C'est un oiseau qui se laisse porter par le vent. Ses ailes ne lui servent qu'à voler dans la direction que l'on choisit pour lui.

Son bec est comme soudé, l'oiseau se tait, il obéit.

Le paysage est beau, mais lui n'en profite pas, car le vent ne lui permet pas de tourner la tête.

Il se pose sur un arbre qu'on lui a attribué. Le vent s'endort quelques instants et l'oiseau ouvre les yeux sur un monde magnifique. Tous ces décors qu'il a devant lui, mais auxquels on lui a refusé l'accès !

Il commence à rêver de voler librement, de choisir son chemin, dans le ciel. Mais le vent se réveille et, d'une tempête, l'emprisonne. Des chaines retiennent l'oiseau sur la branche. Pressé de s'envoler, il déploie ses ailes mais les liens l'empêchent d'aller plus loin. La pluie s'abat sur lui, le privant du monde extérieur.

Le passage vers la liberté semble infranchissable.

Tous ces moments où il avait été prisonnier de lui même, prisonnier de son obéissance, de son silence !

Durant plusieurs jours, l'oiseau lutte contre la tempête, sa prison. Puis, alors qu'il est empli de désespoir, son bec s'ouvre laissant sortir un chant mélodieux. Aussitôt, la chaîne se brise, blessant l'oiseau, mais aucune douleur ne peut vaincre l'envie, le besoin de liberté. Traversant la tempête, il s'élance vers le ciel qui lui ouvre en grand les bras.

Finalement, embrassant l'horizon du regard, l'oiseau disparaît.

NDA :

J'ai retrouvé ce texte, écrit il y un moment et j'ai décidé de le poster... Après une énorme correction !!! Vous n'imaginez pas mon fou rire devant les fautes de conjugaison et d'orthographe !!! Bon, j'ai aussi eu l'envie de me suicider... Bref j'avais envie de vous raconter ça et de vous prévenir que vous avez échappé à un texte honteux dans ses fautes !!! Maintenant que je l'ai corrigé, je vais pouvoir brûler l'original...