Je remercie Lea1208 pour m'avoir averti que l'on m'avait plagiée encore!

Une grosse pensée à toutes les familles des victimes. Pray for Paris.

~PDV Blue~

Au bout de quelques minutes, ma vue se trouble. Une horrible douleur apparaît dans mon estomac. Puis je ne vois plus rien. Tout est noir. Je me sens tomber dans le vide. Qu'est-ce qu'il m'arrive?

Des bipes incessants retentissent dans ma tête. J'essaye d'ouvrir les yeux mais je les referme immédiatement, car je suis éblouie par la lumière.

«-Mademoiselle Stevens, vous m'entendez, m'appela une voix lointaine. Vous avez fait un malaise.»

Mes yeux clignotèrent et je finis par les ouvrir. Une lumière faisait des allers retours devant mes pupilles. Après quelques secondes, ma vision devient plus nette. Un médecin est entrain d'agiter une petite lampe au-dessus de mes yeux.

«-Les pupilles réagissent à la lumière, informa le médecin.»

Je sens quelque chose serrer ma main. J'abaisse mon regard et aperçoit ma mère et Kylian. Mon petit frère est assis sur le lit et ma mère est debout juste à côté de moi. Elle me tient la main.

«-Mon cœur tu vas bien, me demanda-t-elle inquiète.»

J'hoche la tête et cherche Nathan du regard. Il n'est pas là.

«-Il est sur la route Blue. Il va arriver ne t'inquiète pas, me rassura ma mère.

-J'ai besoin de m'entretenir seul avec la patiente, annonça le docteur.»

Ma mère hoche la tête et aide Kylian à descendre de mon lit. Il me fait un signe de la main et ils sortent de la chambre. Le médecin prend une grande inspiration.

«-Mademoiselle Stevens êtes-vous au courant que vous êtes enceinte?»

J'hoche la tête en espérant que mon bébé aille bien.

«-Je suis désolé mais votre corps est trop faible pour pouvoir amener votre bébé à terme. Vous avez eu plusieurs côtes cassées et il y a un grand risque que quand le bébé se développe les côtes se recasent et perforent vos poumons, m'expliqua-t-il. Il serait mieux pour vous d'avorter. Je suis désolé, c'est soit le bébé, soit vous.»

Je reste sous le choc Je n'arrive pas à répondre. Je suis trop faible pour avoir un bébé. Je suis vraiment bonne à rien! Will avait raison.

~Flasback~

Je venais de rentrer du lycée, seule. Mes parents ont décidés de fêter leurs retrouvailles avec un week-end en amoureux et Kylian est chez un ami. Je vais pouvoir me reposer. Je range mes affaires de cours et descend me préparer à manger. Mes yeux divaguent entre les produits se trouvant dans le frigo, mais il n'y a rien que je trouve appétissant. Je décide finalement de me faire un sandwich avec quelques chips au barbecue. Je m'installe sur le canapé et allume la télévision. Soudain Will fait son apparition dans le salon. Je sursaute surprise.

«-Mon amour qu'est-ce que tu fais là, lui demandais-je.

-Je suis venu voir ma petite amie s'engraisser sur un canapé. Non mais regarde toi sérieux tu fais pitié, s'énerva-t-il.»

Ses yeux sont injectés de sang. Il est vraiment énervé. J'ai peur, il va recommencer. J'éloignais le paquet de chips ainsi que mon sandwich pour ne pas l'énerver un peu plus.

«-Tu es vraiment une bonne à rien. À part rester sur un canapé à bouffer des chips, tu sais faire quoi d'autre? Rien tu es tellement faible! Tu devrais te suicider, cracha-t-il. Ou peut-être que je devrais te tuer moi-même. Mais tu me fais tellement pitié que je suis obligé de rester avec toi!  Est-ce que tu t'es déjà regardé, tu es tellement horrible avec ses cheveux bleu. Tu sais quoi je vais me casser d'ici, on sait jamais si ta médiocrité n'est pas contagieuse, ricana-t-il en s'en allant.»

La porte d'entrée claqua. Il ne m'avait pas blesser physiquement mais psychologiquement, il m'avait détruite.

~Retour au présent~

La porte de ma chambre d'hôpital s'ouvrit violemment sur Nathan.

«-Mon cœur tu vas bien? Tu as mal quelques parts, me demanda-t-il en se précipitant à mes côtés.

-Je vais vous laisser, annonça le médecin.»

Il sortit et Nathan déposa un baiser sur les lèvres. Comment je vais lui dire, que je suis trop faible pour porter son enfant? Je ne veux pas qu'il sache que la fille qu'il aime ne peut pas mettre son enfant au monde, parce que son frère l'a battue à mort.

«-Nathan, je... Je... Je ne veux plus garder ce bébé, bégayais-je.»

Il se redresse surpris et énervé. Vite il faut que je trouve une excuse, à mon changement de décision, si soudain. Le seul argument qui me venait à l'esprit était notre jeune âge. Ses poings se crispèrent.

«-Tu n'as pas le droit de faire ça, hurla Nathan.

-Si j'ai le droit! Tu ne comprends pas que je suis trop jeune pour ça, répliquais-je.

-Je m'en fou, il n'y a pas que toi dans ce merdier!

-Attends tu penses vraiment que c'est un merdier?

-Blue, ce n'est pas ce que je voulais dire, soupire-t-il.

-Si, c'est ce que tu voulais dire! Tu viens de traiter ton enfant de merdier et en plus tu me demandes de le garder, hurlais-je.»

J'étais choquée qu'il aie dit ça. Mais d'un côté ça rendait la chose plus facile pour qu'il accepte mon avortement. Le médecin refait son entrée dans la chambre.

«-Monsieur calmez vous. Ce n'est pas de sa faute, intervint le docteur.

-Comment ça ce n'est pas de sa faute, demanda Nathan.»

Je prie intérieurement, pour que le docteur ne lui dise rien. Le regard de Nathan s'est adouci. L'énervement à été remplacé par l'incompréhension. Le médecin ne savait pas quoi dire.

«-De quoi il parle, m'interrogea Nathan.»

Je joue nerveusement avec mes doigts et mords la lèvre inférieure. Je prends une grande inspiration. Il faut que je lui dise.

«-Nathan. Je suis désolée mais si je garde le bébé, mes côtes risqueraient de se briser à nouveau et de perforer un de mes poumons. Je suis trop faible pour porter ton enfant. Tu mérites tellement mieux, m'excusais-je en essayant de retenir mes larmes.»

Mes mains étaient venues instinctivement sur mon abdomen. J'ai l'impression de m'excuser au près des deux personnes que j'aime le plus au monde. Sauf que je vais tuer l'une d'elle. Mes larmes dévalent mes joues.

«-Quand est-ce que vous pouvez l'avorter, demanda Nathan sur un ton absent.

-Dès demain, répondit le docteur.»

Ils discutèrent des conditions de mon avortement, pendant que je pleurais en silence. La main de Nathan a trouvé la mienne et nos doigts se sont entrelacés. De mon autre main, je caressais mon ventre, comme pour rassurer mon bébé. Mais cela ne servait à rien, j'allai faire la chose la plus monstrueuse que une mère puisse faire à son enfant. Je cherche désespérément le regard de Nathan mais il me fuit. J'ai l'impression d'être un monstre. Oui, voila ce que je suis un monstre. Le médecin quitta ma chambre d'hôpital nous laissant tous les deux.

«-Nathan, murmurais-je. J'ai peur, avouais-je.

-Tout va bien se passer, me rassura-t-il tout en gardant son regard fixé dans le vide.

-Regarde moi, l'implorais-je.»

Mais au lieu de faire ce que je lui avais demandé, il se lève et sort en prétendant qu'il devait aller prendre l'air. Je me retrouvais seule dans cette chambre aux murs jaunâtres. Elle n'était pas si petite que ça. Il y avait un placard, mon lit, une télévision ainsi qu'un fauteuil et deux chaises en fer. Ce n'était pas le grand luxe, mais c'est amplement suffisant.

Après avoir analyser la pièce en long en large et en travers, j'ai eu une idée assez stupide. J'allais faire mes adieux à mon bébé. Je m'assieds en tailleur et pose mes mains sur mon ventre.

«-Bon je ne sais pas pourquoi je fais ça, vu que tu ne peux pas comprendre un seul mot de ce que je vais te dire, mais les hormones nous font faire des choses un peu étranges. Tout d'abord, je veux m'excuser pour le mal que je vais te faire. Et même si ça ne se voit pas je t'aime de tout mon cœur. Je ne sais pas si tu es un petit garçon ou une petite fille mais je vais te donner mes idées de prénom. Si tu étais une petite fille je t'aurais appelé Amanda Karen Evans, en l'honneur de tes deux grands mères. Et si tu étais un petit boxeur, comme disait papa, je t'aurais appelé Ryan ou Bastien. Ton père n'aurait sûrement pas été d'accord et il t'aurait appelé Nathan junior, rigolais-je en essayant de sécher mes larmes. Je suis désolé pour tout ce que je te fais subir mais saches que je t'aime de tout mon cœur.»

Un applaudissement suivi d'un rire raisonne dans la pièce. Je relève le regard et tombe nez à nez avec....

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Note de l'auteur:

C'est vraiment de plus en plus difficile de réussir à poster chaque semaine un chapitre... Je fais du mieux que je peux j'espère que les chapitres vous plaisent autant! Alors vos avis?

Le bébé?

Là réaction de Nathan?

Qui est dans la chambre à la fin?

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