Retour mouvementé

Je suis actuellement dans la voiture.
Je rentre du magasin de vêtements.
Je suis avec ma grand-mère et ma belle-mère.
Je viens de quitter ma petite cousine.
Ma grand-mère pleure.
J'ai les écouteurs enfoncés dans les oreilles, la musique à fond.

Je n'en peux plus. J'étais heureux bordel ! Pourquoi les problèmes de famille doivent toujours tout gâcher ?!

Je ne veux plus entendre tes pleurs, tes plaintes sans cesse répétées.
Je veux que tout le monde sois heureux, et on pleure, on crie, on se bat.

Un calvaire familiale.

Oui, il va pas bien, oui sa vie est un combat mais arrête de pleurer.
Je ne peux rien faire à part te regarder et c'est vraiment pas simple.
J'ai mal de te voir comme ça. Sans cesse fatiguée, fatiguée de la vie.

J'ai envie de pleurer moi aussi, mais je ne peux pas.

Dans cette famille tout le monde va mal en permanence.
Pas à cause d'un décès ou d'une vielle dispute.
Non non. Toujours de nouvelles disputes. Toujours de nouveaux pétages de plombs.

Vous vous souvenez le Noël d'il y a trois ans ?
Comment vous aviez tout gâché ?
Comment vous vous étiez insultés devant les yeux des enfants aux airs terrifiés ?
Vous vous souvenez quand vous avez fait pleurer tout le monde ?

La fête des enfants, du pardon, de la joie, vous en avez fait le moment de l'année redouté.

Je vous en veux de tout ça, de ne jamais être heureux et d'entrainer les autres avec vous dans votre chute.

Vous vous souvenez cet été ?
Deux jours de vacances en famille. Deux jours. DEUX JOURS BORDEL.
Vous êtes même pas foutu de rester ensemble deux jours. Même pas pour nous.

Je me souviens moi. Je me souviens des pleurs. Des cris. De la gêne. Des questions des petits qui avaient tout vu.

Et ça recommence. Sans cesse. Pas un seul séjour de vacances avec vous sans que ça pète.

Vous vous aimez oui. Mais vous vous faites du mal. Et aux autres aussi.

Ça suffisait pas le passé ?
Le fusil, papi et tout ça ?
Non faut encore et toujours d'autres choses.

Laissez-vous en paix.

Et je n'ai meme pas le droit de vous détestez. Je ne peux qu'être triste avec vous.

Je suis toujours emmêlé à tout ça. On me demande sans cesse de quel côté je suis.

J'en ai marre et vous savez quoi ?
J'ai hâte de rentrez chez moi !

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