06
Les premiers signes
Niall attendait qu'Anémone finisse son service. Il savait qu'il avait passé énormément de temps dans ce petit café, que cela paraissait soupçonneux et que sa génitrice avait sûrement déjà appelé la police parce qu'il n'était pas encore rentrer à la maison. Il le savait et n'avait pourtant pas chercher une seule fois à regarder l'heure sur son téléphone portable et à voir, par la même occasion, le nombre de fois que ces parents avaient déjà pu l'appeler. Il savait qu'il devrait donner des signes de vie, leur dire qu'il rentrerait bien plus tard, mais il était trop concentré sur Anémone que pour y penser.
Pas même une seule seconde, il arrivait à la lâcher du regard. Il passait sûrement pour un psychopathe, ou une personne qui voulait que du bien, qui voulait connaître la jeune fille. Mais le parrain de celle-ci ne voyait pas les choses de la même façon. Il était bien plus sur ses gardes qu'Anémone. Il était bien plus concentré à cerner les attentions du jeune homme que sa nièce. Il était bien plus entrain de chercher ce qu'il lui voulait vraiment que sa nièce. Il voulait savoir ce que cet adolescent pouvait bien vouloir recevoir de sa nièce, dont il avait fait la promesse de la protéger.
Niall ne voulait pas de mal, il voulait la connaître. Cela est tellement rare de nos jours, de trouver une personne qui voudrait seulement nous connaître, savoir si avec nous la relation va passer ou si on est vraiment pas compatible. Il aimerait juste savoir pourquoi elle lui fait autant d'effet, pourquoi elle l'obsède tant, pourquoi elle l'attire autant, pourquoi il ne peut pas se passer de la regarder, pourquoi il ne peut pas s'empêcher de croiser son regard le sien, pourquoi il ne peut pas s'arrêter de la faire rire, pourquoi il ne peut pas s'empêcher de vouloir la connaître. Il aimerait juste savoir, par envie, par tiraillement et par curiosité.
Niall ne lui voulait pas de mal, contrairement à tous les scénarios que le parrain de celle-ci pouvait bien imaginer. Il n'était pas que son parrain non, il était aussi son oncle et c'était lui, de toute la grande famille, qui avait obtenu la garde de la belle. C'était lui qui convenait le plus pour s'occuper de la belle. Il n'était pas un drogué, ni un alcoolique, ni un fumeur. Il était le patron d'un petit café qui gagnait bien sa vie et qui avait autant la côte chez les jeunes que chez les vieux. C'était lui qui avait été le mieux placer, qui était le meilleur pour prendre soin d'elle. Même s'il était celui qui en avait eu le moins envie.
Niall la vit partir dans ce qui devait être une pièce interdite aux clients. Il eu un pincement au coeur et regarda bien la porte, fixement, pour laquelle elle venait de passer. Il regardait tellement ce point précis qu'il ne vit pas le patron du petit café, que plusieurs personnes redoutaient de devoir affronter, arrivé ver lui. Il ne l'avait pas vu et aurait bien aimer puisque, quand le monsieur s'assit à la chaise à côté de lui, cachant la vue qu'il avait de la porte, il sursauta. Il ne s'y attendait pas. Il ne savait pas non plus que c'était lui, le patron de ce café, qui était aussi le parrain, l'oncle et le tuteur légale d'Anémone. Il ne savait strictement rien de lui.
Oncle : Pourquoi est-ce que tu la regardes ainsi? Qu'attends-tu d'elle?
Niall : Tout ce qu'elle pourra apporter de bon à ma vie. Tout ce qu'elle pourra m'apporter de bien. Tout ce dont elle sera capable sans qu'elle ne se fasse du mal.
L'oncle d'Anémone était bouche-bée, déboussolé, abasourdi par les mots du jeune homme et la franchise avec lesquels il les avait prononcés. Il ne s'y attendait vraiment pas et cela l'impréssionnait vraiment. Niall venait de marquer des points, de monter dans l'estime de celui qui s'occupe de la jeune fille. Il ne savait même pas qui était cet homme et venait comme même de lui dire qu'habituellement, il n'aurait jamais pu dire à la jeune fille. Il l'avait fait, en se rendant compte de cela que quand il eu finit de prononcés ces trois phrases. Il en était lui-même surpris. Lui-même ne savait pas quil était capable dire des ces mots et avec une telle franchise. Il c'était lui-même épaté. Il ne s'en croyait pas capable et venait de le faire.
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