Chapitre 5: Le Pays des Merveilles


Je traversai le ciel à toute vitesse, poursuivant Yula qui batifolait entre les portails, quand soudain une lumière bleutée commencée à émerger au loin.

-Nous voilà en vue d'un nouveau monde ! S'exclama la petite chouette en s'arrêtant devant le portail.

-Es-tu enfin disposée à me dire ou va-t-il nous mener ? Plaisantais-je.

Elle acquiesça d'un sourire.

- « En r'tard en r'tard » est l'une des citations du livre « Alice aux pays des merveilles » Je suis sûre que le prochain monde est celui-là.

-Il n'y a qu'un seul moyen de le savoir !

Alors que je m'apprêtais à traverser le portail quelque chose brasillait dans ma poche. Je glissai ma main à l'intérieur et en sortit le Livre-portail.

-Yula que ce passe-t-il ? demandais-je en levant les sourcils

-Je ne sais pas. Elle avait l'air tout aussi étonnée que moi. Regarde à l'intérieur.

J'ouvris doucement le livre, et le petit marque pages en argent fit immersion.

Il flamboyait d'une lumière aveuglante et ses traits commençait à se métamorphoser : il mesuré à présent plus d'un mètre, à sa partie courbée pendait une chaînette ou un petit livre pourpre était accroché et sa longue tige ressemblée maintenant à la lame d'une épée.

-Tu as une idée de ce que c'est ? Demandais-je en contemplant l'objet avec fascination.

Yula posa ses grands yeux dorés dessus et l'examina avec attention.

-On dirait que le marque page c'est transformé en une sorte d'épée.

-Mais pourquoi ?

-Je n'en ai aucune idée.

Je la parcourue du regard quand soudain l'épée disparue et repris sa forme initiale de marque page.

-Tu devrais le garder à portée de mains, peut-être qu'il se rechangera en épée le moment venu.

-Oui, tu as raison.

J'accrochât le petit marque page à ma ceinture.

-Bon, à présent nous pouvons traverser ce portail ? S'exclama Yula qui trépignait d'impatience.

-Oui allons-y !

A peine après m'être engouffrée dans le portail, une horrible sensation de vertige me saisit et un cri de détresse raisonna : nous tombions dans un profond trou noir.

Pendant notre chute, divers objets manquèrent de nous percuter, un piano à queue, des chaises, des tableaux...

Après un temps que je ne pus estimer, nous heurtâmes violement une surface dure.

-Ou sommes-nous ? Demandais-je à Yula en contemplant le panorama qui nous entouré avec attrait.

Nous avions touché terre sur une longue table rectangulaire, recouverte d'une nappe blanche et située en face d'une petite maison au cœur de la forêt. Les chaises, vaisselles et fleures qui la garnissaient été de couleurs tous et styles dépareillés.

-Vue l'endroit, nous sommes surement au jardin du Chapelier Fou.

-Le Chapelier Fou ?

-C'était le chapelier de l'ancienne reine du Pays des Merveille, avant que sa sœur la reine de cœur fasse un coup d'état et prenne sa place sur le trône. Depuis le malheureux à perdue la tête et noie sa tristesse dans le thé avec d'autre sujet du royaume. Elle parlait avec un air désolé.

Je regardais autour de moi et effectivement toutes sortes de tasses remplis de thé jonchaient la table.

-Nous devrions nous aventurer dans le Pays des Merveilles, peut-être que nous découvrirons quelques choses. Repris Yula en faisant des vrilles aériennes.

J'acquiesça et alors que je descendais de la table mon regard fut attiré par un petit billet glissé sous une théière.

-Yula attend ! Dis-je en saisissant le billet.

-Qu'as-tu découvert ? Demandât-elle en se posant sur mon épaule.

Le petit papier était blanc encadré de fioriture noires, ses lignes étaient écrites à la hâte et maladroitement.

« Alice, la reine de cœur à pris connaissance de l'organisation VII, elle a envoyé une armée nous quérir, toi seul peut nous aider, le Pays des Merveilles compte sur toi Alice.

-Chapelier

Ps : Pourquoi un corbeau ressemble à un bureau ? »

La petite chouette devint pâle comme un linge.

-Pourquoi un corbeau re...

-Je n'avais jamais entendue parler de l'organisation VI, et si le Chapelier a été enlevé par la reine de cœur il risque de se faire couper la tête ! Me coupât-elle.

-Ne t'inquiet pas Yula, cette Alice n'est pas encore tombée sur le mot, et comme elle seule peut aider le Chapelier nous avons cas partir à sa recherche. Tentais-je de la rassurer.

-Inutile ! Souffla une voix venue de nulle part.

Je tressaillis et me retourna vivement.

-Victoria regarde ! Dit Yula dans un filet de voix.

Nous étions pétrifiées, sur la branche d'un arbre qui nous faisait face, un chat au rayure noire et violette arborant un immense sourire nous regardait.

-Qui est-ce ? Demandais-je à voix basse.

-Je croix que c'est le chat de Cheshire, il ne faut pas le craindre.

Je tentais de me rassurer avec les paroles de Yula. Avec curiosité je regardais son singulier visage qui souriait. Jamais je n'avais vu un chat sourire, je ne pensais même pas que cela était imaginable.

-Pourquoi dis-tu que c'est inutile ? Finis-je par dire en m'adressant au chat.

-Pourquoi chercher à trouver l'introuvable ?

-Qu'est-ce qui est introuvable ?

-Ce que vous entreprenez à chercher.

-Il se moque de nous ? Chuchotais-je à la petite chouette.

-Non, il a juste sa façon de parler bien philosophique qui lui est propre. Je vais aller lui parler.

Yula pris son envol et se posa sur la branche, en lui faisant face.

-Ecoutes, nous n'avons pas beaucoup de temps, est-ce que tu pourrais nous dire plus clairement ce que tu sous-entends ?

-Je ne sous-entend rien, je rapporte seulement ce que mes yeux ont perçu.

Elle soupira et descendit de l'arbre.

-Partons Victoria, ce chat est décidément indisposé à nous en dire plus.

Alors que nous tournions les talons il reprit :

-Attendez !

-Que veux-tu encore ? M'emportais-je.

-La Alice que vous cherchez a déjà vue le mot, elle est partie depuis plusieurs heures à l'aide du Chapelier et de l'organisation VI.

-Alors ils sont sauvés ? S'enquit Yula.

-Je n'en suis pas si sûr, depuis le temps qu'elle est partie... J'ai eu un mauvais présentiment alors j'ai remis le billet en place et je vous attendais.

-Tu savais que nous allions venir !? M'étonnais-je.

-La clairvoyance est l'un de mes nombreux talents.

-Victoria, cela signifie que notre mission dans ce monde est d'aller leur venir en aide !

-Oui tu as raison ! Chat de Cheshire, pourrais-tu nous conduire au château de la reine de Cœur ?

-Assurément, tel était ma destinée.

Soudain son corps se dissipa et il disparut.

-Mais où il est passé ? Dis-je bouche bée.

-Vous venez ? Dit-il en nous faisait sursauter.

Il se trouvait derrière nous, en flottant dans l'air avec son éternel sourire.

-Comment as-tu fais cela ?

-La clairvoyance n'est pas mon unique talent.

Nous marchions pendants un long moment, mais chaque pas dans le Pays des Merveilles me fasciner plus que tous : il ne se passait pas un instant sans rencontrer des créatures aussi invraisemblables.

-Tous les habitants de se mondes sont aussi particulier ? Demandais-je en admirant un petit papillon aux ailes en forme de tranche de brioche, ainsi qu'un autre avec un corps de cheval à bascule.

-Ce n'est pas des êtres particuliers, c'est juste notre réalité qui est différente de la vôtres. Répondit le chat.

Yula elle, s'amusait à batifoler à travers les singulières espèces d'arbres et les fleurs et champignons surdimensionnés qui bordait le chemin.

-Attentions jeune fille ! Intervint notre guide avant que je ne pose mon pied sur la feuille d'une grande rose.

-Regarde Roselia, comme si une empotée d'Alice ne nous suffisait pas ! Se mis à dire la fleure à celle qui se tenait à côté d'elle.

-Tout à fait, c'est humain sont de vraies calamités !

-Oh, excusez-moi, je ne savais pas que vous...

-Que des fleurs souffraient lorsque l'on piétine leurs feuilles ? C'est votre problème à vous aux humains, vous ne croyez que ce que vous voyez !

-Mes dames, un peu de courtoisie je vous prie. Dit le chat avec air mielleux

-Vous Cheshire, vous feriez mieux de retourner à votre tasse de thé !

-Elles sont légèrement susceptibles. Chuchota-t-il.

Elles nous regardèrent avec hostilité.

-Je crois que nous ferions mieux de prendre congé ! M'exclamais-je alors que Roselia s'apprêtait à nous balayer avec ses grandes feuilles.

-Attendez c'est la première fois que je vois des fleurs qui parlent. Objecta Yula.

Sans l'écouter je la tirai par son aile et partie en courant suivit du chat.

Une fois loin de ces drôles de fleurs, nous reprîmes notre marche.

-Au faite Cheshire, qu'est-ce c'est l'organisation VI ? Finis-je par demander.

-L'organisation VI est un groupe secret que le Chapelier Fou a monté afin de retrouver l'ancienne reine du Pays des Merveilles et de détrôner la maudite reine de Cœur, il est composé du Chapelier, du Lièvre de Mars, du Lapin Blanc, de La Chenille Bleue, d'un idéal et de moi-même, d'où son nom.

-Et pourquoi la reine de Cœur a-t-elle fait un coup d'état ?

-Ravenna dite la reine de Cœur et sœur ainée de l'ancienne reine, Havenna, devait acquérir le trône. Mais hélas, un violent chagrin d'amour durant sa jeunesse rendit son cœur cruel et plus dur que de la pierre. Toute once d'amour et de gentillesse l'avait déserté. Ses parents prirent donc la décision de couronner Havenna à leur mort. Ne supportant point cela Ravenna partie s'exiler dans les fin fond du Pays des Merveilles, et elle revint quelques années plus tard, accompagnée d'une armée et assiégea le trône. Depuis le Pays n'est plus ce qu'il était et nous vivons dans la crainte. Dit-il la rage au ventre.

Je fusse désolée d'avoir posé une tel question, mais un détail m'intriguée.

-Mais comment se fait-il que tous les membre de l'organisation VI on étaient fait prisonniers sauf toi ?

-Grâce à mon pouvoir de dissolution, j'ai pu disparaître à temps.

Sa réponse me fit le même effet qu'une claque. Je m'arrêtai et lui lança un regard méprisant.

-Tu es vraiment un lâche ! Tu as préféré profiter de tes pouvoir pour sauver ta peau et laisser tes amis se faire emmener sous tes yeux ! M'emportais-je.

Il me regarda impassible.

-L'être vivant est de nature égoïste, et il fallait bien quelqu'un qui puisse assurer la continuité de l'organisation VI.

-Ce n'est pas une excuse, pendant que tu te caches ils risquent leurs vies à l'heure qu'il est !

Alors que Cheshire s'apprêtait à rétorquer, des orbes noires apparurent et se mirent à nous encercler.

-Qu'est-ce que c'est ? Demanda Yula paniquée.

Les poils du chat s'hérissèrent

-Ils sont revenues. Dit-il froidement.

Mon cœur se mit à battre à un rythme effréné, et malgré la paralysie de mon corps, je pouvais percevoir l'appréhension de mes compagnons.

Pendant que de grande cartes armées de lances commençaient à en sortirent, le petit marque page qui pendant à ma ceinture se remétamorphosa en épée. Elle ressemblait à celle de Traverse, mais à la place d'un petit livre c'était une théière qui était accrochée à la chaînette, et un cœur rouge décorait le bout de l'épée.

-Cheshire, cette fois ne fuit pas ! Dis-je d'un filet de voix en dégainant mon arme.

-Je vais me battre, à tes côtés. Abat la maudite reine de Cœur ! Criât-il en chargeant vers les cartes qui commençaient à nous attaquer.

Alors que l'une d'elle se précipita sur moi, je lui assenai un violent coup d'épée, ce qui la fit voler en éclat.

-Cette arme est d'une puissance incroyable...

Chaque coup que je portais avec l'épée émanait une lueur et était d'une puissance destructrice. Le combat touchait à sa fin, nous avions pris le dessus sur l'armée qui comptais à présent que deux cartes, lorsque j'entendis les appels au secours de Cheshire.

-Utilise la disparition ! Lui criais-je alors que les derniers soldats se jetaient sur lui.

-Non. Lâchât-il en esquivant ardemment les coups de lances. Je ne suis plus un lâche !

L'une des cartes l'atteignis au flanc. Un filet de sang s'en échappa, ainsi qu'un gémissement de douleur.

-Cheshire ! M'écriais-je en jetant mon épée en direction de ses assaillants.

Elle tournoya dans les airs et vint s'écraser sur les deux cartes qui volèrent aussitôt en éclats. Instinctivement je tendis ma main et l'arme qui jonchait le sol se leva et lévita jusqu'à moi.

-Tu m'as sauvé. Dit le chat en titubant.

-Et toi tu t'es remarquablement battu.

Je m'agenouillai face à lui, et porta un regard examinateur à sa blessure.

-Tu as l'air mal en point. S'inquiéta Yula en se posant sur mon épaule.

-Ne vous inquiété pas pour ça, j'en ai connues d'autre.

-Mai enfin regarde tous le sang que tu perds ! Tu ne peux pas continuer dans cet état.

Sans prêter attention à ce que je disais, il lécha sa blessure, qui se referma aussitôt.

La petite chouette et moi le regardâmes perplexe.

-La disparition n'est pas mon unique pouvoir...Dit-il ironique. Maintenant Hâtons-nous, si la reine à envoyer des soldats à notre rencontre cela ne me dit rien qui vaille. Continua Cheshire avec amertume.

Après avoir parcouru la forêt du Pays des Merveilles à vive allure, nous arrivâmes face à une immense porte en bois, entouré de haies qui devaient faire plus de cinq mètres de hauteur.

-Voilà l'entrée du palais de la reine de Cœur, seulement une armée de garde ce tiens de l'autre côté. Susurrât Cheshire en reprenant son souffle.

Yula tenta de voler jusqu'aux sommet des haies, mais elle fût aussitôt bombardée par une flèche dont la pointe était en forme de cœur noir.

-Part les airs c'est impossible, il y a des archés !

-Comment rentrons-nous alors ?

Le chat porta sa patte à son menton, faisant mine de réfléchir. Soudain il porta son regard à un petit champignon pourpre et un autre bleue, qui poussait le long de la haie. Il allât les cueillir aussitôt.

-Victoria, Yula, le champignon pourpre que vous voyez là est un rikichampi, il permet de rapetissir la taille de quiconque en prend une bouché, et celui-là c'est un champigrand, il fait l'effet inverse. Nous allons nous rapetissir afin de passer entre les feuillages, puis une fois à l'intérieur toi, Victoria, tu reprendras ta taille initiale afin d'aider Alice, pendant que Yula et moi profiterons de notre petitesse pour libérer l'organisation VI sans être vue.

-Et si Alice a été faite prisonnière elle aussi ? Demandais-je amèrement.

-La reine de Cœur est très joueuse, défis la et fait tout pour gagner.

Sa réponse me glaça le sang. Il nous tendit un petit morceau du rikichampi et me donna le champigrand.

-Ne le perd surtout pas, autrement tout notre plan échouera.

J'hochât la tête et le dissimula dans ma poche.

-Allons-y ! S'exclamât la petite chouette en picorant le champignon.

Aussitôt le chat la suivit. Je fermai mes yeux et porta le rikichampi à ma bouche, et une sensation de chut me fit les rouvrir.

-Je suis minuscule...Me dis-je d'un filet de voix, en regardant admirativement les brins d'herbes qui me faisait l'effet d'être face à un obélisque.

-Oui, mais seulement pour un certain temps alors hâtons-nous. Dit Cheshire en s'aventurant à travers la haie.

L'épais feuillage franchis, nous arrivâmes dans un immense jardin ou fleurissait de grands rosiers ; les roses qu'ils portaient étaient blanches avec de la peinture rouge qui gouttait au sol. Il qui précédé l'entré d'un château. La reine se trouvait dans une chaire, qui surplomber sa cour. En face d'eux, les membres de l'organisation VI, ainsi qu'Alice se tenaient enchaînés, entouré de carte semblable à celles qui nous avaient attaqué.

-Moi, Ravenna, reine du Pays des Merveilles, condamne Alice ainsi que l'organisation VI ici présents, pour complot et trahison envers la couronne. Ils pairons de leurs crimes en se faisant couper la tête. Déclara la reine solennellement.

Elle avait de long cheveux rouges ondulés, ainsi qu'une peau diaphane qui contrastée avec ses yeux verts.

-On avait un marché ! Protesta Alice.

-Certes jeune fille, mais vous avez perdu.

-Vous avez triché !

-Les règles étaient simples : vous gagnez la partie de croquet vous et vos amis étaient libérés, en revanche si je gagne, j'aurai toute la satisfaction de vous faire coupez la tête.

- Alice à raison, comment vouliez-vous qu'elle eût la moindre chance de gagner ? Des hérissons vivants servaient de boules, des flamants roses de maillets, et vos cartes se courbées en deux pour former des arches. De plus ils s'abaissaient à chaque fois que ce fût son tour de jouer ! Intervenu le Chapelier.

-Il suffit ! Qu'on leurs coupe la tête ! S'époumona la reine.

Les cartes saisir les prisonniers. A cet instant, mon instinct me dit que ce fût le moment. Je courus à un rythme des plus permis vers la chaire. Une fois en face, je m'arrêtai et sortie de ma poche le champigrand.

-Courage Victoria...

Lorsque je croquai dans le champignon, brusquement j'eu une sensation d'ascension, et je recouvrai ma taille initiale. Les bruits de protestations des prisonniers et les chuchotements qui s'émanaient de la cour, se stoppèrent. Tous avaient les yeux rivés sur moi.

-Toi là ! Qui es-tu et que fais-tu au jardin royal ? Gronda la reine alors que deux cartes se précipitaient sur moi.

-Je suis venue vous défier, afin de libérer les membres de l'organisation VI. Dis-je fermement avec un courage qui me surprit moi-même.

Elle leva un sourcil et fit signe aux gardes de me relâcher.

-Tu sais qu'en me défiant, tu t'engages à devenir ma prisonnière en cas d'échec et à te faire décapiter ?

-Oui. Dis-je d'un filet de voix.

-Quel est ton nom ?

-Victoria.

-Bien Victoria, j'accepte ta requête. Dit la reine d'un ton glaçant. Gardes ! apportez-moi les cartes aux défis.

Aussitôt, un serviteur accourut avec cinq cartes posées sur un coussin de velours prune.

-Pioche une de ces cartes, elle annoncera la nature du défie.

La main tremblante, je saisie la carte qui se trouvait au centre. Lorsque je la retournai, un damier y était dessiné. Je la tandis en l'air face à la reine.

-La batailles des dames...Susurrât-elle.

-Qu'est-ce que cela signifie ?

Pour toute réponse, la reine descendit majestueusement de sa chaire, la cour s'écarta sur son passage. Elle avança jusqu'à se trouver face à moi, m'arrachât la carte des mains et la jeta à terre. Au contact de la carte, l'herbe se métamorphosa en un plateaux damier, puis des cartes vinrent se placer en ligne sur les cases noire en fonction de leurs couleurs : les rouges d'un coter et les noires en face.

-Tu prendras les pions noirs, et moi les rouges, j'espère que tu sais jouer aux dames ? Dit-elle en ce placent de son côté du plateau.

-Heu, oui.

-Bien commençons.

Elle me lança un regard perfidie et ordonnât :

-Trois de cœur en E3.

Soudain la carte appelée se déplaça d'une case en verticale, et la cour applaudit.

-A toi, Victoria.

J'étais déboussolée, la pression d'avoir des vies entres mes mains m'empêchais de réfléchir.

-Cinq de carreaux en H6.

-Vas en F4 ! Hurlât-elle au trois de cœur.

-G5.

Je donnais toutes mes instructions aux hasards, dans le seul but de donner une réponse au regard hargneux de la reine qui ne cessé de me fixer.

-H6, et prise du pion ! S'exclama la reine victorieuse.

J'eu l'impression de me prendre une claque lorsque la cour se mit à applaudir vivement mon adversaire.

-Je vais perdre...Me dis-je avec une larme qui coula le long de ma joue.

-Reprenons si tu veux toujours te battre ?

-Victoria ont crois en toi ! M'encouragea Alice, qui assistée au défie.

-Six de trèfle, en C3. Continua la reine l'aire moqueuse.

-Dix de trèfle en D6.

-Vas en D4 !

-Allez Victoria ! tu es notre seul espoir ! Intervint le chapelier fou.

J'ignore si c'était dû à tous ces encouragements, mais un plan me vint mentalement.

-Huit de cœur, vas en F6.

-Deux de pique en D2 !

Mon cœur palpita.

-Dix de trèfle vas en E5, C3 et E1. Rafle de deux pions, et dame ! M'écriais-je.

La reine ainsi que la cour me regardèrent outrés.

-La partie ne faits que commencer. Susurrât-elle entre ses dents en serrant les poings.

Nous jouions pendants une longue durée que je ne sue déterminer, mais chacune à notre tour nous prenions l'avantage. A présent seul deux cartes restaient sur le plateau : une dame noire et une dame rouge. Elles étaient face à face séparées part une rangé de case. Un long silence accompagnait la partie.

-Ton compte est bon. Dit la reine dans un filet de voix. Dame en E5 !

Sa carte avança à la verticale et renversa la mienne. Mon souffle se coupa.

-Qu'on leur coupe la tête ! S'écriât mon adversaire sous les acclamations de la cour.

-Vous avez triché ! Protestais-je alors que des gardes commencèrent à me prendre d'assaut.

-Comment oses-tu parler ainsi de la reine ? Tonna une des courtisanes.

-La reine de Cœur, cette tyran, imposture, damnée. Que vous suivez afin de ne point subir la misère comme le peuple, à triché pour une deuxième fois ! Intervint le Chapelier fou.

-Il ment, coupez-lui la tête !

-Nous ne t'écouterons plus maudite reine de Cœur ! Commença une carte en jetant sa lance au sol.

-Toi aussi tu veux te faire couper la tête ?

-Je préfère ça plutôt que de servir une imposture !

La reine commençait à bouillir de colère.

-Attrapez le ! Explosa-t-elle.

Soudain, toutes les autres cartes jetèrent leurs lances.

-Rends toi Ravenna ! Dis-je en la défient du regard.

La Reine devint pourpre de colère ; et après m'avoir considérée un moment avec des yeux flamboyants comme ceux d'une bête fauve, elle se mit à crier :

-Jamais ! Le pays des Merveilles est à moi !

Soudain, elle lévita au-dessus du sol en engendrant de vivent rafales, et son regard devint noir abyssal.

-Victoria utilise le pouvoir de la Sword-page ! S'écria le Chapelier fou en maintenant son chapeau.

-La Sword-page ?

-L'épée que tu as à ta ceinture, celle qui est née du livre-portail !

En effet le marque-page était redevenue une l'épée de tout à l'heure.

-Vient m'affronter, Ravenna ! M'écriais-je en la pointant de mon épée, suivie des cartes qui la menacée du bout de leurs lances.

La reine explosa d'un rire amère.

-Tu crois vraiment être de taille à me vaincre ? C'est impossible, j'ai bien plus de part obscure dans mon petit doigt que tous les êtres humains dans tout leur corps.

-Les seuls limites de l'impossibles, sont celles qu'on se fixe !

-Bien, alors nous allons nous battre. Dit-elle piquée au vif. Mais avant de commencer. Continua mon adversaire en faisant apparaître un globe électrique entre ses mains. Vous ! Vous m'avez tous trahi ! S'écria la reine en balayant la cour et les gardes de son attaques électriques. Tous volèrent en éclats. Allez Victoria, affronte-moi.

« Je dois la battre, pour sauver le Pays des Merveilles » Me dis-je en esquivant une première attaque.

-Yula, c'est le moment ! Dit le chat de Cheshire en se faufilant vers l'organisation VI et Alice qui, toujours enchainés, regardaient impuissants le combat.

Elle acquiesça et le suivit en papillonnant au ras du sol.

-Cheshire mon ami ! s'exclamât le Lièvre de Mars.

-Tu oses te montrer à nouveaux après ton inqualifiable lâcheté ? S'enquit la Chenille bleue.

-Je ne suis pas venue ici pour me faire pardonner, je ne cherche même pas votre pardon, je ne le mérite point. Cependant, nous avions tous un même idéal et cela je ne l'oublie pas mes amis.

-Cheshire, tu as bien fait de venir, nous allons libérer le Pays des Merveilles, ensemble. Intervint le Chapelier Fou avec douceur.

Le chat élabora son plus grand sourire en forme de croissant de lune, et sortit ses griffes. Aidez de Yula il crocheta les serrures des chaînes.

-A présent allons chercher l'ancienne reine ! Repris le Chapelier.

-Savons-nous où elle se trouve ? Demanda Alice.

-On raconte, jeune fille, que dans la plus haute tours face au soleil couchant, l'ancienne reine dort d'un depuis son découronnement. Dit la Chenille Bleue d'un air grave.

-Oui, cela me dit quelque chose, à l'époque où je fus son chapelier mon atelier était installé en cette tours. De la plus haute fenêtre du palais, j'avais le Pays des Merveilles a porté de vue en tant que muse.

-Alors tu peux nous y conduire Chapelier ? S'enquit Alice.

-Oui, nous devrions même nous hâter, je doute que Victoria ne tienne encor longtemps face à la reine de Cœur. Dit-il en regardant l'affrontement par-dessus son épaule.

-Rend toi sale gamine ! Cela te serait favorable ! Hurlai mon adversaire avec sarcasme.

Concentrée sur mes mouvements, je ne retorqua aucune réponse, car les globes électriques qu'elle me projetaient étaient de plus en plus vifs et me permettait uniquement de rester en statue de défense.

-C'est tous ce que tu sais faire ?

Des gouttes de sueurs commençaient à dévaler mon front ainsi que mon dos.

« Je ne tiendrais pas encore longtemps, elle est bien plus forte que moi »

-Je me demande bien pourquoi l'organisation VI a eu suffisamment confiance en toi pour mettre entre tes mains le sort du Pays des Merveilles. Ricanât-elle.

La faiblesse me touchais peux à peux, j'étais au bout de mes forces à parer sans arrêt ses attaques quand soudain, une évidence émergea.

-Dépêchez-vous ! S'exclamât le Chapelier Fou qui couraient à travers d'innombrables escaliers.

-Sommes-nous bientôt arrivé ? Suffoquât la Chenille Bleue.

-Si je me souviens bien, c'est la porte sur la gauche au dernier palier.

Ils gravirent le dernier étage à un rythmes effrénés et arrivèrent au palier d'où provenaient de profond rugissement.

-Le, le, Bander...Bandersnatch ! S'écria le Lapin Blanc en se cachant le visage derrière sa montre à gousset.

Une énorme créature aux corps de loup à six queues et au pelage blanc tacheté de noir leur faisait face, enchainé à la porte.

-Qu'est-ce que le Bandersnatch ? S'affola Yula, en admirant la bête qui tirait sur ses liens, la gueule ouverte laissant apparaitre d'immense crocs.

-Le « chien » de garde de la reine, il détient surement la clef qui ouvre la porte.

Alors que tous s'affolaient, Cheshire toujours lucide, regarda tristement le Chapelier Fou.

-Yula, je vais distraire le Bandersnatch, pendant ce temps tu récupèreras la clef qui pend à son coup.

-Cheshire tu es fou ? Tu risques d'y rester ! S'exclama Alice.

-Ma chère Alice nous sommes tous fou ici, et ma décision est prise, j'affronterai le Bandersnatch. Dit-il avec une détermination qui illumina ses sombres iris.

Alors qu'il disparut subitement, Yula se faufila discrètement derrière la bête, puis une fois qu'elle fut à quelques centimètre de sa nuque, le chat réapparut brusquement sous les yeux du Bandersnatch. La créature se mis à s'époumoner et tirer d'une force inégalable sur la chaîne qui le retenais au mur.

-Vas-y Yula c'est le moment ! Susurrât le chat en esquivant les coups de griffes de son adversaire.

La petite chouette agrippa ses pattes à la clef et fendit la corde de son bec, mais lorsque le Bandersnatch senti qu'on lui volé sa clef, il tira encore plus fort sur ses liens et fis sauter les chaînes. Tous restèrent paralysé jusqu'à ce que Cheshire criât :

-Libérez la reine !

Puis il fonça à travers les sombres couloirs avec le Bandersnatch à ses talons.

-Mais qu'a-t-il fait ? S'exclama le Lapin Blanc.

-Il c'est sacrifié afin de nous permettre de sauver la reine... Dit le Lièvre de Mars avec des larmes qui perlaient dans ses yeux.

-Ne gâchons pas ce qu'il a fait en vint, dépêchons-nous de sauver la reine, après nous irons lui venir en aide ! Repris Yula avec fermeté.

Le Chapelier acquiesça. Il attrapa la clef que la petite chouette fit tomber dans sa main et la tourna dans la serrure. En poussant la vieille porte en bois une intense lueur s'évada de la pièce. Sur leurs gardes, ils entrèrent et tous restèrent sans voix : dans cette chambre au carrelage damier, Havenna lévitée allongée, dans un sommeil profond.

-Elle était donc là... Chuchota une voix.

Le Chapelier se retourna en sursautant.

-Cheshire ?!

Devant lui se tenait le chat avec son immense sourire.

-Mon ami, comment à tu fais ?

-Aurais-tu oublié mon dont pour la disparition ?

La reine de Cœur m'envoya une nouvelle attaque, mais cette fois je laissé la puissante boule électrique venir en ma direction. Lorsqu'elle fut assez près, d'un coup violent, je la para et la renvoya en plein sur mon adversaire qui s'écroula au sol, avec un cri de douleur.

-Tu ne m'auras pas aussi facilement ! Hurla la reine, rouge de colère en revenant à sa position de combat tout en ignorant sa douleur.

-Vous vous trompez !

Mon arrogance la stoppa net alors qu'elle préparait un globe électrique entre ses mains. Elle me regardait avec un regard à la fois détestable et interrogateur.

-Je suis Victoria, j'ai affronté un équipage de pirate sanguinaire, déjoué les plans du Capitaine Crochet et bien d'autre combat m'attendent. Celui-là ne sera surement pas mon dernier !

La reine leva ses bras vers le ciel. Des éclairs se mirent à foudroyer son globe qui devenait de plus en plus imposant.

-On va voir si tu survivras à ça ! S'époumonât-elle en me projetant son attaque.

Je voyais la boule électrique rouge m'approcher à toute vitesse.

-Abat la maudite reine de Cœur !

Je lançai avec toutes les forces que je pue puiser la Sword-page en sa direction. L'épée effectua une dizaine de vrilles avant de heurter violemment le globe qui explosa sur mon adversaire. La reine s'écroula lourdement au sol.

-Rend toi ! Dis-je en pointant mon épée contre sa gorge.

Elle me regarda avec mépris et toussota.

-On se retrouvera Victoria, la partie est loin d'être finit. Balbutiât-elle.

-Ravenna ! Dit une voix autoritaire.

La reine de Cœur tourna péniblement la tête vers son interlocuteur. Les membres de l'organisation VI, ainsi qu'une jeune femme au long cheveux blancs ondulés avec de grands yeux verts et une peau diaphane s'approchèrent.

-Chère sœur. Dit ironiquement Ravenna. Ils ont donc réussi à te sortir de ta prison. Ricanât-elle.

-Oui et à présent j'ai toute l'horreur de découvrir le chaos dans lequel tu as plongé le Pays des Merveilles.

-Ce chaos me sied amplement.

Havenna se pencha gracieusement vers sa sœur et ramassa sa couronne argentée qui jonchait le sol.

-Tous étais si prospère lorsque vous la portiez. Dit le Chapelier avec émotion.

-Et tous le redeviendra. Jeune fille, c'est en grande partie grâce à vous si je suis libre aujourd'hui et je ne saurai jamais comment vous remercier. Dit-elle avec douceur en se tournant vers moi.

Je baissai la tête en signe de révérence.

-Je n'ai fait que ce qu'il était juste, votre majesté.

La jeune femme posa délicatement la couronne d'argent sur sa chevelure blanche, au même moment le Chapelier, Alice et les autres membres de l'organisation VI se prosternèrent avec dignité. Je les imitai suivit de Yula.

-Membre de l'organisation VI, moi reine Havenna, vous nome désormais membres de la garde royale, vous aurez l'honneur de veiller à la maintenance de la paix. Quant à toi, Ravenna tu mérites de payer tes crimes par la peine de mort. Mais cette sentence va à l'encontre de mes principes, c'est pour cela que je souhaiterai que te règne avec moi, tu devras faire le serment de devenir une personne bonne et juste ainsi tu seras affranchit de tes péchés. Dit la reine en tendant doucement sa main vers sa sœur.

Ses yeux verts brillaient dans l'espoir de retrouver une once de bonté en sa sœur. Je rengainai doucement mon épée lorsque Ravenna, les yeux plantés dans ceux de la reine, souffla avec véhémence :

-Jamais !

Brusquement avec un sourire sombre, elle s'évapora dans un nuage de fumé noir, sous nos yeux ébahis.

-Rattrapons là ! S'exclama Alice.

-Hélas je crois qu'il soit trop tard. Dit Havenna avec inquiétude.

-Savez-vous ou elle a bien pu aller ?

-Non Victoria, mais cela ne me dit rien qui vaille.

Après avoir supprimé les hautes haies qui enfermé le jardin royal, les sujets du Pays des Merveilles furent invités à festoyer en l'honneur de la nouvelle reine.

-Pensez-vous que Ravenna renvidera ? Demandais-je au Chapelier alors que nous promenions dans un labyrinthe du jardin.

-Seul l'avenir nous le dira, pour l'instant la principale préoccupation de la reine est de redonner son éclat au royaume, et la mienne refaire des chapeaux.

-Et concernant mon marque-page qui se change en épée, vous l'aviez appelé la sword page, cela veut dire que vous savez ce que c'est ?

-Bien sûr ! La sword page est comme le livre-portail un objet très rare, elle née car la force et la volonté de ton cœur lui ont permis.

« La force de mon cœur ? »

-Au fait Victoria savez-vous pourquoi un corbeau ressemble à un bureau ? Demanda le Chapelier avec son éternel air enjoué.

-Non je n'en n'ai pas la moindre idée. Dis-je perplexe. Et vous ?

-Je l'ignore autant que vous.

Son invraisemblable humour me fit sourire, ce qu'il disait avez aucun sens et je crois bien que c'est cela qui m'amusé.

-Victoria, regarde ! Intervint Yula en m'indiquant une lumière bleutée qui flamboyait à travers le feuillage du labyrinthe.

-C'est le portail !

-Oui, cela veut hélas dire que notre mission ici est terminée.

-Chapelier, je suis navrée de devoir vous quitter maintenant mais...

-Vous ne voulez pas rester jusqu'à la fin de la fête ?

-Non malheureusement d'autre mondes nous attendent.

-Je comprends, en tous cas je vous remercie encor milles fois pour ce que vous avez accomplie.

Nous nous saluâmes et je sortie le livre portail.

-Que dis le chapitre quatre ? S'enquit Yula.

-Le colisée de l'olympe, là où se battent les vrais héros... Dis-je en m'approchant du portail.

Alors que sa lumière commençait à nous emporter je dis une dernière fois :

-Au revoir, et surtout transmettez mes amitiés au chat de Cheshire ainsi qu'à la reine.

-Je ni manquerai pas et revenez quand vous voulez !

-C'est promis !

Le portail nous éloigné de plus en plus du pays des merveilles.

-Nous revoilà à Traverse. Fit la petite chouette en virevoltant.

-Oui, le Pays des Merveilles va me manquer...

-A moi aussi, mais on pourra peut-être y retourner.

-Oui surement. Allez rendons-nous au prochain monde ! Dis-je en souriant.

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Chapitre 4 enfin finit ! Il m'a donné du fil à retordre celui-là XD En tous cas j'espère qu'il vous a plus et désolé pour la longue attente ☹

Sinon avez-vous trouvez le prochain monde ? 😊

Ps : merci pour votre soutien et vos vues, je vous kiff vous êtes les meilleur mes pitits monstres de gros bisous de moi ❤ 





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