La vie est belle

Je me disais qu'être joyeux été ce que je pouvais faire de mieux.
Qu'il fallait que j'arrête de penser à la mort et que je pense à la chance que j'ai.
Je m'apitoyai sur mon sort pendant que d'autres mourrait véritablement sans le vouloir.
Alors j'ai décidé d'ignorer mes blessures, de les cachets avec une pile de pansements bien entassés.
Qu'est-ce que je ressens maintenant ?
Tristesse, joie, amour, haine ?
Je n'en ai aucune idée.
Mais le désespoir est présent.
J'ai besoin de cette personne qui me fera reprendre pied sur la terre.
Mon coeur doit réaprendre à battre. Des mécanismes ne marchent pas, il doit vivre seul.
Comment faire, quand on est seul dans notre coeur ? Seul dans notre tête ? Seul au milieu des autres ?
Je remercie, je remercie tout le monde tout le temps.
Je baisse la tête quand les larmes montent, je sens leurs regards interrogateurs sur moi.
Je parais joyeux, la seconde d'après j'ai l'air en colère.
Je fronce les sourcils, bâts très forts des cils, serrent les poings.
Ai-je de la haine en moi ou du malheur dans mon coeur ?
J'essaie de leur montrer que j'ai besoin d'eux. De quelqu'un. Mais rien.
Des gestes, des paroles, des expressions. Et mes yeux s'illuminent, ou mon coeur se ferme davantage.

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