Big 9
Attention : Se chapitre est beaucoup plus long que les précédents. Bonne lecture.
Je toque doucement à la porte de Derek avec un infime espoir qu'il soit absent.
Je savais que je devais faire se DM avec lui, je savais que c'était important. Mais il m'était tout bonnement impossible d'aller chez lui comme une fleur et de simplement faire le DM. J'ai déjà crus mourir quand il m'avait proposé de passer le week-end chez lui !
J'attends quelques minutes avant de me retourner triomphant. Je n'allais pas pouvoir aller chez lui vu qu'il n'était apparemment pas là ! Mince alors ! Je suis franchement dessus !
Je lâche un soupire en avançant dans la rue.
- Nic' ?
Mon coeur s'arrêta quand j'entendis une voix m' interpeller. Cette voix grave et mélodieuse que j'avais entendu mainte fois dans mon enfance lors des cours de chants.
- Derek ! Te voilà ! Je... ohm... je cherchais ta maison !
- Tu as oublié où elle est ?, il semblait un peut perdu mais me souris. Ça veut dire que tu n'es pas encore assez venu !
Je détourne le regard. Comment peut-il dire ça ?
J'étais bien assez de fois venu dans cette maison. J'y avais passé le plus clair de mes années de collège. Il est vrais que j'y était aller quelque fois en entrant au lycée mais pas autant qu'à l'époque.
- Désolé, lâcha il subitement. Je... Ce n'était pas la chose à dire compte tenu de la... situation... Hum, hum... Allons y.
Je voulais lui dire que se n'était pas grave, que j'avais compris ses intentions mais je n'y parvint pas.
Notre relation était déjà assez trouble avant se DM, alors maintenant...
- Je n'aurais pas dus t' inviter à dormir, rougis le brun en marchant devant moi.
- Non, c'est pas une si... mauvaise idée. On essaye de... rester ami non ?
Sans s'arrêter, il acquiesça. Je me suis, une fois de plus, retrouvé devant cette porte. Cette porte que j'avais vu et revu des dizaine et des dizaine de fois.
- Entre en premier, dit Derek en ouvrant la porte. Je vais juste chercher le courrier.
À peine je fus entrer, que je fus pris de léger tremblement. Cette maison renfermait mes plus beaux souvenirs d'enfance mais elle abritait également de terrible secret.
- Ça fais bizarre de... d'être ici, dis je à mon 'ami' au moment où il referma la porte.
- Je comprends, la derrière fois que tu es venu était...
Il laissa volontairement sa phrase en suspend avant de me conduire au salon. Le soleil descendait déjà dans le ciel alors que je venais d'entrer dans la maison de mes souvenirs.
- Tiens, chuchota mon camarade en me passant son ordinateur portable. Tu veux l'écrire toi, non ? Je vais chercher des boissons.
- Je peux finir seul, lâchait je rapidement. Tu as déjà fais beaucoup, je veux finir... seul.
Il semblait hésitant mais finis par capitulé.
- Je vais dans ma chambre, dis moi si tu as le moindre problème.
Son envie de me laisser seul m'arrangerait. Je n'avais aucunement envie d'être dans la même pièce que lui, trop de souvenirs m' embrouillent déjà l'esprit.
Une fois le DM terminé, je me surpris à fermer les yeux. Je n'avais pas dormi de la nuit, beaucoup trop stresser par ce week-end.
Je pouvais clairement entendre Derek s'assoir à mes côtés et je pouvais même le sentir me porter jusqu'à la chambre d'amis au premier.
Je sentais son odeur, sa douceur, j'entendis... son coeur...
En ouvrant les yeux, je pus instinctivement voir que j'étais dans un rêve. Tout semblait trop beau, trop grand, trop vague pour être réelle.
Je me souviens de se souvenir... je m'en souvient que trop clairement...
- SOUVENIRS -
Derek m'avait, pour une fois encore, inviter à dormir. Ma mère trop habitué ne me demandais même plus de rentré avant dix-neuf heures le lendemain. Elle me salua simplement en renfermant la porte de notre appartement.
Je devais avoir quinze où seize ans à tout casser. Ce n'était pas il y à si longtemps mais à l'époque, je connaissais par coeur le chemin pour aller de chez moi à chez lui, je m'étais habitué au frottement de mon sac sur mon épaule et aux aboiements du teckel de sa voisine.
Je connaissais tout de sa rue, de sa maison, de sa vie. On était les meilleurs amis du monde depuis plusieurs mois et année maintenant.
- Nicolas !
À cette époque, il avait les cheveux court et une voix encore frêle vu qu'il n'avait pas mué.
- T'es prêts ? T'as tout ?
Je sortis de mon sac de sport une pille de DVD d'horreur que ma mère cachait tout au fond du tiroirs à film.
- Moi j'ai ça, dit il en me montrant un pack de bière caché sous la table du salon. Mon père est en voyage et ma mère est complètement d'accord qu'on les boive tant que l'on reste dans la maison. Elle nous prends vraiment pour des bébé !
- Ça va être génial ! À nous les films !
Mon ami ouvrit la bouche avant de la refermer aussitôt. Je lui lançait un regard interrogateurs.
- Je disais : À nous les films !
Alors que l'on c'était amusé et empiffré à non plus pouvoir, Derek arrêta le film au moment où la petite amie du héro allait se faire tuer.
- Pause pipi, avais je dis amusé. J'y vais avant toi !
Avant même que mon meilleur ami ne dise quelque chose, j'étais partis me soulagé. Je revins peut de temps après près à continué le film.
- Tu peux y aller, je t'attends.
Le bruns avait eut alors, un regard triste et baissa les yeux.
- Non c'est bon.
Il remit le film en serrant la télécommande.
- Arrête ça, je la lui prit des mains pour mettre pause. Te fous pas de moi d'accord ? Qu'est ce qu'il y a ?
Il murmura quelque chose en silence avant de tourné les yeux. Il semblait au bord des larmes sans que je ne comprenne réellement pourquoi.
- Tu peux répéter ?
Il tourna sa tête vers moi, une grimace de frustration lui faisait faire la bouche en cup de poule. J'avais réellement envie de me moquer de lui mais il se tourna vers moi d'un coup.
- Je t'aime, lâcha il enfin avant de se remettre face au film.
Il avait remit le film et semblait étrangement hypnotisé par ce dernier. Je mis ma main sur sa joue afin de le faire tourner la tête.
- Répète un peut.
Pour toute réponse, il me plaqua contre le canapé de sa chambre une main à côté de ma tête.
J'étais tétanisé entre la surprise et l'incompréhension.
- Tu veux que je répète ? Je t'aime.
J'entendis le bruit d'une canette tombé par terre quand il se mis au dessus de moi. Je ne l'avais même pas vu ouvrir le pack.
Il devait en avoir bus pas mal vu que ses yeux brillaient d'une façon anormale.
- T'es bourré...
- Je t'aime ! Et je pouvais pas le garder pour moi d'accord ? T'étais là à regarder le film avec ton air tellement sexy et ton sourire démon.
Il se dégagea et se remis au bord du canapé.
- J'ai une meuf Derek. Tu sais, ça me dérange pas que tu sois gay, mais je suis pris tu vois ?
- Je... je suis pas vraiment gay. Je suis attiré par aucun autre mec, juste toi. Je suis et j'ai toujours été amoureux de toi.
Je ne savais pas trop quoi faire de cette déclaration. Je devais à la fois assimilé le fais qu'il soit gay et le fais qu'il m'ait toujours aimé en même temps.
Sa chambre était dans le noir complet que j'éteins la télé. J'avais les jambes qui tremblait en raison de la fatigue et des quelques verres de vint que j'avais pris dans la cave. Derek n'allait même pas le remarqué vu le peut de fois qu'il y descend.
Je me souviens avoir sentis son souffle sur ma nuque. Surpris, je le repousse et titube jusqu'à la chambre d'ami juste à côté.
Je me suis pris plusieurs portes et murs sans avant de m' écrouler sur le duvet moelleux.
- Nic'...
- Fous moi la paix, avais je lâché angoissé par le fait qu'on était seul dans une maison éclairé par de simple radio réveil.
Je ne pouvais plus bouger tant mon corps était lourd. Je pouvais voir les yeux vert de Derek brillé grâce à la lumière du réveil.
- Laisse moi juste faire ça.
Je le sentais au dessus de moi, j'étais déjà en train de somnoler quand son biser me réveilla.
- L... lâche moi !
Je pouvais tout sentir, ses mains, ses jambes, le duvet froisser et je pouvais l'entendre soupiré des mots à mon oreille.
Ses caresses étaient insistantes mais doux, ses baisers plus féroces que ceux que j'avais échangé avec Tania dans toute notre relation.
J'avais à la fois envie de le laisser me toucher de rester entre ses mains, mais j'avais également envie qu'il arrête. Parce que même si il me faisait du... bien, je n'étais pas attiré par lui autrement que par amitié.
Je sentais sa main descendre de plus en plus bas jusqu'à passé, doucement, sous mon jeans. Mes forces commençait à partir tant j'étais troublé et choqué.
Troublé par le fait que j'aimais ses gestes et sa prise sur moi et choqué parce qu'il me sautait dessus sans même se dire que j'en avais pas envie, que je n'aimais pas ça, que je ne l'aimais pas comme ça.
- Je t'en supplie... arrête, l'avais je supplié alors que j'étais nue comme un vers sous lui.
Il alluma la lampe de chevet et quand ses yeux se posèrent sur moi, un profond sentiment traversa son regard. De l'horreur.
- Je suis désolé ! Vraiment désolé Nicolas ! Je ne voulais pas t'obliger ! Je me suis emballé !
- Dégage putain !
Je me suis allongé sur le côté la tête dans l'oreiller. Je sentis quelque chose de froid remplacé la présence de Derek. Je me souviens très clairement avoir pleurer comme un bébé toute la nuit avant de partir au levé du jour.
-0-
J'entendis quelqu'un descendre les escaliers et regarde le réveil encore endormie. Onze heure...
- Bien dormi ?, demanda Derek en posant sa tablette sur la table.
- J'ai fais un rêve horrible. Je suis bien heureux de l'avoir terminé !
Je déjeune calmement tendis que mon camarade corrige une dernière fois notre DM.
Comparé à mon souvenir, il avait les cheveux mi long et des yeux beaucoup plus émotif que le jeun Derek. Il avait la peux mâte et les lèvres étiré dans un sourire.
Je remonte mes yeux et vois les siens brillants en train de me fixer.
- Je crois que je vais y aller.
Son sourire disparu au moment où il vit mon sac posé à mes côtés prêt à partir.
- Tu aimes toujours autant partir dès ton réveil. Je te dégoûte autant que ça ?
Son ton et son regard triste me déchira le coeur. Comment lui dire ?
- Je sais que je t'ai fais des choses horribles mais... on ne peut pas être simplement amis ?
Comment lui dire que j'avais enfin compris. Comment lui dire que...
- Tu peux partir, dit il en détournant le regard.
- Je, ma gorge se sera. Je ne te déteste pas... Mais... je n'arrive pas encore à te pardonner.
Il semblait un peut étonné et s'assit en face de moi. Seule cette table nous séparait, c'était la seule chose qui me séparait physiquement de lui.
- Mais je peux essayer. Et plus j'essaye de te pardonner... Plus je t'aime...
Il sourit bêtement se qui me fit tourné des yeux. J'entendis sa chaise déraper sur le sol.
- Non !
Il se stoppa net.
- Je... j'ai été vraiment traumatisé par... toute cette histoire... Alors... allons y doucement...
Il me sourit et me prit simplement la main avant de déposé un simple baiser sur mon front.
- J'ai changé tu sais ? Maintenant, on ira à ton rythme.
/#/
Voilà voilà pour ce looooooong one shot (1956 mots avec le attention mais sans cette partie)! Le 'couple' Derek/Nicolas m'a l'air prometteur.
Voudriez vous les revoir ? Genre dans un prochain one shot ?
Donnez moi vos avis !
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