29. Technique de drague?

Coup de gueule! J'en ai marre de me faire critiquer à longueur de journée! Oui je fais des fautes, c'est normal je n'ai que 15 ans. Mais je pense quand même que dire, "je ne peux pas lire ton histoire il y a trop de fautes". C'est légèrement abusé! Donc si vous plait, si mes fautes vous dérange tant, arrêter de lire ma fiction, mais arrêter de me le rappeler à chaque chapitre. Merci.

~PDV Blue~

«-Je veux pas que tu me détestes, me supplie-t-il.

-D'accord, dis moi.

-Tu penses vraiment que c'est un hasard que tu te sois retrouvée dans ma classe, demande-t-il.»

~PDV Nathan~

~Flashback~

Aujourd'hui je vais rendre visite au proviseur, pour savoir qui est cette fameuse Blue Stevens. J'arrive au lycée et me dépêche d'aller dans le bureau du principal. J'entre, sans toquer bien sûr.

«-Monsieur Evans. J'étais justement entrain de me dire que ça faisait longtemps, que je n'ai pas entendu parler de vous, ironise le quinquagénaire.

-Moi aussi. Vous commenciez à me manquer Monsieur Wilson.

-Puis-je savoir la raison de votre venue, me demande-t-il.

-Blue Stevens je veux qu'elle soit dans ma classe.

-Et pourquoi?

-Parce que.

-Ce n'est pas une réponse, dit le proviseur en haussant le ton.

-Bon je vais être direct. Si Blue n'est pas dans ma classe, je révèle à tout le monde que vous vous tapez la femme de ménage.

-Vous me faites du chantage, hurle-t-il.

-Hum... Laissez moi réfléchir. Oui, je vous fait du chantage.

-Vous n'avez aucune preuve! Personne ne vous croira, dit-il fier de lui.

-J'ai des photos, un enregistrement vidéo et un audio, l'informais-je.

-Ce n'est pas vrai.

-L'enregistrement audio date de jeudi dernier. Quand vous l'avez prise dans le placard à balais. Vous vous en rappelez?»

Il devient blanc. Je ricane fier de moi. Pendant qu'il déglutit bruyamment.

«-C'est d'accord, céda-t-il.

-Vous voyez ce n'était pas compliqué.»

~Retour présent~

«-Pourquoi tu voulais être dans la même classe que moi, me demande-t-elle perdue.

-J'avais vu ta photo et ton nom, sur le bureau de mon père. C'était étrange, car il n'amène jamais du boulot à la maison, expliquais-je vaguement.

-Quel est le rapport avec mon père, s'impatiente-t-elle.

-Quand je t'ai sauvé la vie, poursuivis-je. Ton père m'a amené à l'hôpital. Il m'a demandé mon prénom. Il n'a pas tout de suite compris. C'est seulement quelques jours plus tard, qu'il a débarqué dans ta chambre et m'a demandé de ne plus t'approcher, expliquais-je.»

~PDV Blue~

Tout ce mélange dans ma tête. Qu'est-ce que mon père a compris? Pourquoi lui a-t-il demander de ne plus m'approcher? Alors que j'allais lui demander, il me coupe la parole.

«-C'est à moi de poser une question! Alors comment tu t'appelles, m'interroge-t-il.

-Eva Humphrey, répondais-je en lui donnant ma nouvelle identité.

-Blue, je veux ton vrai nom, s'exaspère-t-il.

-Je ne le dirais qu'à mon mari.»

Je tourne la tête, de manière, à rompre notre contact visuel.

«-Alors épouse moi, dit-il simplement.

-Quoi, hurlais-je en me retournant vers lui.

-Épouse moi, Blue J. Stevens.

-Non. Si je me marie, c'est que je ne serais plus en cavale. Ça voudra dire que je serais prête à avoir des gosses. Surtout ça voudra dire que mon mari, m'aime, dis-je en accentuant sur le dernier mot.»

Il est légèrement déçu, mais pas surpris. Il pensait vraiment que j'allais lui dire oui, alors que nous ne somme pas encore en couple.

«-Pourquoi tu ne veux pas me dire ton prénom, me demande-t-il en nichant sa tête dans le creux de mon épaule.

-C'est à moi de poser une question. Pourquoi mon père t'a demandé de ne plus t'approche de moi?

-J'imagine parce que mon père était l'avocat de Will, dit-il en haussant les épaules.»

Sûrement, mais comment mon père savait que l'avocat de Will s'appelait Evans.

«-À moi de te poser une question, renchérit Nathan. Pourquoi tu ne veux pas me dire ton prénom?

-Parce que.

-Blue, on ne répond pas parce que, me gronde-t-il.

-Parce que je ne veux pas que tu saches mon passé, dis-je rapidement. Je suis fatiguée et je vais dormir.

-Mais tu as dormi à l'allé.

-Et bien je suis quand même fatiguée, dis-je d'un ton ferme.»

Il ne renchérit rien et je ferme les yeux. Il attire ma tête sur son épaule. Il s'amuse à enrouler des mèches de cheveux autour de son doigt. Je finis par m'endormir, sous ses caresses.

Quelques heures plus tard, je suis réveillée par Nathan. Il m'annonce que nous atterrissons bientôt et qu'il faut que j'attache ma ceinture.

«-Nathan, j'ai faim, râlais-je.

-On ira manger au restaurant en arrivant.

-On est en cavale! On est pas en vacances, le grondais-je.

-Je sais, mais on peut quand même aller manger dans un restaurant, réplique-t-il.

-Il y a des caméras dans un restaurant, lui rappelais-je.»

Il souffle et se retourne vers moi.

«-Tu penses que ils vont surveiller les restaurants d'Hawaii, s'exaspère-t-il.

-Il faut toujours être sur ses gardes, quand on est en fuite.»

Nous atterrissons en douceur et regagnons l'aéroport. Mais avant de sortir, j'attache mes cheveux et mets une casquette. Nathan me regarde attentivement. Il arrête un taxi et nous prenons place à l'intérieur.

«-Tu avais vraiment tout prévue, dit-il tristement.

-Argent, casquette, fausse identité, téléphone jetable, plus mille dollars. Voilà tout ce qu'il te faut pour disparaître. Un simple sac peut contenir tout cela. Donc oui j'avais tout prévu dans un sac, parce que je savais que ce jour arriverait, avouais-je.»

Il ne répond rien et donne une adresse au chauffeur. Le trajet se passe en silence. J'ai l'impression, qu'il ne veut pas me parler. Le chauffeur se gare en bord de plage. Je le paye et nous descendons. Il marche à environ de quelques mètres devant moi. Ça m'enerve. Qu'est-ce qu'il a?

«-Je peux savoir ce qu'il t'arrive, hurlais-je.

-Ce qu'il m'arrive? Tu avais prévu de disparaître. Alors que nous étions entrain de, commence-t-il mais il se stoppe.»

Il passe ses mains sur son visage et souffle bruyamment. Il a l'air sacrément énervé.

«-Entrain de quoi, insistais-je.

-On aurait pu construire quelque chose et tu le sais très bien, mais toi pendant ce temps, tu savais que tu allais disparaître.

-J'espérais que ce jour n'arriverait pas. Tu crois que ça me fait plaisir d'être en cavale, hurlais-je.

-Pourquoi tu m'as menti, renchérit-il.

-Tu es sûr de vouloir parler de mensonges? Parce qu'avec les tiens, on va en avoir pour un moment, ricanais-je amèrement.

-Tu vas encore me reprocher les mêmes choses. C'est toujours pareil avec toi, hurle-t-il.»

Je ne réplique rien. Il a raison, je lui reproche toujours ses mensonges et ses cachotteries. Mais moi, je ne suis pas mieux niveau mensonge. Je pense que je suis même pire. Et si je mettais ma fierté de côté.

«-Je suis désolé, bégayais-je.

-Quoi, demande-t-il.

-Ne me fait pas répéter, dis-je en arrivant à sa hauteur. On y va.»

Il hoche la tête et se remet à marcher. Le paysage est tout simplement magnifique. Une plage de sable blanc et une immense étendue d'eau. Une vue digne d'une carte postale. Il y a beaucoup de monde sur la plage, mais au fur et à mesure que nous avançons, les touriste se font moins présents. Au bout de quelques minutes, il n'y a plus aucun touriste et nous nous engouffrons dans une petite forêt tropicale. Les arbres sont hauts. Parmi ces arbres, il y a un petit chemin de terre. Je n'ai aucune idée de où l'on va, mais je fais confiance à Nathan.

Soudain une petite maisonnette apparaît en face de nous. Ses murs sont en bois, ainsi que le toit je présume. Nathan s'arrête avant de monter les trois petites marches qui mènent à la porte d'entrée. Il s'accroupie et attrape une pierre. Il retourne la pierre, laissant apparaître la clef qui se trouve à l'intérieur. Nathan ouvre la petite maison et nous entrons. L'intérieur est plutôt simple, à gauche de l'entrée, il y a une petite cuisine, ouverte sur le salon. Les murs sont blancs et la plupart des meubles sont noirs. Nathan ouvre une porte qui mène dans un petit couloir. Je le suis.

«-Il y a une salle de bain ici, dit-il en me montrant la porte à gauche. Il y a deux chambres à droite. Je prend la première et toi celle la plus au fond. Dans ta chambre il y a des vêtements moi et des anciens vêtements à ma mère. Je vais à l'eau, pour décompresser.»

Il sort de l'appartement rapidement. Il est vraiment énervé. Je pose mon sac dans ma chambre et me dirige vers l'extérieur. Je n'aime pas quand il m'évite. Ses vêtements sont sur le sable et lui commence à rentrer dans l'eau.

«-Tu vas m'éviter encore longtemps, hurlais-je pour qu'il m'entende.

-Je ne t'évite pas, me contredit-il en entrant dans l'eau.

-Arrête de me contredire.

-Je ne t'entend pas, hurle-t-il en s'éloignant.»

Il m'énerve! J'enlève mon short et retire mon t-shirt. Je jette ma casquette au sol. On dirait que sa mâchoire tombe. Je rentre dans l'eau et me dirige vers lui. Je m'arrête à seulement quelques centimètres du beau brun.

«-C'est bon tu m'entends là, soufflais-je.»

Il hoche la tête et m'attire vers lui. Je n'accroche pas mes jambes autour de sa taille et je vois bien que ça lui déplaît.

«-Tu veux savoir pourquoi je t'évites, me demande-t-il en calant sa tête dans mon cou.

-Oui.

-Parce que tu me rends faible. À chaque fois que je te vois, je ne peux pas être Nathan le bad boy. J'ai toujours peur que ça te rappelle Will et que ça te fasse mal. Tu m'as changé Blue, et pour tout t'avouer ça me fait peur. J'ai toujours envie de t'embrasser, de te prendre dans mes bras. Mais je me retiens, parce que je sais que tu me repousseras et que ça m'énervera. Je pensais que tu tenais un minimum à moi, mais apparemment non, m'explique-t-il.

-Arrête de dire des conneries tu sais très bien que je tiens à toi, le coupais-je.

-Alors, si tu tiens tant à moi pourquoi tu ne m'as pas demandé de venir avec toi, pour disparaître?

-Parce que, je voulais pas que tu quittes tout ce que tu avais à New York, me justifiais-je.

-Tu sais très bien que je t'aurais dit oui, si tu m'avais demandé!»

Je souffle. Il me regarde avec insistance. Je fronce les sourcils.

«-Pourquoi tu me regardes comme ça, lui demandais-je.

-Tu as une guêpe dans les cheveux.»

En moins de trois secondes, je me retrouve sous l'eau. Soudain je sens deux mains m'entourer le visage et des lèvres rencontrent violemment les miennes. Je suis tout d'abord surprise, mais je réponds à son baiser. Il sourit et introduit sa langue dans ma bouche. Il m'avait manqué. Toutes les sensations et les émotions qui me fait ressentir m'ont manquées. J'accroche mes jambes autours de son bassin. Nous remontons à la surface et nous nous séparons. Je passe mes bras autours de sa nuque.

«-Tu vois je ne t'ai pas repoussé, murmurais-je en collant mon front au sien.

-Ça veut dire que tu me laisses une chance?»

Je me mords la lèvre et hoche la tête. Il sourit et repose un baiser sur mes lèvres.

«-Tu ne sais pas depuis combien de temps j'attends ce moment. En plus grâce à toi, j'ai une nouvelle phrase de drague, rigole-t-il.

-Si tu utilises cette phrase avec une autre, je vais te rendre stérile, le préviens-je.

-T'inquiète, je ne l'utiliserai seulement avec toi. D'ailleurs tu as une guêpe dans les cheveux, rigole-t-il.

-Je ne vais pas me faire avoir une se, commençais-je.»

Je suis coupé par ses lèvres. Je souris pendant ce baiser. Nous nous retirons toujours en souriant.

«-Nathan, j'ai faim, râlais-je comme une enfant.

-Blue qu'est-ce que tu as là, demande-t-il horrifié.»

Je baisse mon regard vers la blessure qui orne ma clavicule. D'habitude elle est caché par mes habits ou mes cheveux, mais là elle est à découvert.

~Flashback~

Je rentrais du café, comme à mon habitude, je me dirigeais chez Will. La peur était présente dans tout mon corps. Je me demandais si j'allais le trouver sous l'emprise de la drogue ou non. Je toque et entre directement. Je pose mon sac sur l'îlot central de la cuisine et l'appelle. Je me retourne et tombe nez à nez face à lui. Je ne l'ai pas entendu arrivé. Il tient sa cigarette entre ses doigts et me souffle la fumée dessus.

«-Coucou mon amour, bégayais-je.

-Vraiment, mon amour! Après ce que tu as fait espèce de pétasse. J'ai envie de tester une nouvelle torture avec toi, ricane-t-il en me plaquant sur le mur.

-Non s'il te plait, pleurnichais-je en essayant de m'échapper de son emprise.

-Chut n'aie pas peur. C'est juste pour t'apprendre qu'il faut m'écouter, murmure-t-il.»

Sans que je m'y attende, il appuie sa cigarette contre ma peau. Je hurle de toute mes forces. Je crois que je n'ai jamais autant souffert, de ma vie entière. Les larmes coulent sur mes joues. Il me gifle et me hurlant de me taire. Mais la sensation de brûlure dans mon épaule est insupportable. Je le supplie d'arrêter. Rien n'y fait il ne la retire que quand elle est complètement éteinte.

«-Tu as compris salope, hurle-t-il en me lâchant.»

Je ne réplique pas et me laisse glisser jusqu'au sol. Mon regard est vide, je n'ai pas la force d'ouvrir la bouche.

«-Tu ne veux pas répondre et bien on recommence!»

Il me relève et rallume une autre cigarette. Il rappuie cette fois-ci plus fortement.

Après avoir fini, il a recommencé une autre fois. Il m'a laissé finalement sur le sol de la cuisine, à moitié inconsciente.

~Retour présent~

«-Quel connard! Je vais le buter, la prochaine fois que je le vois, s'énerve Nathan.»

Je ne réplique rien. J'ai horreur de me rappeler, ce que me faisait Will. Nathan m'attire contre son torse.

«-Il ne te touchera plus jamais mon cœur, je te le promets, me rassure-t-il. Bon on sort et je commande une pizza.

-Tu crois que le livreur va nous trouver ici, demandais-je en rigolant.

-Oui c'est un ancien ami à ma mère il venait toujours nous livrer pendant les vacances.»

Il sort de l'eau, avec toujours moi accrochée à lui.

«-Allez descend espèce de Koala, se moque-t-il.»

Je rigole et frappe son torse. Il me pose au sol et dépose un baiser sur le front. Nous rentrons main dans la main. Mes cheveux dégoulinent d'eau donc, je me dépêche d'aller dans la salle de bain.
Pendant ce temps Nathan commande une pizza jambon fromage. Je prends une douche rapide, enroule une serviette autour de mon corps et me dirige dans ma chambre. J'ouvre l'armoire. Je prends un t-shirt assez long et un boxer. J'imagine qu'ils appartiennent à Nathan. J'arrive dans le salon. Nathan se mord la lèvre inférieure. Il s'approche de moi, pour m'embrasser mais quelqu'un toque à la porte.

«-Toi tu ne vas pas ouvrir comme ça. Je ne veux pas que le livreur te drague, m'avertit-il.»

Je rigole et m'installe sur le canapé. Il paye le livreur et vient à mes côtés. Il me donne une part et allume la télévision. Il commence à changer de chaîne mais soudain je l'arrête.

«-On peut regarder ça, le suppliais-je la bouche pleine.

-Je ne connais pas. Qu'est-ce que c'est, me demande-t-il en fronçant les sourcils.

-Tu ne connais pas The 100, l'interrogeais-je choquée.

-Attends ça me dit quelques choses, dit-il en se concentrant sur l'écran.»

Nous passons la soirée dans les bras l'un de l'autre en regardant The 100. Vers minuit, nous décidons d'aller nous coucher. Alors que j'allais jeter la boîte de pizza, deux bras saisissent mes hanches. Mes pieds quittent le sol. Je pousse un cri de surprise. Sans que je m'en rende compte, je me retrouve sur le lit, de la chambre de Nathan. Je me tourne sur le dos et il se met au dessus de moi.

«-Tu m'as fait peur, hurlais-je.

-Désolé mon cœur, murmure-t-il en m'embrassant. Je voulais m'endormir avec toi dans mes bras, dit-il en faisant une moue trop mignonne.»

Je frappe son torse en rigolant. Il descend de sur moi et m'attire dans ses bras.

«-Bonne nuit, Blue.

-Bonne nuit, Nathan.»

Je m'endors directement, dans ses bras. Même si la peur d'être trouver est présente, je dors paisiblement.

Soudain je me fais par Nathan qui hurle.

«-Blue dépêche toi! Debout vite, il faut y aller, hurle-t-il.»

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Note de l'auteur:

Dernier chapitre avant la rentrée! J'espère qu'il va vous plaire! Je n'ai pas grand chose à dire parce que je suis juste en total stress pour la rentrée! Bon alors vos avis?

Blue/Nathan?

Pourquoi Nathan réveille Blue?

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