= sch // tomber

@sislilt

Mon cœur bat la chamade, on croirait une adolescente. Un dernier coup d'œil dans le miroir, j'ai enfiler ma robe blanche , celle qui met en valeur chaque forme de mon corps. Mais j'hésite, peut être que courir chaque matin m'a rendu un peu trop muscler au niveau des jambes. Je soupire brièvement, je suis parfaite comme ça, pourquoi je commence à paniquer ? Ça ne sert à rien, après tout, il m'apprécie comme je suis.

Mes cheveux roux sont bouclés et lâcher, ça me gêne un peu, mais il adore quand je lâche mes cheveux. Pourquoi son opinion me préoccupe tant ? Nouveau soupire.

Il semblerait que ce que j'ai redouter depuis tout ce temps me soit arriver finalement, je me suis bel et bien mise dans la merde on dirait. Mon téléphone portable vibre sur ma coiffeuse, et alors je sait qu'il m'attend en bas. J'enfile rapidement une paire d'escarpin, et un manteau long couleur noisette, puis je me saisis d'un sac assez petit pour seulement contenir mon portable et un peu d'argent. Un dernier coup d'œil à mon maquillage et je réalise que j'ai oublier la touche maîtresse à tout ceci, le rouge à lèvres. Alors je m'empare de celui que je préfère, celui avec lequel mes lèvres paraissent plus pulpeuse, un mât rouge. Avec précipitation, le cœur tambourinant toujours autant, j'éteins toutes les lumières et attrape mes clés pour fermer l'appartement, puis je prend l'ascenseur.

Étrangement, rien qu'à l'idée de le voir, j'ai l'impression d'avoir ce qu'on appelle des papillons dans le ventre. Ça n'est pas tellement dérangeant, mais pas des plus agréable non plus. J'ai l'impression d'être en plein stresse, il faut que je me calme, c'est une soirée comme une autre.

Le vent frais de dehors me fouette le visage et me mord la peau des jambes, je frissonne , je n'avais pas prévu un tel froid bien que je porte un manteau. Face à moi se trouve Julien, le dos poser nonchalamment contre sa Mercedes noir. Mon souffle se coupe nettement lorsque je crois croiser son regard, et il se redresse. Il porte une simple chemise blanche sous une veste noire, c'est sobre mais tout à fais classe, ses cheveux sont soigneusement attacher en une queue de cheval et ça me fais un effet dingue. Il s'approche, ses yeux me toisent sous ses lunettes de soleil , puis il prend ma mains en sifflotant tandis qu'il m'observe de bas en haut.

«— Toujours aussi parfaite bébé, souffle t-il alors qu'il dépose ses lèvres sur ma tempe.

— T'es pas mal non plus, j'arque un sourcil et il fais mine de tourner sur lui même en ouvrant sa veste  pour me montrer sa tenue.

Je pouffe, il me répond par un sourire et m'ouvre la portière de la voiture dans laquelle je m'engouffre et une douce chaleur me réchauffe les jambes instantanément. Je n'ai aucune idée du programme de se soir, en général il réussis toujours à me surprendre agréablement. Il monte derrière le volant et s'empresse de retirer ses lunettes qu'il met dans l'intérieur de porte, puis il démarre, posant en suite sa main droite juste au dessus de mon genoux. Je frissonne rien qu'à ce contact, et j'ai soudainement chaud. Il faut dire qu'avec lui, je suis à l'affût du moindre contact physique. Il me donne trop peu, depuis que nous sortons ensembles, nous n'avons rien fais mise à part hier soir où il s'est amusé à me toucher pour mieux me laisser sur ma faim. Et pour tout dire, je suis suffisamment frustré pour qu'une simple caresse me mette dans tout mes états. Hier, au touché des ses doigts habile, j'aurais bien pu finir par en voir des étoiles, mais il s'est brusquement arrêter pour mieux s'en aller.

Il veux prendre son temps, qu'il dit. Mais moi je perd patience, j'ai envie de lui. Je veux qu'il me touche, qu'il embrasse chaque partit de mon corps jusqu'à me rendre folle. J'ai besoin de ça, j'ai besoin de sentir son corps près du mien, de l'entendre gémir mon prénom. Mais je désespère à attendre ce moment.

— J'vais t'faire écouter mon nouvel album, dit-il en allumant le poste. En avant première baby.

— Hm.

J'ouvre la fenêtre, perdue dans mes pensées, j'en ai des chaleurs. Sa main a quitter sa place, me laissant une sensation étrange, comme s'il me manquait quelque chose. Ça deviens grave, je vais finir beaucoup trop dépendante à lui. Même son parfum me rend folle, j'en suis venue à un point où je dort avec un t-shirt imprégner de son odeur. J'ai l'impression d'être pathétique, je n'avais pas agis comme ça depuis mes années lycée.

Il gare la voiture lentement, avec une précaution qui ne m'étonne plus, sa musique résonne toujours dans l'habitacle et je me surprend à rien que bouger la tête sur le son. Je ne suis pas une très grande fane a vrais dire, mais je commence à apprécier de plus en plus son style musical. Il éteins le véhicule, sort pour en faire le tour et viens m'ouvrir la portière en tout bon gentleman qu'il est. Je le rejoins dehors et il m'offre son bras auquel j'enroule le miens, et me laisse conduire jusqu'à deux énorme portes que deux hommes en costume nous ouvre. Je fronce des sourcils, je ne connais pas cet endroit.

Ça a l'air luxueux, tout en marbre et or, une décoration raffiné qui n'en met pas trop plein la vue d'un seul coup. Nous continuons de marcher jusque devant une salle qui est sans doute la salle principal, nous sommes accueillis par une jeune femme qui manifestement n'a d'yeux uniquement que pour mon compagnon ce qui me fait serrer les dents. Je n'aime pas la façon insistante dont ses yeux bruns s'attardent sur lui, alors je serre un peu plus son bras pour me coller à lui davantage. Il ne semble rien remarquer et discute avec la jeune femme qui me remarque enfin et m'observe d'un œil critique.

Mais qu'est-ce qu'elle me veux celle là ?!

Je la gratifie de mon plus beau sourire, juste pour être plus fière qu'elle, et ça marche puisqu'elle baisse la tête un moment et s'excuse de ne pas s'être présenter à moi.

— C'est quoi ce petit manège ? chuchote Julien à mon oreille, et son souffle me caresse la peau chaudement.

Il a donc remarquer, finalement.

— Absolument rien, je répond en lui souriant tandis que l'on rentre dans une salle immense.

Seulement quelques chose cloche, je fronce des sourcils, c'est alors que j'ouvre la bouche, surprise. Il n'a tout de même pas fais ça pour moi ?! Je me tourne vers lui, et il me sourie comme toute réponse, comme s'il lisait dans mes pensés. C'est immense, seulement il n'y a personne, rien qu'une table pour deux au centre, agrémenter de quelques bougies. Dans un coin de la pièce, un tourne disque joue une douce mélodie, et la lumière me semble tamisée. Sur le sol, il n'y a ni pétales de rose, ni chandelles, parce qu'il n'est pas partit dans ce cliché trop romantique. Il a fais juste ce qu'ils nous fallait, une simple table pour deux bien décoré, et une musique ancienne dans nos oreilles.

— Tu va me demander en mariage ou quoi ? je demande en posant une main sur mon cœur.

Il sait que je le taquine.

— Ne brûlons pas les étapes baby, il me répond et me fais signe de m'assoir.

C'est dingue. Il a réserver un restaurant complet, pour moi. Mon cœur bat à tout rompre dans ma poitrine, j'ai l'impression d'être en plein rêve. Il n'est pas tout à fais le style de prince charmant que je m'imaginais étant petite, mais il est bien mieux que ça, il est tout ce qu'il me faut. Il rend chaque moment inoubliable.

— J'avais envie qu'on soit tranquille, ce soir, dit-il alors qu'il s'installe face à moi. Qu'est-ce que t'en pense ?

Ce que j'en pense ? Je regarde autour de moi un instant, je suis étonnée , surprise, touché, je n'ai pas vraiment les mots pour décrire ce que je ressent à l'instant cependant je me demande si ça n'est pas un peu trop ?

— Je ne sait pas quoi dire Julien, je répond finalement. Je-

— Alors ne dis rien, il me coupe. Je vais te faire goûter des merveilles ce soir.

Ses yeux pétillent, remplis de promesse et ses mots me paraissent être a double sens. Il a piqué ma curiosité et une douce chaleur s'est installer au creux de mes reins, je me trémousse un peu sur ma chaise, impatiente d'en voir plus. J'arque un sourcil pour l'inciter à me parler, mais il ne dis rien de plus et ce contente de me regarde avec se sourire vicelard scotché au coin de ses lèvres.

***

Ma joue contre son torse, mes mains solidement lié au siennes, je me laisse balancer d'un coter à l'autre sur le son d'une douce musique. J'entend les battements de son cœur, je sent son souffle sur le sommet de ma tête, et c'est tellement apaisant que j'ai envie que ce moment dure toute la nuit.

Je sourie, qui aurait cru qu'il était si romantique ? De premier abord l'image qu'il renvoie et celle d'un gros dure, certes je ne doute pas qu'il le soit, mais dans ces moments là j'oublie cette facette de rappeur qu'il a constamment. La musique s'éteint, et je m'éloigne de lui légèrement.

Ses yeux me sondent, j'ignore ce qu'il ressent à l'instant mais il a l'air perdu dans ses pensées. Puis tout d'un coup, il pose sa grande main sur ma joue et sourie doucement. Ce simple contact m'électrise la peau et je papillonne des cils, la bouche en coeur.

— Tu me rend fou, il secoue la tête comme si c'était n'importe quoi.

Je fronce les sourcils, mais avant d'avoir le temps de dire quoique ce soit, il s'empare de mes lèvres et fais taire mes mots. Rien qu'au touché de ses lèvres, j'ai l'impression que mon cerveau se déconnecte du monde. La même chaleur que plus tôt viens m'incendier les reins, et j'ai la chaire de poule. C'est tout l'effet qu'il me fais. Quand il approfondis le baiser, je me serre à lui comme dans un reflex et entoure sa nuque de mes deux bras. J'ai si envie de plus, se baiser embrase mes sens et me rend toute chose. Quand il se sépare de mes lèvres, le souffle court, je meurt d'envie de lui dire que je voudrais être ailleurs, son corps sur le miens, mais il me devance et ce qu'il me dit me choque suffisamment pour que j'en perd mes mots.

— Je t'aime. »

Alors je sourie, il pose son front contre le miens et j'apprécie le silence qui suit sa déclarations. Lui comme moi, nous savons que je ne suis pas obliger de lui répondre dans l'immédiat. Évidemment, je ressent la même chose, mais je ne ressent pas le besoin de lui dire maintenant, je ne veux pas qu'il me prenne pour acquis. Alors je le ferait attendre, c'est une meilleure façon de le garder près de moi. Je lui embrasse la joue, et dans ce silence, je promet que je lui dirait un jour à quel point je suis éperdument amoureuse.



Sooo tout en douceur !
On m'a demander d'écrire
sur SCH quelque chose
de romantique
j'espère que c'est bon ?
Je dois dire que ce n'ai pas le
rappeur que je connais
le mieux donc j'appréhende,
j'espère que vous aimerez !
🖤🖤🖤

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