In a distant place (yet never far away)
Temporalité : Post-OG
Relation : Xavier | Hunter Foster | Hiroto | Tatsuya Kiyama/Jordan Greenway | Ryuuji Midorikawa
Mots : 3113
Noms : VO
Commande de _-Camellia-_
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Je n'aime pas quand quelque chose se termine. Il y a quelque chose de terriblement déprimant dans l'idée de devoir dire adieu à jamais à quelque chose qui a fait partie de mon quotidien, en particulier quand ça fait longtemps.
Bientôt, plusieurs choses vont se terminer. Parmi elles, il y a les vacances d'été, et ma vie de collégien. C'est d'ailleurs le sujet de discussion d'aujourd'hui, alors que moi, Nozomi, Rimu et Hiromu sommes posés dans un parc en mangeant de la glace.
- Je me demande comment ça sera, la vie au lycée ! se demande Nozomi, pensive. Ca va nous faire bizarre !
- Bof, si tu veux mon avis, ça sera pas bien différent du collège, rétorque Hiromu en haussant les épaules.
- Faut toujours que tu joues les rabat-joie, Diam, râle Rimu.
- Tu comptes arrêter de m'appeler comme ça un jour ?
- Non, ça te fait rager, c'est drôle.
Et les deux se lancent dans une énième querelle, tandis que moi et Nozomi les observons d'un air un peu désespérés. Eux, pour sûr, ne risquent pas de changer un jour. Puis, mon amie aux cheveux violets se tournent vers moi avec un regard que j'ai déjà vu des tas de fois. Oh oh. Ca, ça veut dire que je vais avoir droit à un interrogatoire.
- Au fait, Ryuuji, on ne t'a pas beaucoup entendu, aujourd'hui.
- A-ah bon ? Bah, ça doit être la fatigue, Haruya a ronflé toute la nuit... je me défends du mieux que je peux.
Je vois à son expression qu'elle n'est ni convaincue, ni satisfaite de mon excuse. Cependant, elle choisit d'en rester là et de dire à Rimu et Hiromu de la fermer, pour une fois. Ca ne me rassure pas vraiment, parce que je sais très bien qu'elle remettra le sujet sur le tapis une fois qu'on ne sera que tous les deux.
Je lâche un soupir et lève la tête en direction du ciel à peine nuageux. J'aperçois un avion qui passe au dessus de nos têtes, laissant derrière lui un sillage de fumée. Où va-t-il, au juste ? Est-ce la direction que prendra celui qui m'enlèvera bientôt mon meilleur ami ? Personne ne le sait. Ce que je sais, c'est que parmi tous les changements qui approchent, il y en a un que je hais par-dessus tout.
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Le retour à la charge de Nozomi arrive bien plus vite que prévu. Le soir-même, alors que je suis allongé sur mon lit, peinant à me concentrer sur mon livre à cause de toutes les pensées qui m'envahissent malgré moi, j'entends quelques coups frappés à la porte. Je pose mon bouquin sur la table de chevet, et invite mon amie à entrer et à s'asseoir à côté de moi. Je sais très bien qu'elle ne me lâchera pas, alors autant jouer le jeu.
- Ryuuji, dis-moi ce qui va pas, elle me lance d'un ton qui se veut rassurant. Ca fait plusieurs jours que tu boudes ton assiette et que tu parles à peine. Et je ne suis pas la seule à m'inquiéter. Osamu est venu me poser des questions à ton sujet hier, et ce matin, c'était Natsuhiko.
Je relève un peu la tête, étonné d'apprendre qu'autant de monde se tracasse sur mon sort. Il faut croire que je n'étais pas aussi discret que je le pensais, ou plutôt que le fait que je sois plus discret que d'habitude leur a mis la puce à l'oreille. N'empêche, autant pour Osamu, je ne suis pas très surpris, autant je ne croyais pas Natsuhiko du genre à s'inquiéter pour les autres, encore moins pour moi, alors qu'on ne se parle pas si souvent. Comme quoi, on en apprend tous les jours, même concernant ceux qu'on côtoie depuis toujours.
- Tu t'en doutes un peu, non ? je finis par lâcher pour répondre à la question de Nozomi.
- Oui, mais je n'aime pas tirer des conclusions hâtives. Je préférerais que tu m'en parles directement.
Evidemment, il fallait qu'elle me demande de tout lui dire mot pour mot... Je sens ma gorge se serrer rien qu'à cette idée. Je ne sais pas si je veux en parler. Ou, plutôt, je ne sais pas si j'en suis capable. Après tout, mettre des mots sur quelque chose, c'est le rendre plus réel, plus palpable. Et faire face à cette réalité est bien la dernière chose dont j'ai envie.
Sauf qu'encore une fois, je sens le regard bienveillant de Nozomi posé sur moi, et je me souviens de ces derniers jours que j'ai passés à m'isoler, ignorant les mines inquiètes que je laissais dans mon sillage. Suis-je vraiment égoïste au point de laisser mes amis se faire du souci pour moi sans rien tenter pour les rassurer ? Ce n'est pas juste. Je ne devrais pas les mettre à l'écart comme ça.
- C'est... à propos d'Hiroto, je finis par lâcher dans un souffle.
- Je m'en doutais, elle répond simplement.
Bien sûr que son hypothèse était la bonne. Elle voulait juste me pousser à me confier. Je ne sais pas si je devrais lui en vouloir ou être reconnaissant. Probablement la deuxième option, parce que, me connaissant, je n'aurais jamais parlé à qui que ce soit autrement.
- Il part dans une semaine, j'ajoute, les mots me venant d'eux-mêmes. Dans une semaine, il va aller dans ce super lycée sportif où j'ai été refusé, et je le verrai plus que pour les vacances...
- Techniquement, tu n'as pas été refusé, me rappelle Nozomi.
Sauf que ma situation revient au même. Je suis sur liste d'attente depuis le début des vacances d'été, et, même s'il est possible que je puisse intégrer le lycée en cours d'année en cas de désistements de la part d'autres élèves, j'ai peu d'espoirs que ça arrive. Après tout, il faudrait être fou pour laisser passer sa chance d'étudier là-bas. Moi en tout cas, j'ai tout donné pour y aller. Sauf qu'apparemment, ça n'a pas suffi, je n'étais pas assez bon.
J'ai l'impression de voir les événements du FFI se jouer devant moi à nouveau, d'une certaine façon. Hiroto va bientôt prendre l'avion et s'envoler vers le rêve qu'on partage, pendant que moi je devrai rester m'entraîner en espérant un jour atteindre un niveau qui me permettrait de le rattraper. J'en ai assez. Pourquoi mes efforts ne suffisent-ils jamais ?
- C'est injuste, je finis par déclarer. Moi aussi j'ai fait partie de la sélection japonaise, alors pourquoi je n'ai pas été pris ?
- Ryuuji... murmure mon amie, l'air peinée.
Encore une fois, je vais me retrouver séparé d'Hiroto. C'était déjà assez dur de le voir partir pour le mondial il y a plus d'un an, mais là ? Là, il ne part pas juste pour un mois. Ce sont trois années entières qu'il passera là-bas, loin de l'orphelinat, loin de mon propre lycée, loin d'Inazuma... Loin de moi. Je n'arrive pas à l'accepter. J'aimerais qu'au moins une fois, la vie m'autorise à rester aux côtés de celui dont je suis amoureux.
Amoureux. Il n'y a pas si longtemps que ça, je refusais de l'admettre, et je criais sur Reina chaque fois qu'elle y faisait allusion. Toutefois, maintenant que l'échéance de notre séparation approche, je ne peux plus le nier. Ce n'est pas tant d'avoir échoué à intégrer ce lycée sportif qui me fait déprimer, mais bien de savoir qu'à cause de ça, Hiroto sera loin de moi. Ca fait mal, d'être séparé de celui qu'on aime. Ca fait d'autant plus mal quand on sait qu'on n'arrivera jamais à lui avouer ses sentiments à temps.
- Glaçon, rends-moi cette boîte de cookies !
- Y'avait pas écrit ton nom dessus à ce que je sache.
- Rien à foutre, c'est la mienne !
- Ta gueule et va t'en acheter une autre Tulipe.
Nozomi soupire tandis que Haruya et Fuusuke continuent de se disputer en traversant le couloir. Eux aussi, bientôt, on ne les entendra plus se quereller sans arrêt. Ils partent en même temps qu'Hiroto. Ca na rien de surprenant, étant donné qu'ils avaient le niveau pour intégrer l'équipe nationale de Corée. Mine de rien, eux aussi, ils vont me manquer, et ça va être dur de les voir partir à l'aéroport. Je sais bien que je ne devrais pas y penser, mais ça tourne en boucle dans ma tête depuis une éternité.
- Tu sais, je pense que tu devrais aller parler à Hiroto, finit alors par déclarer Nozomi.
Je relève la tête vers elle, surpris.
- Hein ? Pourquoi ?
- Ryuuji, il part bientôt. Ca serait bête de continuer de l'éviter alors que vous allez bientôt plus vous voir, tu trouves pas ?
Bien sûr que si. Je sais qu'elle a parfaitement raison. J'ai agi comme un idiot complet, en ignorant les regards inquiets et les tentatives d'Hiroto de venir me parler. La vérité, c'est que je meurs d'envie de passer ces prochains jours exclusivement à ses côtés, même si c'est juste pour s'allonger sur l'herbe à ne rien faire. Sauf que j'ai tout aussi peur de craquer devant lui, de me mettre à pleurer et de le faire culpabiliser d'avoir été pris et pas moi. Je suis un lâche, je le sais bien. J'ai choisi la solution de facilité par crainte de mes propres émotions.
Et c'est vrai que c'est fatiguant, à force, d'avoir une petite voix dans ma tête qui me convainc chaque fois de l'ignorer, que ça me protégera.
- Je sais pas si je vais y arriver... je lâche dans un soupir.
- Bien sûr que si tu y arriveras, m'assure mon amie. Je te connais Ryuuji, tu es plus fort que tu ne le crois. Alors, s'il te plait, n'attends pas la dernière minute ou tu risques vraiment de le regretter.
Et je sais parfaitement qu'elle a raison.
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Le soleil s'est couché, et le jardin de l'orphelinat est désormais éclairé par la lumière douce et tranquille de la pleine lune. Doux et tranquille, c'est tout ce que mon esprit n'est pas, en ce moment. Des milliers de questions, de remords, de reproches envers moi-même me donnent un peu plus mal au crâne chaque seconde sans que je ne puisse rien y faire. C'est épuisant.
Les autres orphelins sont à l'intérieur, en train de regarder un film dans la grande salle. Je me suis éclipsé aussi discrètement que possible après une quinzaine de minute, en voyant que je n'arrivais absolument pas à me concentrer sur ce qui se passe à l'écran. La conversation que j'ai eu avec Nozomi se rejoue en boucle dans ma tête, avec toujours cette même interrogation qui en ressors : que dois-je faire ?
- Ryuuji ?
Je sursaute, ne m'attendant pas à ce que quelqu'un vienne perturber ma solitude. Et mon cœur rate un battement quand je réalise qu'il s'agit de nul autre qu'Hiroto, le sujet principal de mes doutes. Evidemment, de toutes les personnes qui auraient pu me voir sortir, il fallait que ce soit lui. Pourquoi les choses ne peuvent-elles pas être simples, pour une fois ? Je ne suis pas prêt à lui parler.
La vraie question, c'est : le serai-je un jour ?
Pendant que mes neurones s'amusent à me donner des maux de crâne, Hiroto s'assoit à côté de moi, et je sens toute capacité à réfléchir correctement me quitter lentement. Non, je ne suis pas prêt à lui parler, pas dans cet état-là. Mais lui n'en sais rien, et, ignorant tout de l'ouragan qui dévaste mon cœur, me dit de sa voix ô combien douce et apaisante :
- Je ne t'ai pas beaucoup vu, ces derniers jours. Tout va bien ?
Oh Hiroto, si tu savais. Rien ne va, et tu en es la principale cause, bien qu'il ne me viendrait jamais à l'idée de te blâmer pour quoi que ce soit. Parce que, qu'importe combien ça fait mal, je veux te voir prendre l'avion et réaliser ton rêve avec le sourire, à défaut d'être avec moi. C'est si dur, d'être à tes côtes sans pouvoir t'en toucher un mot. C'est bien pour ça que je t'ai évité, bien que ça me détruisais de l'intérieur d'être loin de toi. Ta présence est à la fois poison et remède, elle m'apaise tout comme elle alimente mes doutes.
Mais ça, je suis bien incapable de te le faire savoir.
- Ouais, t'inquiète ! je tente de le rassurer. J'suis juste un peu fatigué, faut dire qu'il fait chaud la nuit alors je dors pas beaucoup. Et toi, ça va ? Prêt pour le grand départ ?
En un regard, je comprends qu'Hiroto n'a pas cru une seconde à mon mensonge. Il a toujours su voir au travers de mes tentatives de rassurer mes amis. Pourtant, je continue d'essayer, même en sachant que c'est inutile, et que c'est égoïste de le repousser alors que lui me tend la main. C'est plus fort que moi. C'est si dur d'aimer des fois. Souvent, même.
- Ryuuji, tu as le droit d'être triste, ou même jaloux parce que tu n'as pas été pris, il me dit soudain. Je comprendrais.
Je me mors la lèvre, mal à l'aise. Il y a de ça, c'est vrai. Mais, comment lui dire la véritable raison de mon mal-être de ces derniers jours ? Ca impliquerait d'avouer mes sentiments, et ça... non, je ne peux pas, pas maintenant. Ca rendrait son départ plus difficile encore.
- T'en fais pas pour moi, je lui lance, toujours aussi peu convaincant. Et puis, je suis sur liste d'attente, non ? Il ne faut jamais perdre espoir, comme on dit !
Pourquoi ne sourit-il pas ? J'aimerais tant voir son sourire radieux une dernière fois avant qu'il ne parte. Alors pourquoi y'a-t-il cette expression maussade sur son visage à la place ? Mais qu'est-ce que je fais, bon sang ?
- Ryuuji, je t'en supplie, arrête. Je sais très bien que tu forces. Ces derniers jours, tu m'évitais, non ?
Il a comprit. Bien sûr qu'il a comprit. Cette fois, aucun mensonge ne franchit mes lèvres. Je n'arrive plus à lui mentir, sans pour autant parvenir à lui dire la vérité. La seule chose que je puisse lui sortir, c'est :
- Désolé.
Hiroto soupire, visiblement soulagé que je laisse enfin tomber le masque. S'il savait. Si seulement il savait que ce qu'il voit actuellement n'est qu'un fragment des sentiments qui m'habitent, qu'ils soient bons ou mauvais. Même moi, je ne suis pas certain de tous les voir. Tout se brouille tellement, en ce moment.
- Ne t'excuse pas. Tu sais, moi aussi j'aurais aimé y aller avec toi. Ca va être dur de plus se voir tous les jours... Comme au FFI, en fait.
Je relève la tête d'un coup, surpris qu'il y ait lui aussi pensé. Pendant le mondial, on s'échangeait des lettres régulièrement, mais ça ne suffisait évidemment pas à combler la distance qui nous séparait. A son retour, Hitomiko a organisé une grande fête, et moi, je ne l'ai presque pas lâché dans les jours qui ont suivi.
Remarque, maintenant que j'y pense, en fait, c'était lui qui venait me chercher dans ma chambre le matin pour qu'on aille jouer au foot ensemble ou se promener. Ca ne veut probablement rien dire, et je sais que je ne devrais pas en tirer la moindre conclusion, seulement, le simple fait de me remémorer ces doux souvenirs m'arrache un sourire et délie ma langue.
- Je me rappelle que la nuit d'avant ton retour, je n'avais pas fermé l'œil. J'avais tellement hâte de te revoir, surtout après ta victoire...
- Notre victoire, me corrige Hiroto. Tu faisais partie de l'équipe aussi. Mais oui, c'est vrai que même si j'ai adoré Liocott, j'avais hâte de rentrer. Vous me manquiez tous...
- Moi aussi, tu me manquais... Je veux dire, à nous aussi ! je m'empresse de me corriger.
Hiroto rit de mon lapsus, et je ne sais pas comment le prendre. Mais, bien vite, il ajoute :
- Je peux t'avouer quelque chose ?
Hiroto, tu peux m'avouer tout ce que tu veux, je t'écouterai toujours. Si seulement j'avais le courage de le lui dire.
- Bien sûr, j'acquiesce.
- Parmi tout le monde, c'est toi qui me manquais le plus.
Je sens mon visage virer au cramoisi. C'est injuste. Comment peut-il dire des choses pareilles sans même sourciller ? Enfin, j'imagine que c'est aussi ça qui m'a fait tomber amoureux de lui. J'aimerais continuer de l'écouter me dire des choses semblables pendant des jours, des semaines, toute une vie. En fait, non. J'aimerais écouter le son de sa voix chaque jour, qu'importe ce qu'il dit. Si seulement le temps ne nous était pas compté...
- Cette année aussi, tu vas me manquer.
La confession m'a échappée. Elle ne semble pas surprendre Hiroto, qui enchaîne :
- Oui, à moi aussi tu vas me manquer. C'est pour ça que j'aimerais bien qu'on passe les prochains jours ensemble, si tu veux bien.
Quand est-ce que nos regards se sont croisés ? Quand est-ce que nos visages se sont autant rapprochés ? Quand est-ce que nos mains se sont trouvées ? Je ne sais pas. Je m'en fiche. J'ai été bête de le fuir tout ce temps. Parce que dieu sait que j'ai besoin de la présence d'Hiroto à mes côtés pour me sentir vivant, alors autant profiter pleinement du peu de temps qu'il nous reste.
Quand Hiroto m'embrasse, c'est mon être entier qui vibre, de la tête au pied en passant par le cœur. C'est donc ça, le goût du bonheur ? Au diable la peur de le voir partir, au diable cette impression de ne jamais être assez bon, il n'y a qu'Hiroto qui compte désormais. Lorsqu'on se sépare, il m'offre une nouvelle fois ce sourire qui me fait fondre, et murmure :
- Je t'attendrai.
- Q-quoi ? je bégaye, encore sous l'effet de l'envoutement qu'était son baiser.
- Là-bas. Au lycée. J'attendrai que tu puisses me rejoindre. Je sais que tu y arriveras.
Je me souviens qu'il avait dit quelque chose de similaire, au FFI. Pourtant, je n'avais jamais pu embarquer pour Liocott, au final. Néanmoins, encore une fois, je me retrouve à croire pleinement ses paroles, à retrouver une confiance que j'avais perdu. Nozomi avait raison, éviter Hiroto est la plus grande erreur que j'ai pu commettre. Après tout, ma lumière, ma source d'espoir, c'est lui.
- D'accord. Alors je m'entraînerai dur pour te rejoindre, je l'assure.
- Mais pas trop quand même. Il ne faut pas que tu te surmènes comme au FFI, d'accord ?
- C'est promis.
On reste dehors un moment, assis l'un contre l'autre, à regarder les étoiles. Viendra bientôt l'heure de rentrer, mais, en attendant, je peux bien profiter un peu de la présence ô combien chaleureuse d'Hiroto. Après tout, il nous reste encore quelques jours ensemble. Et, après ça, il nous en restera plein d'autres quand je l'aurai rejoint.
Il suffit d'y croire.
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J'ai l'impression que ça fait 10 ans que je suis supposé poster cet OS alors que je l'ai entamé y'a trois jours. God forbids que je prenne mon temps ne serait-ce qu'une fois dans ma vie. En vrai je crois que cette impression vient du fait qu'en écrivant cet OS, j'ai réalisé que c'était plus compliqué pour moi d'écrire sur le OG alors que 90% de ma fixette IE vient de GO. Après de temps en temps ça fait du bien de changer aussi (surtout pour du Hiromido).
Sinon j'espère que j'ai bien respecté ce que tu me demandais _-Camellia-_, vu qu'il y avait beaucoup de précisions (c'est pas un problème tkt) j'ai eu peur d'en oublier ^^"
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