Chapitre 7 - Vision Interdite
Que feriez-vous si vous n'aviez pas peur ?
Arthur et Ethan entrèrent à la forteresse. Ils se dirigèrent tous les deux vers les quartiers de Sivicus. Une fois arrivé devant la porte, Arthur prit une grande inspiration et frappa sur cette dernière sans trop d'assurance.
Une voix puissante l'intima à rentrer. Les deux hommes pénétrèrent dans la chambre mal assurée, attendant la permission de parler. Sivicus assis dans un fauteuil confortable, portait une simple robe de chambre de soie rouge avec dans ses mains un livre. Ses cheveux habituellement attachés strictement, tombaient délicatement sur ses épaules carrées. Quand il releva la tête vers ses subordonnés, des mèches de cheveux glissèrent sur son visage. Si Ethan avait été une femme, il serait sûrement sauté sur cet homme diablement attirant.
- Ethan ferme donc ta bouche ce n'est pas très élégant.
- Oui pardon monsieur.
- Bien que voulez-vous donc pour me déranger ainsi ? renchérit-il
- Pendant notre ronde, nous avons été alertés par une odeur de sang. Nous sommes alors aller voir et avons découvert les corps de nos camarades sauvagement assassinés. Je peux vous affirmer que c'est l'œuvre d'autres vampires vu la technique employée pour ces meurtres.
Choqué par la nouvelle, Sivicus fixait intensément Arthur qui aurait à cet instant précis voulu disparaître.
- Trouvez-moi les responsables !
Sivicus hors de lui, en se levant, fit tomber son livre qu'il avait laissé sur ses genoux.
- Allez régler moi cet incident au plus vite et brûler moi les corps !
- Mais, balbutia Arthur. Nous ne sommes pas habilités pour...
Sivicus ne lui laissa pas le temps de terminer et poussa les deux vampires hors de ses quartiers et avant de fermer la porte il leur dit un dernier mot.
- Aller voir ma fille elle s'occupera de tout.
Pas Lucila... Pas cette diablesse pensa Arthur.
Les deux vampires partirent. Tous deux silencieux comme des tombes sans oser franchir la porte menant au bureau de Lucila. Soudain Arthur pris la parole.
- Bon, je suis navré mais étant ton supérieur, je vais jouer au lâche...
- Comment ça ? Demanda Ethan qui ne comprenais pas.
- Je vais te laisser aller parler avec Lucila. Tu as un bon feeling avec elle. Moi, elle ne me supporte pas.
À ces mots le vampire tourna les talons et s'enfuit aussi vite que la lumière, laissant le jeune vampire à son triste sort.
Le pauvre Ethan déambulait dans les couloirs, tournant en boucle dans sa tête comment il allait présenter le problème. Il ne comprenait pas pourquoi tout le monde avait peur de Lucila. Il appréhendait à cause de tout le cinéma que pouvait faire tous les vampires autour de lui. Enfin, il se décida à y aller ! Il se sentait bête d'en faire toute une montagne. Soyons honnête, que pouvait-il lui arriver, pensa-t-il. Ethan traversa le couloir menant au bureau de la jolie vampire d'un pas déterminé et bien décidé à ne pas se laisser impressionner par de malheureuses rumeurs de couloirs. Arrivé à la porte, Il arrêta son geste pour frapper sur cette dernière, quand il entendit des bruits qui fit virer son visage au cramoisi. Ne sachant que faire, il resta affiché devant la porte.
- Allez Ethan, reprends-toi.
Dit-il en se chuchotant à lui-même. Il tourna les talons en faisant le moins de bruit possible et s'en alla sur la pointe des pieds. Mais son sang ne fait qu'un tour et il n'eut pas le temps de réagir qu'il se retrouva plaqué contre le mur, les pieds ne touchant plus le sol avec une puissante main qui le tenait par le cou. Quand il ouvrit les yeux, il se retrouva face à son grand supérieur, celui qui gérait sa section, Maéderic. Lui qui possédait toujours un regard rassurant, avait un regard noir qui en disait long
- Ethan... Lança Lucila qui reboutonnait sa chemise blanche.
Elle se dirigea vers les deux hommes toujours avec son élégance naturelle et envoûtante. Elle posa sa main sur l'épaule de Maéderic et du regard, la jolie vampire lui signala que tout allait bien. Il relâcha sa prise avec réticence, laissant le pauvre Ethan se fracasser les fesses au sol.
- Ethan, reprit Lucila. Mon pauvre toujours là où il ne faut pas.
Le beau brun se releva les jambes tremblantes, le regard vers le sol, n'osant pas regarder les deux personnes qui se tenaient devant lui.
Maédéric lui prit le menton et le transperça du regard.
- Si tu parles de ce qui vient de se passer à quiconque, je peux te promettre que ta petite vie de vampire s'arrêtera là !
- Maédéric... Renchérit Lucila. Tu vois bien qu'il est tétanisé de peur. Je peux t'assurer qu'il ne dira rien.
Maédéric souffla désespérée.
- Je te laisse, je n'ai pas envie de tomber sur ton père.
Il lui déposa un baiser sur le front et disparut aussitôt. Le jeune vampire se retrouva alors en tête à tête avec Lucila qui lui fit signe de la suivre dans son bureau. Il obéit sans broncher.
- Que me veux-tu beau brun ? Dit-elle tout en le transperçant du regard !
Il mordit sa lèvre, partagé entre la gêne et la haine. Qu'elle personne abjecte, vicieuse et allumeuse. Le combo parfait de la garce pensa-t-il. Plus il se tenait éloigné d'elle, mieux il se portait.
- Votre père m'a dit de vous faire un rapport des événements qui viennent de se passer. Dit Ethan le plus neutre possible.
Le vampire, complètement perturbé par la présence de Lucila entama ses explications avec peu d'assurance. Au fur et à mesure de son récit, le visage de Lucila se décomposait. Alors qu'il avait terminé de s'expliquer le silence régnait. Trop gêné par la situation Ethan décida mettre un terme à cette situation plus que dérangeante.
- J'attends donc vos directive madame.
Elle leva ses yeux d'un orange flamboyant vers le vampire. Elle passa ses mains dans ses cheveux tout en ayant un air frustré
- Il en va de soi que les crimes que tu viens de me rapporter ne peuvent rester impuni. Mais ce qui me fait le plus, peur c'est que je crains que ses actions ne soient pas de simples actions isolées, mais qu'elle cache un fond bien plus problématique. Tu peux donc informer mon père que je vais créer une équipe spéciale parmi mes Chasseurs afin de parer à ce désagrément.
Sur ses mots elle partit s'asseoir à son bureau, se plongeant dans un livre sans un mots de plus. Ethan sortit tout en prenant bien soin de fermer la porte.
- Je suis quoi moi enfaîte ? Le petit toutou de ses majestés ! Elle pourrait le faire toute seul !
J'espère que ce chapitre vous aura plus. N'oublier pas de répondre à ma petite question du début ^^
Sylaiis
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