= lomepal // trop beau

« notre histoire n'aurait jamais pû finir dans le calme et la tendresse...»

Les yeux fermer, j'ai encore ces mêmes images dans la tête. Dès que j'ai un moment a moi, je l'imagine. Ce ne sont pas les plus beaux souvenirs qui repassent en boucle dans ma mémoire, mais tout me revient du début a la fin. L'accident, surtout, l'hôpital en suite et la panique que je ressentais a l'idée que peut être j'allais la perdre et par ma faute en plus. Après avoir passer 2 heures en réanimation, les médecins sont venus me dire qu'elle resterai probablement dans le coma pendant un moment.

Elle est rester dans le coma cinq jours, et en se réveillant elle n'avais plus aucun souvenirs de rien. Je me souviens être rentrer dans la chambre avec un bouquets de fleurs, le coeur battant et le sourire au lèvre a l'idée de la retrouver. Je me souviens avoir regarder avec espoirs sa mère dans les yeux tandis qu'elle affirmait que j'étais un etranger.

Et dans mon esprit je la revoie me dire de garder le sourire, me chuchoter que rien n'est grave , m'assurer qu'on a des souvenirs dans le crâne, c'était bien avant l'accident. Si je n'avais pas eu cette histoire avec elle, je ne serait pas le même, je n'aurai pas écrit cette musique. Si je n'avais pas eu cette histoire, rien ne serait pareil.

J'ai la rage, a présent, quand j'ai su qu'elle était amnésique j'ai complètement peter un câble. Mais peut-être que je l'avait mériter ? J'étais au volant ce soir là, et je m'en suis sortit intacte. Même pas une égratignure.

Les images de cette soirée me hante et me hanteront pour toujours. Mais le pire, c'est son regard perdu qui ne me reconnaissait plus. Ça m'a touché direct au coeur, comme si on m'avait planter un couteau. C'était trop violent pour moi, et comme elle ne m'a pas reconnue je n'ai même pas insisté.

Interrompu dans mes pensées par les coups frappées a la porte, je me redresse, retire mes écouteurs et sors de ma léthargie. Normalement, j'avais prévu une petite séance dédicace après le show de se soir, mais vu l'était d'esprit dans lequel je suis après que l'adrénaline soit partit, je pense plutôt a rentrer chez moi. Ou a sortir.

Je ne sais pas si je suis capable de retourner a l'appartement, il y a encore ces traces partout.

Quand j'ouvre la porte, c'est un agent de sécurité qui se trouve juste là, et il a l'air au bord de la crise.

«— Il y a une espèce de tarée qui vous demande, souffle l'homme. Je crois que si vous ne venez pas, elle va faire une crise.

Je soupire. Il n'y a personne pour s'occuper de ce genre de problème ?  C'est pas a moi de me déplacer normalement, je l'explique au type, qui insiste sur le fait que je doit sortir.

Après un deuxième soupir, je décide d'annuler la séance de dédicace pour aller retrouver cette petite emmerdeuse qui attend dehors. La demoiselle me fait dos quand je la trouve, a l'écart de la foule encore dehors. Ses cheveux blonds tombent en cascade dans son dos, la lumières des lampadaires fait briller les reflets argentés de ses mèches. Mais il y a un problème, je connais beaucoup trop bien cette silhouette tout en finesse.

Mon coeur bat la chamade, s'te fou.

Quand elle se tourne, ma respiration est bloquer comme si je venais de prendre un coup.

C'est elle.

Et elle est bien trop belle. Sa peau a perdu de son éclat doré, ses yeux bleus sont légèrement cernés et ses lèvres enflés sont gercé. Elle n'a pas l'air bien, et je n'aime pas ça. Mais putain elle est toujours aussi mignonne, aussi attirante que dans mes souvenirs.

Et puis d'abord, qu'est-ce qu'elle fait là ?

— Bonsoir, souffle-t-elle d'une voix fébrile que je ne lui reconnais pas. Je suis désolé d'avoir interrompu..

Elle s'arrête pour faire un geste avec ses mains et me montrer la foule.

— Tout ça.

— Qu'est-ce que tu fais ici ?

Surprise, elle écarquille les yeux et se recule d'un pas comme si je venais de lui assener une gifle. J'y suis peut être aller un peu brusquement, mais je suis trop sous le choc de la trouver face a moi .

— Je.. elle baisse la tête et balbutie, et c'est trop dur de me retenir de la serrer dans les bras quand elle est vulnérable comme ça. Il fallait que je te parle.

C'est nouveau, elle ne me vouvoie plus. A l'hôpital, elle m'avait vouvoyez et ça m'en avait foutu un coup. Soudain l'air mal a l'aise, elle se tortille d'un pied a l'autre tout en se frottant énergiquement les bras. Faut dire que sa veste en cuir n'est pas épaisse, elle va choper un truc a trainer comme ça dehors cette folle.

— Viens, je lance en lui tendant ma main. On sera mieux au chaud.

Hésitante, elle se mordille la lèvre un instant avant de saisir ma main lentement. Ses doigts fins sont complètement geler et j'en frissonne quand sa peau touche la mienne. Je l'emmène avec moi dans ma loge, par chance je ne croise personne sur mon chemin. A croire qu'ils on tous déjà détalé.

Une fois au chaud, je ferme la porte derrière moi et l'observe un moment. Elle se promène, jetant un oeil curieux partout autour d'elle. C'est pourtant pas la première fois qu'elle entre dans une loge. Elle m'accompagnait partout, avant.

— Je souffre.. souffle-t-elle d'une voix tremblante en caressant du bout des doigts une photo de moi et mon public épinglé là. C'est terrible.

Elle tremble, et je sert les poings pour essayer de résister a l'envie de lui courir dessus pour la prendre contre moi. J'aimerais que se soit possible, mais elle le prendrait surement comme une agression.

— Parle moi, Vicky.. j'implore parce que je n'en peux plus de ne pas comprendre.

Elle m'a l'air aussi perdue que moi, et elle parue surprise quand elle m'entend l'appeler par son surnom. Cependant elle se tourne face a moi, et ses yeux bleus larmoyant me font peter un câble silencieusement.

— J'étais dans ma voiture, elle s'arrête et prend une inspiration avant de continuer. Cette musique est passer a la radio est.. je me suis sentit toute drôle comme si quelque chose me manquait horriblement.

Je sait immédiatement de quel musique elle parle. Elle est a propos de nous.
Trop beau.
Je fronce des sourcils, je ne comprend toujours pas. A moins qu'elle serait en train de parler.. de moi ? Mais cette pensé me parait totalement absurde. Je préfère quand même prendre place sur un fauteuil avant d'écouter ce qu'elle veux me dire.

— J'ai rêver a toi, lance la blonde en baissant les yeux pour fixer le sol. Tu étais près de moi, mais ce rêve avait comme un goût de souvenirs. Je te jure que j'ai l'impression d'être devenu folle mais a mon réveille je cherchais ton parfum sur l'oreiller.

Mon coeur bat de plus en plus fort quand je commence a comprendre. C'est l'explosion dans ma tête, elle se souviens de moi ?

— J'ai poser des questions a ma mère parce que la situation commençais a m'angoisser, mais je me suis souvenue qu'elle te détestais, elle passe une main tremblante dans ses cheveux. Je lui ai finalement demander pourquoi je vivais avec elle, elle m'a dit que je n'avais plus mon appartement mais j'ai fini par retrouver ça .

Elle fouine dans son petit sac a main noir, et en sors une clefs dont je reconnais les gris-gris pendu a celle ci.

— Tu sait, tu sait ce qu'elles ouvrent ?

— On va prendre un taxi, viens.

Je me redresse subitement, j'ai fais le plein d'énergie a présent et je crois qu'on est sur la bonne voie. Alors je lui prend la main et décide d'appeler un taxi pour l'emmener jusque chez moi.

Je suis si exciter a l'idée qu'elle puisse recouvrer la mémoire, que je monte les escaliers presque quatre a quatre. J'ai la boule au ventre, parce que j'ai tout de même peur que cette fois ne soit pas la bonne et qu'elle m'oublie a jamais. Quand elle arrive devant la porte, elle a l'air a bout de souffle mais ne dit rien, ses joues sont toutes roses et lui donne un air de poupée. Elle me regarde pendant un moment, ses yeux bleus me font perdre la tête comme ils l'ont toujours fais et j'ai une furieuse envie de l'embrasser mais je me retiens encore. Je m'écarte de devant la porte pour la laisser passer.

Elle prend une grande inspiration pour se donner du courage, et ses mains tremblante dirigent les clés jusque dans la serrure. Sa respiration se bloque quand elle fait tourner la clés et qu'elle entend le bruit de la serrure qui se déverrouille, je la voie qui se raidis. Je pose doucement une main sur son épaule et elle sursaute, surprise. Elle ouvre la porte, en silence, et je la suit a l'intérieur de l'appartement.

Il y a un bordel comme pas possible, et rien que dans le couloir on peux trouver contre le mur deux vestes et un sac a main qui lui appartient. J'ai tout laisser comme tel depuis qu'elle est partit. Quand on avance jusqu'au salon, ou là encore le bordel fais lois, une paires de chaussures a elle traine sur le sol, ainsi que son plaid rose sur le canapé. Je l'entend sangloter mais ne dis rien, même si se sons me brise un peu plus le coeur. Soudain, comme si ses jambes ne la supportaient plus, elle s'écroule sur le sol, en pleure.

Elle pose ses deux mains contre son visage, ses épaules tressaute au rythme de ses pleurs et je décide de m'agenouiller près d'elle. Elle chuchote quelque chose d'abord, mais je ne comprend pas. Reniflant en essayant de calmer sa respiration, elle se tourne vers moi et ne prend même pas la peine de sécher les larmes sur ses joues roses. Ses grands yeux brillent tellement que je me perd dans son regard.

— Je suis désolé Antoine, renifle la blonde alors que ses lèvres trembles. Pardon de t'avoir oublier.

Je ne résiste plus cette fois, je la prend dans mes bras tandis qu'elle éclate en sanglot une nouvelle fois. Mon coeur bat si fort, je suis a deux doigts de pleurer avec elle. Ses petits bras m'encerclent soudain la taille, et elle me sert aussi fort qu'il lui est possible. Je caresse ses cheveux et son dos, dans l'espoir de la calmer un peu. Et quand elle se calme, elle me fais face, et ces mots me font lâcher le coeur.

— Je me souviens, Antoine.»

Si heureux, je la sert a nouveau tout en me promettant de ne plus jamais la laisser partir, et de ne plus jamais la laisser m'oublier.


Woa, trop contente de l'avoir terminer !
J'étais super inspirer alors j'espère qu'elle vous plais!

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