Chapitre 1: L'homme au livres


-Que puis-je faire pour vous servir ? Dis-je à un étrange homme assis à l'une des tables du café situé en terrasse.

Il avait un costume marron, une montre à gousset accrochée à la poche de son veston et un chapeaux haute-forme qui couvrait ses cheveux gris reliés par un ruban en queue de cheval.

-Auriez-vous l'amabilité de me servir un thé de Chine, jeune demoiselle ? Dit-il avec douceur en levant les yeux du livre qu'il lisait.

-Tout de suite ! Affirmais-je avec une légère révérence de la tête.

Lorsque je lui apportai sa tasse de thé il était encore plongé dans son épais volume que je regardais avec curiosité.

-Vous connaissez ce livre ? Me demandât-il en remarquant mes regards fascinés.

-Oh, heu non monsieur, veuillez m'excuser de mon impolitesse.

-Il n'y a rien d'impoli à vouloir se cultiver, parole de bibliothécaire. Et celui-ci le connaissez-vous ? Reprit-il en sortant un autre livre cette fois beaucoup plus petit de sa poche.

- « Alice au pays des merveilles », non je ne le connais pas non plus.

-Lewis Caroll, un auteur de talent. Vous n'aimez donc pas lire ?

-Non, pas vraiment.

-C'est fort dommage, c'est une chance pour une jeune fille comme vous de savoir lire, alors autant la cultiver.

-Cert, mais les livres ne sont que des chimères, il n'y a pas pire mensonge qu'un compte pour enfants ou qu'un roman. Me justifiais-je.

L'homme me regarda étonné.

-Pourquoi avancer de tel propos ?

-Car le héro, les gentils gagnent toujours, et les méchants sont toujours punis. Dis-je d'un filet de voix.

-Il y en a ou cela ne se passe pas toujours ainsi.

-Hé bien il y en a trop qui finissent de cette façon, et ce sont que de purent fabulations, la vie, la vrai est dure et injuste, c'est pour ça que je cesse de perdre mon temps avec ce genre de fantaisie, si je veux vivre je dois garder les pieds sur terre.

L'homme resta perplexe face à mon discours. Mais il avait toujours cette douceur dans son regard.

-Victoria ! ramène-toi ou je te jette dehors ! Hurla Mme Jackins depuis le bar.

-Excusez-moi monsieur je dois vous laisser.

Ma journée se terminée. Comme tous les soirs, pendant que je faisais un dernier brin de ménage dans le café, et rentrais les tables de la terrasse Madame Jackins, un verre de cognac à la main, faisait le compte de la recette d'aujourd'hui. Et comme à son habitude, ne se gênait pas pour se servir dans mes pourboires.

Soudain, alors que je m'apprêtais à rentrer la table ou le bibliothécaire avez pris son thé, je vis un livre abandonné.

- « Lisez-moi », auteur inconnue.

« De combien de livre s'encombre-t-il ? » songeais-je.

-Bon, demain je n'irai pas à la soupe populaire, je lui rapporterai son bouquin.

En m'allongent sur le vieux matelas qui me servait de lit, j'eu l'étrange envie de lire le mystérieux ouvrage abandonné par son lecteur.

C'était un volume fin à la couverture brune et des motif dorés. Lorsque je l'ouvris, la première page ou selon mes souvenir, devait se trouver le titre, était vide. Je feuilletai donc l'ouvrage et constata avec surprise que le livre entier était vierge.

-Surement qu'il s'apprêtait à y écrire quelques choses. Raison de plus d'aller lui apporter.

La fatigue commençait à me faire sombrer dans un sommeil profond. 

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