= gringe // enfin


Grinch ;
Désolé , j'passerai plus tard.

Moi ;
Te donne pas cette peine.

Incroyable. J'avais toujours, toujours été là pour lui. Que se soit dans les meilleurs ou les pires moments, j'avais toujours été là. Et c'était comme ça que j'était remercier ? Il n'avait aucune excuse en plus. Lâchant un soupire, j'ai jeter mon téléphone dans un coin de ma chambre pour finalement me trainer mollement vers ma salle de bain. 

Le seul qui avait suffisamment d'importance pour moi, même surement de trop, n'était pas disponible pour le moment. C'était toujours pareil avec lui, quand je cherchais a le voire et a passer un peu de temps avec lui, c'était une messagerie sur patte , et tout ce que je comprenais c'était " veuillez réessayez ultérieurement ". Ah par contre, quand monsieur était en panne de quelque chose ou qu'il était bourré et qu'il en avait gros sur la patate, il toquait immédiatement a ma porte !

Combien de fois j'avait été là a le consoler lorsqu'il doutait ? A lui caresser le dos alors qu'il se vidait de tout ce qu'il avait bu dans les toilettes ? Combien de nuit j'avait passer, a lui chuchoter de jolies mots a l'oreille tandis qu'il s'endormait contre moi?

J'avais toujours été là, toujours. Et lui, il oubliait mon anniversaire.

Une fois dans ma salle de bain, je laissait glisser mes vêtements sur le sol pour me plonger dans mon bain chaud et moussant. Je soupirait une nouvelle fois.

Même s'il m'avait oublier, je savait très bien que je n'allais pas être rancunière pour longtemps. Ça avait toujours été comme ça entre nous, je ne compliquait pas les choses, je laissait passer.

Me mordillant la lèvre inférieur, je fermais les paupières en laissant ma tête basculer vers l'arrière. Et je sombrais dans le sommeil.

Quand j'ouvris les yeux, j'avais la sensation d'être engourdis de partout, j'avais des fourmis dans les jambes et il n'y avait pas de doute que se soit l'effet de l'eau froide du bain. J'avais dormit si longtemps.. super soirée d'anniversaire en perspective. Je n'avais personne avec qui la passer de toute façon, cette soirée.

Mes parents habitait trop loin pour que j'aille leurs rendre visites, la plupart de mes amis étaient partis ou passait un vendredi peinard en famille.

Putain qu'est-ce que je foirait ma vie.
Tandis que la plupart de mes copines fondaient leurs familles, moi j'rêvais toujours du prince charmant. Y'a pas d'âge pour rêver a ce qu'on disait..

Je suis sortit de mon bain pour enfiler un peignoirs épais, que j'ai bien fermer , puis j'ai trainer des pieds jusque dans ma cuisine pour me servir un verre de vin. Le programme était claire.

Netflix.
+ Ma bouteille de vin et mon paquet de chips.

Repas complet, date du turfu avec les acteurs de ces films a l'eau de rose pourrie a mort.

Si Gringe avait été là, il se saurait moquer des dialogues avec moi. On aurait rie des jeu d'acteurs naze et on aurait fini par changer de film une cinquantaine de fois avant d'en trouver un qui nous plaisait.

Il me faisait chier ce con, il me manquait trop. J'avais compris, depuis le temps, que j'étais complètement amoureuse de ce pauvre type.

Et j'avais vue tellement de femme défiler dans ses bras, dans son lit. Et ça m'avait crever le coeur un petit peu a chaque fois, j'essayait de me persuader d'effacer ses sentiments, impossible. Je me faisait du mal en voulant rester près de lui comme ça, mais c'était plus fort que moi. Je voulais toujours plus. Je voulais toujours un peu plus de lui.

Ça faisait longtemps pourtant qu'on s'était répertorier en amis tout les deux, il avait surement jamais été compris qu'il y aurait quoique se soit d'autres. A part peut être a notre première rencontre, on avait flirter pendant un bout de temps sans que ça nous mène nul part. Au final, sans nous compliquer la vie on était devenus bon amis.

Après un énième film bidon, j'ai remarquer que mes yeux divaguaient dans le flou, et je me suis mise a pleurer quand le type a quitter sa nana. C'était pas drôle quoi, pourquoi il voyait pas qu'elle était faite pour lui ? Elle se démenait tellement , elle était si intentionné envers lui, qu'est-ce qui tournait pas rond chez ce gars ?

Sa poitrine était peut être trop petite.

J'ai froncé des sourcils, quand j'ai cru entendre la sonnerie de mon appartement retentir, en faite c'était surement dans le film.

Je l'ai cru jusqu'a ce qu'une silhouette se dessine dans l'entrer de mon salon, mais j'avais la vue si flou a présent que j'était pas sur de pouvoir me lever pour me défendre face a cet inconnu.

«— T'es sérieuse ? a dit une voix que je connaissait que trop bien. Tu te défonce au vin maintenant ? T'es devenue une alcolo ?

Bon, le voilà qui était énerver et qui venait chez moi juste pour me faire la morale.

— Détend toi le Grinch! j'ai grimacer en essayant de me redresser, sans succès, je me suis remise sur le canapé. Chui une adulte responsable, 'peu très bien fêter mon anniv'  digment.

Je l'ai entendu soupirer, puis il s'est accroupis face a moi, posant une de ses grande mains froide sur mon genoux découvert. J'espérais qu'il n'ai pas une vue sur ma petite culotte, quoique , je m'en fichais un peu aussi. J'essayais de me concentrer sur son visage qui, au bout d'un moment, s'est dessiner nettement face a moi. Il était beau, dans la pénombre. Son visage dur était simplement éclairer par la lumière de mon écran télé, il me renvoyait l'image d'un homme triste, tellement triste. J'ai poser une main sur sa joue, sans trembler , sans être trop brusque. Il a fermer les yeux quelques secondes, comme s'il appréciait le geste.

— Qu'est-ce qui te rend toujours aussi triste ? j'ai demander, mais il n'a pas répondu.

Son pouce a fait des petits ronds sur mon genoux, une caresse qui m'a fait frissonner, qui ma donner envie de somnoler.

— Encore une déception ? j'ai continuer, caressant sa joue avec mon pouce alors qu'il fermait les yeux une nouvelle fois pour m'écouter. J'te rendrais pas malheureux, moi.

Je venais réellement de dire ça ? Surement. Il a ouvert les yeux, et il s'est redresser, brisant d'un coup la douce et chaude atmosphère qui nous entouraient dans une bulle confortable. 

— Il est l'heure de te coucher T/N, a-t-il dit d'une voix douce.

Je n'ai rien dit. J'ai froncé des sourcils, parce que j'était tout sauf d'accord avec lui. Il était pas mon père pour me dire l'heure a laquelle je devait me coucher ! Pis même mon père me le disais pu'!

Il s'est baisser un peu pour m'attraper par les aisselles et me soulever comme si je n'était qu'un poids plume. C'est comme ça qu'il m'a trainer jusque dans ma chambre, ou il m'a installer confortablement sous les couvertures.

— Reste avec moi, j'ai dit d'un ton suppliant.

— Toujours, il a souri est s'est installer près de moi.

Naturellement, je me suis serrer contre lui. J'avais bien dit que j'était pas rancunière. Il a longuement caresser mon dos, et je me suis endormie sans rien comprendre a ma vie.


*

C'est un mal de crâne qui a accueillis mon réveille,  j'avais conscience d'avoir un peu trop bu la veille et j'en était tout sauf fière. J'avais la bouche pâteuse et des bouffés de chaleur atroce malgré le fait que mon peignoir s'était ouvert pendant la nuit et que je soit de se fait quasi a poil. Je me suis redressé pour trainer des pieds dans la salle de bain ou je me suis passer de l'eau sur le visage, je me suis laver les dents et j'ai pris un médicament pour ma tête. Je me sentait un peu mieux. En sortant de la salle de bain pourtant, j'ai bloquer devant mon lit. Il semblait que dans mes souvenirs, je n'avait pas fini la nuit seule, pourtant mon lit était vide.

J'ai hausser les épaules, avant de me diriger vers ma cuisine ou j'allait me préparer un café bien corsé, et c'est a ce moment précis que ma porte a claquer. Surprise, j'ai sursauter. Mon ami a eu l'air aussi surpris que moi lorsqu'il m'a vue une fois arriver dans la cuisine. Je l'ai regarder un long moment, il apportait avec lui un sac plastique qu'il a déposé sur la cuisine pour en sortir des viennoiseries et du jus d'orange. En le regardant sortir tout ce qu'il fallait pour déjeuner, je n'ai pas cesser de me demander ce qu'il faisait ici. Sentant mon regard sur lui, il a souffler avant de me fixer de ses yeux sombres.

— Quoi ?!

— Tu fais quoi ? j'ai demander bêtement. 

— A ton avis , il a pouffé. Si tu te demande ce que j'fais ici, c'est qu'hier j't'avais dit que j'passerai. J'suis venu.

Je n'ai pas répondue, parce que je savais pas vraiment quoi lui dire. J'avais aucune idée de l'heure a laquelle il était venu hier, si ça se trouve il était super tard, alors je savait pas trop si je devait lui en vouloir quand même. De toute façon, j'étais déjà passer au dessus de son oublie quand j'avais dormit avec lui.

— Merci, j'ai finalement dit et il a eu l'air de ne pas comprendre. D'avoir pris soin de moi hier.

Il a rouler les yeux au ciel, comme si c'était absurde. C'était surement le cas, il avait fait que me rendre la pareil.

— Comment ça se fait que tu soit venu hier ? je lui ai demander en fronçant des sourcils.

Il s'est approcher, et j'ai sentit son parfum. Ce parfum que j'avais sentit près de moi toute la nuit, j'ai fermer les yeux un brève instant.

— C'était ton anniversaire, il a dit en replaçant une mèche de mes cheveux, ce qui m'a fait frissonner. Je savait que tu serait rester seule, parce que t'es trop sauvage pour vouloir sortir et socialiser dehors.

Il a eu un sourire moqueur, et je lui ai mit un petit coup sur la poitrine.

— Qui parle ? je me suis mordue la lèvre inférieure. Parce que t'es pas sauvage toi ?

Il a hausser les épaules, sans me lâcher du regard. J'avais chaud, même alors que je portait simplement mon peignoir et mon coeur battait a tout rompre, parce qu'il était si près du sien.

— Tu veux pas aller t'habiller ? il a souffler alors que son regard me brulait la peau.

— Pourquoi ? j'ai eu du mal a parler, comme si ma gorge c'était assécher. Je te perturbe ?

— Peut être.

J'ai redresser la tête. Parce que j'ai sentit que c'était le bon moment. Le bon moment pour l'embrasser, et je l'ai fait. Il a poser ses mains sur mes joues, et il m'a rendu mon baiser. Mon coeur battait a tout rompre, son parfum me montait a la tête et j'avais une envie folle de me serrer contre lui. Quand on s'est enfin séparer, a bout de souffle, il a souri.

— Enfin, il a dit.»

Gringe est underrated.
Pourtant il est ptn de sexy.
Et j'adore ses sons.
J'suis pas super fière de cette
os mais c'est ok, dites moi ?❤️

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top