~Journée calme et paisible~
J'ouvris peu à peu les yeux et regardai autour de moi, déboussolée. Le soleil illuminait la pièce de ses doux rayons tandis que le ciel était d'un bleu inégalé. C'était une journée qui s'annonçait... Calme et paisible.
Je me redressai tant bien que mal malgré la douleur et restai assise un instant sans mot dire lorsqu'une pensée traversa mon esprit. J'étais sur le lit. Toutefois, je ne me souviens pas l'avoir regagné. Je me souviens seulement m'être endormie au pied de celui- ci... Cela voudrait-il dire que...?
Je soupirai puis me levai et sortis de la chambre avant de finalement rejoindre le salon. Alastor lisait, assis sur le canapé. A ma grande surprise, le salon était d'une propreté sans pareille. Plus aucun cadavre, plus de sang, plus rien.
C'est comme si rien ne s'était passé. Aucun meurtre, aucune chasse à l'homme. Rien. Bon sang... J'aurais souhaité que tout cela ne soit qu'un rêve, mais le sang sur mon corps me rappela qu'il s'agissait bien là de la réalité. Je fixai Alastor durant quelques secondes avant de tourner les talons et d'aller me doucher pour enlever le sang.
J'otai mon peignoir ensanglanté et regardai l'état pitoyable dans lequel il était. Puis, je me penchai vers le lavabo, ouvris le robinet et commençai à frotter le vêtement tout en y ajoutant du savon. Bien que l'eau se teintait de rouge, les tâches de sang, elles, demeuraient intactes et cela commença à m'agacer au plus haut point.
C'était un peignoir d'une grande valeur. Comment diable vais-je réparer ça ? Je frottais sans relâche tout en essayant d'enlever le sang de mes mains mais impossible. Rien n'y faisait. J'avais beau frotter comme une forcenée, c'était vain.
En voyant que le sang refusait de partir, je serrai les poings puis jetai mon vêtement dans le lavabo en signe de résilience.
"Super... Et un peignoir gâché..."
Alors que je m'apprêtais à fermer le robinet, je sentis une main se poser sur ma hanche. Surprise, je me tournai et tombai nez à nez avec... Comment s'appelle-t-elle déjà ? N... Ni.. Niffty ? Mes yeux s'écarquillèrent et je penchai la tête en signe de confusion. Que fait-elle ici ? Tôt le matin.
"C'est pas comme ça que vous allez enlever le sang !"
Fit-elle remarquer d'un ton enjoué et enfantin qui me fit un pincement au cœur.
-Donnez le moi ! Je vais m'en occuper ! Je sais enlever les tâches de sang comme personne ! C'est Mr Alastor qui me l'a appris ! Il est super !
Poursuivit-elle d'une voix tout aussi enjouée. Jamais je n'avais vu un enfant aussi heureux à l'idée de savoir nettoyer le sang. Je ne sais pas si je dois être triste ou inquiète.
Sans un mot et confuse, je saisis lentement mon peignoir puis l'essorai avant de le tendre à Niffty. Celle-ci me remercia et quitta la salle de bain aussi vite qu'elle était venue. Je n'eus pas le temps d'en placer une qu'elle était déjà partie en courant.
C'est en me regardant dans le miroir que je réalisai... Bon sang ce que je faisais peine à voir... J'étais couverte de sang...
Je soupirai pour la énième fois puis décidai de prendre un bain. Comme pour le peignoir, je frottai du mieux que je pus. Toutefois, ce n'était pas de la soie cette fois mais ma peau. Il me fallut toute la volonté du monde pour enlever le sang et paraître sortable.
Comme je m'y attendais, de multiples traces rouges avaient pris place sur ma peau, signe que j'avais trop frotté et même malgré ça, le sang demeurait encore un peu. En sortant de la baignoire, j'attrapai une serviette et enroulai mes cheveux dans celle-ci lorsque qu'on toqua à la porte.
"J'ai fini de nettoyer votre peignoir ! Je l'ai mis à sécher ! Il sera prêt cet après-midi !"
Je fis évacuer l'eau puis saisis une deuxième serviette que j'enroulai autour de moi. Ensuite, je pris mes sous-vêtements sales et quittai la salle de bain en faisant attention de ne croiser personne. Après quelques secondes, j'arrivai dans ma chambre, ouvris ma valise et sélectionnai une robe verte émeraude suivit de talons et de sous-vêtements assortis.
Une fois cela fait, je m'habillai, fis mon makeup du mieux que je pus afin d'être présentable et me brossai les cheveux. Cependant, je jetai la brosse avant de finir car l'état de mes cheveux me dépitait.
Parmi mes affaires, il y avait des bigoudis, des barrettes, des ciseaux et une crème pour les cheveux. Après avoir réfléchi quelques minutes et après avoir été découragée par mes cheveux, je soupirai puis saisis les ciseaux et mon miroir, l'un dans la main gauche et l'autre dans la main droite.
"Bon... Qui dit nouveau départ, dit nouvelle coupe pas vrai...? Et puis les cheveux longs.. ça n'a jamais vraiment correspondu à la femme des années 30. J'ai déjà observé ma coiffeuse plusieurs fois donc ça devrait aller..."
Je pris une longue inspiration et débutai mon travail sur mes cheveux tout en sachant parfaitement que je ne pourrais jamais revenir en arrière. Humph... Je n'imagine pas les critiques et toutes ces personnes qui vont se moquer de moi si jamais je venais à me rater.
Je lâchai mes ciseaux puis attrapai les bigoudis afin de boucler mes cheveux et attendis pour que cela fasse effet. Il fallut plusieurs minutes mais le résultat était au rendez-vous.
Je me levai du lit, attrapai le miroir et contemplai mon travail tout en souriant, fière. C'était quoi la pub déjà dans la revue de beauté dont j'ai fait la couverture ? "Si votre femme est triste, emmenez là chez le coiffeur et elle sera tout de suite plus rayonnante !"
J'attrapai mon matériel, le rangeai puis sortis de la chambre et mis mes vêtement sales à laver puis récupérai ceux qui étaient propres et lavés. Une fois cela fait, j'allai les ranger et me rendis au salon. Alastor posa son livre puis se tourna vers moi. Il écarquilla les yeux et sourit comme d'ordinaire avant de finalement prendre la parole d'un ton joyeux :
"Eh bien ma chère, vous voilà plus rayonnante que jamais ! C'est l'esprit qu'il faut garder après un meurtre ! Rien ne sert de se morfondre ! Une nouvelle coupe de cheveux rime avec nouveau départ !''
-Je n'allais pas rester à me morfondre indéfiniment... The show must go on... I guess.
-En effet ! s'exclama le brun avant de me faire signe de le rejoindre sur le canapé.
J'hésitai un court instant puis finis par rejoindre le présentateur avant de me tourner vers lui. Soudain, une question me vint à l'esprit. Pour être honnête, j'y pensais de plus en plus mais à chaque fois, je la repoussais au plus profond de moi. Peut-être était-il temps de la poser.
-Puis-je vous poser une question, Alastor ?
-Bien sûr ! Dites moi tout, chère amie.
-Pourquoi est-ce que vous souriez tout le temps ?
Il écarquilla les yeux, surpris mais finit par répondre d'un ton fier : "Oh ! Je suis heureux que vous me posiez cette question ! Sourire est un signe de force et de puissance ! Les gens qui froncent les sourcils facilement et qui s'emportent vite sont faibles... Comme votre agent. Si vous avez perdu votre sang froid alors... Vous avez perdu le combat."
En voilà une façon "originale'' de penser... Je dois avouer que je ne le voyais pas de cette façon. Pour moi c'est différent... J'ai toujours pour habitude de penser que les personnes qui sourient le plus sont celles qui souffrent le plus.
Je fixais Alastor sans un mot et arquai un sourcil sans m'en rendre compte. Et si... Et si je n'avais pas tout à fait tort ?
-Quelque chose vous tracasse, Y/n ? Vous n'avez pas l'air convaincue par mes paroles.
-C'est juste que... commençai-je. J'ai une façon de penser tout à fait différente de vous, Alastor. Pour moi, les personnes qui sourient le plus sont celles qui souffrent le plus. Enfin, ce n'est qu'une façon de penser comme une autre.
Le brun parut étonné par ma réponse. Il me toisa du regard avant de finalement réfléchir à son tour. Il se redressa, posa une main sur son menton et sembla cogiter durant plusieurs secondes avant de finalement répondre. Cependant, il fut coupé par Husk qui entrait dans la pièce.
"Bordel de Merde ! Je veux bien nettoyer parce que tu m'as promis de l'alcool pas cher mais je refuse de nettoyer le bordel que t'as foutus au sous-sol ! Qu'est-ce qui t'es arrivé ?! T'as pété un câble plus que d'habitude !?"
Husk s'arrêta et détailla la pièce avant de poser son regard sur moi. Il parut encore plus agacé en me voyant.
-T'es qui toi ?
J'eus un léger pincement au cœur face à cette question déplacée. Husk ne me reconnais pas ? Pourtant j'ai juste changé de coupe de cheveux. Ou peut-être le fait-il exprès ?
-Eh bien il.. Il s'agit de Y/n, répondit Alastor. Comment diable as-tu pu oublier son visage ? Elle a seulement changé de coupe de cheveux.
Husk tourna la tête vers moi et plissa les yeux. Quant à moi, je ne savais plus où me mettre et le regard de Husk devenait de plus en plus pesant. Après plusieurs secondes insoutenables, le barman se redressa et déclara d'un ton sec : "Ouep t'as raison... C'est bien elle."
Il se tourna ensuite vers Alastor et continua avec dédain : "Mais j'en ai rien à cirer ! Je refuse de nettoyer le bordel que t'as foutu au sous-sol. Tu fais ce que tu veux. Tu te débrouilles tout seul. Compte plus sur moi. Je me casse..."
Il soupira puis fit demi-tour lorsque soudain, Alastor se leva aussi vite que l'éclair et posa une main sur l'épaule de Husk. Ce geste vif et rapide me fit reculer sur mon siège. Bon sang de bois ! Comment diable a-t-il fait pour se lever aussi vite ?
"Allons, cher Husker ! Tu ne penses tout de même pas partir si vite ? Tu viens à peine d'arriver et le sous-sol ne va pas se nettoyer seul. De plus, seules tes compétences et celles de Niffty sauront venir à bout du cadavre de Mr Brown. Moi qui comptait sur tes talents hors du commun."
Husk se figea telle une statue et trembla de tout son être telle une feuille morte. Il se tourna lentement vers Alastor et devint aussi pâle et livide que la neige. Il semblait avoir vu le diable en personne. Le barman saisit la main du brun puis la mit sur le côté avant de regagner son calme et de dire :
"Je te déteste, Alastor. Je peux pas te supporter. Menfin, je sais pas ce qu'il t'a fait, Alastor, mais je peux dire que tu le détestais vraiment vu l'état de son cadavre."
Alors qu'il s'apprêtait à regagner le sous sol, je me levai à mon tour et pris la parole avec hésitation : "C-C'est pas Alastor..."
Le barman s'arrêta et se tourna lentement vers moi avant de pencher la tête en signe d'incompréhension. Ensuite, il esquissa un sourire moqueur et demanda :
"Ah oui et qui ça pourrait être d'autre ? Toi, peut-être ? Petite gonzesse."
J'avais beaucoup de mal à avouer à Husk que j'étais à l'œuvre de cette boucherie. Néanmoins, je ne souhaitais pas qu'Alastor en soit tenu pour responsable. C'est mon acte et j'en ai honte mais je dois l'assumer... Au moins... Auprès de Husk.
-C-C'est moi... Alastor n'y est pour rien. Je suis désolée.
-Allons, ma chère ! s'exclama l'animateur. Soyez fière de vous ! Vous venez de commettre votre premier vrai meurtre et c'était de toute beauté ! N'ayez pas honte ! Dites-le haut et fort !
Je ne pense pas que ce soit le genre de choses dont on devrait être fiers...
Husk resta impassible durant plusieurs secondes avant de finalement se mettre à rire, mains sur les hanches. Il était hilare et cela se voyait. De plus, j'aurais juré qu'il se payait royalement ma tête.
"Hahaha ! Vous me faites marcher les tourtereaux ! Le jour où elle arrivera à faire ça, c'est le jour où j'aurais plus de dettes !"
-Dans ce cas, c'est ton jour de chance, vieille branche ! s'exclama Alastor. Hahaha !
Le barman se tut aussitôt et tourna la tête vers moi. J'affaichai un regard des plus sérieux, mélangé à de la gêne et de la honte. Cependant, j'étais on ne peut plus sérieuse et Husk le vit car il recula et faillit trébucher et tomber.
-N-Non ! Vous me faites marcher ! E-Elle, dit-il d'un ton apeurée. Elle aurait jamais pu faire ça ! Pas elle ! Arrêtez vos conneries ! Ok ! C'est bon j'ai compris... Je ferme ma gueule et je vais nettoyer.
Suite à cela, le pauvre barman tourna les talons et se précipita au sous-sol avant de finir sa tâche. En temps normal, je serais sans doute en train de rire et de me moquer mais cette fois... Je n'en ai pas envie.
Je regardais la porte du sous-sol avant de finalement tourner la tête vers Alastor. J'ai besoin d'être seule pour réfléchir et seule veut dire loin d'ici.
"Alastor... Auriez vous l'amabilité d'appeler votre chauffeur pour qu'il me conduise à mon hôtel ?"
Le présentateur tourna la tête vers moi, arqua un sourcil et considéra ma question avant de saisir le téléphone et d'appeler son chauffeur. Celui-ci arriva quelques minutes plus tard.
"Je vais vous accompagner dehors."
Prononça Alastor d'un ton poli avant de m'accompagner jusqu'à la porte. Toutefois, je l'arrêtai avant qu'il ne fasse un pas de plus.
Le brun, surpris par ma réaction, afficha un air confus.
"Ne vous dérangez pas pour moi... Je vais y aller seule."
-Eh bien, rétorqua Alastor. Si c'est cela votre souhait, je le respecte.
Il sourit puis saisit délicatement ma main et déposa un baiser sur le dos de celle-ci avant de me souhaiter une bonne journée.
Je lui rendis son sourire avant de me diriger vers la porte et sortis tout en la fermant derrière moi. Une fois dehors, mon corps endoloris s'effondra. Mes pauvres jambes qui jusque là avaient réussi à me soutenir, ne supportaient plus mon être.
En me voyant tomber, le chauffeur quitta son véhicule et se précipita vers moi, paniqué et inquiet.
"Madame, N/f ! Tout va bien ?"
-Oui, dis-je d'un ton ironique. Je testais juste la confortabilité du sol afin de faire une sieste... Aidez-moi à me lever au lieu de poser des questions stupides !
Le chauffeur s'exécuta et m'aida à marcher jusqu'à la voiture.
-Etes-vous sûre que c'est une bonne idée ? Vu votre état vous devriez peut-être... Rester chez Mr Leblanc ? C'est peut-être une meilleure idée.
-Non, dis-je fermement avant de m'asseoir. Tout sauf la maison de Mr Leblanc.
En voyant ma réponse, le chauffeur n'insista pas davantage et ferma la porte avant de regagner son siège. Il tourna la tête vers moi pour évaluer mon état puis soupira avant de démarrer la voiture.
Si je reste une seconde de plus chez Alastor, je vais devenir folle. J'ai besoin d'être seule et loin d'ici afin de réfléchir.
Arrivé à destination, le chauffeur coupa le moteur et m'aida à descendre. Il m'accompagna jusqu'à la porte de l'hôtel. Je le remerciai et regagnai ma chambre malgré l'horrible douleur qui rongeait mes jambes. J'en vins même à ôter mes talons en route.
"Enfin..."
Murmurai-je avant d'ouvrir la porte de la chambre d'hôtel. J'entrai puis la fermai et me laissai glisser dos à celle-ci. Je levai lentement la tête et fixai le vide durant plusieurs secondes tout en oubliant mon existence l'espace d'un instant. Petit à petit, mes paupières devinrent lourdes jusqu'à se fermer.
Toutefois, je ne pouvais rester ainsi à rien faire. Il fallait que je me lève, que je mange, que j'agisse. Il fallait que je bouge et que je marche mais tout cela semblait si difficile. Mon pauvre corps ne supportait pas davantage.
Je soupirai et finis par prendre sur moi pour me lever et me diriger vers la salle de bain. Dieu merci, le miroir avait été remplacé... Je me positionnai face à celui-ci et ouvris le robinet pour me débarbouiller.
Ensuite, je relevai la tête et fixai mon reflet. Cette fois rien d'étrange... Pas de reflet qui parle ! Rien à signaler... Peut-être que ma santé mentale n'a pas été impactée... Avec un peu de chance, j'ai pu garder le peu de sanité qu'il me restait. Tant mieux !
Avant que je n'eus le temps de tourner le dos pour rejoindre ma chambre, je fus parcourue d'un frisson désagréable. Je me sentis soudain observée et ce sentiment ne cessait de croître. Pourtant, j'étais bel et bien seule... Il n'y avait personne.
"Bon sang... Je n'aime pas ça... Peut-être ne suis-je pas aussi seule que je pensais ?"
Soudain, comme pour appuyer mes dires, je sentis deux mains se poser sur mes épaules. Elles étaient aussi blanches que la neige un jour d'hiver et presque squelettiques. Ce n'était pas des mains humaines mais celles d'un cadavre.
Mes yeux s'écarquillèrent et ma respiration devint incontrôlable. Il me fallut quelques secondes pour réaliser la situation.
-A...AAH !
Hurlai-je, terrifiée tandis que l'une des mains attrapa mon cou et me tira en arrière avec une force inouie. J'étais proie à la panique, incapable de bouger ou de réfléchir. Que diable se passait-il ? Ce n'est pas réel ! Ce n'est pas vrai ! Je suis dans un cauchemar et je vais me réveiller ! Bon sang, réveille toi, Y/n !
La deuxième main attrapa elle aussi mon cou et serra son étreinte sur celui-ci. J'étais désormais dos collé contre le miroir et respirer devenait impossible. Si je ne fuis pas d'une minute à l'autre, je risque de mourir.
Mais de quoi dois-je fuir ?
Je tournai lentement la tête malgré la douleur et mon cœur manqua un battement. Impossible... C'est impossible. Impossible, impossible, impossible...
"C-Comment..."
Murmurai-je tandis que je sentis quelques larmes ruisseler le long de mes joues.
Mon assaillant esquissa un sourire malsain qui eut le don de me glacer le sang. Jamais je n'avais vu pareil sourire. Il était semblable à celui du chat du Cheshire mais en plus terrifiant. Il possédait des dents pointues prêtes à déchiqueter n'importe quoi. Le sourire s'allongeait encore et encore dépourvu de toutes limites.
En levant un peu plus la tête, mon regard se posa sur deux grands trous béants et sanglants. Je compris aussitôt de qu'il s'agissait mais c'était trop tard.
"Je te l'ai dis... Si je meurs, tu meurs avec moi"
J'aurais voulu fuir, appeler à l'aide, me battre mais tout cela était peine perdue. Ma vision se brouillait et je suffoquais horriblement tandis que je tendais les mains pour attraper un espoir vain. Je cherchais de l'aide. Je cherchais de l'air. Ne serait-ce qu'un peu mais impossible...
Allais-je mourir ?
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