Hier, alors que je pensais avoir tourné une page de mon histoire. Voir même que j'avais changer de livre et que j'en commencé une nouvelle.
Et il est arrivé cette araignée.
Noire, velue, énorme.
Juste devant mes yeux.
J'ai hurlé (dans ma tête seulement car il était 23 h) et je me suis réfugié au fond de mon lit.
Je l'ai regardé pendant au moins 5 bonnes minutes. Elle me faisait peur. Horriblement peur.
Alors je suis sortie de mon lit, je voulais aller voir ma mère mais je me suis dit que je n'étais qu'une chochotte peureuse et je ne savais plus quoi faire.
J'étais au milieu du couloir quand une tache noire apparut en haut de la porte du second couloir. Elle bougea.
Je me demandais d'abord ce que c'était. Un insecte quelqu'onque ?
Non c'était une belle araignée. Semblable à celle de ma chambre que je venais de voir.
Je fus statufié.
Qu'est-ce que je faisais maintenant ?
Je ne pouvais plus aller voir mes parents car une araignée me barrait la route, et je ne pouvais pas retourner dans ma chambre à cause de l'autre.
J'ai senti les larmes venir picotaient mes yeux.
Je me resignai à me diriger vers ma chambre mais l'araignée était toujours là. Et je n'y voyais pas grand chose avec mon oeil borgne et mon autre complétemznt myope.
Alors les larmes coulèrent.
J'étais terrorisée.
Je me suis réfugiée dans le canapé du salon au milieu de la maison et je finit par sangloter très fort. Vraiment très fort. J'étais morte de trouille. Je ne savais plus quoi faire et j'avais vraiment besoin d'aide.
Mais malgré l'heure que j'ai passé à hoqueter très fort et à sentir mes larmes mouiller mes cheveux, personne n'est venu.
Mes parents n'ont pas entendu que je faisais une crise d'angoisse, une crise phobique.
J'étais tétanisée et mes yeux était ultra rouges et brillants à force de couler. Et c'est rare que mes yeux soient rouges et brillants, d'habitude on ne voit pas quand j'ai pleuré.
Alors vers 00h30 j'ai finit par m'endormir, complètement épuisée et encore secouée de peur et de larmes.
Ma mère à finit par remarquer sa fille, roulé en boule sur le canapé, les cheveux mouiller de larmes et les yeux gonflés et rouges.

Et c'est quand j'étais dans le canapé à pleurer, rythmée par mes sanglots essayant d'être étouffés que non. Je n'avais pas tourné de page vraiment. Je n'avais pas changé de livre, j'étais juste passé à un nouveau chapitre.
Mais je tais toujours aussi fragile. Oui, fragile. Ce mot horrible qui me met hors de moi.
Mais comment j'aurais pu me sentir sur ce canapé en pleine nuit happée par mes peurs ?
Fragile. Et seulement ça.
Je n'avais pas changée. J'avais rangé mes peurs et mes problèmes au fond d'un tiroir tout au fond de ma mémoire et maintenant que j'étais perdue par des révélations que j'avais eu pendant la journee, tout me sauté littéralement au visage.
J'étais cette fille, petite, fragile, phobique, malade.
J'étais ce genre de petite créature qui veut devenir indépendante alors qu'elle ne sait pas encore tenir debout.
Celle qui veut être autonome et réussir alors que tout ce qu'elle arrive à faire c'est tasser des problèmes pour qu'ils reviennent quelques mois après, 10 fois plus fort.
Je veux me sauver, seule, facilement. Mais je ne peux pas, je l'ai bien réalisée.
Comment pourrais se sauver, se comprendre et s'assumer une pauvre fille même pas capable de voir une araignée ?
Une minable, voilà ce que je suis.