Carla s'avança de quelques pas. Ses cheveux allant du blond foncé au châtain clair flottaient sur ses épaules. La jeune femme affichait un sourire nerveux et son regard émeraude laissait transparaître son inquiètude. Aujourd'hui c'était la rentrée, et elle allait faire sa terminale dans un nouveau lycée.

L'adolescente continua sa route à la recherche des tableaux ou les classes était affichées. Elle fini par les dénicher, et vit qu'elle était dans la classe des terminales 4. Sur la liste, elle ne reconnu que deux noms, Baker Charlotte et Walker Aymeric. Si le 1er nom était familier et rassurant, le 2eme semblait lointain et flou, comme un souvenir qu'elle avait désiré oublier ou datant d'il y a si longtemps qu'elle ne pouvait vraiment s'en rappeler.

Carla continua sa route, à ses oreilles la sonnerie qui lui indiquait d'aller en cours venait de retentir. La lycéenne se dirigea vers le rang qui lui était destiné, et, arrivée là-bas, elle parcouru du regard ce qui était '' sensé'' être un rang à la recherche de prunelles vertes, d'une chevelure brune ou d'une voix bien familière, celle plus précisément de Charlotte, sa meilleure amie.

Elle continua ses recherches, et soudain, ses yeux se figèrent, son poul s'accélèra, ses pupilles plongeaient dans des prunelles d'un bleu pur, clair, pâle, comme un lac de montagne ou un ciel sans nuages. La jeune femme fut arrachée à sa contemplation par une voix chaleureuse. Carla se força à détourner le regard, et se retrouva face à face avec une adolescente de taille moyenne, aux yeux vifs et à la chevelure brune.

<< Hey little thing ! >> lui dit Charlotte. Carla sourit, elle était soulagée et elle se jeta dans les bras de son amie pour la serrer contre elle. <<Carla tu me sers trop fort >> Rigola Charlotte. L'adolescente blonde rigola à son tour et la serra encore plus fort. Soudain un homme à la chevelure grise s'approcha des élèves.

<< Bonjourhein, je suis monsieur Oberthurhein, votre nouveau prof principalhein. >> La jeune fille soupira, ça ne faisait même pas trois minutes qu'elle était avec cet homme, elle ne supportait déjà plus ses '' hein'' incessants à chaque fin de mot. Elle suivit le reste de sa classe et s' installa à côté de Charlotte.

***

Deux heures. Ça faisait deux heures qu'elle supportait les '' hein'' incessants de son prof. Celui-ci avait fait le blabla habituel de chaque rentrée, distribué les emplois du temps et fait des binômes pour les rattrapages de cours. Bien évidemment, Carla s'était mise avec sa meilleure amie.

La jeune femme riait aux éclats avec son amie, quand soudain, monsieur Oberthur dit <<Alorhein, la plupart d'entre vous vous connaissezhein, mais ce n'est pas le cas de tout le mondehein. Les nouveauxhein, levez la main ! >> L'adolescente se mit à rougir de la tête aux pieds. À une certaine époque, cela ne l'aurait pas gênée d'être au centre de l'attention, mais là, c'est ce qu'elle redoutait le plus. Charlotte, d'un regard rassurant mais insistant l'incita à lever la main. Tremblante, Carla leva son bras, elle sentait tous les regards rivés sur elle, elle se sentait dévisagée, jugée et elle détestait ça. Elle s'empressa d'abaisser le bras.

La jeune femme soupira. Elle ne supportait pas d'être le centre de l'attention. Ça la mettait mal à l'aise... Très mal à l'aise. << Bien, alorhein, peux- tu nous dire ton nomhein, ton âge, ton ancien collègehein. >> Carla se leva et s'avança. Son pas était raide et son souffle saccadé. Elle s'arrêta à l'endroit indiqué par le prof et commença à'parler : << Bonjour, je m'appelle Carla Johnson, je viens du lycée Kleber, avant j'étais au collège Notre Dame de Sion et je suis venue ici pour être avec Charlotte et pour d'autres raisons personnelles. >> La jeune femme avait déballé ça d'un seul trait et d'un ton affirmé. Comme quoi, elle savait très bien jouer la comédie, se serait sûrement un bon atout au cours de l'année. L'adolescente parcouru la foule des yeux à la recherche d'un regard hautain, prétentieux, mais elle ne parvint qu'à figer à nouveau son regard dans ces yeux mystérieux. Avant, elle avait été arrachée à sa comtemplation. Mais maintenant, le temps semblait s'être arrêté.

L'inconnu, car elle ne savait pas à qui appartenait ce regard, avait des yeux bleus pâles, mais pas seulement. Au centre, tout autour de la pupille, l'œil était irisé de doré. Ce regard, n'était pas froid, pas hautain, pas repoussant. Cependant, il n'était pas non plus chaleureux et accueillant. Il paraissait juste vide. Dénué de toute émotion

Heyyyyy ! Voilà le tout premier chapitre ! J'éspère qu'il vous plaira 💖💖 par pitié ne faites pas attention aux fautes d'orthographe.