Alors je vais écrire la partie PDV Nico quand Julia est sur Ogygie avec Léo. Donc ils sont en Afrique du Nord si vous avez bien lu le Tome 4 chez le dieu du vent du sud (Notos pour les Grecs, Auster pour les Romains). Donc Julia et Nico ne sont pas encore ensemble et niveau timeline ils viennent juste de sortir de l'histoire Cupidon sans oublier la bombe de Chioné qui vient d'exploser laissant Julia projetée dans la mer. Piper est la seule n'étant pas gelée. Je vous rappelle que Frank a accompagné Hazel aux toilettes et Nico voulait ranger le sceptre de Dioclétien. Et Jason est gelé sur le pont du navire. Donc personne n'est au courant de ce qui s'est exactement passé à part Piper. Ce sera donc assez long. C'est parti...

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PDV Nico

Mais qu'est-ce qui s'est passé ?

Je me souviens d'une tempête de neige, ensuite je suis allé ranger le sceptre pensant que c'était lui qui causait le mauvais temps pendant qu'Hazel allait aux toilettes accompagnée de Frank. Hedge était au poste de commandement. Les autres pendant ce temps étaient sur le pont et surveillaient les alentours.

Mais alors pourquoi je sors d'une congélation ? Il n'y a qu'une seule solution, on s'est fait attaquer.

Je sors en courant des cales et je me dirige d'abord vers les toilettes pour voir si ma sœur et Frank vont bien. Quand j'arrive ils viennent à peine de dégeler.

Moi : Vous allez bien ?
Frank : Je crois ouais...
Hazel : Tu sais ce qui s'est passé ?
Moi : Je crois qu'on s'est fait attaquer. On a rien pu faire, il faut vite qu'on remonte voir comment vont les autres !

Ils ont hoché la tête et ils m'ont suivi.

Arrivés sur le pont nous voyons tout d'abord Piper qui est en train de voir si Jason va bien.

Hazel : Piper ! Qu'est-ce qui s'est passé ?!

La fille d'Aphrodite semble sur le point de tomber de fatigue. Jason se réveille d'un coup et se relève.

Jason : Chioné ! On a été attaqué par cette stupide déesse de la neige ! Où est-elle ?

Apparemment elle n'est pas là. Je prends le temps d'observer les alentours. Le bateau semble être très endommagé. Mais le problème n'est pas là, c'est la chaleur qu'il fait ici et le fait que nous sommes à côté d'une rive alors que nous étions en plein milieu de la mer.

Moi : Où sommes-nous ?

Piper prend enfin la parole.

Piper : Je n'ai rien pu faire... J'ai été trop lente et la bombe a explosé ! On a été emmenés à des lieux de notre objectif... Et en plus on a perdu L...
Jason : Pip's je comprends rien à ce que tu dis. Reprends calmement depuis le début, ok ?

Elle nous a raconté comment Chioné est arrivée avec deux de ses acolytes et comment la déesse a envoyé Léo Valdez dans les airs. Puis elle a expliqué comment elle a réussi à réanimer Festus rien qu'avec sa voix pour qu'il enflamme les acolytes de Chioné pour enfin finir avec le duel avec la déesse.

Piper : Julia était revenue de son exploration des profondeurs. Elle m'a aidé à la combattre mais...

Je me crispe.

Moi : Mais ?
Piper : Cette satanée déesse a réussi à blesser grièvement son épaule droite. J'ai réussi à détourner son attention d'elle puis Julia lui a mis un coup par derrière et elle a disparu. On avait complètement oublié la bombe, elle m'a rappelé à l'ordre alors que je m'inquiétais pour elle. On a couru toutes les deux vers la bombe. J'ai réussi à la prendre mais je n'ai pas eu le temps de la lancer, elle a explosé dans ma main... C'est pour ça qu'on est ici...

Il y a un problème dans son histoire.

Moi : Si Julia t'a aidée, alors où est-elle maintenant ?

Elle a regardé autour d'elle.

Piper : J-je sais pas. Pourtant elle était à côté de moi !

Je me rapproche d'elle.

Moi : Comment ça tu ne sais pas ?!

Sans me rendre compte j'ai mis une légère pointe de menace dans ma voix.

Jason : Restons calme, on va la retrouver, alors pas la peine de s'énerver.

Je l'ai à peine regardé puis je suis allé explorer le pont de fond en comble. Tribord, bâbord, poste de commandement, infirmerie, toutes les cabines. Je ne l'ai pas trouvée. J'étais sûr qu'elle était tombée à la mer avec l'explosion de la bombe, mais je ne voulais pas l'admettre.

Jason : Nico ça sert à rien... Elle a dû passer par dessus bord...

J'ai continué à chercher. Ce n'est que lorsque que j'ai trouvé le poignard que je lui ai offert planté sur le pont que j'ai arrêté mes recherches. J'ai retiré la lame qui était imbibée d'ichor du sol puis je suis allée vers la balustrade. Elle était abîmée de toute part. Je l'ai examiné jusqu'à que je vois du sang à côté d'une partie de rambarde à moitié détruite. Il n'y en avait que très peu, mais je savais que c'était son sang.

Moi : Non... non... non... non... NON !

J'ai sorti mon épée et j'ai entrepris de démolir cette rambarde. J'étais furieux. Julia était probablement inconsciente, blessée, en train de dériver au gré des courants. Et moi, je n'ai pas pu l'aider. Pendant qu'elle était en train de combattre Chioné j'étais en train de m'amuser à faire le glaçon dans la cale. Elle m'a sauvé et aidé un nombre incalculable de fois, et au moment où elle avait le plus besoin de moi je n'étais pas là.

Moi : PUTAIN DE MERDE !

J'ai continué à détruire en petits bouts la rambarde contre laquelle Julia s'est cognée quand elle a été propulsée. C'est mon seul moyen de faire passer ma rage, prendre un objet quelconque et le détruire.

Hazel : Nico... Je t'en prie calme-toi...

Je me suis retournée et j'ai face à ma sœur en essayant tant bien que mal de me contrôler. Il est hors de questions que je passe ma rage sur elle.

Moi : Hazel... dans ce genre de situation... il faut que tu me... laisses tranquille...

Elle m'a fait un regard inquiet.

Hazel : Si tu continues comme ça tu vas te blesser...

Au fond de moi j'apprécie son inquiétude mais dans mon état actuel je m'en fous complètement.

Jason : Hazel a raison Nico... Je suis sûr que Julia va nous revenir saine et sauve, il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Elle est dans son élément, rien ne peut lui arriver.

Il a totalement tort.

Moi : Jason, quand j'étais dans Le Tartare j'étais dans mon élément, ça ne m'a pas empêché de me faire capturer et de me faire réduire à l'état de limace. Il est déjà arrivé la même chose à Julia. Elle était sur un bateau, enfermée et elle n'a pas pu en sortir par ses propres moyens. Il s'est passé des choses horribles à l'intérieur de ce bateau et... Je ne veux pas que cela se reproduise !
Jason : Je comprends mais...
Moi : TU NE COMPRENDS RIEN DU TOUT !

Il a sursauté tout comme ma sœur. En voyant la réaction d'Hazel j'ai essayé de me calmer encore plus.

Moi : J'ai fait une promesse Jason...

Je calme ma respiration.

Moi : Et là je suis tout sauf en train de la respecter.

Je suis allé de l'autre côté du navire pour voir exactement où on est. Il faut absolument que je pense à autre chose pour ne pas tuer quelqu'un.

On est devant une plage de sable rouge et un palais surplombe cette plage. Julia aurait adoré voir ça, pas le palais, mais la plage. Je suis sûr qu'elle n'a jamais vu une plage de sable rouge. C'est pas vrai... j'essaie de penser à autre chose mais ici c'est strictement impossible... Où que je regarde il y a quelque chose qui se rapporte à elle : la mer, le sable, le bateau...

Je mets le poignard dans ma main et je le regarde.

Frank : Tu lui as offert ce poignard, non ?
Moi : Frank, je t'apprécie mais je te jure que je dois...
Frank : Je veux juste te dire une chose après je te laisse. Comme tu lui as offert le poignard, quelque part tu l'as aidé quand elle a combattu Chioné. Ce n'était pas juste elle et Piper, c'était elle, Piper et toi.

Après ça il est parti.

C'est celui qui m'a le moins parlé mais pourtant c'est celui m'a le plus apaisé. Il fera un formidable beau-frère.

Malgré ça, j'aurais dû être là pour l'aider. Je me suis fait avoir comme un bleu en me laissant congeler dans la cale. Il va falloir que je m'entraîne encore plus dur pour être capable de protéger les gens que j'aime.

Des vents tourbillonnants sortent du palais et se dirigent vers nous. Je me retourne et me dirige vers Jason.

Moi : C'est pour toi.

Je continue mon chemin vers l'intérieur du bateau.

Jason : Où est-ce que tu vas ?

Je lui réponds tout en continuant ma route.

Moi : M'entraîner avec ce sceptre.

Je rentre à l'intérieur et je me dirige vers les cales pour le chercher. Les choses sérieuses commencent.

***

Aujourd'hui ça fait cinq jours. Cinq jours qu'on est ici au palais du dieu du vent du sud. Cinq jours qu'on répare tant bien que mal le bateau, enfin, que les autres réparent tant bien que mal le bateau. Moi je m'entraîne. Concernant les réparations elles avancent à une lenteur sidérante. Léo n'est pas là pour les choses les plus techniques, et Julia n'ont plus. Certes, Julia est moins douée que Léo mais elle a supervisé avec lui la construction du bateau tout le long. Donc quand il y a un problème on demande d'abord à Julia, quand elle ne peut pas le résoudre elle-même (ce qui est rare), on demande à Léo. Mais aucun des deux ne sont là, le bateau ne peut pas démarrer.

Jason a un énième rendez-vous avec Auster ou Notos, ça dépend. Depuis qu'on est arrivé il va tous les jours lui demander de l'aide qu'il n'obtient jamais. Il nous a à peine prêté quelques venti qui ont arrêté de nous aider un jour après. Et le comble c'est que l'on ne peut pas partir sans leur autorisation. Donc je ronge mon frein autant que je le peux en m'exerçant avec le sceptre de Dioclétien. Mais aujourd'hui on ne peut plus attendre patiemment qu'il nous accorde de l'aide pour rejoindre le nord de la Méditerranée. Percy se rapproche des Portes de la Mort, je le sens, et je lui ai promis que nous arrivions à temps. Si on ne peut pas partir d'ici aujourd'hui, je transporterai tout le monde en vol d'ombre, après, je retrouverai Julia.

Je vais voir Jason. Son rendez-vous est dans dix minutes et je dois lui parler de ça. J'effectue donc un vol d'ombre et j'arrive juste dans l'ombre d'une colonne derrière lui.

Moi : Des nouvelles du roi ?

Il fait « non » de la tête.

Jason : Il me convoque de plus en plus tard.
Moi : Il faut qu'on parte. Très bientôt.
Jason : Tu perçois quelque chose ?
Moi : Percy approche des Portes. Il aura besoin de nous pour en sortir vivant.
Jason : D'accord, mais si nous n'arrivons pas à réparer le vaisseau...

Je l'ai interrompu.

Moi : J'ai promis de vous conduire à la Maison d'Hadès. Je le ferai, quel que soit le moyen auquel je devrai recourir.
Jason : Tu ne peux pas nous emmener tous en vol d'ombre. Et pour arriver aux Portes de la Mort, nous aurons besoin de conjuguer nos forces.

Il m'agace énormément. Pour me soutenir dans mon humeur le globe qui orne le sceptre de Dioclétien prend une couleur rouge. Je lui réponds d'une voix blanche avec une pointe de colère.

Moi : Alors il faut absolument que tu convainques le dieu du Vent du Sud de nous aider. Je n'ai pas fait tout ce chemin, perdu Julia, subi toutes ces humiliations...
Jason : Écoute, Nico. Je suis là si tu veux, tu sais, qu'on parle de ce qui s'est passé en Croatie. Je comprends combien c'est difficile de...
Moi : Tu ne comprends encore rien du tout.
Jason : Personne ne va te juger.

Il me fait rire de colère. Je lui fais un rictus.

Moi : Ah ouais vraiment ? Ce serait une première. Je suis le fils d'Hadès, Jason, tu percutes ? À voir comment les gens me traitent, ce serait pareil si j'étais couvert de sang ou de fumier. Je n'ai de place nulle part. Je ne suis même pas du même siècle que vous. Et au cas où tout ça ne suffirait pas à faire de moi un paria, il faut que je sois... faut que je sois...
Jason : Hé, Nico ! C'est pas comme si tu avais le choix. C'est ton identité, c'est tout.
Moi : Mon identité... (Sans le vouloir mon pouvoir commence à s'enclencher, le balcon commence à trembler et des fissures apparaissent au sol.) Facile à dire, pour toi. Tu es le chouchou de tout le monde, le fils de Jupiter. Moi, les seules personnes qui m'aient jamais accepté, sont ma sœur Bianca mais elle est morte, et Julia, ma meilleure amie mais elle a disparu ! J'ai rien choisi de tout ça. Ni mon père mes sentiments...

Il lève les mains dans un geste de soumission sûrement pour me calmer.

Jason : D'accord, d'accord. Mais, Nico, c'est toi qui choisis comment tu vis ta vie. Est-ce que tu veux faire confiance à quelqu'un en plus de Julia ? Si tu prenais le risque de croire que je suis vraiment ton ami et que je t'accepte comme tu es ? Ce serait mieux que de te cacher.

Cherche-t-il vraiment a me sortir de mes gonds ? Parce que j'ai vraiment l'impression que oui. J'essaie de rester calme, mais ce qui se passe autour de moi prouve le contraire, le sol se fissure et l'air autour de moi brille d'un éclat spectral. Je lui réponds d'une voix trop calme par rapport à la situation.

Moi : Me cacher ?

Je ne sais pas si Jason a peur, mais si c'est le cas il le cache très bien et soutient mon regard.

Jason : Oui, te cacher. Tu t'es enfui des deux colonies de demi-dieux. Tu as tellement peur d'être rejeté que tu n'essaies même pas. Il est peut-être temps que tu sortes de l'ombre pas que pour Julia.

Son assurance m'a fait comprendre qu'au fond il a totalement raison. C'est vrai, je me suis caché et je ne sortais que pour voir Julia qui elle m'acceptait comme je suis. Je n'ai jamais cherché à voir quelqu'un d'autre qu'elle, mais j'ai mes raisons. Je baisse les yeux pour refermer la fissure au sol.

Moi : Je vais tenir ma promesse. Je vais vous emmener en Épire. Je vais vous aider à refermer les Portes de la Mort. Après ce sera fini. Je partirai à la recherche de Julia si on ne l'a pas retrouvée d'ici là. Puis, j'irai où bon me semble en gardant le contact avec elle.

Derrière nous, les portes de la salle du trône se sont ouvertes brusquement, sous une rafale d'air brûlant.

Une voix désincarnée annonce : Le Seigneur Auster va vous recevoir.

Je suis parti en vol d'ombre laissant Jason pour son rendez-vous sans lui dire au revoir.

***

Il a enfin réussi à obtenir le droit de partir avec l'aide de venti. Notre direction est Malte mais nous devons rester dans nos cabines car sinon nous pouvons nous faire brûler pendant que Jason contrôle les venti. J'attends donc dans ma cabine, initialement celle de Julia.

Elle a déménagé la plupart de ses affaires dans la cabine de son frère mais il en reste quand même un peu. Je ne fouille pas dans ses affaires, mais rien que de regarder la pièce je peux voir son empreinte. Déjà chose incroyable par rapport à l'ensemble des cabines de ce navire, la sienne est impeccable. Elle la range une fois toutes les semaines, même quand j'ai pris sa place. Cette habitude lui vient de l'inspection des bungalows. Elle a tellement peur d'être de corvée de vaisselles qu'elle fait tout son possible pour avoir une bonne note. C'est soit ça soit être les derniers à la douche, mais le bungalow de Poséidon s'en fiche complètement, ils ne ressentent pas la fraîcheur de l'eau, ce qui est totalement injuste.

Ok j'avoue, elle n'est pas censée être impeccable après l'explosion qu'il y a eu à bord, j'ai rangé moi-même pour elle. Il y avait de la poussière partout et la plupart des tiroirs étaient renversés. J'ai juste remis son linge en place et puis c'est tout.

Ça doit faire depuis au moins trois heures que Jason nous emmène, je me demande encore combien de...

Une secousse plus forte que les autres me fait sursauter et renverse la table de chevet.

Moi : Allez... c'est parti pour du rangement...

Je relève la table de chevet mais bien entendu tout le contenu du tiroir s'est déversé sur le sol. Je ramasse tout, stylos, papiers, livres, boîte de chewing-gum... Elle a beaucoup de conneries pour une si petite table de chevet !

C'est là que je tombe sur des photos. J'en ai prise une pour un bout de papier mais c'est en la retournant que j'ai compris. C'était une photo d'elle, de Percy et de Tyson devant leur bungalow pour la photo annuelle de la colonie. Tout le monde doit se mettre devant son bungalow pour qu'on se souvienne qui était là cette année. Percy l'avait mise sur ses épaules ce qui fait qu'elle dépassait Tyson en taille. Elle souriait de toutes ses dents et elle avait passé un bras autour du cou de Tyson pour le rapprocher d'eux. De l'autre main elle levait son pouce en l'air comme pour dire « tout va bien ! ».  Mais ça c'était avant la disparition de Percy. Tout allait bien, on était sorti de la guerre contre Cronos. Il y a eu quatre mois d'accalmie pour qu'ensuite Percy se fasse enlever dans son propre bungalow. Je ne l'ai jamais vu autant en colère et déterminée que ce jour-là. Elle semblait dire aux dieux qu'il ne faut pas jouer avec elle parce que sinon ils en subiront les conséquences.

J'ai fait un petit sourire en pensant à cette époque là. J'ai l'impression que ça remonte à des années, alors que c'était il y a neuf mois. Tout se chamboule si vite...

Je range la photo soigneusement dans le tiroir. Je croyais en avoir fini mais en voilà une autre que je ramasse.

Cette fois-ci c'est moi qui suis avec elle. Mais comment ça se fait ?! Je n'ai jamais pris une photo avec elle à ma connaissance, je déteste ça en plus !

Je regarde attentivement la photo et je vois mon bungalow derrière. Je m'en souviens maintenant... J'esquisse un sourire en me rappelant de ce moment.

Chiron m'avait demandé de me placer devant pour la photo, ce que je n'ai pas voulu faire car je déteste les photos. Julia était totalement exaspérée et elle me criait limite dessus pour que je me place. On venait juste de finir le bungalow d'Hadès dont je n'ai absolument pas supervisé la construction, elle voulait donc absolument capturer ce moment, mais moi non. J'entends encore ses réprimandes :

Julia : C'est pas compliqué ! Tu regardes l'objectif et tu souris ! Me dis pas que dans les années 1930 ça n'existait pas !
Moi : C'était les tous premiers modèles d'appareil photo portatif et on les utilisait que pour les rares occasions. Quoi qu'il en soit je ne veux juste pas être pris en photo !
Julia : Nico, tu es PÉNIBLE.

Finalement elle a réussi parce que j'ai sorti une excuse que je n'aurai pas dû dire :

Moi : Et puis de toute façon je serai seul sur la photo alors je vois pas l'interêt !
Julia : Donc s'il y a quelqu'un d'autre tu acceptes ?
Moi : Peut-être mais...
Julia : Chiron, je peux ?
Chiron : Je vais faire une exception, je suis censé avoir déjà fait deux autres bungalows. Alors on se dépêche !

Et finalement on l'a faite ensemble. Quand Julia Aqua veut quelque chose, elle l'obtient toujours. Elle est donc à côté de moi qui est mi-dégouté mi-amusé. Julia regarde l'objectif en souriant comme toujours et en me faisant des oreilles de lapin tandis que moi je ne regarde pas l'objectif mais elle avec mon air à moitié en colère et l'autre hilare. Je vois ça par le froncement de sourcils qui n'a rien à voir avec l'expression de mes yeux et mon sourire qui transperce mon visage. Je n'arrive pas à savoir à quelle émotion correspondent mes yeux. Joie, gaité ? C'est bizarre mais j'ai l'impression que c'est plus que ça... C'est étrange... Rien que de voir cette photo me met un sourire niais au visage et me fait avoir une sensation bizarre au ventre, désagréable ou agréable ? Je ne sais pas...

Je prends encore un peu de temps à regarder la photo avant de la ranger. Julia me manque... D'après Jason il y a une très grande possibilité pour qu'on trouve Léo là-bas et Julia aussi normalement. J'espère qu'elle y sera de tout mon cœur. Je sens qu'elle est en vie mais c'est tout, je ne peux savoir dans quel état. Je peux savoir si elle est sur le point de mourir, elle ne l'est pas ce qui me rassure. Mais quand même...

Je range finalement la photo et je décide de faire une sieste. J'espère qu'à mon réveil on sera arrivé à Malte.

***

Finalement c'est Hazel qui est venue me dire qu'on était arrivés à destination. Je suis allé sur le pont et c'est là qu'on a tous repéré un radeau de fortune, qui n'a qu'un seul mât et une voile carrée. Le gouvernail, à l'arrière, est relié à une espèce de machine qui a l'air d'être faite en bronze céleste. Une chose est sûre Léo est derrière tout ça. Julia n'aurait jamais pu construire un moteur de ses propres mains. Réparer oui, fabriquer à partir de zéro non.

Piper : C'est sûr que c'est Léo. Il doit être quelque part sur l'île.
Jason : Certainement.
Hedge : Il y a intérêt oui !

Mais on en aura retrouvé qu'un des deux manquants...

Hazel : Je suis sûre qu'elle sera là aussi. Ne t'inquiète pas, j'ai un pressentiment...

Elle m'a dit ça en me prenant doucement le bras. Je veux la croire de tout mon être, mais pour l'instant rien ne prouve qu'elle est là.

Moi : Allons-y, on verra bien ça sur place.

***

On a retrouvé Léo Valdez sur une terrasse de café surplombant la mer, seul. Piper s'est jetée sur lui.

Piper : Léo ! Par les dieux ! Où étais-tu ?
Hedge : Valdez ! Si tu me refais le coup de disparaître, petit tocard, je te botte le cul !

Nous l'avons tous salué et j'ai même daigné lui serrer la main malgré ma rage de ne toujours pas avoir retrouvé Julia.

Hazel : On a cru que tu étais mort !
Léo : Salut les gars. Nan, nan, c'est bon, je vais bien.

Il se cache derrière un sourire. Même moi qui ne le connais pas je peux voir qu'il ne va pas bien. Il est tourmenté par quelque chose. Jason se penche vers lui.

Jason : Hé, mon poto, qu'est-ce qui s'est passé ?

Lui aussi l'a remarqué à ce que je vois, et ça se voit qu'il ne veut pas en parler.

Léo : Je me suis échoué quelque part, je vous raconterai plus tard. Et vous, les mecs ? Comment ça a...

J'ai arrêté de l'écouter parce que mon regard a été attiré par quelque chose d'autre. Quelqu'un en robe blanche avec un blouson d'aviateur vient juste de sortir des toilettes. Mon regard va jusqu'à sa tête et c'est là que je comprends que cette personne est Julia.

Je prends quelques secondes avant de réaliser pour ensuite me diriger à grandes enjambées vers elle et de la serrer dans mes bras et de lui embrasser les cheveux. Sans même la desserrer je commence à lui poser des questions.

Moi : Mais tu étais où pendant ces cinq jours ?
Julia : Sur une île avec Léo, mais je te raconterai ça plus tard. Tu sais quoi ? Je crois que tu m'as manqué...
Moi : Toi aussi. T'es la seule en dehors d'Hazel qui me traite à peu près normalement. Jason je sais pas ce qu'il veut faire mais il arrête pas de vouloir me parler. Et il me fait des leçons de morales à deux balles en rapport avec ce qui s'est passé en Croatie.

Elle a rigolé. Son rire m'avait manqué.

Julia : La vie est dure parfois.

Je l'ai gardé encore quelques secondes dans mes bras puis on s'est détachés. Je suis toujours fascinée par sa tenue.

Moi : C'est quoi cette tenue ?! Pas du tout ton style !
Julia : Ouais ben... Ça compte dans le « je te raconterai plus tard ».

J'ai envie de la bombarder d'un milliard de questions, je déteste quand on remet quelques choses à plus tard. Je voudrais qu'elle me dise tout et maintenant, mais apparemment je vais devoir patienter encore un petit peu. Mais par contre cette tenue...

Moi : Ouais... mais en tout cas elle te va très bien la robe.

Je n'ai même pas fait exprès de dire cette phrase, elle est sortie toute seule.

Julia : Tu le penses vraiment ?
Moi : Je suis peut-être pas une référence en matière de mode, mais pour moi tu es ravissante.

Cette phrase aussi est sortie toute seule. Je n'ai absolument pas l'habitude de dire ça à quelqu'un. Je pense que si c'était quelqu'un d'autre que Julia, je ne l'aurais pas fait. Mais là je ne peux pas faire comme si tout était normal ! Elle est beaucoup trop... belle...

Julia : Merci.

Elle sourit mais rougit en même temps, elle est trop mignonne. Woh ! Qu'est-ce qui m'arrive là ?! Il faut que je pense à autre chose, je deviens beaucoup trop bizarre pour moi-même...

Moi : On devrait faire savoir aux autres que tu es en vie. Piper n'arrêtait pas de s'en vouloir de ne pas avoir réagi à temps.
Julia : Ouais.

On se rapproche de la table et c'est là qu'ils la remarquent enfin grâce à une intervention de Léo.

Léo : J'ai oublié de vous dire ! J'étais pas seul en fait !
Jason : Ah bon ? Tu étais accompagnée ?
Julia : Ouais, par moi.

Ils se retournent tous vers elle d'un seul coup. Ils sont comme pétrifiés tout comme moi en voyant que c'était bien elle dans cette tenue.

Jason : Je crois rêver... Julia ? C'est bien toi ?
Julia : Ma tenue est sensiblement différente mais oui c'est bien moi.
Jason : Entre Léo qui retrouve ses vieux vêtements et toi qui change carrément de look... Ouah ça change...
Julia : Je sais, je suis impressionnante.

Je retiens un sourire. J'adore quand elle fait son égocentrique pour rigoler. En tout cas tout le monde semble se remettre de la surprise initiale et c'est encore une fois Piper qui réagit la première.

Piper : Je suis désolée Julia, j'aurais dû être plus réactive.
Julia : T'inquiète pas, il y a pas eu de morts, et au moins on est pas prêts de la revoir avant longtemps.
Piper : Ça c'est bien vrai ! Mais ton épaule, elle va bien ?
Julia : J'ai dérivé je ne sais combien de jours dans l'océan, alors ça a eu le temps de guérir.

Ça c'est sûr ! Quand je me suis rapprochée j'ai d'abord regardé si elle était blessée quelque part avant de la prendre dans mes bras. L'épaule va bien et la tête aussi. Même si avec la description de Piper je m'attendais à pire. Une fois Julia m'a dit que si un organe ou un os est vraiment affecté, l'eau ne pourrait pas l'aider, elle pourrait juste atténuer la douleur mais pas soigner complètement à moins qu'elle y reste des semaines entières. Mais bon, apparemment son épaule était pas si atteinte que ça finalement.

Hedge : Eh bien ma petite j'aurais bien aimé être à ta place ! Pouvoir lui enfoncer bien profondément ce poignard dans...
Julia : Le poignard !

Elle commence à s'agiter et à fouiller dans sa robe qui n'a aucune poche.

Julia : Non non non !

Je décide de mettre fin à son supplice quand elle commence à vouloir retirer ses chaussures. J'ai sorti le poignard de ma ceinture.

Moi : C'est bon. Il était planté sur le pont, il a pas pu s'envoler comme... toi en l'occurrence.

Je lui ai tendu le poignard et elle l'a pris.

Julia : Merci ! Tu peux pas savoir à quel point j'étais paniquée à l'idée de l'avoir perdu !
Moi : J'ai cru le comprendre.

Ça me fait chaud au cœur qu'elle y tient autant que ça.

Léo : Bon, maintenant que tout le monde est content. Pourquoi on est à Malte ? On est arrivés ici avec le radeau, mais était-ce un hasard ou...
Frank : C'est peut-être à cause de ça. (Il tapote du doigt sur un prospectus.) Ils disent que Malte est l'île où vivait Calypso.

Léo change complètement de couleur. Il y a un truc qui cloche.

Léo : Que... quoi ça ?

Il y a vraiment un truc qui cloche.

Frank : D'après la brochure, au départ elle vivait dans une île du nom de Gozo, à quelques kilomètres au nord d'ici. Calypso c'est un machin de la mythologie grecque, nan ?
Julia : Un machin de la mythologie grecque Frank ? Sérieux ? On parle d'une personne là. Et en plus les mortels racontent que des absurdités sans nom.

Elle aussi ?

Hazel : Tu as l'air de bien connaître son histoire, non ?
Julia : Percy s'est retrouvé coincé sur son île pendant un temps. On a tous cru qu'il était mort. Mais au bout de deux semaines il est revenu et il m'a raconté l'histoire. Il avait le choix entre rester à Ogygie à tout jamais avec un bonus de vie éternelle, ou bien revenir nous aider. Vous savez ce qu'il a choisi.

Je suis d'accord avec ça. Mais quand même, c'est très bizarre leur réaction commune. Elle m'a dit qu'ils se sont échoués sur une île, et si... si cette île était Ogygie ?

Piper : Mais c'est la fille avec Ulysse non ? Sa malédiction c'est de tomber amoureuse de tous garçons qui arrivent sur son île mais qui ne peuvent pas rester, c'est ça ?
Léo : Horrible, absolument horrible... si je pouvais...

Ma théorie est confirmée. Julia vient de lui donner un petit coup de coude qu'elle croit discret. Elle fait tout le temps ça quand elle veut que me taise au lieu de raconter un truc qui est la plupart du temps terrifiant.

Léo : Si je pouvais trouver le moyen de trouver son île pour la libérer je le ferai bien volontiers. Elle n'a rien demandé cette fille après tout, si ? Pourquoi elle a une malédiction en fait ?

Si je n'avais pas deviné j'y aurais presque cru. Mais pourquoi ils ne racontent pas toute la vérité ? C'est ça qui m'échappe.

Hazel : Elle n'a pas aidé Atlas ou quelque chose comme...

Elle s'est interrompue en plein milieu de sa phrase pour pousser un petit cri en montrant le nord-ouest. J'ai regardé dans cette direction et j'ai vu un éclair noir dans le ciel. Très mauvais signe.

Hedge : J'vois rien.
Piper : Moi non plus.
Julia : De même.

Je me retourne vers les autres et je vois que Julia s'était tournée vers moi.

Moi : Impossible. La Grèce est encore à plusieurs centaines de kilomètres.

Elle regarde une nouvelle fois vers l'horizon et ses yeux s'écarquillent.

Julia : Ok, c'est bien de l'éclair noir que vous parlez, non ?

Je la regarde surpris.

Moi : Oui mais... comment peux-tu le voir ? Je veux bien que Jason y arrive, c'est un peu logique, mais toi ? Tu n'as aucun rapport avec le ciel ni avec les Enfers...
Julia : J'en ai un de quelques heures seulement...

Elle a dit ça très bas pour que moi seul puisse entendre. Oui, c'est vrai qu'elle a un lien avec les Enfers, mais que ce lien justifie qu'elle arrive à voir l'éclair noir ? C'est sans doute assez mais c'est quand même étrange.

Jason : Tu crois que c'est l'Épire ?

Il pose cette question à moi.

Moi : La Maison d'Hadès a ouvert ses portes.

Juste après, on a entendu des grondements sourds.

Hazel : Ça a commencé.
Léo : Qu'est-ce qui a commencé ?

Les Portes de la Mort s'ouvrent. C'est mauvais, très mauvais.

Hazel : L'assaut final de Gaïa. Les Portes de la Mort travaillent en surrégime. Ses troupes déferlent en masse dans le monde des mortels.
Moi : On est refaits. Le temps qu'on arrive là-bas, les monstres seront beaucoup trop nombreux.

Oui, je suis pessimiste et alors ? Normalement c'est Julia qui est censée dire quelque chose de positif après ce que je dis. Mais apparemment même elle ne voit rien de positif. On est pas dans la merde.

Jason : On va les battre. Et on va arriver là-bas en moins de deux. Léo est de retour, il va donner à l'Argo II le jus dont on a besoin.

Et bien c'est Jason qui remplace Julia dans la démarche positive maintenant. Toujours est-il que je vais devoir parler sérieusement à Julia.

Léo : Tous à bord, les potos. Tonton Léo n'a pas dit son dernier mot !

***

Un fois sur le bateau Julia est partie dans sa cabine (celle de Percy) pour se changer. J'ai attendu quelques minutes avant d'aller la rejoindre. J'arrive au moment même où elle ouvre sa porte pour sortir. Elle avait remis sa tenue de d'habitude. Jogging, tee-shirt et mon blouson. C'est vrai que cette tenue est moins stylée que la précédente, mais tout lui va toujours bien. Des fois j'ai l'impression qu'on pourrait lui mettre un sac poubelle qu'elle serait toujours aussi...

Julia : Oh ! Euh... tu voulais me voir ?

Je reviens à la réalité.

Moi : T'étais à Ogygie, c'est ça ?

J'ai été direct mais ça marche toujours mieux comme ça. Elle cligne des yeux pour montrer sa surprise.

Moi : C'est bien ce que je pensais.
Julia : Mais comment t'as su ?

Je retiens un sourire devant sa naïveté.

Moi : Je t'ai vu pendant une fraction de seconde légèrement désarçonnée quand Hazel t'a posé la question d'où tu tenais ça. Et puis... (je sais pas pourquoi mais quand je pense à lui j'ai des envies de meurtre) Léo est un très mauvais comédien, sans compter ce coup de coude très discret.

Elle est décontenancée.

Julia : Tu comprends qu'on pouvait pas le dire. Léo et moi on s'est retrouvés sur cette île ensemble. Je suis arrivée après lui sans savoir pourquoi. C'est lui qui a essayé de nous sortir de là. Mais à la fin le bateau de Calypso est apparue et on a pu partir. Franchement, je suis vraiment contente d'avoir été avec lui.
Moi : Vraiment contente, hein ?

Sensation désagréable dans le ventre. Mais qu'est ce qui m'arrive ? Elle a le droit d'être content et avec n'importe quel autre garçon non ? Pas exclusivement moi ! Alors pourquoi je réagis comme ça ? Le pire c'est que ce n'est pas la première fois que je suis aussi désagréable quand il est question de Léo. Mais c'est plus fort que moi, à chaque fois qu'elle me parle de Léo en bien, je suis comme ça. Je supporte pas ça. Mais qu'est ce qui me prend bon sang !

Moi : Bon, je vais monter sur le mât de misaine. Vu que personne à part Jason, Hazel, toi et moi arrivons à voir cette éclair, il vaut mieux que j'y aille. Et comme j'ai des bons yeux ce sera encore mieux.
Julia : D'accord.

J'arrive pas à croire que j'ai sorti cette excuse à elle sachant qu'elle sait très bien pourquoi je dis ça aux autres d'habitude. C'est quand je n'ai pas envie de parler aux autres et de rester seul. Mais c'est plus fort que moi, si je l'entends encore une fois parler de Léo je vais exploser.

Je la laisse donc et je me poste en observateur sur le mât.

Si elle est contente avec lui alors je me dois d'être content pour elle. C'est fait pour ça un meilleur ami non ? Se réjouir du bonheur de ses amis. Je n'ai pas le droit d'être jaloux ! Il faut que je me mette dans la tête que Julia est égale à ma petite sœur.

Julia est égale à ma petite sœur, Julia est égale à ma petite sœur, Julia est égale à ma petite sœur, Julia est égale à ma petite sœur, Julia est égale à ma petite sœur, Julia est égale à ma petite sœur, Julia est égale à ma petite sœur, Julia est égale à ma petite sœur, Julia est égale à ma petite sœur, Julia est égale à ma petite sœur, Julia est égale à ma petite sœur, Julia est égale à ma petite amie, Julia est égale à ma petite sœur, Julia est égale à ma petite sœur, Julia est égale à ma petite sœur, Julia est égale à ma petite sœur, Julia est égale à ma petite sœur, Julia est égale à ma petite sœur, Julia est égale à ma petite sœur, Julia est égale à ma petite sœur...

J'ai beau savoir ça, j'aime pas Léo.

Mais bon, je vais devoir faire avec. Si elle aime Léo plus qu'un ami je dois l'accepter.

Quoi qu'il en soit, j'ai promis à Daemon tout comme à Percy de la protéger même si je dois y risquer ma vie. Alors je compte bien respecter cette promesse quoi qu'il arrive. Alors si un jour Léo lui fait du mal, je le tue.

Sous ces pensées réjouissantes, allons sauver Annabeth et Percy !

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J'espère que ce petit bonus vous a plu ! Je trouve qu'il renforce vachement le personnage de Nico et on comprend mieux ce qui s'est passé dans sa tête pendant cette période.

Donc si vous voulez pareil un passage de ma fanfic mais sous un autre point de vue dites le moi ! Je verrai si je peux le faire !

Bye !