A toi mon soleil

Tu te souviens de notre rencontre ? C'était dans le trains, il venais juste de démarrer quand tu t'es approcher. Il était quasiment vide. Tu aurais pu t'asseoir n'importe où mais tu a choisi la place juste en face de moi malgré le regard noir que je t'avais lancé lorsque tu a jeté ton sac sur le siège.

On aurait pu faire un trajet dans le silence comme les autres voyageurs. Mais il a fallut que tu brise ce mur de glace que je mettais entre moi et le monde. Tu a juste dis d'une voix douce : « La solitude n'est bonne pour personne » puis tu m'a dévisagé.

J'avais l'habitude qu'on me dévisage, j'étais ce type de personne qui semblé n'avoir jamais sourit de sa vie, toujours à l'arrière comme une ombre quand on me remarquait enfin c'est comme si on voyait un fantôme. Tu etais mon opposé, tu étais comme une lumière, ce type de personne qui fait sourir rien que par sa présence.

En temps normal j'aurais ignoré la personne qui m'aurais dis sa mais bizarrement je t'ai répondu : « Je me sens jamais aussi seul que dans la foule ». C'est comme sa que sa a commencer tu te souviens ?

Lorsque le train s'est arrêter, tu a fouiller dans ton sac pour en sortir ton carnet et y griffonner ton numéro que tu m'a ensuite donner, puis tu es descendu. C'est seulement lorsque je t'ai vu passer la porte que je me suis rendu compte que je ne connaissait pas ton nom mais je me suis dis que je ne te reverrai jamais.

Etrangement le destin en a décider autrement et on s'est retrouver à la même gare d'où on était partit. Naturellement tu es venu me parler et bizarrement j'ai discuté.

Très vite tu es entrer dans ma vie, je ne voyais plus le monde sans toi, on passait tout notre temps ensemble. Tu me racontais tout, tes amour, tes ennuis et tes angoisse, je fessais de même. Comme si on s'était toujours connu. J'ai jamais autant souri qu'en étant à tes côtés. Tu me traiterais de sentimental si je te disais sa à voix haute.

C'était étrange de nous voir ensemble, on étais si différent et pourtant. On se compléter en quelque sorte. Tu a réussi à m'ouvrir tandis que j'arrivais à te canaliser. Tu étais cette élan qui manquait à ma vie. Grâce à toi j'ai osé énormément de choses.

Au final, le hasard fait plutôt bien les choses.

Ou pas.

Tu te souviens ?

Quand ils ont appris pour nous.

Ils n'ont pas apprécié.

Trop différent, d'après eux je n'étais rien.

D'après eux je me servais de toi, t'y croyais toi ?

Peut-être qu'ils avaient raison, je me servais de toi. Pour être bien dans ma tête j'avais besoins de toi. Sa ne nous a pas empêcher de nous voir, on continuait malgré leur regard désapprobateur.

Tu les avais envoyer bouler un jour et on ne les a jamais revu, qu'est ce qu'on avais rit dans la petite voiture jaune qui nous a emmener loin tu te souviens ? Je m'étais toujours foutu de la gueule de cette bagnole mais au final elle nous a emmener loin. J'aurais bien aimé refaire un tour avec.

Maintenant que t'es plus la j'ai l'impression que mon monde s'est écrouler. Je me demande si c'est pareil pour toi. Qui est ce qui t'empêche de frapper le premier connard qui t'insulte dans la rue maintenant ? Qui est ce qui t'empêche de t'engueuler avec les gens qui te font chier ? Avec qui va tu nager tous les mercredis maintenant ? Et avec qui planifie-tu des projets qui ne se réaliseront jamais mais que tu continu d'en parler comme si sa aller enfin arriver ?

Tu ne sais pas à quel point tu me manque. Je ne savais pas qu'une personne en partant pouvais laisser un trou aussi grand dans une poitrine. Est-ce que tu as mal toi aussi ? Est-ce que tu souffres comme moi ? J'ai tellement de question, elles resteront sans doute sans réponse.

J'aimerai tellement que tu sois à mes coter, qu'on blague autour d'un film débile et qu'on s'endorme comme des merdes. Nos soirées me manquent, nos longue discutions me manquent. Tu étais mon soleil et comme la lune je ne peux pas briller sans toi.

Je t'aime mon soleil

Une lune éteinte