03

Les premières paroles

Niall restait bloqué devant la jeune femme, ne savant même pas pourquoi il était ainsi. Il était déjà de ne nature timide à la base, mais jamais cela n'avait été aussi fort. Jamais. C'était totalement inhabituel chez lui. Pourtant, il devrait lui parler, puisqu'elle lui avait poser une question. Niall l'avait oublié, cette question. Aussi, il s'en foutait complètement. Il voulait juste que la jeune femme reste près de lui, mais elle ne pouvait pas passer son après-midi de travail, plantée devant lui juste pour ses beaux yeux. En faite, il avait totalement oublié la question qu'elle lui avait posé, il avait vu ses lèvres bougées mais c'était tomber dans l'oreille d'un sourd.

Niall la regardait intensément, laissant un malaise de formé à l'intérieur de la jeune femme. Jamais, on ne l'avait reluqué de cette façon, aussi délicieusement mais toujours avec un sous-entendu sale derrière. Il ne savait pas, qu'elle ne supportait pas d'être au centre de l'attention, qu'elle ne supportait quand on l fixait, qu'elle n'aimait pas beaucoup communiquer avec les autres, qu'elle aimait par dessus tout la solitude que sa chambre lui fournissait, qu'elle adorait le silence et le calme. Il ne savait pas non plus qu'elle n'était pas vraiment branché pour aller sous les feux des projecteurs. Il la mettait vraiment mal à l'aise.

Niall voyait les joues de la jeune femme viré au rouge cramoisi, ce qui lui fit lâché, sans même avoir le temps de comprendre, un rire nerveux. Il ne sortait jamais de rire nerveux, c'était la deuxième fois de toute sa vie qu'un de ces rires passaient la barrière de ses lèvres, même si de nombreuses fois, il avait faillit en avoir un. Il se retenait, habituellement, mais ici, il n'eut même le temps de savoir qu'il allait arriver. Il n'avait même pas eu le temps de savoir qu'un allait faire son apparition. S'il avait su u'il allait venir, il l'aurait sûrement retenu.

La jeune femme rebroussa chemin et s'éloigna avec sa douce odeur de vanille glacée toujours sur elle, laissant Niall seul. Il regretta son sourire qui avait rendu l'atmosphère encore plus pesante entre lui et elle, alors qu'il ne savait même pas comment elle s'appelait. Il n'avait même pas eu le temps de la "mater". Il ne savait même pas la couleur que pouvait bien avoir ces cheveux. Il ne savait même pas ce que cela pouvait bien dire. Il savait juste qu'il l'avait énervée, qu'elle n'avait pas revenir vers lui et que, comme un con, il ne l'avait pas retenue.

Niall passa sa main sur son visage, regrettant de plus en plus amèrement son rire nerveux. Pour une des seules fois où il sort, c'était à un mauvais moment. Il s'en voulait et la jeune femme ne savait même pas à quel point. Il avait tellement aimé sa présence auprès de lui, que quand elle lui montra son dos et qu'elle se dirigea vers une autre table, occupée par des adolescents assez beaux, il eu un pincement au coeur. Quand l'irlandais vu les adolescents de l'autre table, la jalousie s'empara de son corps. Il se trouvait tellement ridicule face à eux, qui savaient comment s'y prendre avec la jeune femme.

Niall avait envie de courir vers eux et de la prendre avec lui, pour s'enfuir très loin de ce petit café, de traverser toute l'Europe. Il voulait lui prendre la main et partir le plus loin possible de ces garçons, qu'il savait déjà qu'ils ne la traiteraient pas aussi bien que lui pourrait prendre soin d'elle. Sa génitrice lui avait inculqué un respect inconsidérable envers la gente féminine. Il n'avait pas de grande soeur et avait, ainsi, plus de mal à s'y prendre avec les filles. Son frère ne l'aidait pas beaucoup non plus. Mais la jeune irlandais ne voulait qu'elle. Il n'avait pas besoin d'une autre fille, plus grande ou plus petite qu'elle.

Niall la revit revenir vers lui, à cause d'un homme -sûrement son patron- qui lui demandait d'aller à sa table. Il aima immédiatement cet homme, alors que la jeune femme souffla et reprit une bonne mine. Il peut enfin analysé son visage. Un beau teint, des yeux marrons et une chevelure blonde. Il reconnaissait la teinture qu'elle c'était faite. Il remarquait immédiatement quand les personnes avaient des cheveux teintés ou non. Il mettait sa main à couper que ce n'était pas les vraies cheveux de la jeune femme. Il ne s'attendait sûrement pas à cela d'elle et pourtant, c'était le cas. Il vit qu'elle avait une fine silhouette, qu'elle avait des belles formes. Il était surtout concentré sur ses yeux. Mais quand il entendit sa voix, il perdit la sienne. Une douce voix, remplie d'amusement.

Elle : Tu as les yeux bleus comme le Canard WC!

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