= orelsan // t'es péter ?
J'avais putain de chaud dans ce pull, j'en pouvais plus. Ça faisait deux heures qu'il me faisait poiroter dans l'appart', parce qu'il avait des dédicace a faire, sois disant.
Vivre avec un type comme lui, c'était pas toujours facile. On avait eu des embrouilles plus grosse que la bastille, pourtant nos murs ne s'écroulait pas, on restait soudés. Parfois, on avait un mal de chien a se supporter mutuellement, mais on était toujours là, toujours a deux.
Ce soir, j'avais préparer le diner, j'avais suivis une recette a la lettre sur internet et je m'étais bien débrouiller de ouf. Mais ça faisait deux heures quand même, j'avais la dalle et ça allait refroidir. Alors j'ai manger, seul face a moi même, j'ai zapper les chaines télé parce qu'il y avait jamais rien la dessus a part les infos, et que les infos ça m'fouttait le cafard. J'ai fini ma soirée sur une émission pour les gosses, j'avais jouer au solitaire, j'avais fumer un pilon, et putain qu'est-ce que j'tournai en rond, qu'est-ce que j'me faisait chier. Même mon portable était pas assez intéressant, il me servait qu'a envoyer des textos a mon copain, textos auxquelles il n'avait pas répondu.
D'ailleurs dans le doute, je lui en renvoyais un.
A orel 🥀 ;
Je m'ennuie définitivement sans toi
Arrive
Vite
Toujours zéro réponse. Ça m'foutais grave le seum. Parce que quand il était long comme ça alors qu'a la base il aurai pas dû, je commençais a m'imaginer tout un tas de scénario. J'avais infiniment confiance en lui, mais alors j'avait pas du tout confiance en n'importe quel femme qui aurait pu l'approcher. Il avait horreur de ça, depuis le début, que j'soit jalouse ça le mettait hors de lui. Mais je pouvais pas m'en empêcher, je l'aimais trop, j'avais si peu confiance en moi que j'avais peur que n'importe quel autres femmes deviennent mieux que moi a ses yeux. Il m'avait juré qu'il y avait pas mieux que moi, juré que j'était son paradis. Mais j'avais peur, tout le temps.
Et puis, qui savait si ce n'était pas des mensonges?
Je devenais parano, fallait qu'il revienne sans tarder ou alors j'allais lui faire une crise d'hystérie a son retour. Si je lui faisais ça pourtant je savait qu'il passerait la nuit dehors, pour me laisser seul, pour que je comprenne la leçon. C'était déjà arriver. Et je finissait en pleur, a me demander pourquoi j'étais aussi bizarre, puis quand il revenait j'avais eu le temps de me calmer et alors tout redevenait normal entre nous. Pour être franche, j'ignorais comment il avait fait pour me supporter jusqu'ici. Il était, ou véritablement patient, ou alors complètement fou, ou peut-être qu'il était sado ?
En tout cas il était encore là. Et tout les jours que je pouvais passer en sa compagnie, je remerciai le ciel qu'il ne m'ai pas jeter.
Soupirant tristement, j'ai fais passer mon énorme pull par dessus ma tête pour le jeter dans un coin de la chambre. Ma jupe l'a suivis, puis mes collants, et d'un pas lent je me suis diriger vers l'armoire ou j'ai pris le premier t-shirt qui me venait. L'un des siens. Forcement le seul que j'ai chipper a l'effigie du fameux manga qu'il kiffait autant.
Je me suis coucher , m'enroulant du pied a la tête dans la couverture comme un giga tacos. Et a force de me tourner et me retourner, j'ai fini par m'endormir avec du mal, j'avait fini de l'attendre.
— Hé ?
J'avais a peine trouver mon sommeil, que sa voix s'est fait entendre. Mais honnêtement, j'avais la flemme, j'étais bien blottit dans mes couvertures et avait donc aucune envie de bouger de là.
— Il reste quelque chose a graille ? il a demander alors que j'ai sentit le matelas s'affaisser sous son poids. J'ai faim.
J'ai pas répondue, faisant mine de dormir. Mais il me connaissait trop bien.
— Hé casse-couilles, je sait que tu dort pas.
— Lâche moi, j'ai soupirer en tirant l'oreiller sous ma tête pour essayer de la lui jeter dessus.
— Rater, il a dit calmement. Bouge ton cul, j'ai faim. T'aurai pu m'attendre quand même.
Je me suis tourner vivement vers lui.
— T'attendre ?! j'ai presque crier, presque. Tu t'fou de la gueule de qui là ?! J'ai attendue assez longtemps pour que monsieur face la diva et me laisse en plan !
J'ai sauter hors du lit, laissant tomber la couverture sur le sol, pour me diriger mécaniquement vers la cuisine. Je me rendais même pas compte que j'allais lui réchauffer sa bouffe.
— Alors c'est bien beau, prévoir des repas ensembles tout les deux " a l'ancienne" aller T/N viens on s'fais un truc rien que nous deux chez nous , ça fait trooop longtemps ! j'ai dis alors qu'il a pris place face a moi sur un tabouret du bar. Et puis quoi ? Et puis j'me retrouve seul avec moi même, et assez d'bouffe pour nourrir un régiment de soldat, j'ai continuer mon monologue en installant tout ce qu'il fallait sur la table, sous son regard attentif et calme. Et l'a j'tourne en rond, je t'attend encore et encore, j'suis a deux doigts de peter une crise de nerfs parce que c'est rien que la 20 ième soirée que j'passe toute seul et j'ai l'impression d'être célibataire sauf que j'peux même pas m'envoyer en l'air avec n'importe qui ! C'est quoi alors hein, une putain d'relation a distance ?!
Le petit bip du micro-onde m'a fait réaliser que j'étais partit en plein délire, mais surtout que j'avais préparer tout ce qu'il lui fallait pour qu'il bouffe tranquillement. J'ai cligné des yeux. J'avais un problème dans la tête ?
— J'aime bien quand tu te met en colère, a-t-il dit le plus calmement du monde. On dirait un petit chien qu'essaie de faire peur.
— Tu te moque de moi maintenant ? T'es peter ou quoi ?
— Non. J'trouve ça mignon.
— Tu m'saoul, j'ai soupirer. Vraiment.
Il a rien dit de plus, il s'est servis son assiette et je suis partit. Parce qu'il m'énervait parfois a être aussi calme. J'avais envie de prendre mes affaires et de partir, puisque de toute façon il prenait rien au sérieux. Mais je savais pertinemment que j'avais pas assez de courage pour faire un truc aussi con, malgré mon caractère. J'ai sursauter, quand deux bras on entourer ma taille et je me suis crisper. Fermant les yeux et fronçant des sourcils en soupirant comme une enfant.
Il a poser son menton dans le creux de mon épaule et rien que sa respiration sur ma peau ma donner des frissons.
— Aller boude pas, t'es mon petit chien préférer tu sait, j'ai sentit un sourire sur ses lèvres alors qu'il a déposer un baiser dans mon cou.
J'ai pincer son avant bras.
— Aïe ! il s'est reculer , me donnant le temps de lui échapper.
Mais il m'a rattraper par la taille, et j'ai tourner la tête en croisant les bras contre ma poitrine.
— Arrête de me traiter de chienne.
— J'ai pas dit chienne, il a dit en embrassant ma joue tendrement. J'ai dit chien, comme un ptit chiot. C'est mignon les ptits chiot.
— Pourquoi t'es un connard ? j'ai soupirer, laissant retomber mes bras le long de mon corps et ma tête contre son torse.
— J'sait pas, il a hausser les épaules. Ça m'empêche pas de t'aimer, comme un connard, mais je t'aime quand même.
J'ai glisser les bras autour de sa taille, c'était tellement bon d'avoir le nez dans son parfum. J'ai sourie malgré moi, j'en pouvait plus de nos conneries.
— Promis j'me rattraperai, a-t-il dit en déposant un baiser sur le haut de mon crâne.
— C'est vrais ?
J'ai lever la tête, posant mon menton contre son torse pour le regarder. Qu'il était mignon pour un ptit con.
— Ouais, j'te ferai même a bouffer si tu veux, j'ai grimacer et lui aussi. Non peut être pas finalement.
J'ai sourie, encore.
— Ok pour cette fois.
Je me suis mise sur la pointe des pieds pour l'embrasser.
— T'a intérêt a te rattraper.
— Sinon tu va me quitter ? il a demander d'un air taquin, même si j'arrivais a percevoir de l'inquiétude derrière sa question.
J'ai serrer mon emprise autour de sa taille.
— J'suis pas assez con pour ça.
Une fois de plus, je me suis mise sur la pointe des pieds pour l'embrasser du bout des lèvres. Il a mis ses mains en coupe sur mes joues, approfondissant le baiser alors que je sentait mon coeur s'affoler. Puis on s'est séparer.
— Viens on va graille, a-t-il dit en me prenant par la main pour m'emmener dans la cuisine.»
Et j'ai finis par le regarder manger tranquillement, tandis qu'il me racontait quelques anecdotes de sa soirée. Un sourire niais sur les lèvres, j'étais plonger dans ses récits , sa voix me transportait toujours, elle me faisait presque planer. En l'écoutant, j'étais plus apaiser, et j'lui en voulait plus de rien. J'étais tellement heureuse qu'il soit près de moi, même s'il avait du retard. Et puis la prochaine fois, il se rattraperait, ou je lui ferait payer.
Je la trouve
trop cute celle là.
Tout en douceur.
Vous avez une idées pour
une Os de Noel ?
Une personnalité/un thème particulier ?
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