Today...

Cher Enzo,
Aujourd'hui nous sommes le trente et un décembre et il est actuellement vingt trois heures quarante cinq. Je sais, tu m'a dis d'en profiter et c'est ce que je fais. C'est juste que ici en Laponie il fait tellement froid que je ne quitte pas mon plaid et mon chocolat chaud bien installé devant la fenêtre à admirer les aurores boréales. Qu'est ce que je donnerai pour que tu vois ce magnifique spectacle chaque soir, c'est absolument sublime et tellement... Magique. Je suis arrivé il y a une semaine et j'ai eu le temps d'en profiter, patinage sur le lac gelé, promenade en traineau avec les husky batailles de boule de neige avec des voisines et j'en passe. Je repense à notre soirée du nouvel an. Le charleston résonnait dans la maisonnette, les lumières qui illuminait la pièce et notre danse ou ton pouce touchait mon dos nus, c'était magique.
C'est sur ces quelques lignes que je te laisse et vais en profiter en observant le spectacle à minuit des aurores boréales.
Je t'embrasse fort.

Celle qui pense à toi, Bonnie.

Je ferme mon journal qui me sert de lettre à mon vampire et le pose sur mes genoux. Je regarde par la fenêtre tout en regardant ma montre aussi... Plus que dix secondes. Je ferme les yeux quelques instants et les rouvre, le spectacle venait de commencer.

-Bonne année Enzo.

Quelques année avant...

-Mon dieu ! C'est vraiment horrible !

Cela fais maintenant trois semaines que j'ai reçu le journal de Virgina et je dois dire que c'est une immence déprime.

Enzo est arrivé il y a une semaine pour le jour de Noël, il n'a pas voulu que je reste seule pour une fête comme celle-la et sans que je m'y attende, il m'avait offert un cadeau qui m'a vite vexé, des bouchons d'oreilles. Dès que je l'ai ouvert, j'ai senti de la moquerie de sa part tandis que moi j'étais profondément vexé.

Je joue si mal que ça ?

Mais bon, ce soir c'est le nouvel an, Enzo a déjà mis les vieilles musique des années 20 mais à par ça, je doute qu'il fasse quelque chose car pour Noël, il n'a pas apporté le moindre sapin et je dois dire que j'étais un peu déçu car j'adore décorer les sapins pendant le mois de décembre. Je lis toujours ce journal et Enzo vient me voir avec un verre à la main. Il décide de faire la fête tout seul ?

-Quoi ? demandais-je

Il me regarde étonné mais décide de me répondre.

-C'est le nouvel an.

Sans blague ?

-Lève toi, nous allons dîner.

Hein ? Mais.. Je pensais qu'il faisait rien moi !

-Mm. Oh, et pour l'amour de Dieu, mets autre chose que ce survêtement abject.

Heu... Il est sérieux ? C'est que le nouvel an c'est pas comme si on allait dans un restaurant chic non plus !

-Pourquoi tu te soucies de mon survêtement ? demandais-je

Sa réponse ne se fit pas attendre.

-J'institue un code vestimentaire. Pour les vacances.

Puis il me tourne le dos en buvant son verre de vin rouge. Je n'ai pas trop le choix et même, ça sera mieux que de lire ce journal. Je ferme le journal et me lève du canapé pour me diriger vers la chambre. Une fois arrivé dans celle-ci, je me dirige vers mon armoire où sont rangés mes vêtements...

"Mmh, je n'ai pas grand chose." pensais-je

J'allais sortir un pantalon quand mon regard se place sur une petite robe noir, simple mais élégante. Sans réfléchir, je l'enlève du cintre qui la maintenait et me dirige dans la salle de bain pour me laver.

Ma douche prise, je me dirige dans ma chambre pour que j'enfile ma robe noir et me mets un peu de mascara. En me regardant de le miroir, je me rappelle que je ne serais pas avec tout mes proches avec qui j'ai l'habitude de le fêter. Elena, Caroline, Jeremy, Matt... Et Damon.  J'essaye de ne pas pleurer mais je reste forte. Même si je ne serais pas avec mes proches habituel, j'ai Enzo. Il a sauvé ma vie et il me protège donc, ce n'est pas si mal que de le passer toute seule.

Je souffle un bon coup et sors de la chambre qui me donne directement dans le salon.

-C'était le mieux que je puisse faire...

Je ne continue pas ma phrase que je fus éblouie par la vue de la pièce principale de la maison. Elle était illuminée de partout, ce qui nous montre de suite le côté lumineux et festif du nouvel an. Enzo se tenait devant une chaise, il était habillé d'un élégant costume avec une cravate rouge faisant ressortir le blanc de sa chemise.

-J'ai pensé que tu méritais une fête convenable, dit ce dernier

Je m'approchais doucement sans énoncer une seule trace d'émotion puis m'arrête. Le vampire qui se tenait à quelque mètres de moi souriait et je me sentais vaincu donc je souriais à mon tour. Mes pas m'avançaient vers la table qui était prête accompagnée d'une lampe magnifique, des flûtes de champagne, des verres de vin rouge, deux assiettes, des couverts et des bouteilles. Enzo s'avance vers moi et  recule ma chaise pour me permettre de m'asseoir. Quel gentleman !

Le repas se passe merveilleusement bien, on a bien mangé, bien parler, bien bu avec modération évidemment. 

 -Si tu m'avais dit il y a un an qu'on passerait le nouvel an ensemble, je t'aurais pris pour un fou, ai-je lancé au vampire

-Tu m'a traité de bien pire par le passé, dit-il en se levant avec un sourire au coin des lèvres.

Je laisse échappé un sourire de mes lèvres face à sa remarque. Il est maintenant devant son tourne disque, vinyle en main prêt à lancer sa vieille musique qui raisonnait depuis le début de la soirée.

-Je pensais à ta cousine. Qu'importe comment tu veux l'appeler... Alex. Comme tu as dit qu'elle ne voulait jamais parler de ses frères et sœurs. Mais le journal de sa sœur Virginia évoque à quel point elles étaient proches.

J'avais continué à lire cet affreux journal remplit de mauvaises ondes mais je voulais partager mes recherches à Enzo. Cela pourrait peut-être l'aider ?

-Que dit-elle d'autre ? demande-t-il curieux en s'installant de nouveau après avoir de nouveau mit la musique

-Une sorte de déséquilibre. Elle semble haïr tout ce pour quoi votre famille se bat, continuais-je

-Au moins, elle sait ce que c'est. J'essaie toujours de le découvrir, dit-il en mettant son verre de champagne sur ses lèvres

-Pourquoi tu y tiens ? Hmm ? Ils t'ont abandonné. Laissé dans un hospice pour pauvres. 

On aurait dit une sans cœur quand j'ai prononcé ces deux dernières phrases, mais j'ai étais franche. Je portais à mon tour ma flûte de champagne à mes lèvres pour le déguster. 

-Tu as deux parents, non ? demande-t-il 

Sur cette question je pose mon verre à côté de mon verre de vin et le regarde l'être surnaturel qui est devant moi.

-Oh, pardon. Avais. Je sais que ton père est mort, reprend-il

Il s'excuse ? C'est tellement rare venant de lui.

-Je n'en avais pas. La curiosité de savoir de qu'ils représentent c'est ce qui m'empêche de les haïr de m'avoir abandonné.

Face à sa réponse, je reste passible. Il se confie à moi et mille et une chose se passent dans ma tête. Pourquoi se confie-il ? A-t-il confiance en moi ? Son explication me prouve aussi que même si il est un vampire, il a un cœur avec des sentiments tel un humain.

-Quoi ? demande-t-il en voyant mon visage sans expression

-Rien, répondais-je

-Quoi ? répète-t-il avec un petit ricanement

-Rien. C'est juste qu'après tout ce temps, je pense que je commence enfin à te comprendre.

Il ne répond pas mais à la place, il porte de nouveau son verre de champagne à ses lèvres, geste que j'imite. Après avoir finit son verre, il le pose et moi aussi. Je baisse la tête vers mon assiette et j'entends une chaise grincer. Peut-être qu'il va partir ? De toute façon je me doute qu'il doit partir pour ne pas éveiller les soupcons envers sa tendre cousine Alex. Mais pourtant, à la place d'entendre la porte d'entrée s'ouvrir, j'entends une voix proche.

-May I have this dance ? 

Cette voix lui appartenait. Je me tourne vers lui surprise et je vois sa main tendu vers moi pour que je la prenne.

-Really ?

Sa main ne bouge pas d'un poil mais son sourire lui s'agrandit et c'est en voyant son sourire que cède en mettant ma main dans la sienne.

-Why the hell not ?

Je me lève et Enzo me guide à côté de la table pour nous laisser un peu d'espace dans nos mouvements.  Sa main gauche était dans la mienne tandis que sa droite était posé sur mon dos ce qui me laissait des frissons. Tandis que ma main droite était posé sur son bras.

-Donc, quand je lisais le journal intime... commençais-je afin de vaincre ce blanc

-Assez de recherche pour aujourd'hui, me coupe le vampire

-C'est tout ce que j'ai pour m'occuper.

On tourne lors de nos mouvements mais il ne met pas fin à la conversation.

-Tout ? demande-t-il

-Pas tout. Sans compter les leçons de guitare. 

-C'est mieux.

-Et le feu de cheminée.

-Tu es presque un expert, dit-il sur le ton de l'humour.

-Et maintenant ça. Des personnes âgées qui dansent. 

-Plutôt... Oui.

Sans que je m'y attende il me bascule en arrière ce qui me fait rire de bonheur. J'apprécie ce moment, j'apprécie cette danse et on ne peut pas dire que je suis avec le pire cavalier.

Il me relève et nos visages étaient proches... Très proches même au point ou nos nez se frôlent. On se regarde, on se contemple et nos visages n'exprime rien, on cache nos émotions. Enzo regarde notre positions avec nos mains puis il sourit, je lui rends. On se perd dans les yeux de l'autre et on se laisse faire. Son nez frôle de nouveau le mien et regarde à nouveau nos mains liées. Sa main désormais à plat sur la mienne, ses doigts cherchent les miens pour les liés à nouveau mais à la place, son index se laisse glisser sur ma main pour continuer son chemin vers mon bras. Ma main était maintenant seule.

-Aussi charmant que cette soirée fût, je dois vraiment y aller, dit-il

-Il n'est pas encore minuit, chuchotais-je dans un sourire

-Mais je suis déjà resté trop longtemps. Si je ne rentre pas, Alex va se demander où je suis, explique-t-il

-J'avais oublié. Être un agent double doit être un boulot à plein temps, répondais-je avec une once de moquerie dans ma voix

Je souris et il me le rend. On attends quelque secondes pour que finalement sa main droite se pose sur mon oreille et ainsi caresser mes cheveux bouclés. Il se penche vers moi doucement pour que finalement, ses lèvres se pose sur ma joue droite très proche de mon oreille.

-Bonne année, me chuchote-il

Il se sépare de moi et se dirige derrière. Je ne le vois pas, je reste planté là où il m'a laissé. J'entends la porte se fermer doucement et c'est là que je me réveille de ma rêverie.

-Bonne année.

Et le vinyle tournait toujours dans le tourne disque laissant le charleston terminer cette soirée comme elle a commencé. 

~~

C'est sur ces derniers mots que je clôture Bonenzo Diaries...

Ou pas ?

J'arrêterais de commenter les passages, on ne dirait pas, mais ça prend beaucoup de temps. Alors à la place, je peux mettre les citations et les répliques de Bonenzo.

Si vous le souhaitez évidemment je ne vous y oblige pas.

Je voudrais remercier les personnes qui sont là depuis le début de cette histoire et qui la termine. Ou si il y aurait d'autre partie vous pourrez continuer.

Vous pouvez me dire vos avis sur cette partie du nouvel an et j'espère sincèrement qu'elle vous a plut et que je l'ai bien clôturer.

Peut être à bientôt ?

Bref...

Kiss 😘