleurs petit à petit avant de se relever. Il prit ma main dans la sienne près à partir. On m'y longtemps à retrouver nos parents dans la forêt. La maman d'Arthur prit son fils dans ses bras en pleurant avant d'être suivit par son père. Ma maman lâcha la main de ma soeur avant de courir à mes côtés. Elle prit mon visage entre ses mains en me regardant droit dans les yeux.

«- Mais où étiez vous ?, s'empressa elle de demandé.

- Il c'était perdu, dis je en regardant le blond caché derrière ses parents. Je l'ai aidé à retrouver ses parents.»

La femme au cheveux blonds platine lâcha son fils et s'accroupit à ma hauteur. Elle avait un visage fin aux yeux d'un bleu gris magnifique. Elle sortie un bracelet en fil tressé et me le tendit. Ma mère me dit que c'était un cadeau de remerciement et elle me l'attacha au poignet. En se relevant, la femme appuya la paume de sa main contre ma joue et je pus la voire essayer de me dire quelque chose en silence. Elle prit ensuite la main de son fils et partie. Arthur me dit gentiment au revoir d'un signe de tête avant de la suivre, ses boucles blondes sautant à chacun de ses pas.

13ans

Je fais un dernier tire à trois points avant de me décider à ranger le matériel. Panier. J'entends des applaudissements depuis la porte du gymnase, Arthur me regarda un sourire charmeur sur ses lèvres. Je voulus le rejoindre, mais le professeur me prit par le col et me demanda de rassembler tout les ballons dans le chariot.

Je sortie dix minutes plus tard avec un chariot à moitié vide. Pauline m'attendait en panique.

«- Tu ne vas jamais deviné, commença elle.

- Jack à été arrêté pour attouchements sur mineur ?, tentais je en lui lançant un regard en coin.

- Très drôle, répliqua elle avec un ton faussement enjoué. Il veux venir mangé chez moi aujourd'hui.

- C'est une bonne nouvelle, je ramasse un ballon qui traînait à la sortie du gymnase. Il a dix-sept ans, c'est normal qu'il veuille mieux te connaitre après deux mois de relation par message.

- Oui mais imagine qu'il trouve ma famille bizarre...

- Pauline, je pose mes mains sur ses épaules en la regardant droit dans les yeux. Charlie et Ben sont les personnes les plus sympa de la planète, je me penche vers un autre ballon. Tu n'as pas à avoir honte d'avoir deux papas, surtout pas deux papas aussi géniaux. Tout va bien se passer.

- Tu as raison, elle me fit une passe avant de s'arrêter. Tu as entendu ?, elle se retourna»

Un bruit de pas suivit de petit cris étouffés nous parvenait depuis le placard où l'on rangeait le matériel de gym extérieure.

«Tu réponds rien ?» dit une voix derrière la porte.

Pauline tenta de pousser la porte mais des éclats de voix l'envoyèrent balader. Elle me jeta un regard et je lui répondis par un hochement de tête. Elle mit son capuchon et remonta son col rouler tendit que je vice ma casquette sur ma tête et enroule mon écharpe sur ma bouche et mon nez.

On mit quelque ballon de côté avant de les remplacer par Pauline. Elle compta jusqu'à trois. À trois, je la pousse de toute mes force depuis là où j'étais. La légère descente et l'impulsion que j'avais donné fit s'écraser le chariot contre la porte qui céda. Après quelque seconde, Pauline sortie en courant de la petite pièce en poussant Arthur assis dans le chariot. On dut courir une vingtaine de minutes pour échapper à ceux qui en voulait à notre ami et dix autres pour retrouver les balles que je devais ramener.

En sortant du périmètre scolaire, Pauline nous salua depuis sa voiture tendit que je raccompagnais Arthur jusqu'à chez lui. Il avait le visage gonflé par les larmes et une légère coupure sur la lèvre. Nous étions incapable de nous comprendre alors nous marchions juste à côté. Avant d'arriver chez lui, il prit ma main dans la sienne et la posa sur sa joue. Je le regarde un moment en rougissant avant de comprendre. Je sort un mouchoir de ma poche et essuie sa lèvre. Je passe rapidement sur ses joues avant de le recoiffer. Arthur avait des griffures au coup et aux bras, il semblait sortir d'une interaction plutôt violente avec une bande de chaton en colère.

Quand sa mère ouvrit la porte, elle ouvrit d'abord les yeux en grand en me faisant signe de rentrer avant de courir chercher des pensement. Après deux minutes assis seul dans leur salon, le papa d'Arthur me sourit et s'assoit à mes côtés. Sa mère ne tarda pas à nous rejoindre avec des tasses de thé. Elle fit quelques signes à son mari avant de me sourire tendrement.

«- Nous sommes vraiment reconnaissent de tout ce que tu fait pour Arthur, débuta le grand blond. Il ne nous a jamais parler de ses problèmes et nous sommes heureux que tu l'ai aidé aujourd'hui, il regarda sa femme. Et avant. Si on peut faire quoi que ce soit pour te remercier ?

- Et bien, je caresse mon bracelet usé en souriant. J'aimerais bien apprendre le langage des signes.»

17 ans

Je tousse doucement pour essayer d'évacuer mon stress. Jack conduisait la décapotable en tenant tendrement la main de Pauline. Arthur semblait étrangement calme à côté de moi. Il regardait par la fenêtre en desserrant le noeud de sa cravate. Le voir en costume faisait toujours son petit effet. J'essuie mes mains moites sur mon pantalon noir en essayant de ne pas penser à la douleur dans ma poitrine.

Un peut plus tard, Jack se gara devant le gymnase qui servait de salle pour les promotions. On descendit chacun notre tour, saluant nos amis, buvant l'étrange mixture rose que l'on avait à notre disposition et dansant au rythme de la musique. Les boucles blondes de Arthur bondissaient à chacun de ses sauts, il souriait de toute ses dents heureux. Je le pris par la main et le fit venir vers moi. Je pose ma main sur ses hanches en essayant de suivre la chanson en espagnol. On s' encoublaient dans nos pas mais rions face à notre maladresse.

La musique devint plus lente et les lumières se sont dirigé vers la scène. Pauline tenait le micro les yeux fermés. Ses mèches roses et sa robe courte rose lui donnait un air enfantin qui contrastait avec ses yeux au maquillage charbonneux. Elle commença à chanter de sa voix douce sous les applaudissements des autres élèves.

Arthur posa sa tête contre mon épaule et je mis mes mains sur ses hanches. Il ne semblait pas s'en faire à propos du fait que l'on était les seuls garçons à danser ensemble. Je pouvais distinguer des couples dans le noir et même des regard offusqué à notre égard. Mais le je-m'en-foutissme de Arthur était contagieux. Les insultes homophobes lancer par X personne dans le noir était de toute manière contré par les autres élèves qui ne semblait pas être dérangé par nous deux.

Tout en moi frémissait. L'odeur de fleur de mon camarade me rendait fou au point que, les yeux fermés, je passai doucement mes mains sous sa chemise. Il resserra sa prise sur moi et je lui déposa un baiser discret dans son cou. Ma main caressait son dos tendis que sa soeur préférait monter le long de sa hanche. Il bascula légèrement la tête en arrière et je déposa de multiples baisers papillons sur son cou. Je voulus passer à ses lèvres mais je fus ébloui d'un coup. Je tourne mon regard vers le spot braqué sur nous avant de lâcher Arthur rouge devant tout les regards poser sur nous. Le directeur toussa en.souriant.

«- Comme je le disais, continua il. J'invite notre délégué de classe préféré à monter sur scène, il me fusilla du regard. Viens donc recevoir ta couronne de roi !»

Je me hisse sur la scène sous les applaudissements et les sifflement amusé de autres. Le directeur posa la couronne sur ma tête et Pauline me prit par la main. Elle avait été nommé Reine du bal. On sortie peut après de la salle devenu bien trop chaude pour nous. Je reste à la traîne avec Pauline en essayant de reprendre mon souffle. Elle me regarda inquiète.

«- Je vais bien, dis je en me redressant. Je vais bien.

- Heureusement, elle leva la tête en souriant. Depuis la.scène j'avais une vue magnifique sur vos "ébats" amoureux... comme tout les autres élèves, siffla elle souriante.»

Je lui donne un coup à l'épaule en rougissant. Jack nous déposa devant un fast food avant de rentrer chez lui. Il devait aller bosser le lendemain après tout. Je croque à pleine bouche dans mon burger affamé. Le pain à la fois moelleux et croquant s'alliait avec le bacon. Ce bacon qui remplissait à la fois ma bouche de son goût braiser et gras. Le fromage fondait en bouche tendis que la viande dégageait une saveur unique. Je lâche un soupir de plaisir devant cette orgasme culinaire.

« - C'est presque meilleur que le sex, chantonna Pauline. Mince ils ont oublié mon coca ! Je reviens.»

Arthur ria en silence, de la sauce barbecue au bord de sa lèvre. Il leva les yeux vers moi en souriant. Je me lève en me penchant par dessus la table et essuya sa lèvre avec une serviette. Il était tellement prêts que je pouvais voir quelque tâche de rousseur sur son nez pâle. Son regard bleuté me fit perdre pieds et je posai mes lèvres sur les siennes. Il avait, bien entendu, un goût de burger sauce barbecue mais également une douceur irréprochable. Il pose sa main sur ma nuque et approfondi le baiser. Un bruit de gaz nous fit nous séparer. Pauline était couverte de coca et sa canette continuait de faire des bulles dans sa main. Elle était irrécupérable.

25ans

Je descends la piste suivit de Arthur. On s'arrêta au niveau de Pauline qui essaya tant bien que mal de tenir sur ses skis. Ses papas la tenait par la main.

«- J'ai l'impression de t'apprendre à marcher encore une fois, chantonne Ben.

- Cette fois tu ne devrais pas te prendre un mur, ria Charlie.

- Très drôle, Pauline tomba de nouveau. Pourquoi vous ne me laisser pas faire du snowboard ?! C'est nul le ski !»

Arthur ria avant de terminer la piste. À la fin de la journée, Pauline s'était résigné à mettre une robe noir bouffante pour aller au restaurant avec ses parents. Ils avaient quelques choses à lui dire apparemment. Compte à moi et Arthur, on partie dans les bains. Les parents de notre amis avait des bains privé dans le chalet et ils étaient tout bonnement divin !

Je me laisse glissé dans l'eau chaude qui fit gonflé mon maillot de bain. Je m'assois dans le bain, j'avais de l'eau jusqu'au épaule. Arthur était trop petit et quand il se mettait sur le banc dans le bain, seul ses yeux restaient à la surface. Il fit des bulles et remonta. Debout, l'eau lui montait aux côtes. Je le prit sur mes genoux en embrassant son coup. Il ria silencieusement et m'embrassa tendrement. On resta comme ça pendant deux heures avant de sortir. On monta directement dans le salon. On commanda des pizzas. Pauline et ses parents sont rentrés à dix heures et sont directement aller se coucher.

J'étais couché avec Arthur devant la cheminé quand je reçu plusieurs messages de ma mère. À moitié endormi, je fis tombé mon téléphone sur Arthur. Il se réveilla en sursaut en prenant le téléphone. Après quelque seconde de silence, il se retourna souriant. Il me mit le téléphone sous le nez et je pus lire le message. J'avais été pris pour le tournoi de ski de vendredi.

Je bondi sur place comme un enfant. Ma première vrais compétition !

27ans

Des photos de moi et et des trophées de ski couvrait les murs de ma chambre d'enfant. Le docteur Taylor me sourit en feuilletant mon dossier. Son visage s'assombrissait au fur et à mesure qu'il lisait les pages. Il sortie brièvement de la chambre et revint l'air triste.

«- Ta chute à certes été violente, il s'assit au bord du lit. Mais là n'est pas le problème. Tu es atteint d'une maladie qui est malheureusement incurable pour le moment.

- Que voulez vous dire ?»

Après son départ, je regardais le plafond sans rien dire. Ma mère me tenait par la main en me disant que Pauline et Arthur était dehors. Je me hisse hors de mon lit et prend mes béquilles. On marcha tout les trois dans le cartier. Arthur me lançait des regard inquiet mais il ne pouvait que écouter et c'est pour cela que Pauline prit les devants.

«- Du coup, elle tapa un caillou du bout de sa chaussures. C'est quoi la mauvaise nouvelle cette fois ?

- Je suis foutu, dis je en souriant. Je suis complètement foutu.»

J'étais atteint de la même maladie que mon père. Mon corps commençait à se détériorer de l'intérieur et ma chute au ski semblait avoir accéléré ma décrépitude. Je ne sentais plus mon pieds et mon mollet gauche et d'après le docteur tout allait accéléré. J'allais bientôt avoir une jambe paralysé, puis l'autre et la maladie montera jusqu'à faire de moi un légume en fauteuil roulant. On me dit de ne pas me projeter aussi loin et que les recherches trouveront une solution. Mais à combien d'autres personnes à t'ont fait croire qu'un remède miracle allait les guérir avant qu'ils ne meurent ?

«- Tu ne vas pas mourir !, Pauline cria avant de se reprendre. Tu vas pas crever, elle sourit bizarrement. On sera là pour toi et on t'aidera jusqu'à la fin de ta vie ! Comme on l'a toujours fait hein Arthur ?

- Je serais incapable de bouger, parler où de m 'essuyer le cul tout seul Pauline !, je serre les dents. Je préférais peut être mourir que d'être prisonnier de mon propre corps.»

On était revenu devant chez moi. Je me suis traîné jusqu'à la porte fou de rage et terriblement effrayé à la fois. J'ai monté les escaliers avec la peur au ventre, peur de ne plus pouvoir les monter, peur de ne plus pouvoir bouger.

Je faillit tomber dans les escaliers mais une main me retient. Arthur était là, sa main sur la mienne et m'aidait à monter les escaliers. Il me laissa sur mon lit et il s'assit sur ma chaise de bureau. Il respira profondément en commençant des gestes qui formait une langue.

Je sais ce que ça fait d'avoir peur. J'ai eus peur toute ma vie de ne jamais trouvé quelqu'un qui m'aime malgré mon mutisme. Je ne peux rien faire seul, je ne peux pas commander au fast food où encore appelé les urgences quand tu as chuté.

Ce souvenirs me glaça le sang. Arthur m'avait prit dans ses bras pendant que je perdais connaissance dans la neige. Il ne pouvais pas crier au secours et ne savait pas quoi faire. Je voulus lui dire quelque chose mais je ne savais pas quoi.

C'est normal que tu sois effrayé, que tu sois énervé. Tu te demande pourquoi c'est à toi que ça arrive et comment tu peux t'en sortir. Je sais que je ne peux pas te rendre ta santé où crée un remède, mais laisse moi t'aider à encaisser le coup. Tu m'as aidé et protégé depuis des années alors laisse moi t'être utile.

Je me suis levé et je l'ai embrassé. Car c'était la seule chose que j'avais envie de faire, car je n'avais pas les mots et parce que je me suis, pendant un instant, rendu compte qu'il avait traversé des moment difficile mais qu'il n'avait jamais abandonné. Je me devais de le laisser m'aider si ça le rendait heureux. Je ne pourrais bientôt plus le protégé alors autant le rendre heureux.

Quelque mois plus tard, j'ai toquer à sa porte. Quand il l'ouvrit, il mit ses mains sur sa bouche. Un chiot blond aux poils bouclé lui faisait la fête.

«- À défaut de te faire un enfant, je t'ai trouvé un chien, dis je en le regardant tenir le chiot. Vous avez les même cheveux.»

33ans

Je cligne doucement des yeux. Il y a quelque temps, je caressait un chien aux boucles soyeuse dans un parc... Maintenant, je me retrouvait coincé dans un lit, spectateur de ma propre vie. Ma mère et ma soeur était debout dans un coin avec le médecin. Pauline et son Jack regardaient par la fenêtre. Ils sentaient toujours le burger aux balcons comme si ils vivaient dans le fast food. Et à mes côtés, en serrant ma main paralysée, Arthur. Un Arthur bien différent de ce que nous avons connus autre fois.

Il avait les cheveux plus clairs qu'avant et ses yeux étaient d'un bleus délavé. Ses bras musclé par l'effort de plusieurs années au service d'un invalide lui rendait la part de masculinité que son alter ego du passé lui avait prit. Son visage était fatigué et des pattes dois bordaient ses yeux. Il avait tout de même la même beauté d'en temps. Il embrassa le dos de ma main tendit que le docteur s'approcha du lit.

«- Vincent Edel, il posa sa main sur la machine. Tu as fait ton choix, tout le monde ici gardera cela secret. Ce ne sera pas douloureux.»

Tuer un de ses patients était un pari risqué pour un médecin et ceux même si c'était la demande du malade. Dans quelques heures, tout le monde témoignera d'une crise cardiaque en préservant le secret de ce suicide. Je regarde une dernière fois autour de moi. Je ne vis que des sourire, le liquide commençait sa course dans le tuyaux. Tout le monde semblait me dire au revoir et non adieux, je sentis mes veines se gonflé lorsque le liquide entre en moi. Mais je vis ses sourires se transformer en grimace quand ma vue se brouilla, je prouvait sentir le poison approcher de mon coeur. Une larme unique coula sur ma joue quand mon coeur fatigué, s'arrêta.

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