= gringe // 15 ans



Pourquoi fallait-il qu'elle traine toujours chez lui ? Pourquoi fallait-il qu'elle chante a chaque fois qu'elle était dans les toilettes ? Pourquoi c'était-il entiché d'une fille cinglé comme elle ? Tellement de questions tournait en rond dans sa tête a l'instant, qu'il parvenait a peine a se concentrer sur son jeu. Sa jambe droite ne restait pas en place, il la faisait sautiller comme un tic nerveux. Il se mordait la lèvre aussi, décidément incapable de la chasser de son esprit pour se concentrer sur son jeu. Et sa voix légèrement et naturellement enrouée se fit entendre, alors que sans la voir mais il le savait, elle sautillait jusqu'au canapé.

« — Donne moi ton coeur baybey ton corps baybey , chantonnait-elle en se jetant sur le reste du canapé, glissant ses longues et fines jambes sur lui. Et gringe ? Bouffe moi la chatte.

Il eut un sourire en coin, avant de rapidement lui pincer doucement son entre cuisse.

— Hé! s'indigna la jeune femme. J'plaisantait !

Il haussa les épaules, faisant mine d'être a fond dans son jeu alors qu'il ne le pouvait vraiment pas.

— J'tes pris au mots, lâcha le brun.

— Tu veux pas me prendre tout court ?

Il roula les yeux au ciel face a sa repartit. Depuis aussi loin qu'il se souvienne, elle avait toujours été plus ou moins assez cru avec lui, elle ne se gênait de rien. Et bordel comment voulait-elle qu'il se concentre s'il elle se pavanait chez lui comme ça ?

— Pourquoi t'enfilerai pas quelque chose ? il se risqua a demander sans jeter un oeil vers elle. J'ai des potes qui entre sans frapper.

Elle ne s'indigna pas pour autant et haussa les épaules.

— J'ai un corps merveilleux, j'aime bien l'exhiber.

— Oui, t'a un corps merveilleux mais j'aimerais mieux le garder pour moi.

Inutile de préciser qu'il était jaloux, et un brun possessif quand il s'agissait de cette fille là. En réalité, il ne se souvenait pas la dernière fois où il avait été comme ça avec une fille. Ça remontait surement a loin, mais Hana faisait ressortir des choses en lui qu'il croyait définitivement révolue. C'est comme ça qu'il avait su qu'il était dans la merde jusqu'au genoux avec elle. La belle brune a ses coter sifflotait un air ringard des années deux milles tout en pianotant sur son iphone. Soupirant, il déposa sa manette sur la table basse face a lui et se tourna vers elle.

Il pris un moment pour l'observer. L'observer vraiment. Seigneur qu'elle était belle, a se damner. Ses cheveux bruns remontait en un chignon sur sa tête, mais quelques mèches lui retombaient sur le visage. Elle n'avais aucunement besoin d'artifice, elle n'avais aucune touche de maquillage sur son fin visage et pourtant elle était si jolie. Elle était typé, elle avait de beaux yeux tiré comme les asiatiques, des grands cils noirs et des pupilles bleus comme l'océan. Elle n'était pas très grandes, pourtant ses jambes paraissait immensément longues, et sa peau avait un merveilleux teint bronzer.

— Quoi ? questionna la jeune femme en levant son regard sur lui.

Et quand elle le regardait, ça lui faisait toujours le même effet. Il avait l'impression d'avoir a nouveau quinze ans, et de tomber amoureux pour la première fois tant son coeur et tout son corps s'affolait.

— J'admire ton corps si merveilleux.

Elle rougie comme une collégienne avant de lui sourire. Il savait bien qu'elle adorait qu'il l'a complimente, il en jouait souvent.

— Dit Guillaume ? elle chuchota presque en baissant la tête pour fixer ses mains dans lesquelles elle tenait son portable maintenant verrouiller.

Il fronça des sourcils, il ne savait pas si il appréciait ou non se timbre de voix. Il posa une main sur sa jambes machinalement, et commença a la caresser. Elle frissonna, et il s'en rendit compte immédiatement.

— Tu m'aime ? souffla Hana d'une voix peu assuré qu'il ne lui connaissait pas. Dit que tu m'aime, elle releva les yeux pour les planter dans les siens. Même si tu mens, je veux que tu me le dise.

Mais il ne dit rien. Après tout si il le disait, cela ne rendrait-il pas la chose plus réelle qu'elle ne l'était ? Il avait l'impression que si il lui disait ses trois mots, alors c'est comme si il lui faisait une sorte de promesse. Comme s'ils devenaient un couple comme les autres, comme s'ils étaient obliger de devenir tout d'un coup complètement chiant. Elle allait se lasser d'entendre ses mots là de toute façon, parce que si il lui les disaient une fois, il n'arrêterait plus de lui dire après ça. Parce qu'il l'aimait, tout le temps. Il l'aimait quand elle chantait des trucs ringard, il l'aimait quand elle piquait ces crises de colère sur ses séries, il l'aimait quand elle bougeait la tête exagérément sur ses musiques, il l'aimait quand il lui faisait l'amour, il l'aimait quand elle l'embrassait, quand elle faisait la vaisselle en tortillant les fesses ridiculement. Il l'aimait tout le temps, et il ne se lasserait pas de l'aimer. Elle en aurait marre avant lui, il le savait. Parce qu'il était trop vieux dans sa tête, parce qu'il était parfois un peu chiant, parce qu'il pouvait rester des heures sans lui adresser un mot alors qu'elle était a coter de lui.

Déposant un baiser sur son genou, il hésita encore un moment alors qu'elle le fixait toujours.

— Et si je mentait pas ?

Elle se mordilla la lèvres un instant avant de lui offrir un petit sourire.

— Ça serait mieux.

Elle s'approcha un peu plus, de manière a pouvoir l'atteindre avec sa main. Et elle fit ce qu'elle adorait faire, elle passa une main dans ses cheveux pour les caresser. Il aimait ce geste habituel, et il savait qu'elle adorait faire ça.

— Je t'aime Hana, je t'aime vraiment.

Il l'a sentit se mettre a trembler, et d'un coup sans rien dire, elle se jeta sur lui, la tête dans son cou, elle le serra contre elle le plus fort qu'il lui était possible. Elle tremblait encore, et il ignorait pourquoi cette réaction. A vrais dire, ça l'inquiétait un peu. Il caressa son dos, comme pour la rassurer et il eut l'impression de l'entendre hoqueter comme si elle pleurait.

— Dit moi que tu me lâchera jamais, même si tu ment, souffla t-elle contre sa peau alors qu'il sentait ses lèvres trembler elles aussi.

— Hana, souffla Guillaume. Regarde moi.

Mais elle ne bougeait plus, au contraire elle s'accrocha a lui plus fort encore. Prenant ses bras fins dans ses mains, il parvint a la faire lâcher prise , et là il pu voir son si doux visage. Elle pleurait, en effet. Ses yeux bleus était remplis de larmes, et il n'aimait pas la voir comme ça, il avait l'impression d'avoir raté quelque chose.

— Qu'est-ce qui t'arrive ? questionna le brun d'une voix douce en séchant ses larmes du bout de ses pouces.

Elle renifla, tentant vainement de se calmer.

— Parfois j'ai si peur Guillaume, hoqueta Hana.

Guillaume. Rare était les moments ou elle l'appelait par son prénom, et pourtant il préférait qu'elle l'utilise. Il ne comprenait décidément pas, de quoi avait-elle peur ?

— Et si, elle renifla encore et caressa le bout de ses cheveux dans sa nuque. Et si tu te lassait de moi ? C'est vrais quoi, parfois j'agis comme une véritable gosse, comme si j'était pas vraiment une femme.

— Si t'es pas une femme alors t'es quoi ? pouffa t-il pour essayer de détendre l'atmosphère.

Mais ça ne fonctionna pas. Elle fronça des sourcils, indigné, et lui mit un petit coup sur le torse avec son poing fermer.

— Tu vois très bien ce que je veux dire, et si tu finissait par en avoir marre de moi ? Tu te rappelle quand tu m'avait dit que tu ne restait pas fidèle longtemps ?

Merde. Il se souvenait de cette conversation. Il avait bu se soir là, et cela faisait peu de temps qu'ils se fréquentait sérieusement. Doutant de lui, il avait commencer a lui dire tout un tas de connerie pour lui faire comprendre qu'elle valait mieux que lui. Et il avait donc fini par dire qu'il lui était arriver d'être infidèle. Seulement depuis qu'il était avec elle, jamais il n'avais eu envie de toucher a une autre.

— Tu t'en moquais quand je te l'ai dit, tu est rester quand même, dit-il alors qu'il caressait ses cuisses. J'étais bourré, et pas aussi amoureux que je le suis maintenant. Jamais j'irai voir ailleurs Hana, jamais j'te lâcherais. Je suis sérieux quand je dit que je t'aime, j'veux pas d'une autre femme, j'te veux que toi.

Sa respiration sembla se calmer doucement, il l'a rassurait avec ses paroles. Il comprenait, elle doutait seulement un peu, elle c'était faite une frayeur pendant un instant, ça lui arrivait a lui aussi.

Il n'avais jamais été aussi sincère qu'a l'instant, il ne lui avait jamais dit toutes ces choses alors qu'il les pensait vraiment. Elle passa ses mains sur son visage et pris une grande respiration comme pour se calmer définitivement. Elle replaça ensuite ses mains en coupe sur son visage.

— Je t'aime moi aussi, souffla t-elle d'une douceur sans pareil. »

Fermant les paupières, elle se pencha pour déposer délicatement ses lèvres sur les siennes. Et c'est fou, mais ses lèvres avait comme un goût de paradis.

1540 mots ptn j'était inspirer ou quoi mdr

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