~Bons baisers de New York~
[Note de l'auteur : Hey, ça fait longtemps ! Bonnie and Clyde repart de plus belle. Merci beaucoup pour votre patience ! Vous ne le regretterez pas. Aussi, un an s'est écoulé donc il se peut que mon style ait évolué et qu'il soit différent haha. J'espère que l'histoire vous plaira tout de même. Aussi ! J'ai enfin rattrapé mon retard sur la série mais genre OMONDIEU Alastooorr ! Je suis trop contente car ça me donne grave de la matière pour le tome 2 ! Pour ne pas juste suivre la série, je sais quand le tome 2 va se dérouler, hihi ! Anywayyy on est enfin dans mon arc fav de Bonnie and Clyde ! Bonne lecture]
"Elle se réveillera bientôt. Vous pouvez attendre à son chevet si vous voulez"
-Merci, ma chère ! Je vais attendre patiemment que notre chanteuse se réveille. Après tout, j'ai tout le temps du monde.
-Parfait, bonne journée, Mr Leblanc et n'hésitez pas si vous avez besoin de renseignements.
-Je n'hésiterai pas, merci !
En entendant la voix de notre cher présentateur, j'hésitai entre ouvrir les yeux ou prétendre être morte. Après plusieurs secondes, je finis par opter pour la première option et ce que je vis en ouvrant les yeux me fit sursauter.
"Ha !"
Hurlai-je avant de chuter du lit.
"Outch... Ma cuisse"
-Y/n ?! s'exclama Alastor, surpris et inquiet avant de venir m'aider. Que diable vous arrive-t-il ?
Je fixai Alastor durant un court instant avant de répondre avec une grimace de douleur.
"Vous m'avez fait peur ! Voilà ce qui m'arrive. La première chose que j'ai vue en ouvrant les yeux, c'est : Alastor penché sur mon lit avec le sourire du diable"
-Le sourire du diable ? demanda le brun en esquissant un sourire amusé. Je prends cela comme un compliment.
Une fois cela dit, il m'aida à me relever et à m'asseoir avant de prendre place à mes côtés et de tourner la tête vers moi.
"Comment vous sentez-vous, Y/n ?"
Je soupirai et regardai ma cuisse avant de lever la tête vers Alastor et de répondre :
"Vous me connaissez, je suis une dur à cuire et j'arrive toujours à m'en sortir ! Pas besoin de s'inquiéter. Je vais bientôt pouvoir sauter comme un cabri ! "
Je souris même si en réalité, je voulais fuir le plus loin possible. Ce qui s'avérait compliqué car ma jambe me faisait horriblement mal. Plus que quelques secondes avant qu'Alastor ne me confronte sur notre altercation. Je ne regrette pas de l'avoir giflé, loin de là. Il l'a mérité et je dois avouer que cette gifle était pas mal.
"Je ne m'inquiète pas, au contraire. Je sais que quelle que soit la situation, vous arriverez toujours à vous en sortir. Maintenant, si vous le voulez bien, j'ai une autre question. Vous souvenez-vous de notre altercation ?"
Je déglutis et détournai le regard avant de murmurer : "Oui."
-Eh bien... Je souhaiterais vous présenter mes excuses.
Je tournai vivement la tête vers lui et déclarai : "Je regrette absolument pas de vous avoir giflé car c'était méri.... Quoi ?"
Je me figeai aussitôt lorsque les paroles du brun parvinrent à mon cerveau. Il s'excuse ? Alastor est un homme poli et courtois, c'est donc tout à fait normal qu'il s'excuse mais je ne peux m'empêcher de trouver ça surprenant.
"Vous vous excusez ?"
-En effet, dit-il en enlevant ses lunettes avant de les essuyer. Je m'excuse. Mon comportement n'était pas celui d'un gentleman mais d'une brute. Je n'aurais pas dû vous insulter de la sorte. Vous êtes une femme remarquable et très divertissante ce qui est une qualité que j'affectionne beaucoup.
Il ponctua sa phrase d'un sourire doucereux, un sourire que je ne voyais que rarement. Je ne savais quoi répondre. Je pouvais être hautaine ou rancunière. Cependant, je décidai d'être sincère.
"Je suis aussi désolée. Je n'aurais pas dû vous gifler et vous insulter. C'est juste que...Vous teniez vraiment à ce que je tue votre rival en sachant très bien que je n'avais aucune chance et aussi..."
Je m'arrêtai en voyant le sourire en coin sur le visage d'Alastor. Bon sang j'y crois pas... Je posai mes mains sur mes hanches de manière désinvolte et gondai :
"Quoi encore ?!"
-Oh mais rien, chère amie. Je repensais juste à ce que j'avais entendu il y a quelques heures. Figurez-vous que Mr Rochester a été retrouvé mort chez lui durant la fête d'anniverasire de sa femme et plusieurs témoins disent que vous y étiez et que cette blessure à la cuisse vient de madame Rochester. Que voilà une histoire des plus étranges. Ne trouvez-vous pas ?
Je soupirai avant de prétendre ne rien savoir :
"C'est fou tout ce que les gens racontent. La mort de Rochester et ma blessure sont deux choses différentes."
Comme seule réponse, Alastor continua à me toiser du regard avec son satané sourire en coin puis... Un long silence et finalement, il prit la parole :
"Racontez-moi tout, Y/n !"
-Ok... Si vous y tenez. Espèce de commère.
Je me redressai et racontai la totalité de la soirée à Alastor. Je crois que je n'oublierai jamais l'immense sourire sadique qui se dessinait sur son visage et ce rire... Son rire lorsque je lui racontai la mort de son rival en détail.
"Hahahaha ! Rochester est enfin mort ! Hahaha !"
-C'est vraiment pas drôle, dis-je. Enfin peut-être... Mais tout de même.
-Veuillez m'excuser, ma chère mais c'est une histoire hilarante, dit-il en essuyant les larmes au coin de ses yeux. Vous avez été formidable !
Soudain, il saisit mes mains, ce qui me prit de court. Le brun plongea son regard dans le mien avant d'ajouter : "Vous avez été formidable ! Voilà pourquoi je vous ai demandé de tuer mon rival ! Je savais depuis le début que vous seule seriez capable de le faire. Oh, Y/n ! Je pourrais vous embrasser !"
-Mais vous n'allez pas le faire, dis-je en lâchant les mains d'Alastor. En plus, je suis super fatiguée. Je manque de sommeil, de nourriture et de repos. Depuis que je suis ici, j'ai l'impression de courir partout. Mais bon... Une chose positive : Je ne suis pas morte et Henry est mort. Comme quoi, il faut voir le bon côté des choses, pas vrai ?
Demandai-je en souriant mais ce fut un sourire factice et forcé. Alastor le remarqua et posa une main amicale sur mon épaule.
"Vous savez quoi, ma chère ? J'ai remarqué. De plus, j'ai l'impression de ne rien avoir fait pour vous alors que vous vous coupez en quatre pour moi. Vous avez même tué mon rival de toujours. Je me dois de vous récompenser."
Au lieu de sourire et de me sentir rassuré, je saisis la main d'Alastor et l'enlevai de mon épaule avant de reculer sur le lit, méfiante. Je connais Alastor, à tout moment il va me demander d'aller à la chasse à l'homme pour me changer les idées ou me cuisiner un plat à base de viande humaine.
"Excusez-moi, Alastor mais je ne me sens pas super rassurée."
-Allons, souriez ! Je vais vous offrir un cadeau digne de vous.
-Je ne suis toujours pas rassurée.
Alastor se leva et se dirigea vers la table de chevet sur laquelle était posée une enveloppe. Tiens... Elle n'était pas là avant. Il a dû l'apporter avec lui. Le présentateur saisit l'enveloppe et me la tendit.
"Ouvrez."
J'arquai un sourcil, peu convaincue.
"Y'a un doigt d'Henry là dedans, pas vrai ?"
Face à ma question, le brun, amusé, répondit : "Non mais j'aurais bien voulu. Allez, ma chère, faites confiance à votre vieil ami, Alastor et ouvrez."
Méfiante, j'ouvris lentement. Je fus rassurée en ne trouvant aucune partie d'Henry, que du papier. Je pris le contenu et soudain, mes yeux s'écarquillèrent.
C'est pas vrai... Mon cœur se mit à battre de plus en plus vite et mes doigts se mirent à trembler.
"Non..."
Je ressentis aussi de fortes émotions : la tristesse, la mélancolie et enfin la joie. Je n'arrivais pas à réaliser la situation.
"C'est pas vrai..."
Murmurai-je, la gorge serrée avant de lever les yeux vers Alastor.
"Si c'est une blague, elle est vraiment pas drôle"
Alastor sourit de toutes dents, mains derrière le dos avant de se pencher vers moi : "Ce n'est pas une blague, ma chère. Vous l'avez amplement mérité, Y/n."
Tandis que je tenais le contenu de l'enveloppe entre mes doigts, des larmes se mirent à ruisseler le long de mes joues et je n'arrivais pas à réaliser à quel point j'étais heureuse. La joie, le bonheur... Des choses que je ne pensais plus pouvoir ressentir.
"Alastor..."
Commençais-je, tremblante.
"Pourquoi vous nous avez acheté des billets pour la France ?"
Face à mes paroles, Alastor écarquilla les yeux et son visage se décomposa.
"Plaît-il ? Vous plaisantez. Laissez-moi voir ça !"
Il se jeta aussitôt sur les billets pour me les arracher et lire la destination. En levant la tête, il vit l'immense sourire sur mon visage.
"Je suis heureux de voir que vous êtes toujours Y/n N/f"
Je fixai Alastor durant un court instant avant d'écarter les bras.
"Venez, mon vieux."
Alastor sourit à son tour et accepta mon étreinte avant de fermer les yeux.
"Je vais vraiment revoir ma famille ?"
Murmurai-je en fermant les yeux à mon tour.
"Oui, ma chère. Vous serez de nouveau réunie avec eux. Je vous en fais la promesse."
-Merci infiniment, Mr Leblanc.
-Tout le plaisir est pour moi, chère amie.
Alastor tint sa promesse car quelques jours plus tard, j'étais assise à bord d'un avion pour New York. Le grand jour était enfin arrivé et j'allais revoir ma famille après toutes ces années. Dix ans ! Dix longues années se sont écoulées depuis que j'ai quitté la ferme. A l'époque, j'avais 17 ans. J'allais enfin revoir M'a, P'a et enfin William. La famille N/f sera enfin au complet.
"New York, New York"
Murmurai-je en regardant le ciel et les nuages à travers le hublot. Dans plusieurs heures, je pourrai tous les serrer dans mes bras et sentir l'air frais de la campagne caresser mes cheveux. Je me demande si je sais encore traire les vaches et conduire un tracteur. Je dois avouer être un peu rouillée depuis toutes ces années. Honnêtement, je suis très heureuse de revoir ma famille mais quelque chose me chiffonne... La présence d'Alastor.
Peut-être aurais-je dû simplement refuser son cadeau gentiment mais je voulais absolument revoir ma famille. Espérons que Alastor se tienne tranquille... Même moi je n'y crois pas. Ugh...
Je soupirai et fermai les yeux en priant pour que tout se passe bien à la ferme puis, je regardai Alastor qui était assis à côté de moi et lisait son journal. Des yeux marrons discernables derrière le verre de ses lunettes, un sourire aux lèvres, un veston, un nœud papillon et de courts cheveux bruns. Qui pourrait penser que derrière cette façade de gentleman parfait, se cachait un véritable meurtrier.
Allez, Y/n, n'y pense pas trop. Tu vas revoir ta famille et c'est le plus important ! Mais d'un côté, tu leur a ramené un criminel ! S'ils meurent ce sera de ta faute ! Mais de l'autre tu ne pouvais pas refuser ce billet d'avion ! C'était peut-être ta seule chance de revoir ta famille. Bon sang de bois ! Pourquoi est-ce si compliqué ?
En voyant que j'étais torturée et que je me tenais la tête, Alastor arqua un sourcil et ferma son journal avant de me regarder.
"Quelque chose ne va pas, ma chère ?"
"C'est juste que... Je ne sais pas si ce voyage est une bonne idée finalement."
"Je croyais que vous mourriez d'envie de revoir votre famille après toutes ces années ? Combien de fois m'avez vous parlé de la campagne et de la ferme."
Je soupirai et regardai Alastor avant de faire le signe de la gorge coupée. Il comprit aussitôt et sourit.
"Oh, je vois."
Il me tendit la main et murmura d'un ton calme : "Je vous promets que je ne ferai de mal à personne durant notre séjour. Je me tiendrai tranquille pour vous. Après tout, je sais me contrôler. It's an Alastor guarantee"
Pouvais-je le croire ? Une partie de moi hésitait et l'autre voulait lui faire confiance. Raah ! Allez, je vais lui faire confiance. Je veux que tout se passe bien à la campagne.
"Si vous faites un pas de travers, je vous coupe les bijoux de famille et j'en fais des guirlandes pour noël."
Dis-je en serrant sa main.
"Ce ne sera pas nécessaire, haha."
Le reste du trajet se fit dans le silence. Je passai mon temps à observer le ciel, discuter avec Alastor, manger, dormir et ce jusqu'à ce que nous arrivâmes enfin à New York.
En posant les pieds dehors, je me sentis envahie par un sentiment de mélancolie profonde et une odeur de fumée et de pollution. Il y avait plus d'immeubles qu'auparavant et la ville n'avait pas changé d'un pouce. La foule, les transports... Certaines choses avaient évolué mais pour moi, j'avais l'impression d'être de retour 10 ans en arrière.
"Ah ! New York, cela doit bien faire 4 ans..."
S'exclama Alastor de vive voix en regardant autour de lui.
-Vous êtes déjà venu à New York ? demandai-je en fixant le brun.
-En effet ! Je suis allé plusieurs fois à New York mais rien ne vaut la Nouvelle-Orléans.
Une fois cela dit, il fit un signe de la main pour arrêter un taxi.
"Notre taxi est là, on dirait !"
Il saisit ma valise et la sienne avant de les mettre dans le coffre, puis nous montâmes dans le taxi. Alastor s'assit derrière avec moi.
"Où allons-nous ?"
Demanda le conducteur.
Alastor me regarda en souriant et attendit ma réponse.
Sans attendre, je donnai l'adresse au conducteur. Une adresse que jamais je ne pourrais oublier même après toutes ces années. Le domaine familial se trouvait à la campagne new-yorkaise. C'était la maison de mon enfance : Une grande maison avec une ferme et une grange.
Lorsque le taxi se mit en route, Alastor se tourna vers moi et demanda, curieux : "Vous m'avez parlé de votre frère, William, très brièvement et de vos prouesses de campagnarde New Yorkaise mais jamais de votre mère ou de votre père."
-Oh et bien, commençai-je avant de m'arrêter et de lui faire un clin d'œil. Vous savez quoi ? Je préfère garder le suspens ! Après tout, vous verrez M'a ! Tout ce que je peux vous dire, c'est qu'elle a un très fort caractère, comme moi.
-Oh, déclara Alastor en souriant, c'est donc d'elle que vous tenez votre personnalité unique ?
Je souris de toutes dents en guise de réponse avant d'hocher la tête, fière de ressembler à ma mère. Après tout, c'était une femme forte qui avait toujours du répondant et qui ne se laissait jamais marcher sur les pieds.
-Dans ce cas, dit-il, j'ai hâte de la rencontrer. Vous avez de la chance d'avoir encore votre mère, ma chère.
Mon sourire s'estompa aussitôt en entendant les paroles du brun. C'est vrai que je ne sais pas grand-chose sur sa famille, quand j'y pense. Je me demande si les parents d'Alastor étaient aussi des meurtriers. Toutefois, au lieu de lui poser la question et parce que ce n'était pas le moment, je posai une main rassurante sur son épaule avant de prendre la parole :
"Vous êtes le bienvenu chez les N/F. A condition de ne pas... Enfin vous voyez !"
Alastor rit de bon cœur et rétorqua : "Merci."
Après plusieurs longues minutes de route, je commençai à voir la campagne au loin. J'étais collée à la vitre, un immense sourire aux lèvres tandis que les souvenirs de mes années passées à la campagne refaisaient surface.
Lorsque nous fûmes enfin arrivés, Alastor paya le taxi et dit au conducteur de garder la monnaie avant de descendre et de prendre nos valises. Quant à moi, je regardais ma maison qui se trouvait au loin. J'étais figée, les larmes aux yeux.
"Nous y sommes... Upstate New York. La campagne New Yorkaise. La maison des N/f..."
Dis-je dans un murmure.
Je pris une grande inspiration avant de marcher vers la maison d'un pas tremblant. Nous y sommes. Je suis de retour chez moi. Là où tout a commencé.
Je tendis une main hésitante vers la porte. Toutefois, je ne saurais dire pourquoi mais il m'était impossible de toquer. Et si... Et si je n'étais pas la bienvenue chez moi ? Et si ma famille m'avait oublié ou pire... Et si elle m'avait effacé ?
En me voyant, Alastor s'avança et tenta de me rassurer : "Je suis sûr que tout se passera bien, Y/n. De plus, je suis avec vous."
Je tournai la tête vers lui et souris faiblement avant de porter mon attention sur la porte et de toquer. Je déglutis et attendis patiemment puis...
"Grand mère ! On a toqué, je vais ouvrir !"
"Margareth N/f ! Reviens ici immédiatement, combien de fois t'ai-je dit de ne pas ouvrir la porte quand tu ne sais pas qui c'est ?"
Parmi ces deux voix, je ne pu en reconnaître qu'une. Toutefois, c'était suffisant pour moi. Mon cœur accéléra ses battements et mon regard s'illumina. Cette voix, cette douce voix qui m'avait tant manqué ! Comment diable pourrais-je oublier cette voix ?
La porte s'ouvrit enfin et mon regard se posa sur un homme pourvu de courts cheveux bruns et de magnifiques yeux bleu saphir. Il portait un costume en queue de pie et un haut de forme.
"Oui...? Que puis-je pour v..."
Le jeune homme se figea lorsqu'il nous vit Alastor et moi. Il écarquilla les yeux. Je le fixais, debout sans un mot et avec un immense sourire aux lèvres. J'étais incapable de dire ne serait-ce que le moindre mot.
-Bonté divine, dit-il lorsque sa surprise se transforma en joie. Alastor Leblanc ! Le célèbre présentateur Louisianais ! Que nous vaut le plaisir de votre visite ?
Quoi ?
Je crus rêver face à cette réaction. Dix ans sans se voir et sa réaction c'est : "OH mon dieu Alastor Leblanc !" ? Blessée, je croisais les bras, hors de moi.
"Dix ans que tu n'as pas vu ta soeur et ta première réaction c'est de t'extasier devant Alastor Leblanc ?!"
Mon frère arqua un sourcil et se tourna vers moi, surpris avant de demander, confus :
"Excusez-moi mais vous êtes ?"
-Je rêve ! hurlai-je avant de serrer les poings et d'abattre mon poing gauche sur William.
Celui-ci ne cligna pas et attrapa mon poing avant de prendre la parole d'un ton froid :
"C'est une façon de dire bonjour à son frère ?"
Suite à cela, il esquissa un sourire des plus rayonnants avant de me tirer vers lui et de me prendre dans ses bras. Puis, il murmura d'un ton doucereux : "Bienvenue à la maison, Y/n. Tu m'as manqué, petite soeur."
Ses paroles eurent l'effet d'un couteau planté en plein cœur. Je fondis en larmes dans les bras de William tandis qu'il me serrait contre lui.
"Bon sang de bois, qu'est-ce que c'est que ce tintamarre ? On peut plus faire la sieste tranquille."
J'écarquillai les yeux et poussai William lorsque cette voix parvint à mes oreilles puis tournai la tête et vis ma génitrice. Celle-ci se positionna aux côtés de Willliam et croisa les bras avant de nous jeter un regard noir à Alastor et moi.
"Tiens mais ce serait pas ma fille Y/N ? Elle décide enfin de venir rendre visite à sa famille après 10 ans. On est quoi pour toi maintenant, des inconnus ?"
Je croisai les bras à mon tour et répondis d'un ton froid : "Tiens... Toujours vivante la vieille ?"
-On dirait... Toi aussi, toujours en vie ?
-Ouais, j'suis increvable. Il paraît que c'est de famille.
Elle plissa les yeux et me fixa durant plusieurs secondes. Je fis de même et refusai de détourner le regard. L'atmosphère devint de plus en plus pesante et Alastor semblait confus.
"Hahahaha ! T'as pas changé."
S'exclama ma mère avant de tendre les bras vers moi, les larmes aux yeux.
-M'a !
Hurlai-je avant de me jeter dans les bras de ma mère. Bon sang, combien de fois ai-je rêvé de ce moment ? Je suis enfin réunie avec ma famille, après toutes ces années horribles passées à Hollywood.
Tout en me serrant contre elle, ma mère leva les yeux vers Alastor et arqua un sourcil, méfiante avant de demander : "Et c'est qui ce quidam ?"
-Mère, s'exclama William. Il s'agit d'Alastor Leblanc. C'est une célébrité.
-Il ne me dit rien.
Le brun, confus, ne savais plus où se mettre et tendit légèrement la main vers ma mère avant de répondre : "A-Alastor Leblanc, pour vous servir !"
"M'a ! Tu pourrais être plus accueillante envers ton gendre, bon sang de bois !"
Alastor écarquilla les yeux et faillit s'étouffer avec sa salive lorsqu'il entendit mes paroles. Il me regarda, le visage rouge.
"Je..."
-Cette brindille ? Mon gendre ? Britney ! Tu pouvais mieux choisir...
-Je ne suis pas son... commença Alastor avec un sourire gêné.
William soupira et leva les yeux au ciel.
"Y/ n Britney n/f, tu n'as pas changé. Toujours blagueuse. Allons, et si nous continuons cette conversation à l'intérieur ? Vous devez être fatigués après ce long voyage jusqu'à New York. Entrez donc"
Il sourit poliment et se décala pour nous laisser entrer.
Je fermai les yeux et pris une longue inspiration avant d'entrer avec Alastor d'un pas décidé.
"I'm home"
[Note de l'auteur : Je suis de retour ! Je suis vraiment contente et hypée ! Je vous prépare des dingueries. J'espère que vous êtes aussi hypés pour la suite et que mon style d'écriture vous plaît toujours autant]
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