Chapitre 14: Histoire éternelle
Malédiction...
Dès que nous fûmes entrés dans le châteaux, je me débarrassais de ma cape couverte de neige et parcourût du regard le hall d'entrée. Il était plongé dans l'obscurité, seule la lueur de la lune qui transpercée des vitraux l'éclairait.
-Victoria tu viens. Dit Nashiko en prenant de l'avance.
-Attendez ! Venez voir ces vitraux. Dis-je sans les quitter du regard.
-Ils semblent raconter une histoire. Murmurât-il.
-En effet, c'est l'histoire de la bête... Intervint Yula.
-De la bête ?
-Oui, le maître de ce château. Ces vitraux retracent sa transformation en bête.
Je détournais les yeux pour lui lancer un regard interrogateur.
-Le prince qu'il était autrefois, était un homme égoïste et capricieux. Une nuit d'hiver, alors que la neige tombée aussi rageusement qu'aujourd'hui, une vieille femme vint lui demander l'hospitalité le temps d'une nuit en échange d'une rose. Ce sentant injurié par la présence de cette mendiante au palais il éclatât dans une profonde colère et exigeât de la faire mettre à la porte. Seulement Il s'avérait que la vielle femme était en réalité une nymphe. Lorsqu'elle reprit son apparence d'origine elle lança une malédiction sur le prince et les habitants du château : Son cœur bestial allait avoir raison de son corps et ses sujets furent changeaient en objets. Le seul moyen de lever le sort est qu'une femme l'aime et lui donne un baisé avant que la rose perde son dernier pétale. Contât Yula d'un air grave en suivant les vitraux des yeux.
-Et qu'en est-il advenu ?
-Les souvenirs de ce monde me sont très flou, la dernière chose dont je me souvienne est qu'une jeune femme dénommée Belle aurait frappée à la porte de ce château.
-Nous devrions poursuivre nos recherches. Conclut Nashiko en s'avançant vers l'escalier, mais soudain il s'arrêtât net lorsqu'un bruit sourd se fit entendre. Comme si une porte provenant d'un couloir éloigné venait d'être brutalement claquée.
-Ce château n'est visiblement pas abandonné. Balbutiât-il.
- Venez ! M'exclamais-je en désignant une longue et épaisse tenture qui encadrée une fenêtre.
Nous accourions nous dissimuler derrière, c'est alors que la bête se fit entendre. Un bruit effroyable, causé par le poids énorme de son corps, et par ses hurlements affreux, annonça son arrivée. En le voyant s'approcher je frémir en moi-même : sa carrure imposante, les poils dressés sur sa tête et son air sombre dégageaient de la crainte. Il descendit rapidement les escaliers en faisant voler sa longue cape, et une étrange lueur rosé éclairait son visage. Je le regardais plus attentivement et alors je vis qu'il tenait entre ses griffes une cloche de verre qui enfermait une rose rouge flamboyante.
-Yula, est-ce cette rose ? Murmurais-je.
-Oui c'est elle. Reste-t-il encore beaucoup de pétales ?
Je n'us pas le temps de reporter mon regard sur la bête qu'il disparût derrière une porte, toute à droite de l'escalier.
Je sortis doucement de ma cachette et m'avançais, l'air intrigué en direction de la mystérieuse salle où il c'était engouffré, quand soudain un bruit de fond retenti. Il provenait d'une porte qui semblait lointaine, comme celle qui avait claquée. On aurait dit que quelqu'un la martelait dans l'espoir d'être entendue.
-Nous devrions aller voir ce qu'il se passe ! S'exclamât Nashiko en accourant dans l'escalier.
J'acquiesçais et m'empressais de le suivre. Nous parcourions l'escalier à vive allure, rythmé par le son du martèlement de porte. Une fois en haut le chemin se séparé en deux ailes : Est et Ouest.
-Par où allons-nous ? M'enquis-je en reprenant mon souffle.
-Par-là ! Répondit Nashiko en tendant l'oreille et en s'aventurant vers la droite.
Bien que les couloirs de ce château étaient eux aussi plongés dans une pénombre angoissante ils reflétaient néanmoins la richesse du domaine : le sol était couvert de marbre, le chemin bordé d'armures de chevalier et les murs couverts de tableau, dorure et immense fenêtre.
Nous nous fiions à ce seul bruit incessant pour nous guider à travers ce labyrinthe, quand soudain il se fit plus fort et plus proche.
-Je crois que c'est ici. Affirmât Nashiko en ce postant devant une porte à double pan situé au bout d'un couloir bordé d'immense vitre.
Sur ses mots, les bruits cessèrent et une voix féminine et désespérée ce fit entendre :
-Ouvrez moi, je vous en supplie !
En effet, c'était ici, je posais ma main sur les boutons de la porte, mais impossible de les tourner.
-Elle est verrouillée. Reculez ! Dis-je à la femme de l'autre côté de la porte en dégainant ma fidèle sword page.
Cette fois elle était d'argent immaculé, la garde était décorée d'arabesques, un bouton de rose rouge fleurissait au bout de la lame et un pétale pendait à la chaînette. Je la fis prendre de l'élan en la passant au-dessus de ma tête et décrivis une rapide courbe qui heurta violemment la porte : le bois se brisa au contact de la lame.
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Hey :-) voilà l'avant dernière partie de ce chapitre. Maintenant que j'ai pris mes marques avec mon nouvel emploi du temps j'arrive à me caser quelques minutes le soir pour écrire donc la suite sera pour bientôt ;-) sur ce a la prochaine et bonne semaine peaaaace!
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